AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nadeije Laneyrie-Dagen (102)


1989, Inspiration ou pillage ? " La bicyclette bleue "

Régine Deforges est un auteur de romans à succès. En 1981, elle fait paraître le premier volume d'une saga se déroulant pendant le Seconde Guerre mondiale, la Bicyclette bleue. Les héritiers de Margaret Mitchell, l'auteur d'Autant en emporte le vent, poursuivent alors la romancière pour ce qu'ils considèrent comme un plagiat.
[...]
L'affaire Deforges est renvoyée, après le jugement de la Cour de cassation, devant la cour d'appel de Versailles. Le 15 décembre 1992, cette dernière estime que les accusations portées contre Régine Deforges ne sont pas fondées. Elle déboute les héritiers de M. Mitchell, qui réclamaient par l'intermédiaire de leurs avocats cinq millions de francs de dommages et intérêts. La saga des prétoires prend fin ce jour-là. L'aventure a montré combien la définition juridique de la contrefaçon s'avère complexe à appliquer en matière de création littéraire.
Commenter  J’apprécie          10
******

Le soir, il arrive que Leonardo allume des chandelles devant ses tableaux. Comme la maison, quoi qu’on fasse, est pleine de courants d’air, les flammes qui montent des mèches ne cessent de bouger. Il me semble alors que les lèvres de l’une et de l’autre dames s’entrouvrent, et à de certains moments, j’ai le sentiment que celle qui est gaie plisse les yeux chaleureusement et accentue son sourire à mon adresse… Il en va de même pour l’autre, mais je n’ose toujours lever le regard sur ses seins exaltés de la sorte.
Commenter  J’apprécie          160
******

Sur l’autre est peinte la même Dame de Beauté, sous l’apparence de la Vierge, avec l’enfant Jésus. Son image est encore plus troublante que celle que vous avez vue à Loches : la chair est pâle comme l’ivoire, le tétin à la couleur de la rose… des séraphins rouges mettent en valeur ce corps blanc. La taille est corsetée, et mes mains de jeune garçon ont eu envie d’achever de dénouer le cordon qui tendait le tissu au-dessus de l’autre sein… C’est un peintre qui s’appelait Maître Fouquet qui a peint ce tableau.
Commenter  J’apprécie          180
Vercingétorix diminue les rations de ses 80 000 hommes ; alors que les fortifications des romains ne sont pas encore achevées, il renvoie ses cavaliers, de peur que leurs chevaux ne soient abattus pour servir de nourriture, pratique impie pour des Celtes.
Commenter  J’apprécie          10
La question de la responsabilité se pose lorsqu'on a affaire à des actes inexpliqués. Probablement, un jury d'aujourd'hui reconnaitrait-il comme irresponsables les soeurs Papin.
Commenter  J’apprécie          00
«  Quelle bêtise la guerre. C’est la paix qu’il nous faut , à nous marchands , n’est - ce pas ?
Un commerce qui va bien est plus utile au pays que des conquêtes vite perdues C’est Damien qui le dit : je suis sûre qu’il a raison » page 707 .
Commenter  J’apprécie          60
«  Il sembla à Yahia que sa vie était à l’image du lieu : encombrée de faits inavouables qu’il devait dissimuler et qui constituaient un tout presque impossible .
N’avait - il pas changé de nom et de vie trop de fois? .

