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Critiques de Muneyuki Kaneshiro (351)
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Blue lock, tome 1

Albin, mon petit-fils, m’ayant fortement conseillé de lire ce manga, je me suis alors lancé dans Blue Lock, tome 1, de Muneyuki Kaneshiro pour le scénario et Yusuke Nomura pour le dessin, Lilian Lebrun ayant assuré la traduction et Martin Berberian l’adaptation graphique.

Jeune footballeur lui-même, Albin sait que je ne déteste pas ce sport. Cela est nécessaire pour plonger dans cette histoire consacrée au football, au travers des rêves et espoirs de jeunes garçons voulant absolument réussir au plus haut niveau. Justement, les responsables de la Fédération nippone en ont assez de ne jamais atteindre le graal suprême : la Coupe du Monde.

Quand le Japon est éliminé en 1/8 de finale de la Coupe du Monde 2018 par la Belgique, le projet Blue Lock est lancé par Awa Teieri avec pour coach, Jinpachi Ego.

Réunir les trois cents meilleurs attaquants du pays, tous lycéens, dans un centre fermé, tel est l’action entreprise avec toutes les dérives possibles : violence, égoïsme forcené et conditions de vie spartiates.

Tout de suite, l’histoire s’attache à Yoichi Isagi, pas le plus doué, pas le plus méchant mais un garçon très sympathique.

Je ne lis pas souvent des mangas mais, comme ce n’est pas le premier, je ne galère pas trop, même si les images déstructurées, la position aléatoire des bulles me désorientent un peu.

Si certaines scènes sont dures, il se dégage de ce manga une morale qui fait réfléchir au but recherché par le sport de haut niveau.

Ces vedettes, ces stars que nous admirons tant, ont d’abord un ego surdimensionné. Pour faire leur place, ils ont dû en écarter d’autres, causer bien des souffrances et des désillusions. Si c’est la loi du sport, rien n’empêche d’y réfléchir, ce que Blue Lock permet.

En attendant, je passe au tome 2.


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Blue lock, tome 5

Ce volume 5 du manga Blue Lock, toujours conseillé par Albin, mon petit-fils, est entièrement tourné vers cette fameuse qualification pour la deuxième sélection des meilleurs jeunes footballeurs japonais.

Pour y prétendre, Yoichi Isagi et son équipe Z n’ont pas d’autre choix que de battre la meilleure formation de leur Tour 5, l’équipe V qui ne compte que des victoires et surtout un joueur hyper doué : Seishiro Nagi.

En neuf chapitres, les auteurs me font partager encore le quotidien de ces jeunes Japonais qui rêvent tous de porter le maillot de leur équipe nationale afin de permettre à leur pays de remporter un jour cette fameuse Coupe du Monde, créée à l’initiative de deux Français, Henri Delaunay et Jules Rimet, en 1930 et disputée en Uruguay, pays organisateur qui remporta d’ailleurs le premier trophée.

Au début de ce cinquième volume, les deux équipes sont à égalité : trois buts partout. Pour l’équipe Z qui ne joue plus qu’à dix contre onze, il faut tout tenter, réussir à positionner les pièces d’un puzzle se soldant par la victoire, seule condition pour ne pas rentrer à la maison…

Dessins éclatés, visages très expressifs, Yosuke Nomura, le dessinateur, s’en donne à cœur joie pour coller au scénario de Muneyuki Kaneshiro qui doit absolument réserver un maximum de rebondissements – normal, avec un sujet pareil ! – allant jusqu’à une surprise très inattendue en fin d’album après que toute l’équipe Z ait dû sacrifier à dix jours terribles de renforcement musculaire, de travail physique, sans le moindre ballon…

Vous vous en doutez, l’aventure se poursuit dans le volume 6 après un shifumi en bonus de fin pour connaître dans quel ordre les joueurs vont se présenter pour la première phase de la seconde sélection.

À suivre donc…



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Blue Lock, tome 4



Toujours aussi animée, l’aventure du Blue Lock continue avec ces jeunes footballeurs destinés à tenter de permettre au Japon de remporter enfin une prochaine Coupe du Monde et Albin, mon petit-fils, ne manque pas de me motiver pour poursuivre l’aventure de ce manga.

Comme dans les trois tomes précédents, j’ai toujours autant de peine à différencier les principaux personnages et à mémoriser leurs noms. Pourtant, Yusuke Nomura, le dessinateur, fait preuve de beaucoup d’imagination pour croquer ces gaillards fous de ballon rond et désireux de rester parmi les derniers à être sélectionnés.

Dès les premières pages de ce manga, je révise avec les joueurs de l’équipe Z dont fait partie le principal personnage de l’histoire : Yoichi Isagi. S’ils sont onze, un a été mis de côté, Wataru Kuon, le traître.

C’est leur dernier match de poule de la Tour 5. Si l’équipe Z ne gagne pas, elle sera éliminée. Problème, elle doit affronter l’équipe V qui a déjà remporté ses trois matchs. C’est de loin la plus forte. Si Z veut rester au Blue Lock, une seule issue : la victoire.

