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Citations de Nancy Mitford (162)


Linda ne s'intéressait pas à la politique, mais d'instinct et sans raisonnements elle était profondément anglaise. Elle était assurée qu'un seul anglais valait cent étrangers, tandis que Tony pensait qu'un seul capitaliste valait cent ouvriers. Leurs points de vue sur ce sujet, comme sur la plupart des autres, étaient fondamentalement divergents.
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Une femme doit être sans cesse sur le qui-vive ; les hommes sont si paresseux de nature !
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Nancy Mitford
J’ai souvent noté qu’une femme qui se regarde dans les vitrines, et jette des coups d’œil furtifs à son miroir de poche, ne le fait pas, comme on le croit, par vanité ; c’est plutôt parce qu’elle sent que quelque chose ne va pas.
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Paul poussa un long soupir. Que cette jeune fille qu'il adorait si éperdument ridiculise son livre était certes blessant, mais ce n'était pas un coup fatal : il n'avait jamais, pour dire la réalité, tenu son esprit en haute estime.
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Est-ce que cet infâme pays refuse à ses citoyens non seulement les réconforts matériels d'une nourriture décente et d'une boisson abordable, mais également les consolations de l'intellect ?
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Albert Gates considérait d'un regard quelque peu déprimé les falaises de Douvres, qui ressemblaient, pensa-t-il, plus que jamais à un Turner.
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Les Radlett adoraient les animaux. Ils raffolaient des renards. Ils acceptaient de risquer de terribles raclées pour avoir débouché des terriers. En lisant Le Roman de Renard, ils pleuraient ou se réjouissaient avec Goupil. L’été, ils se levaient à quatre heures du matin pour aller voir les renardeaux jouer dans la lumière vert pâle des bois.Et, malgré tout cela, ils raffolaient de la chasse à courre plus que de n’importe quoi au monde. Ils avaient ça dans le sang ; moi aussi. Rien ne pouvait extirper cette passion qui était en nous comme un péché originel.
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Ces reporters firent preuve de tant de courage, d’ingéniosité et d’entêtement, que nous ne fûmes nullement étonnés, plus tard, de les voir réussir si bien comme correspondants de guerre. Et quand, par la suite, il nous arriva de lire :… de notre correspondant de guerre Untel…, Oncle Matthew de s’écrier :
« Mais c’est cette espèce d’ordure que j’avais trouvé caché sous mon lit ! »
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Certes Oncle Matthew avait de gros revenus, mais ils provenaient de la terre, y étaient investis et y retournaient pour une bonne part. Sa terre était pour lui quelque chose de sacré, et plus sacrée encore était l’Angleterre.
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[Après un déjeuner en compagnie d'autres jeunes gens] Tante Sadie, qui paraissait malheureuse, et Oncle Matthew, qui grinçait des dents, nous mirent en face de notre crime.
La pièce était sillonnée d’éclairs bleus, projetés par les yeux de mon oncle, et le tonnerre de Zeus n’était pas plus terrible que ses cris ! « Vous rendez-vous compte, hurlait-il, que si vous étiez des femmes mariées ce serait pour vos maris un motif de divorce ? » Linda commença par assurer qu’elle l’ignorait. Elle ne connaissait les lois sur le divorce que par un scandale mondain, dont elle avait lu les détails dans un journal qui devait servir à faire du feu dans la chambre d’amis.
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Nous étions, naturellement, amoureuses toutes deux, mais d’hommes que nous ne connaissions pas. Linda était éprise du prince de Galles et moi d’un gros fermier rubicond, d’âge avancé, que je voyais parfois traverser Shenley à cheval. Ces amours étaient violentes et douloureusement exquises.
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J’étais en train de lire ‘La petite Princesse’ quand maman est morte… un souvenir qu’elle trouvait toujours très troublant. La petite fille qu’elle avait été, le nez enfoui dans son livre, avait senti qu’elle aurait dû être triste et pourtant tout ce qu’elle souhaitait était poursuivre sa lecture.
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Charles-Édouard se plaisait à la voir coudre… Il était pourtant décidé à ce qu’il arrive quelque accident terrible à ce tapis, le jour même où il serait achevé: un flot d’encre indélébile ou une brûlure étendue. Il n’était pas homme à s’attacher à un objet pour des raisons sentimentales, surtout pas à un tapis aussi grand et laid.
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Linda ne voyait que trop clairement qu'elle ne pouvait espérer soutenir la comparaison avec cette fiancée qui non seulement était plus jolie et plus correcte qu'elle, mais qui aussi était morte ! Cela lui parut fort injuste. Eût-elle vécu, sa beauté se fût sans nul doute fanée après quinze années de mariage et sa correction eût pu devenir lassante. Morte, elle restait à jamais embaumée dans sa jeunesse, sa beauté et sa gentillesse
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Nous n'avions jamais appris à danser et je ne sais pourquoi nous nous étions imaginé que c'était chose facile et naturelle. Je crois que Linda a saisi ce jour-là ce que je mis des années à apprendre: le comportement d'un homme civilisé n'a rien à voir avec la nature. Tout n'est qu'artifice et art plus ou moins consommé
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Un affection exclusive et durable entre gens mariés est possible, mais personne ne peut rester fidèle à quelqu'un qui n'est jamais là.
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Amabelle le considéra d'un air pensif. Il n'y avait rien qu'elle aimât autant que de se mêler des affaires des autres, et elle voyait là une bonne occasion de s'adonner à ce hobby.
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Les diamants sont nécessaires à un visage de femme âgée : ils lui rendent l'éclat disparu.
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Cette sorte de femme, comme je l'ai souvent remarqué, ne prend jamais d'amants, mais elles ont un grand ami avec qui elles sont littéralement comme frère et sœur. Tout cela est très bizarre et malsain. Quant à moi, je pense que c'est une créature si racée qu'il ne lui reste plus de sexe ni de cerveau, rien que les nerfs et l'instinct grégaire. Il y en a beaucoup comme ça dans la société anglaise, une espèce suffisamment inintéressante... Je la trouve, d'une certaine manière, magnifique.
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Je voyais bien qu'elle était plus préoccupée par Brenda que moi. Le fait est que la lune de miel avec ma souris avait pris fin depuis fort longtemps. Nous en étions venues à des rapports prosaïques, à une sorte de rouille conjugale, si l'on peut dire. Aussi, quand elle contracta une plaie dégoûtante sur l'échine, c'est à peine si je pus me conduire correctement à son égard et même la traiter humainement.
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