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EAN : 9782330051846
530 pages
Actes Sud (03/06/2015)
3.61/5   44 notes
Résumé :
Lorsque sa mère l’appelle un soir de l’autre bout des États-Unis, Amina comprend que quelque chose ne va pas : depuis trois jours et trois nuits, son père, un neurochirurgien reconnu, est assis sous le porche de leur maison et parle sans discontinuer. Il parle à sa mère, à son frère, à son neveu, à tous ses proches restés en Inde et aujourd’hui disparus. Tout le monde le croit devenu fou, jusqu’à ce qu’une photo prise par Amina dans le cadre d’un cours de photograph... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ouf ! Enfin terminé, j'ai cru que je n'en verrai pas le bout !
Quand même 600 pages, et surtout des tas de dialogues inutiles.
C'était parfois d'une longueur !
Tout à fait à l'américaine. Délayer…. Délayer…..
Dommage parce que l'histoire n'est pas inintéressante.
Une famille quitte son Inde natale pour s'installer aux Etats-Unis.
Le père est chirurgien du cerveau. La mère est au foyer. Les enfants sont étudiants, la fille deviendra photographe.
Ils conservent beaucoup de traditions, relations familiales, cuisine…, peinent parfois à se sentir américains.
Mais alors, que de longueurs ! La moitié aurait suffi.
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Un foyer - quelques familles - venu d'Inde installé à Albuquerque, Nouveau-Mexique, Etats-Unis. Les deux filles, célibataires au grand dam de leurs mères, sont parties à Seattle. Dimple gère une galerie d'art, Amina, le personnage principal, est photographe dans les mariages mais ce n'est pas complètement son truc. Elles essaient d'être américaine lorsque la famille continue à être indienne jusqu'au bout du sari...
Partie après partie, le roman raconte le passé - l'histoire familiale d'Amina, pleine de douleurs - et le présent tourné autour du père neurochirurgien qui se met à parler aux fantômes. Le tout est baigné dans un sentiment de folie dérangeante qui empêche l'empathie que nous pourrions avoir pour les personnages. Est-ce parce qu'il faut connaitre la culture indienne ? J'ai pensé à un film Bollywood...
J'ai aussi pensé à un roman, La reine des rêves, que j'ai très envie de relire pour voir si j'ai raison en le trouvant nettement mieux que celui-ci, sur le thème semblable de l'immigration indienne aux États-Unis et de la communication avec l'au-delà.
NB : la correction (et traduction ?) n'est pas à la hauteur d'une maison d'édition comme Actes Sud...
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Challenge ABC 2017-2018
4/26

Il y a la mort et la maladie, bien sûr ; elles sont dans la famille depuis longtemps. Mais il y a aussi la difficulté de l'immigration, celle d'avoir fait un mariage non arrangé et contre l'avis de sa famille (oui ! par amour ! Inconcevable en Inde dans les années 1960).
Mais surtout, il y a l'amour de la photographie. Photoreporter, puis photographe de mariage, Amina sait capter l'instant. Celui qui est gênant, le petit grain de sable. Mais aussi les beau moments. C'est à travers son objectif qu'elle essaye de comprendre et construire sa vie.
Jacob essaye elle aussi de capter les instants. Mais ça ne marche pas toujours (n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier roman). C'est parfois un peu maladroit. C'est très concentré sur Amina, mais pourtant, je n'ai pas l'impression d'en savoir beaucoup plus sur elle à la fin (un peu quand même, hein) Et puis parfois je l'ai trouvé un peu long ce gros roman : les personnages errent, partent à la dérive... Ce n'est pas un mauvais roman, mais pas franchement un de ceux que je mettrai sur ma liste de coups de coeur. D'autant qu'encore une fois, il y a parfois des erreurs dans les prénoms des personnages ; c'est exaspérant, mais en plus je trouve que c'est un manque de respect envers l'auteur. Oui aux relecteurs ! Non aux erreurs plus qu'évitables !
Voila, c'est tout pour moi.
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Salem, Inde 1979, Albuquerque 1983, Seattle 1998. Voici les trois époques et lieux de ce roman.