Je fais alors connaissance avec leurs futurs adversaires, des gars pleins de suffisance, imbus d’eux-mêmes car certains de leurs talents. Il y a, en particulier, Reo Mikage, héritier de la Mikage Corporation, beau, intelligent, sportif. Gâté, pourri par ses riches parents, il est programmé pour succéder à son père mais sa rencontre avec Seishirô Nagi change sa vie : il ne connaît plus l’ennui. Ces deux joueurs hyper doués sont les stars de l’équipe V qui lance magnifiquement son match supervisé par Jimpachi Égo, l’entraîneur, secondé par la seule femme présente au Blue Lock : Anri Teieri.

C’est violent, acharné, très animé, ça cogite beaucoup, calcule énormément pour trouver l’équation idéale permettant de marquer. Les joueurs de l’équipe Z doivent dépasser leurs limites, se débarrasser de tout mouvement inutile pour frapper efficacement au but.

Vont-ils réussir l’impossible exploit ? Qui sait ? À la fin du tome 4, le match n’est pas terminé… Alors, place au 5 !


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Blue lock, tome 2

Avec ce tome 2 de Blue Lock, les auteurs nous plongent un peu plus dans le football made in Japan. Certes, il y a le jeu mais surtout les débats entre joueurs, chacun voulant affirmer ses qualités principales et surtout être le meilleur !

Ce tome comprend neuf chapitres allant du « football réinitialisé » à « la renaissance ». Dans l’intervalle, j’ai suivi deux matchs importants pour l’avenir du jeune Isagi, le personnage principal. Pour la première rencontre contre l’équipe X, c’est chifoumi, pierre-feuille-ciseaux, qu’ils utilisent pour décider qui choisit son poste en premier. Le sort est favorable à Isagi qui décide de jouer en pointe.

Au cours de ce premier match, on passe de la pagaille complète avec mêlée générale, un jeu type cour de récréation, à un semblant d’organisation pour marquer enfin.

Très vite, le score est défavorable. La tension est extrême. Isagi se trouve alors devant un sérieux dilemme : tenter de marquer seul ou passer à Kunigami.

La zizanie est complète dans l’équipe qui a besoin des conseils du coach Ego pour tenter de s’améliorer. Je ne divulgâcherai pas la suite mais je ne peux que souligner ce moment de franche reconnaissance et d’amitié où Kunigami vient voir Isagi, seul devant son soja fermenté, et lui permet de partager son steak de faux-filet…

Suit alors le second match contre l’équipe Y qui a perdu aussi le premier et ne peut absolument pas se permettre une seconde défaite.

Dans ce manga, l’histoire se suit bien même si je reconnais être encore un peu perdu dans les planches aux images éclatées. Par contre, je reconnais que cela donne une impression de mouvement, d’action très appropriée au récit et aux événements qui l’émaillent.

Enfin, surprise, en fin d’album, je découvre la présentation de Blue Lock avec les plans des lieux puis le tableau indiquant quel plat est réservé à chaque joueur de l’équipe Z, suivant son classement. Notre ami Yoichi Isagi étant l’avant-dernier, il doit se contenter du soja fermenté. Gurimi Igarashi, le dernier, n’a droit qu’à un radis japonais mariné… Comme partout, les meilleurs sont toujours les plus favorisés !


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Blue Lock, tome 10

Il faut plonger dans chaque nouveau tome de Blue Lock et se laisser emporter par la fougue de ces jeunes héros du ballon rond.

C'est ce que j'ai fait encore dans ce tome 10, d'autant plus qu'il est totalement consacré au jeu, à cette partie décisive qui va faire passer chaque équipe de quatre à cinq joueurs.

Le match en est à deux buts partout entre les Red et les White. du haut de leur poste d'observation, Anri Teieri et Jimpachi Ego, les deux responsables du projet, commentent la dernière action, un tir extraordinaire conclu par un but.

Puis c'est reparti ou plutôt ça continue. On s'observe, on se jauge, on met au point, on s'adapte à l'adversaire, on tente de le surprendre, on réussit ou pas.

Comme dans les tomes précédents, le jeu est intense mais avec un degré supplémentaire à cause de l'enjeu.

Technique, regard tactique, capacités physiques, débauche d'énergie, fatigue aussi, tout y est. Comme dans chaque tome de Blue Lock, toute cette vivacité, toutes ces actions incroyables sont magnifiquement traduites par le dessin dynamique de Yosuke Nomura.

De son côté, le scénariste, Muneyuki Kaneshiro se creuse les méninges pour faire vivre, cogiter et surtout parler les jeunes héros. Il réussit bien à faire éclore leur volonté de s'imposer quitte à mépriser, à impressionner l'adversaire pour qu'il flanche. Cela finit par arriver mais, pour savoir qui l'emporte, il faut se laisser captiver par ce tome 10 de l'aventure de Blue Lock.




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Blue lock, tome 6

L’aventure de Blue Lock, ce centre de formation et d’entraînement vraiment spécial destiné à produire les meilleurs joueurs pour permettre au Japon de remporter enfin une Coupe du Monde de football, cette aventure continue.

Toujours motivé par Albin, mon petit-fils, je n’ai pas le choix. Je dois poursuivre et vous parler du tome 6 de ce manga traduit du japonais par Lilian Lebrun…

Comme dans les cinq premiers tomes, j’ai retrouvé les mêmes états d’âme, les mêmes doutes, les mêmes réactions d’orgueil de jeunes garçons qui rêvent, méprisent, fraternisent avec une seule obsession : franchir chaque étape pour arriver au but – le terme s’impose – recherché, cette fameuse sélection.

