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Citations de Nadeije Laneyrie-Dagen (102)


«  Florence est comme cette girouette qu’on a installée il y a longtemps au - dessus de la Seigneurie : elle tourne, elle tourne et ne sa fixe jamais.
. D’ici peu , on prétendra que Savonarole n’est pas mort ou bien qu’il est ressuscité .
D’autres hérétiques se lèveront en son nom . Des fous de Dieu .
L’église est bien malade , et en Italie elle est si éloignée des pauvres…… » p84.
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Inspiration ou pillage ?
Régine Desforges est un auteur à succès. En 1981, elle fait paraitre le premier volume d'une saga se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, "la Bicyclette bleue". Les héritiers de Margaret Mitchell, l'auteur d' "Autant en emporte le vent", poursuivent alors la romancière pour ce qu'ils considèrent comme un plagiat.
La toile de fond des deux romans est en effet semblable. Une héroïne est confrontée aux épisodes douloureux d'un vaste conflit et d'une terrible guerre.

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Il repensa aussi à ce Leonardo (Léonard de Vinci. NDL ). Si l'Italien ne se trompait pas, si le Soleil déterminait la vie et que le corps humain était fait avec les matériaux de la Terre, alors Solfa avait encore raison : l'idée d'un Dieu n'était plus indispensable. Cette idée foudroya Joachim : ce Dieu pour lequel on se battait et on se détestait, chrétiens contre juifs, gens de l'islam contre les autres, catholiques de Rome contre réformateurs allemands...il n'existait peut-être pas ? Tout ce temps perdu, ce sang versé, pour rien ?
P 653-654 Gallimard
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"Ce qu'il y avait de bien dans les voyages, et Dieu sait qu'il avait bougé à un moment de sa vie, c'est qu'on avait du temps pour laisser divaguer les pensées. Ce qui était moins bien, songea-t-il, c'est qu'on était à la merci des souvenirs déplaisants."
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Le baroque est lié à la réaction religieuse de la Réforme catholique : s'il inscrit ses racines dans l'art caravagesque du tournant des années 1600, il a pour fondement spirituel la volonté du concile de Trente de réhabiliter les images en suscitant un art réaliste qui s'adresse à la sensibilité plutôt qu'à la raison. Ainsi associé au catholicisme militant, et notamment à l'action des jésuites, le baroque se développe dans les pays qui restent fidèles à la foi romaine.
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«  Quelle bêtise la guerre. C’est la paix qu’il nous faut , à nous marchands , n’est - ce pas ?
Un commerce qui va bien est plus utile au pays que des conquêtes vite perdues C’est Damien qui le dit : je suis sûre qu’il a raison » page 707 .
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Car le roi avait voulu pour sa tente et pour celle de la reine, non du fil de soie mais un brocard d'or. Peu avant de mourir Leonardo da Vinci, l'artiste qu'il avait fait venir de Milan, avait dessiné les motifs qu'il faudrait reproduire. Alors Damiano s'était souvenu que son ami Guido vivait où l'or d'Ameriga arrivait et où on brodait bien. Il avait envoyé un émissaire, appris que Liuciardi venait d'ouvrir un comptoir à Londres, et sut qu'on pourrait faire coup double : Henry également préparait ses tentes, il fallait aussi lui vendre l'or et la soie tout en lui envoyant des experts.
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Desmond donnait à Carlos son nom anglais et, quand il le prononçait, il semblait à Joaquin que le lord éternuait :