Une famille indienne, aisée (le mari est un neurochirurgien reconnu) vit aux Etats-Unis. Il y a les cousins, oncles, tantes, et tout ce monde gravite autour de Kamala, (la femme du chirurgien), pressée de voir sa fille, Amina, se marier avant « que son ventre ne se dessèche », Un soir, Kamala appelle Amina : son père parle seul dans le jardin, la nuit, aux fantômes de sa famille qu'il est persuadé de voir : son fils disparu dans un accident, sa mère et d'autres...
Tout au long de ces pages, on apprend comment ces familles sont venues aux Etats-Unis, les épreuves et les joies qu'elles ont dû traverser dans leur jeunesse. Mais surtout, on retrouve dans ces évènements l'affection qui les soude, envers et contre tout. Amina, qui habite et travaille de l'autre côté du pays, va rentrer chez ses parents, aider sa mère à traverser ces moments étranges. Kamala, elle, est une maîtresse femme avec deux buts : marier sa fille (de préférence avec un indien, et nourrir la maisonnée de plats épicés (le seul jour où elle essuie des critiques, c'est lorsqu'elle s'essaie à la cuisine française).
Voici un beau roman de vie, d'amour et de tendresse, où comme souvent, les traditions côtoient joyeusement la modernité ; un roman chaleureux, qui fait la part belle aux relations familiales, malgré les différences et les tensions. Un premier roman à découvrir, une fable sur trois époques à la fois gaie, tendre et pleine d'humanité.
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Amina, jeune femme indépendante d'origine indienne, photographe de mariage, se voit obligée de rentrer chez ses parents à Albuquerque quand sa mère lui annonce que son père perd la tête et qu'il parle avec les défunts de sa famille.
La jeune femme pense, dans un premier temps, que c'est une ruse de sa mère pour la faire rentrer quelques jours au bercail, mais il semble que ça soit plus compliqué que ça.
Entre plusieurs époque et plusieurs lieux (Inde, Seattle, Albuquerque), le lecteur suit les événements difficiles de cette famille.
Un livre sur les relations père-fille ; père-fils ; frère-soeur ; mère-fils ; mère-fille ; père-mère.
Personnellement, étant très sensible en ce moment aux relations père-fille, ce roman m'a beaucoup touchée, mais peut-être aussi parce que c'est moi, et que c'est maintenant.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais ce furent les derniers mots de Sunil qui provoquèrent le plus de dégâts, et en plus d'une fois Amina, en se retournant, trouva son père en train de les fixer, elle et son frère, comme s'ils lui étaient déjà devenus étranges. Quatre ans plus tard, quand Akhil mourut, elle sut que les paroles de son oncle résonnaient encore plus fort dans la tête de Thomas que toutes les consolations que l'officiant avait à offrir.
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- Je suis dans la cuisine." Amina regarda le linoléum, à ses pieds. Ses bords jaunes évoquaient une vie antérieure, une vie où les Crown Hill Apartments avaient été considérés comme un bon début pour des familles à revenus moyens, avec leurs cheminées en marbre véritable et leurs sols de cuisine ensoleillés. Ceux-ci étaient désormais d'une teinte pisseuse et parsemés de bulles d'air qui éclataient quand on marchait dessus.
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Comme beaucoup de ceux dont la vie a pris forme autour d'un événement particulièrement douloureux, elle s'était habituée à recourir à des ellipses à propos de la mort de son frère.
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En regagnant la maison, elle vit que son père attendait déjà leur conversation nocturne, le jaune profond de l'éclairage de la véranda lui signe, tel un feu. Elle s'y dirigea, en se demandant une fois de plus comment on pouvait s'obstiner à qualifier de "véranda" ce foutoir en pleine expansion à l'arrière de la maison.
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Parce que, bon, c’était pas compliqué d’être Dimple. D’être capable de parler de ce qui était ou non convenable, de le vendre de toute façon et d’en vivre sans se poser de questions ? De voguer sur un flot si constant de vertu qu’on n’avait jamais besoin de regarder en face la boue en dessous ?
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