Cette fois-ci, Muneyuki Kaneshiro a trouvé une nouvelle idée pour corser l’aventure, avec Blue Lock Man. C’est un gardien holographique de 1,95 m. Son intelligence artificielle reproduit les données des meilleurs gardiens du monde. Il est capable d’avancer pour repousser le ballon comme de protéger sa cage avec un savant équilibre.

Quand Yoichi Isagi, le principal personnage de cette aventure dessinée avec un punch incroyable par Yuke Nomura, se retrouve devant Blue Lock Man et qu’il doit marquer cent buts, l’obstacle semble insurmontable. Pourtant, avec application, réflexion et persévérance, Yoichi Isagi franchit cette nouvelle étape avec succès.

Maintenant, il faut former une équipe de trois pour tenter de continuer. Si Meguru Bachira, fidèle coéquipier de Yoichi Isagi s’impose car ses dribbles apportent des solutions incroyables, le choix du troisième homme pose un gros problème.

Quand Seishirô Nagi arrive et affirme qu’il veut compléter l’équipe, Yoichi Isagi est à la fois surpris et flatté car ce joueur avait été un dangereux rival lors des épreuves précédentes.

Bien sûr, je ne révélerai pas la suite des aventures de Yoichi Isagi et de ses collègues pensionnaires du Blue Lock mais il faut savoir que l’équipe de trois qui aura marqué cinq buts la première, devra choisir un des joueurs de la formation vaincue pour passer à la phase suivante. Les deux autres n’en auront pas fini car ils auront la possibilité de continuer l’aventure à deux contre deux.

Réflexions tactiques, maîtrise de la balle, prouesses individuelles, étude psychologique à la fois personnelle et collective, les auteurs fouillent méthodiquement les tréfonds de l’âme humaine où physique et mental de ces jeunes sportifs ne font qu’un.

Blue Lock, à suivre…


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Blue Lock, tome 11

Avec ce tome 11 de la série de mangas Blue Lock, on change de braquet. C'est normal puisque le temps passe et que les étapes de sélection se succèdent afin de dégager une équipe japonaise capable de remporter enfin une prochaine coupe du monde de football.

Cette fois, Muneyuki Kaneshiro, le scénariste, ne se contente pas de suivre l'évolution d'un match ; il aborde le thème de la chance avant de faire débarquer une sélection mondiale qui vient affronter l'équipe constituée par Rin Itoshi, Jûbei Aryû, Aoshi Tokimitsu, Meguru Bachira et Yochi Isagi, le personnage conducteur de cette histoire à rebondissements…

Justement, lorsque ce dernier, tout gêné, parce qu'il a été choisi par l'équipe victorieuse, vient s'excuser après de ses partenaires de la phase précédente, il se fait jeter purement et simplement. En effet, pour ceux-ci, l'aventure semble terminée.

Plus loin, le superviseur du Blue Lock, Jinpachi Ego, s'adresse aux qualifiés et les appelle ses « diamants bruts » ou, un peu plus tard et bien plus réaliste : « mes petites grenouilles en cage »... Il disserte ensuite à propos de la chance puis annonce un match à cinq contre cinq contre cette sélection mondiale : un espagnol, un anglais, un argentin, un brésilien en font partie plus un jeune français de 17 ans, Julian Loki. Celui-ci n'est pas sans rappeler la coqueluche actuelle de notre championnat et de l'équipe de France…

La rencontre ne manque pas de sel et mérite à elle seule la lecture de ce tome 11.

Suite à cette rencontre, l'impérieuse nécessité d'apprendre l'anglais s'impose enfin. Il aurait surtout fallu y penser plus tôt !

Au final, avant une annonce particulièrement excitante, la réunion extraordinaire du Comité directeur du Blue Lock fait planer une sérieuse menace sur l'expérience dirigée par Jimpachi Ego et son adjointe, Anri Teieri, qui, hélas, n'apparaît pas dans ce tome.

Le bonus de fin, toujours bien dessiné par Yusuke Nomura, permet de regarder tranquillement les visages des trente-cinq qualifiés répartis en sept équipes. En effet, jusque-là,  l'essentiel de ce manga se consacrait essentiellement au parcours de Yoichi Isagi.

La suite s'annonce donc particulièrement excitante…


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Blue lock, tome 3

L’aventure du Blue Lock continue avec ce tome 3 et Albin, mon petit-fils, m’a précisé qu’il y en aurait d’autres encore…

Alors, je plonge dans la suite de ce manga. J’apprécie tout de suite qu’au début, Muneyuki Kaneshiro pour le scénario et Yusuke Nomura pour le dessin, sûrement bien relayés par Lilian Lebrun pour la traduction et par Martin Berberian pour l’adaptation graphique, aient choisi de rappeler les protagonistes de l’équipe Z. C’est elle que je suis depuis le début et surtout Yoichi Isagi, le personnage principal du manga.

Mais attention, au cours de ce tome 3, d’autres individualités vont se faire remarquer en bien ou en mal comme Meguru Bachira, le meilleur compagnon d’Isagi. Je découvre aussi un peu mieux Yuôma Chigiri dont le passé footballistique est révélé sans oublier Rensuke Kunigami et un certain Wataru Kuon… Je n’en dis pas plus.

Si tout tourne autour du ballon, les tourments psychologiques des garçons sont bien mis en évidence. La coopération n’est pas la première valeur développée car Blue Lock pousse à un individualisme forcené.

