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Critiques de Mira Jacob (11)
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L'homme qui parlait à la nuit

Ouf ! Enfin terminé, j’ai cru que je n’en verrai pas le bout !

Quand même 600 pages, et surtout des tas de dialogues inutiles.

C’était parfois d’une longueur !

Tout à fait à l’américaine. Délayer…. Délayer…..

Dommage parce que l’histoire n’est pas inintéressante.

Une famille quitte son Inde natale pour s’installer aux Etats-Unis.

Le père est chirurgien du cerveau. La mère est au foyer. Les enfants sont étudiants, la fille deviendra photographe.

Ils conservent beaucoup de traditions, relations familiales, cuisine…, peinent parfois à se sentir américains.

Mais alors, que de longueurs ! La moitié aurait suffi.

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L'homme qui parlait à la nuit

Un foyer - quelques familles - venu d'Inde installé à Albuquerque, Nouveau-Mexique, Etats-Unis. Les deux filles, célibataires au grand dam de leurs mères, sont parties à Seattle. Dimple gère une galerie d'art, Amina, le personnage principal, est photographe dans les mariages mais ce n'est pas complètement son truc. Elles essaient d'être américaine lorsque la famille continue à être indienne jusqu'au bout du sari...

Partie après partie, le roman raconte le passé - l'histoire familiale d'Amina, pleine de douleurs - et le présent tourné autour du père neurochirurgien qui se met à parler aux fantômes. Le tout est baigné dans un sentiment de folie dérangeante qui empêche l'empathie que nous pourrions avoir pour les personnages. Est-ce parce qu'il faut connaitre la culture indienne ? J'ai pensé à un film Bollywood...

J'ai aussi pensé à un roman, La reine des rêves, que j'ai très envie de relire pour voir si j'ai raison en le trouvant nettement mieux que celui-ci, sur le thème semblable de l'immigration indienne aux États-Unis et de la communication avec l'au-delà.

NB : la correction (et traduction ?) n'est pas à la hauteur d'une maison d'édition comme Actes Sud...

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L'homme qui parlait à la nuit

Challenge ABC 2017-2018

4/26



Il y a la mort et la maladie, bien sûr ; elles sont dans la famille depuis longtemps. Mais il y a aussi la difficulté de l'immigration, celle d'avoir fait un mariage non arrangé et contre l'avis de sa famille (oui ! par amour ! Inconcevable en Inde dans les années 1960).

Mais surtout, il y a l'amour de la photographie. Photoreporter, puis photographe de mariage, Amina sait capter l'instant. Celui qui est gênant, le petit grain de sable. Mais aussi les beau moments. C'est à travers son objectif qu'elle essaye de comprendre et construire sa vie.

Jacob essaye elle aussi de capter les instants. Mais ça ne marche pas toujours (n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier roman). C'est parfois un peu maladroit. C'est très concentré sur Amina, mais pourtant, je n'ai pas l'impression d'en savoir beaucoup plus sur elle à la fin (un peu quand même, hein) Et puis parfois je l'ai trouvé un peu long ce gros roman : les personnages errent, partent à la dérive... Ce n'est pas un mauvais roman, mais pas franchement un de ceux que je mettrai sur ma liste de coups de coeur. D'autant qu'encore une fois, il y a parfois des erreurs dans les prénoms des personnages ; c'est exaspérant, mais en plus je trouve que c'est un manque de respect envers l'auteur. Oui aux relecteurs ! Non aux erreurs plus qu'évitables !

Voila, c'est tout pour moi.
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L'homme qui parlait à la nuit

Sur la couverture, un arbre Totem qui appelle à la rêverie.

Lampions et lucioles sur carré d'ombre.

On l'imagine secrètement truffé de passages vers d'autres mondes.



Il a fallu 10 ans à Mira Jacob pour façonner puis polir cette pépite.

Son univers est absolument délicieux...
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L'homme qui parlait à la nuit

On suit les deux héros principaux de ce livre la fille et le père et tous les personnage qui gravitent autour, la famille, les amis de cette famille d'indiens immigrés aux états unis.

On assisite au "délire" subite du père qui voit son fils décédé, et l'on a la solution qu'a la fin.

Nous vivons vraiment cette histoire comme si l'on faisait partie intégrante de la famille.

Le thème du choix ou non du soin, et surtout l'amour d'un père pour son fils décédé. Un super moment que je vous invite à savourer.

Un gros roman mais qui passe très vite…trop vite

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L'homme qui parlait à la nuit

Amina, jeune femme indépendante d'origine indienne, photographe de mariage, se voit obligée de rentrer chez ses parents à Albuquerque quand sa mère lui annonce que son père perd la tête et qu'il parle avec les défunts de sa famille.

La jeune femme pense, dans un premier temps, que c'est une ruse de sa mère pour la faire rentrer quelques jours au bercail, mais il semble que ça soit plus compliqué que ça.

Entre plusieurs époque et plusieurs lieux (Inde, Seattle, Albuquerque), le lecteur suit les événements difficiles de cette famille.

Un livre sur les relations père-fille ; père-fils ; frère-sœur ; mère-fils ; mère-fille ; père-mère.