Tcccchaaarles.
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Les inventeurs de l'abstraction ont pensé ce style comme la formule picturale accordée à leur époque : sa modernité radicale faisait écho à l'apparition d'une société industrielle et technologique non moins essentiellement différente de celle qui l'avait précédée. Délibérément, ils ont orienté l'art abstrait vers la recherche de moyens d'expression non pas subjectifs mais au contraire universels.
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Joachim traduisit, sans peine et en riant lui aussi : C'edt du délire que d'exalter les indulgences du pape jusqu'à prétendre qu'elles delieraient un homme qui, par impossible... violasset... aurait violé... Dei genitricem ! La mère de Dieu !
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Paroni surveillait ses opérations délicates. Aussi, plusieurs jours durant, Guido eut le champ libre. Le mistral, un vent de terre glacial, rendait l'air transparent et pourtant, sous ce grand, soleil, Marseille ne lui fit pas une forte impression. Depuis l'eau, les masures des mariniers et des pêcheurs se serraient sur un mont où devaient abonder les rats. Seuls quelques monuments échappaient à la médiocrité, un couvent où il vit les reliques d'un roi qui s'était fait franciscain, le palais des consuls aux pierres taillées en pointe, et un hôtel à la façade frappée de cœurs qui aurait apparten à un marchand du même nom, Jacques Cœur, mort des dizaines d'années plus tôt.
Le port était le quartier animé. Les bateaux s'en allaient au lever du soleil, mais les pêcheurs vendaient leur poisson le matin et Guido trouva, sur le marché des figues et des dattes qui venaient de l'autre rive de la Méditerranée, en plus de noix arrivées de montagnes désolées qu'on appelait Cévennes.
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En conséquence, Ulisse allait quitter Séville. Il irait, dès qu'on aurait constitué son bagage, à Valladolid. Il y intégrerait le Colegio Mayor où se formait l'élite. Il côtoierait de pauvres étudiants boursiers, ce qui ne lui ferait pas de mal, mais surtout il recevrait un enseignement qui ferait de lui un juriste et un théologien, le droit et la religion étant le fondement des fonctions prestigieuses.
P 444 Gallimard
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Un jour, quand il reviendrait, sa femme lui dirait qu'Adolf était mort.
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L'oisiveté permet de réfléchir. Juan eut l'idée que peut-être c'était la Bible, celle des juifs autant que celle des chrétiens, qui faisait du labeur une peine et une obligation. Il s'habitua dès lors à être paresseux.
P 357 Gallimard
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Comprenez-moi. Je ne sais pas si Luther a raison ou tort dans tout ce qu'il soutient. Mais il y a, pour changer les choses, d'autres moyens que de hurler. [...] Quand nous nous sommes connus, je ne jurais que par un de mes aînés : Mikolaj Kopernik - il signait Copernicus quand il écrivait en latin. Il résidait très loin au nord de la Pologne et il était illustre dans tout le pays. Je crois qu'il vit encore. Sans rien faire imprimer mais en se contentant de lettres, il soutenait que la terre n'est pas au centre du monde comme le dit Ptolémée et comme l'Eglise l'affirme.
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Bartolomé avait été ordonné à La Espanola. Cela faisait de lui, dit-il avec fierté, me premier serviteur de Dieu consacré sur les nouvelles terres. Il voulait sauver les Indiens et enseignait aux soldats de se montrer doux avec eux. Il échouait souvent.
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Le destin des nations tenaient donc à cela : des caprices et des bêtises ? C'était affligeant et comique à la fois.
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Le peintre dit la souffrance de l'humanité, l'agitation des bourreaux et le cri des civils innocents, victimes de guerres auxquelles ils ne comprennent rien
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Il trouvait que Martin [Luther] s'était servi un trop fréquemment du vin, ses silences prolongés l'avaient frappé et l'amertume affleurait dans tout ce qu'il disait. Il avait montré une acidité qui frôlait la colère et on pouvait se demander à quoi elle mènerait.
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Chez nous [...], on a grand mépris pour le gouvernement des rois ; on se méfie dès lors qu'une famille s'impose dans une ville et veut y conserver le pouvoir. Ici, un monarque et une reine ont créé en se mariant un royaume durable On méprise les marchands en Espagne davantage qu'en Italie, mais on fait en sorte qu'ils s'y enrichissent. C'est que ce pays regarde au-delà de la seule Méditerranée. Ce Génois qui la sert [...], Cristoforo Colombo - Cristobal Colon comme on l'appelle à Séville -, je ne sais où il est parvenu avec ses bateaux mais ce qu'il a rapporté il y a deux ans ou plutôt, devrais-je dire, ceux qu'il a ramenés, ces hommes et ces femmes à l'apparence étrange... C'est un monde, peut-être, qu'il a découvert, un monde neuf, et qui sait, immense, où pourraient se trouver des richesses incroyables.
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