Anri Teiri, la nouvelle venue de l’Union japonaise de football, et Inpachi Ego, le responsable du projet Blue Lock, mettent tout en œuvre pour parvenir au but recherché : trouver la perle rare qui permettra au Japon de remporter enfin la Coupe du monde.

Après bien des interrogations, la prise de conscience d’une préparation physique plus poussée, voilà le troisième match de l’équipe Z, contre W. Il ne faut absolument pas perdre mais le fait que le meilleur buteur d’une équipe éliminée soit quand même conservé au Blue Lock perturbe certains opportunistes sans scrupules.

Les images des matchs sont toujours aussi déstructurées. Je m’y perds un peu mais j’arrive au bout pour découvrir l’emploi du temps d’une journée-type au Blue Lock, de 7 h du matin à 0 h. Les auteurs ont eu la bonne idée de l’agrémenter de quelques anecdotes dessinées assez savoureuses.

La suite au numéro 4…




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Blue Lock, tome 7

L’aventure du Blue Lock se poursuit dans ce volume 7.

Muneyuki Kaneshiro mitonne un scénario qui a de plus en plus de mal à se poursuivre et à se renouveler. Comme depuis le début, l’auteur se régale en peaufinant la psychologie de ses principaux personnages et en ajoutant d’autres pour élargir son histoire.

Cette histoire continue tout de même à tourner en rond dans ce centre sportif destiné à former une équipe capable d’offrir au Japon sa première Coupe du Monde de football.

De son côté, Yusuke Nomura confirme son talent avec des dessins en noir et blanc, toujours expressifs, parfois éclatés sur une page entière et même sur deux pages afin de montrer toute l’intensité des affrontements balle au pied.

Ainsi, est très bien rendue cette compétition à la fois sportive et psychologique entre ces jeunes gens qui, la plupart du temps, ne se font aucun cadeau.

Les discussions tactiques et techniques sont indispensables comme le choix du ou des partenaires afin de ne pas subir une élimination définitive.

Dans ce volume 7, toujours fortement conseillé par Albin, mon petit-fils, un certain Shôei Barô est vraiment infect. Il insulte, méprise, ne fait aucun cadeau à ses adversaires comme à ses partenaires. Il représente l’individualisme forcené de certaines stars des meilleures équipes du football actuel.

Des contrôles prodigieux, des actions imprévisibles, une observation minutieuse des adversaires, l’auteur, bien traduit par Lilian Lebrun, explore tous les cas de figure.

Le principal héros, Yoichi Isagi, est toujours là et s’entend bien avec Sheishirô Nagi. Dans ce volume 7, dirigeants et responsables de l’Union japonaise de football débattent avec Jinpachi Ego, le superviseur en chef du Blue Lock qui défend becs et ongles son projet.

Au passage, j’ai bien aimé la petite incursion dans la famille de Asahi Naruhaya au moment où il apprend qu’il a été retenu pour Blue Lock. Ses parents étant décédés, il promet à ses frères et sœurs de réussir à s’imposer. D’ailleurs, en bonus, je découvre le plan de la maison de Naruhaya avec un autel bouddhique dans un angle.

Comme la série de mangas Blue Lock se poursuivra, je ne résiste pas à citer une affirmation révélatrice de l’esprit qui règne dans cet univers clos : « Gentillesse et naïveté sont synonymes de défaite rapide au Blue Lock ».


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Blue Lock, tome 8

Quel match !

Ce tome 8 de Blue Lock, fortement conseillé, comme les précédents, par Albin, mon petit-fils, est essentiellement consacré au match entre l’équipe Blanche (Isagi, Nagi et Barô) et l’équipe Rouge (Chigiri, Kunigami et Reo).

La lutte est terrible entre ces deux formations. Les face-à-face sont acharnés. La technique individuelle passe un peu au second plan derrière tactique et jeu d’équipe car ces jeunes garçons dont des manieurs de balle exceptionnels. Normal. Ils font partie de ce qui se fait de mieux chez les jeunes footballeurs du pays du Soleil-levant.

En neuf chapitres, se déroule donc un match plein de suspense et de renversements inattendus. Si les Rouges jouent unis et sont très complémentaires, il n’en est pas de même pour les Blancs.

Barô qui se dit le roi du foot, pose de gros problèmes que Nagi s’évertue à régler. Ce devient très psy au fil des pages mais je suis à nouveau épaté par la vigueur et l’énergie dégagée par les dessins signés Yusuke Nomura.

Chaque scène est parfaitement adaptée au scénario imaginé par Muneyuki Kaneshiro. Pressing, angles morts, jeu sans ballon, perception de la profondeur, anticipation, contrepieds, tout cela est nécessaire pour réussir enfin à marquer le but qui décidera du sort du match.

Malgré tout, c’est l’alchimie qu’il faut réaliser au sein du trio, la plus difficile à mettre en place. C’est Barô, le roi, qui joue le trouble-fête mais un petit retour en arrière instructif permet de connaître un peu son parcours de footballeur et je vous laisse découvrir le résultat final.

Enfin, le chapitre 67 de Blue Lock, tome 8, me ramène aux côtés des deux grands responsables du projet : Anri Teieri et Jimpachi Ego, le bien-nommé. La première est la secrétaire entièrement dévouée au second, le superviseur en chef qui ne mange que des nouilles instantanées... Ses considérations philosophiques à propos de la défaite élèvent nettement le niveau avant que je découvre le planning impressionnant d’une journée d’Anri Teieri. Cela mérite d’être détaillé !

