Citations de Miranda Jane Green (21)
La Bodb est une déesse noire, semblable à une corneille, et le noir est la couleur de la mort.
L'eau était perçue comme force de vie, et les cultes rendus à cet élément constituaient un des traits marquant de la religion celtique.
Le pouvoir surnaturel du soleil pénétrait les régions ténébreuses ,infernales
Les cérémonies du feu definissaient une sorte de célébration magique par "sympathie",destinées à convaincre le soleil de revenir après sa disparition hivernale.
A l'ouest enfin, l'île bienheureuse du roman arthurien, Avalon, est un paradis peuplé de pommiers.
Ils apportaient avec eux en irlande quatre talismans puissants ;la Pierre de Fàl ,qui criait lorsque celui qui devait être roi la touchait,la lance de Lug,qui garantisait la victoire,l'épée de Nuàda ,à laquelle nul n'échappait,le chaudron du Dagda qu'aucune compagnie ne quittait sans être rassasiée.
(Au sujet des Tuatha Dé Danam,les premiers habitants de l'Irlande)
Les arbres appartenaient aux cultes de la fécondité et de la nature en raison, notamment, de leur imagerie de régénération.
L'hypothèse d'une continuité de la tradition religieuse et des rites de l'Irlande païenne dans la période chrétienne est parfaitement admissible.
-Guerrier farouche droit dans ses parole, plein de nobles actions
(Au sujet de Fergus selon Cuchulainn)
Il n'existe pas de démarcation nette entre la fin du paganisme et le début du christianisme dans l'Europe celtique.
Comme le soleil, le feu donne la vie et la détruit.
Nous trouvons ici l'idée de métamorphose imposées à ceux qui commettent le mal, exactement comme dans "Math ".
(Le conte Kullhwch et Olwen)
Dans ces cultes,le couple en soi semble doté d'une importance symbolique et engendrer l'harmonie et la prospérité.
(Les couples de divinités ou de divinités associées à des personnes divinisées)
Beaucoup de mythes celtiques s'organisent autour de l'amour entre deux êtres surnaturels ou entre un dieu et une mortelle,aux conséquences souvent destructrices.
Le serpent apparaît dans plusieurs mythes irlandais. Cet élément est d'autant plus intéressant qu'il n'y a pas de serpents en Irlande, ce qui indiquerait que ces mythes remontent à l'Antiquité lointaine.
Mis au monde par une femme apparemment vierge, le personnage de Llew (ndr : de "Lumière") s'inscrit dans l'énigme et le paradoxe dès l'instant de sa naissance.
Les couples de dieux et de déesses forment un trait dominant du panthéon celtique, comme le montrent l'iconographie et l'épigraphie de l'Europe romano-celtique. On voit se dessiner un modèle récurrent : lorsqu'ils furent introduits dans le monde celtique, les dieux d'origine gréco-romaine acquirent souvent des épouses ou des compagnes qui appartenaient au territoire conquis. Les inscriptions réunissent fréquemment un dieu au nom classique et une déesse au nom celtique, le couple Mercure-Rosmerta en offrant une illustration marquante.
Les soldats munis de haches arrivèrent à un bois ancien et sacré. Ses branches entrelacées enfermaient un espace central frais que les rayons de soleil n’atteignaient jamais, mais où l’eau jaillissait en abondance de sources obscures… sur les auteurs des dieux barbares qu’on adorait là s’amoncelaient des offrandes hideuses, et tous les arbres étaient aspergés de sang humain… Personne n’osait pénétrer dans ce bois à l’exception du prêtre ; et même lui s’en tenait à l’écart à midi, et entre l’aube et le crépuscule – de peur que les dieux puissent être au loin à ces heures-là.
- Lucain, La Pharsale (p. 130)
La mort de Llew présente les mêmes caractères contradictoires : invulnérable, il ne peut être tué ni dans ni à l’extérieur d’une maison, ni sur la terre ni dans l’eau, ni dévêtu ni habillé, et seule une lance confectionnée à un moment où il est interdit de travailler peut lui ôter la vie. Une mort si « difficile » sous-entend habituellement qu’elle surviendra par la trahison d’une femme, ce qui ne manque pas de se produire.
Samain marquait aussi le deuil rituel de l'été et un moment dangereux du cycle annuel, un intervalle entre deux périodes où le temps et l'espace étaient momentanément figés et les lois ordinaires en suspens. Les barrières s'ouvraient : les esprits de l'Autre Monde pouvaient déambuler sur la terre et les humains visiter l'Autre Monde.