Personnellement, étant très sensible en ce moment aux relations père-fille, ce roman m'a beaucoup touchée, mais peut-être aussi parce que c'est moi, et que c'est maintenant.
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L'homme qui parlait à la nuit

Au hasard d'une librairie, c'est l'édition, la couverture et le titre qui m'ont d'abord ravie. Et puis la lecture du résumé m'a convaincue de le lire. C'est un long roman, un peu à l'américaine avec moult détails et circonvolutions (ce n'est pas ma cup of tea). Pourtant les personnages sont merveilleux d'humanité et l'Inde épice avec force et sensibilité l'aridité du désert du Nouveau Mexique, où se déroulent ces pièces de vie d'Amina. Le récit de son point de vue pointe sur son père, lumineux. J'avoue rester sur ma faim pour ce qui, selon le résumé, est le cœur de l'intrigue, à savoir le dialogue avec les disparus. Le lecteur pourra lui même continuer à se questionner, sur certains thèmes centraux : la douleur du déracinement et la perte d'êtres chers, l'oscillation du refuge permis pour ceux qui restent, entre l'au-delà, la science, et la ligne de flottaison chaude et réelle des liens avec les vivants.
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L'homme qui parlait à la nuit

Salem, Inde 1979, Albuquerque 1983, Seattle 1998. Voici les trois époques et lieux de ce roman.

Une famille indienne, aisée (le mari est un neurochirurgien reconnu) vit aux Etats-Unis. Il y a les cousins, oncles, tantes, et tout ce monde gravite autour de Kamala, (la femme du chirurgien), pressée de voir sa fille, Amina, se marier avant « que son ventre ne se dessèche », Un soir, Kamala appelle Amina : son père parle seul dans le jardin, la nuit, aux fantômes de sa famille qu'il est persuadé de voir : son fils disparu dans un accident, sa mère et d'autres...

Tout au long de ces pages, on apprend comment ces familles sont venues aux Etats-Unis, les épreuves et les joies qu'elles ont dû traverser dans leur jeunesse. Mais surtout, on retrouve dans ces évènements l'affection qui les soude, envers et contre tout. Amina, qui habite et travaille de l'autre côté du pays, va rentrer chez ses parents, aider sa mère à traverser ces moments étranges. Kamala, elle, est une maîtresse femme avec deux buts : marier sa fille (de préférence avec un indien, et nourrir la maisonnée de plats épicés (le seul jour où elle essuie des critiques, c'est lorsqu'elle s'essaie à la cuisine française).

Voici un beau roman de vie, d'amour et de tendresse, où comme souvent, les traditions côtoient joyeusement la modernité ; un roman chaleureux, qui fait la part belle aux relations familiales, malgré les différences et les tensions. Un premier roman à découvrir, une fable sur trois époques à la fois gaie, tendre et pleine d'humanité.
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L'homme qui parlait à la nuit

Amina, trente ans, est appelé à la rescousse par sa mère Kamala à rentrer à la maison car son père Thomas se comporte de manière bizarre, il parle la nuit avec des fantômes.

Ce qu'il devait être un séjour bref se révèlera être plus long que prévu. Kamala a profité du comportement bizarre pour faire revenir sa fille à la maison et lui trouvé un mari. Thomas, de son côté, lorsqu'il n'est pas à l'hôpital à exercer son métier de neuro-chirurgien, se réfugie à la véranda de la maison à inventer des objets et la nuit à discuter avec les membres de sa famille décédée.

Le retour à la maison ravive des souvenirs à Amina, une blessure profonde, celui de la disparition brutale de son frère et dont l'absence est encore vivement ressentie. Et la crise que traverse son père n'est pas passagère, au contraire, s'y cache un réel problème beaucoup plus important.

Amina réapprendra à vivre dans cette ville où elle y a laissé des souvenirs douloureux. Elle devra s'habituer au comportement étrange de ses parents. Mais heureusement, le destin a voulu qu'elle retrouve un homme qu'elle avait perdu de vue.

"L'homme qui parlait à la nuit" entremêle les histoires entourant deux crises de cette famille : les hallucinations insomniaques de Thomas en 1998 et celle débutant à l'adolescence d'Akhil souffrant de narcolepsie en 1982-1983. Un bref passage nous ramène en Inde en 1979, où l'on découvrira la famille à Thomas, son frère un violent somnambule et son neveu Illy.

C'est un magnifique roman, savamment écrit et qui apporte un très bon moment de lecture. Cinq cent pages de pur plaisir.


Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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L'homme qui parlait à la nuit

Émigrer, pour fuir ? Regretter ce choix ? Recréer la même communauté, ailleurs. Et finalement réaliser que l'on a rien changé en soi, pour soi. C'est l'histoire d'une famille indienne qui s'installe aux États-Unis. C'est l'histoire d'un homme rattrapé par son passé. Excellent. La vie et la mort sont à mon sens les personnages principaux de ce roman. A lire. Sans hésiter.
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L'homme qui parlait à la nuit

Voilà, le fameux roman que je n'ai pas du tout apprécié....

Mal ficelé le rendant trop ennuyeux. on part d'une situation initiale contemporaine, pour se prendre les pieds dans une situation initiale antérieurs - un jonglage avec le passé et le présent - à perdre toute notion d'intrigue... ce petit déclic qui donne l'envie... Pour tout dire, ne lisant jamais le quatrième de couverture avant d'avoir lu le livre, je n'ai fait la relation avec le titre du livre que la 400 et quelques pages soit à la fin du livre quasiment. Soit dit, je me suis honnêtement ennuyeux !!
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