À suivre…


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Blue Lock - Episode Nagi, tome 2

Créée en parallèle à la série de mangas intitulée BLUE LOCK, l’Épisode Nagi complète l’histoire développée par Muneyuki Kaneshiro (scénario) et Kota Sannomiya (dessin), secondés pour la création des personnages par Yusuke Nomura.

En cinq chapitres, ce tome 2 suit l’équipe V dont fait partie l’étonnant Seishirô Nagi. Ce jeune homme surprend par son comportement. Il est vraiment différent des autres. Lui, il se dit un flemmard qui n’aime pas la compétition et ne pense qu’à se reposer, à glander. Pourtant, il est bourré de talent.

Ce talent, son ami et coéquipier, Reo Mikage, n’a de cesse de le mettre en avant. Il le secoue, le motive et ça marche !

Dans ce tome 2, l’équipe V comprend donc Nagi et Reo. Elle est complétée par Zantetsu Tsurugi. Elle affronte trois autres formations nommées avec les dernières lettres de l’alphabet : Y, W et X. Z est peut-être pour plus tard…

Je vous laisse découvrir les scores mais je souligne les différents comportements des joueurs. La plupart du temps, ils sont imbus d’eux-mêmes et sont donc d’un égoïsme forcené.

Muneyuki Kaneshiro, le scénariste, réussit à varier les situations, tente de surprendre par certaines réactions mais il faut reconnaître que ce sont un peu toujours les mêmes procédés.

Quant au dessinateur, Kota Sannomiya, il doit rivaliser d’imagination et il y réussit assez bien. L’image qui m’a vraiment surpris, c’est ce tir au but déclenché par Nagi. C’est une véritable explosion, une déflagration qui fait mouche, bien sûr !

Si la lutte est acharnée lors des matchs, le dialogue entre Nagi et Zantetsu, celui qui porte des lunettes pour se donner un air intelligent, est savoureux. Ils sont nus, après la douche, au bord d’une petite piscine, et c’est un abruti qui débat avec un flemmard ! Tous les deux sont bien conscients de cela et les répliques sont souvent étonnantes.

Albin m’ayant réapprovisionné en BLUE LOCK, je vais sûrement revenir dans ce centre de formation destiné à créer le meilleur buteur du monde et tenter de former une équipe japonaise capable de remporter enfin une Coupe du Monde de football. Tout un programme…


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Blue Lock, tome 12

L’action monte, l’action s’enflamme et le suspense augmente dans ce tome 12 de l’aventure du Blue Lock.

Cette fois-ci, le compte à rebours est lancé : dans trois semaines, le onze du Blue Lock affrontera les moins de 20 ans du Japon, équipe menée par Sae Itoshi.

Jinpachi Ego, le superviseur en chef du Blue Lock, ne prend pas de gants. Le challenge est sans autre issue que la victoire. Il faudra gagner ou disparaître !

Commence alors une organisation bien compliquée après l’annonce des six premiers joueurs sélectionnés, plus un septième…. Trois équipes de deux joueurs sont formées et les autres doivent choisir leur formation : A, B ou C.

C’est le moment de faire une pause bienvenue. Elle permet de voir ces jeunes au réfectoire et même au lavage des dents, le soir, avec des discussions animées à propos du choix que chacun devra effectuer.

Dans les matchs qui suivront, les coéquipiers seront en fait rivaux puisqu’il faudra arriver à former une vraie équipe de onze joueurs, au final.

Isagi Yoichi reste le joueur suivi depuis le début de l’aventure. Sans avoir les qualités extraordinaires de certains, il réussit à s’affirmer. Surtout, il n’est ni arrogant, ni prétentieux comme d’autres qui sont vraiment puants.

Les matchs à trois contre trois commencent avec toujours ce gardien créé de toutes pièces, le Blue Lock man. Dans l’équipe finale de onze, ce sera quand même un humain qui gardera les buts. Pour l’instant, il s’agit, pour ceux qui ne font pas partie de la première liste, de surpasser le top 6.

Le premier match de ce tome 12 oppose Nijirô Nanase, Yô Hiori et Isagi Yoichi (équipe A) à Kyôhei Shiguma, Kairu Saramadara et Hyôma Chigiri (équipe B).

Voilà, c’est lancé. L’équipe qui réussit la première à marquer cinq buts a gagné. Comme dans les précédents volumes, la lutte est intense, bien traduite par un dessin endiablé, des pages d’un rythme fou. Les dialogues ne sont pas négligés, loin de là.

Ça discute, ça chambre, ça provoque mais surtout ça réfléchit pour tenter de surprendre l’adversaire, pour le déstabiliser, pour se défaire d’un marquage trop serré. Surtout, il faut arriver à jouer instinctivement.

Le niveau est trop relevé pour se permettre la phase de réflexion après observation et avant l’action. Tout cela, Muneyuki Kaneshiro, pour le scénario, et Yusuke Nomura, pour le dessin, le réussissent une nouvelle fois très bien.

Merci Albin !


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Blue Lock, tome 9

Dans ce tome 9, l’histoire du Blue Lock et de ses jeunes footballeurs aux dents longues se poursuit et gagne logiquement en intensité.