Yehohanan , fils de cordonnier et Petit - fils de rabbin; Juan, pilote et cosmographe compagnon de Colón et de Vespucci , évidemment chrétien ; et à présent Yahia , séfarade réfugié en Afrique et dessinateur de cartes destinées à L’Empire ottoman …..
Drôle de sort …. »page 420.
Commenter  J’apprécie          150
«  Joachim revoyait le bon visage du moine, il se souvenait de son père, de son frère ; mais pour une raison qu’il ne s’expliquait pas, la physionomie de sa mère avait disparu de sa mémoire . Comme il le faisait souvent , il tâta, cousu dans sa pelisse , le triangle de métal qu’elle lui avait donné avant qu’il s’en aille . Toucher ce qu’Alika avait touché , c’est tout ce qu’il pouvait faire pour lutter contre l’oubli: il devait s’en contenter . »
Commenter  J’apprécie          140
«  Florence est comme cette girouette qu’on a installée il y a longtemps au - dessus de la Seigneurie : elle tourne, elle tourne et ne sa fixe jamais.
. D’ici peu , on prétendra que Savonarole n’est pas mort ou bien qu’il est ressuscité .
D’autres hérétiques se lèveront en son nom . Des fous de Dieu .
L’église est bien malade , et en Italie elle est si éloignée des pauvres…… » p84.
Commenter  J’apprécie          90
«  Septembre 1472:
les humbles cultivaient les terrasses qui produisaient peu, les chanceux possédaient des arpents dans l’intérieur , et ce grain qui venait de loin, dans de lentes charrettes tirées par des bœufs , exigeait trois ou quatre grandes caisses pour être engrangé .
Tout cela , cependant , restait modeste : le climat était trop humide , plus apte à faire pousser les chênes , les châtaigniers ou les hêtres , que des céréales . »
Commenter  J’apprécie          140
Joachim traduisit, sans peine et en riant lui aussi : C'edt du délire que d'exalter les indulgences du pape jusqu'à prétendre qu'elles delieraient un homme qui, par impossible... violasset... aurait violé... Dei genitricem ! La mère de Dieu !
Commenter  J’apprécie          50
Il repensa aussi à ce Leonardo (Léonard de Vinci. NDL ). Si l'Italien ne se trompait pas, si le Soleil déterminait la vie et que le corps humain était fait avec les matériaux de la Terre, alors Solfa avait encore raison : l'idée d'un Dieu n'était plus indispensable. Cette idée foudroya Joachim : ce Dieu pour lequel on se battait et on se détestait, chrétiens contre juifs, gens de l'islam contre les autres, catholiques de Rome contre réformateurs allemands...il n'existait peut-être pas ? Tout ce temps perdu, ce sang versé, pour rien ?
P 653-654 Gallimard
Commenter  J’apprécie          80
En conséquence, Ulisse allait quitter Séville. Il irait, dès qu'on aurait constitué son bagage, à Valladolid. Il y intégrerait le Colegio Mayor où se formait l'élite. Il côtoierait de pauvres étudiants boursiers, ce qui ne lui ferait pas de mal, mais surtout il recevrait un enseignement qui ferait de lui un juriste et un théologien, le droit et la religion étant le fondement des fonctions prestigieuses.
P 444 Gallimard
Commenter  J’apprécie          40
L'oisiveté permet de réfléchir. Juan eut l'idée que peut-être c'était la Bible, celle des juifs autant que celle des chrétiens, qui faisait du labeur une peine et une obligation. Il s'habitua dès lors à être paresseux.
P 357 Gallimard
Commenter  J’apprécie          30
Yehohanan Cocia ne croyait pas, à la fin de sa vie, en un quelconque dieu. Il ne s’est pas converti à celui de Rome, il faisait seulement semblant d’être né catholique. Il a trouvé bien rude la foi de Martin Luther. Et la religion juive était pour lui un attachement d’enfance plutôt qu’une adhésion.
(page 732)
Commenter  J’apprécie          180
Je t’embrasse, ma Lau. Je t’embrasse et je te souhaite tout le courage du monde. Tu peux, tu vas, tu as tout pour, être heureuse : à Blois, à Lyon, à Paris, ou ailleurs.
N’hésite pas : va où la vie et les intérêts de ton mari doivent naturellement vous conduire.
Et mange moins. Tu es belle avec ton embonpoint – mais il n’en faut pas plus.
Ta Doucine
(page 714)
Commenter  J’apprécie          300
Les Taxis, expliqua-t-il, tissaient un réseau d’estafettes qui mailleraient l’Empire : des courriers partant à jours et heures fixes, transportant des lettres, galopant d’un poste à l’autre et passant le relais à des valets qui chevaucheraient jusqu’au poste suivant :
« Ainsi pourra fonctionner l’État sur lequel règne Karl. Si l’empereur, où qu’il se trouve ne reçoit pas les nouvelles des terres qui dépendent de lui, comment voulez-vous qu’il gouverne ? De même, s’il ne peut faire parvenir ses ordres, son pouvoir est de pure forme. Ce que les Taxis ont conçu, c’est l’outil qui lui permettra de dominer. »
(pages 634-635)
Commenter  J’apprécie          220
Dans le bivouac et aux alentours de ce qu’on appelait le Camp d’or ou le Camp du drap d’or, tout le monde parlait politique. La petite et la grande se mêlaient : celle des coucheries royales et celle des alliances qui faisaient le destin des pays.
(page 563)
Commenter  J’apprécie          290
Ne plus avoir ses règles la soulagea : elle détestait les linges qu’il fallait fixer à une ceinture à chaque menstruation, elle haïssait de ne pouvoir sortir, incapable de faire cesser le flux qui coulait sur ses jambes. Le sang qui sortait au début de son cycle était fluide et vermillon et il était si abondant qu’elle avait chaque fois l’impression que sa vie la quittait.
(page 531)
Commenter  J’apprécie          240
Le marchand s’amusait. Il était donc bien vrai que le menton royal était extrêmement long… Tout Valladolid en jasait : Carlos avait un teint de lune et le bas de son visage évoquait une truelle. On prétendait que sa lèvre pendait au point qu’il en était gêné quand il voulait parler.
(page 451)
Commenter  J’apprécie          290



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nadeije Laneyrie-Dagen (413)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
84 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}