Avec les nouvelles compositions d’équipes, ceux qui sont éliminés peuvent être récupérés par une autre formation. Aussi, certains coéquipiers d’hier se retrouvent adversaires aujourd’hui. Finalement, c’est ce qui se passe régulièrement dans tous les championnats avec les transferts de joueurs, ce fameux mercato.

Ici, l’équipe d’Isagi s’est qualifiée pour la quatrième phase. Maintenant, les matchs se jouent à quatre contre quatre mais le trio constitué par Shôei Barô, Yoichi Isagi et Seishirô Nagi doit choisir un quatrième élément parmi les trois adversaires qu’ils viennent d’éliminer… sérieux casse-tête.

Bien sûr, chacun a son idée. Barô, fidèle à lui-même, veut Kunigami car il sait que ce joueur lui permettra de marquer plus de buts. Finalement, un seul s’impose : celui qui est capable de les « bouffer » tous les trois… C’est-à-dire Hyôma Chigiri et ses très longs cheveux, ce qui rend furieux ses deux ex-coéquipiers.

Commence alors la préparation, la vie commune dans une chambre à quatre avec tous les problèmes que cela peut poser.

Comme Muneyuki Kaneshiro l’a déjà fait à plusieurs reprises, il consacre un chapitre, le 70, au parcours d’un joueur : Meguru Bachira qu’il nomme « Dancing boy ». Sa passion précoce pour le football le coupe rapidement de ses copains qui préfèrent la console. C’est sa mère, artiste peintre, qui le conforte et lui demande de continuer à écouter la voix de la bête qui est en lui.

À côté des exploits techniques, des considérations tactiques, ce chapitre 70 est celui qui m’a le plus ému dans ce tome 9, peut-être même depuis que j’explore Blue Lock, toujours conseillé par Albin, mon petit-fils, footballeur lui aussi, bien sûr !

Les chapitres suivants sont consacrés à l’affrontement de plus en plus acharné entre les deux équipes. Moqueries, provocations, réflexions, exploits techniques s’enchaînent toujours superbement dessinés par Yusuke Nomura. Il n’hésite pas, pour faciliter la lecture, à rappeler en gros caractères le nom du joueur qui se distingue.

L’intensité du jeu grimpe encore avec ce duel de très haut niveau entre Rin Itoshi et Yoichi Isagi qui comptent aussi sur leurs coéquipiers pour tenter de l’emporter.

Enfin, j’ai bien souri avec le clin d’œil final du dessinateur qui se gèle derrière sa fenêtre et a besoin d’un chauffe-reins pour nous régaler page après page…


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Blue Lock, tome 15

Voici enfin la seconde mi-temps de ce match qui doit décider de l’avenir du Blue Lock et surtout ce que deviendront ces jeunes footballeurs formés dans un cadre unique.

L’imagination de Muneyuki Kaneshiro tourne à plein régime. Ne croyez pas que l’issue de ce match homérique opposant la sélection du Blue Lock aux moins de 20 ans (U 20) du Japon va arriver à son terme dans ce tome 15. Non, mais il va évoluer tout de même.

Pour faire durer, après l’annonce de l’entrée de Ryûsei Shido, joueur du Blue Lock non retenu mais recruté par les U 20, l’auteur raconte l’enfance des frères Itoshi. Rin fait le complexe du petit face à Sae. Ce dernier, le déçoit terriblement lorsqu’il annonce son départ pour aller jouer en Espagne.

Son retour, quatre ans plus tard, ne résout rien mais pousse encore plus Rin à vouloir former avec Sae la meilleure paire d’attaquants du monde. Pour l’instant, on n’en est pas encore là car ils sont opposés. Au passage, dans le chapitre 122, un clin d’œil sympa montre les parents de Yoichi Isagi faire connaissance avec la mère et la sœur de Meguru Bachira, dans une tribune du stade.

Blue Lock menant 2 buts à 1, la stupéfaction des spectateurs est toujours grande mais il reste une mi-temps.

Muneyuki Kaneshiro se charge de nous la faire vivre avec les habituels rebondissements, les réflexions des joueurs, les provocations et les surprises inévitables.

Yusuke Nomura donne vie à tout cela avec ses dessins toujours très dynamiques, surtout explosifs.

Pour finir, je ne divulgâcherai pas grand-chose en révélant que le fameux match ne se termine pas dans ce tome 15. Ce serait trop simple et je compte sur Albin pour découvrir le tome 16.


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Blue Lock, tome 13

Ce tome 13 de la série de mangas Blue Lock est sûrement la plus dense et la plus riche en réflexions sur l’esprit humain. Cela va bien au-delà du football et prouve tout le talent du scénariste Muneyuki Kaneshiro traduit et adapté par Lilian Lebrun.

Au passage, je note tout l’humour de l’auteur à propos de la recherche des noms pour ses héros : « On trouve un nom qui claque mais qui ne colle pas parfaitement… Puis, on en découvre un autre qu’on pense parfait, pour hésiter à nouveau… Et au final, on se retrouve avec une tripotée de noms bizarres. Seulement, c’est justement ça qui fait tout le charme du processus ! »

Blue Lock devient de plus en plus passionnant car, maintenant, les jeunes joueurs vont enfin se confronter à l’extérieur pour un match décisif quant à leur avenir.

Avant d’affronter l’équipe du Japon des moins de 20 ans, les stagiaires du Blue Lock terminent les affrontements à cinq contre cinq. Cela permet à Yoichi Isagi, garçon pour lequel les auteurs ont centré leur histoire, d’extérioriser son talent, d’exprimer son « hyper-instinct ».

L’intensité des matchs augmente puisque chacun sait que l’heure de la sélection du onze du Blue Lock approche. C’est tellement intense que ça dégénère parfois.

Pendant ce temps, à l’Union Japonaise de Football, on se prépare aussi pour ce match qui doit permettre de renflouer les caisses. Pour cela, Sae Itoshi, génie de renommée mondiale, a été appelé en renfort.

Cette « pompe à fric » fait preuve d’un incommensurable mépris, d’une arrogance folle, ce qui rappelle le comportement de certaines stars actuelles…

Dans ce tome, Jinpachi Ego, le responsable du Blue Lock, intervient beaucoup car il annonce la liste des onze titulaires, répond aux questions et dirige l’entraînement intensif d’avant-match.

Surtout, Jinpachi Ego développe sa théorie de la Zone, cet état d’immersion mentale qu’un être humain peut atteindre s’il s’exprime totalement…

Ce fameux match, je l’attends impatiemment mais le tome 13 se termine au moment où les deux équipes entrent sur le terrain, dans un stade comble. Le direct, à la télé, fait bien sourire grâce aux indiscrétions du consultant foot… complètement à côté de la plaque !

Pour la première fois, les joueurs du Blue Lock sont en short et maillot et… la suite avec le tome 14…


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Blue Lock, tome 14

Enfin ! On y est !

Les « talentueux diamants bruts », comme les surnomme Jinpachi Ego, le responsable du Blue Lock, sont au pied du mur. Le match contre les moins de 20 ans du Japon, renforcés par Sae Itoshi, débute.

Pour les commentateurs et le public, l’issue de la rencontre ne fait aucun doute. Les moins de 20 ans (U 20) ne vont faire qu’une bouchée de ces grands adolescents du Blue Lock…

Les tactiques sont bien en place. Trop bien ? Chacun doit tenir sa place et se plier au schéma de l’entraîneur. Cela n’empêche pas le « chambrage », les insultes destinées à déstabiliser l’adversaire.

Le ton monte vite entre les deux frangins Itoshi : Sae (U 20) et Rin (Blue Lock).

Pour le onze du Blue Lock, le changement est grand car l’équipe n’est constituée que de buteurs et cela fait longtemps qu’ils n’ont pas joué dans cette configuration.

Si les attaquants sont des voleurs et les défenseurs des gendarmes, les duels sont endiablés et incertains. Gestes techniques et passes doivent surprendre l’adversaire et le gardien, au final.

Muneyuki Kaneshiro mène toujours bien le déroulé du scénario avec surprises, coups bas, espoirs, déceptions car, bien sûr, impossible de ne pas vibrer pour l’équipe du Blue Lock.

Les dessins de Yusuke Nomura sont, comme d’habitude, au diapason du récit montrant bien chaque joueur en pleine action et ce ballon, objet de tous les désirs, qui peut combler de bonheur ou désespérer.

Albin a bien fait de me relancer dans cette aventure footballistique qui comporte d’excellentes réflexions signées Jinpachi Ego lorsqu’il parle du stress qui ne peut être vaincu que par l’improvisation.

Seule la première mi-temps est jouée mais c’est à vous de lire Blue Lock tome 14 pour connaître le score… en attendant le tome 15 et la suite du match…


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Blue Lock - Episode Nagi, tome 1

Et voilà la saga du Blue Lock qui s'étoffe !

Muneyuki Kaneshiro, le fameux scénariste de ce manga construit autour du football et de ces jeunes décidés à tout sacrifier pour parvenir au plus haut de la hiérarchie de ce sport collectif, a décidé de nous conter la même aventure en se centrant sur un autre acteur : Seishiro Nagi. Ainsi, l'ami Yoichi Isagi est délaissé, même s'il fait quelques apparitions quand même.

Pour ce volet inattendu de l'histoire, ce spin-off comme on dit en bon français, Muneyuki Kaneshiro a même fait appel à un autre dessinateur, Kota Sannomiya. Rassurez-vous, le scénariste n'est pas fâché avec Yusuke Nomura, celui qui dessine la série principale, D'ailleurs, ce dernier se dit ravi de devenir un simple lecteur et reste « chara design », c'est-à-dire créateur de personnages et responsable de la charte graphique.

Je trouve tout de suite intéressant de revenir en arrière afin de savoir comment ces jeunes lycéens ont été recrutés et quel fut leur parcours avant de devenir pensionnaires du Blue Lock.

Seishirô Nagi est en classe de première du lycée Hakuhô et répète sans cesse son mot favori : « c'est relou ». Très indolent, il ne rêve que de retraite pour vraiment ne plus rien faire…

Or, voilà que débarque Reo Mikage, fils d'un richissime industriel, qui a sa domestique, qu'on vient chercher dans une voiture incroyable et qui, lui, adore le football et rêve de gagner la Coupe du Monde un jour. Seulement, Reo a remarqué Nagi, deviné ses talents et tient à tout prix à l'entraîner avec lui dans son rêve.

Toutes les filles en pincent pour Reo mais celui-ci préfère la compagnie de Nagi pour jouer au foot… Voilà donc l'histoire à ses débuts avec un match contre une très forte équipe lycéenne puis cette fameuse convocation de l'Union Japonaise de Football car Anri Teieri, chargée du projet Blue Lock, a repéré les deux compères qui se retrouvent avec trois cents autres attaquants de moins de 18 ans pour écouter le discours de Jinpachi Ego, le responsable bien connu du Blue Lock.

Plutôt effrayé, Nagi veut partir mais, une fois de plus, Reo le retient et ils enfilent les fameuses combinaisons de la série. D'ailleurs, le dessin qui était doux, sans grands contrastes, sans agressivité, évolue rapidement vers des tons plus sombres, du noir qui se rapproche bien de ce que réalise Yusuke Nomura.

Enfin, ces grands gosses, je les laisse en train de jouer au « Loup », comme les petits, mais attention, c'est avec un ballon et dans une salle qui a les mêmes dimensions que la surface de réparation d'un terrain de football…


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Blue lock, tome 1

Suite à l'échec à la coupe du monde de 2018 de l'équipe nippone, l'Union japonaise de football décide de tout remanier afin de se donner enfin une chance de gagner. "Bluelock", un centre de formation d'un genre nouveau, voit alors le jour. 300 jeunes attaquants sont sélectionnés pour y suivre une formation extrême où individualisme et compétition sont les mots d'ordre. L'objectif du coach est clair : on ne devient le meilleur butteur du monde qu'en écrasant les autres. Parmi les jeunes recrues se trouve Yoichi Isagi. Lui qui jusque-là jouait collectif se voit dans l'obligation, pour atteindre son but, de revenir sur ses principes et de s'adapter à cette nouvelle pratique du foot.



Que l'on soit fan ou pas du football, peu importe, ce manga se laisse lire facilement car on y retrouve les ingrédients indispensables d'un bon shonen : action, suspense, héros, combat. Car oui, il s'agit bien de combattre au Bluelock, centre de formation qui a des airs de prison. Pour la morale et les valeurs sportives de solidarité et du collectif, on repassera. Ici, c'est du chacun pour soi et pour survivre (être sélectionné pour la coupe du monde des moins de 20 ans), il faut évincer ses rivaux et ça, Yoichi le comprend dès le début. Tout comme les stars qu'il adule, il doit avoir un ego démesuré. Pour ma part, j'ai donc surtout eu l'impression de me retrouver dans un épisode de Squidgame (en moins trash), ce qui ne m'a pas déplu, au contraire. Ça se jauge, ça tacle, ça saigne et cela ne rigole pas. Il ne s'agirait que de football, je me serais ennuyée, tout comme devant un match à la TV.



Personnellement, il vaut donc mieux voir ce manga sportif d'un genre nouveau sous l'angle d'un "Hunger games" car pour ceux qui aiment ce genre, ils ne seront pas déçus.







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Jagaaan, tome 2

Manga "Jagaaan", Tome 2 (Sur 14) de Muneyuki Kaneshiro (Japonais) (226 pages). Kazé-Crunchyroll. 7 Juin 2021.



Jagasaki continue sa chasse aux parasites avec son petit hibou de compagnie qui mange les grenouilles.

« En tout cas… Quand je flingue ces monstres je prends mon pied comme jamais. »



On ne sait pas vraiment pourquoi mais le flic Jagasaki est enfin respecté parmi les siens…



« Est-ce que je mourrais comme un Tocard sans avoir rien accompli de marquant ? »

S’interroge le Pervers/Voyeur « Roba »



Jaga n'a plus peur de rien depuis qu'il a une arme mortelle dans le doigt.



Ce tome2 a ce petit truc en plus qui manquait au T1.



Est-ce qu'on change dans la vie ? le manga explore aussi cette thématique.



C'est assez déroutant d'observer ces monstres pleurer, et vraiment triste. Leurs propos incohérents et décousus les font penser à des vieux perdus en maison de retraite… Mais qui seraient aussi des armes létales.

On va assez loin dans le gore mais pas « trop loin » non plus.



Une fable sur la puissance des sentiments humains et leur dérive. J'ai tout dévoré.

« L'humain n'est rien… Tant qu'il n'a pas perdu le contrôle de lui-même ! »

Phoenix

++
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Blue lock, tome 2

J'ai rapidement enchainé sur le deuxième tome, les joueurs de l'équipe Z commencent les matchs de poule, ils doivent rencontrer les 4 autres équipes et se classer dans les 2 premiers pour avoir une chance de continuer l'aventure. Mais comment faire une vraie équipe de football avec onze attaquants ? Surtout que les conseils d'Ego sont loin d'aider nos joueurs à raisonner calmement. Même s'il met du temps, Isagi propose aux autres joueurs de trouver un plan pour arriver à gagner leurs matchs. Même si on est dans l'équipe Z, considérée comme la plus faible de toutes les équipes de Blue Lock, on a quand même des joueurs avec de belles qualités intrinsèques. Certains ont un égo démesuré mais ils arrivent à se mettre au service de leur équipe. Sacré challenge de suivre l'équipe Z, évidemment on a envie qu'ils gagnent et la tâche est d'autant plus difficile qu'il faut également composer avec leurs faiblesses (peut-être plus importants que ceux des autres équipes). Je kiffe toujours autant !
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