SYNOPSIS : Une jeune intellectuelle, bardée de diplôme, veut rompre avec sa vie professionnelle citadine. Pour ce, elle répond à une annonce étrange : « recherche un esprit féminin détaché du monde …/… sans expérience ni diplôme. » Elle tombe sous le charme d’une communauté qui vit au rythme… de l’être humain ?
MERVEILLEUX PREMIER ROMAN publié dans 70 pays ! Difficile de ne pas tomber sous le charme de ce récit. Jour après jour nous contemplons Prudence Prim qui voit son échelle de valeurs changer et ses murs de certitudes se fissurer. Le contact des enfants qui suivent une scolarité atypique, les joutes oratoires avec son employeur et l’accueil des villageois vont ouvrir son âme à une vraie soif de beauté et de vérité.
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Je n'ai pas été emballé par ce roman à la quatrième de couverture si prometteuse.
Je n'ai retenue de ce livre que peu de choses, des références littéraires bien placées dans le contexte du roman, des réflexions parfois utopiques et la chute finale à laquelle on ne s'attend pas après avoir lu le roman qui fait tourner les personnages en rond.
Un village qui vient entre ses habitants et où tout le monde se mêle de tout est vrai qu'il me fait penser à ces villages de contes de fées, où tout le monde se rallie dans les difficultés pour aider son prochain. Un village qui vit sous une cloche de verre.
Une éducation qui est faite à la maison et par les parents pour la plupart et seulement sur certains grands sujets, au bon vouloir de la personne qui donne les cours. Un village "secte".
Le roman est certes bien écrit mais je n'ai pas été emballé par l'histoire de cette Mlle PRIM Prudence, bibliothécaire répondant à une annonce pour un travail.
Ma note ne reflète que la chute finale et les références littéraires et réflexions menées tout au long du roman.
J'ai déjà mais ceci est personnel,lu des livres bien plus attrayants et distrayants que ce roman.
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L'atmosphère chaleureuse, gourmande et familiale de ce roman tombent à pic pour une lecture de fin d'année. C'est Noël tous les jours à Saint Irénée, petit village espagnol unique en son genre. On se réfugie au coin du feu, on boit du thé et savoure des gâteaux à toutes les pages. Tout le monde est gentil, cultivé, aimant et aimé. Les bons sentiments envahissent ce roman.
Mais. Il y a autre chose. Quelque chose que j'ai du mal à nommer et qui donne raison aux critiques qui qualifient ce roman d'OVNI littéraire.
Il est sans intrigue réelle. C'est une douce critique sociale, peu factuelle, plus introspective. Il invite à la réflexion. C'est une vision alternative et romancée de l'éducation moderne, de la foi, de l'amour, des liens sociaux et familiaux.
Une suite de conversations riches ponctuées par des tasses fumantes et des parts de tarte !
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La lecture de L'éveil de Mademoiselle Prim de Natalia Sanmartin Fenollera est assez mitigée. Pourtant, cela part plutôt pas mal. Une jeune femme au tempérament plutôt anachronique répond à une annonce loufoque de bibliothécaire personnelle. Et nous voici embarqués dans un village qui pourrait être anglais, tant il est emprunt de bonnes manières surannées, de tasses de thé et de biscuits à la crème. Ses habitants ont fuit la vie citadine et ont fondé cette "colonie", sorte d'Eden où chacun veut retrouver un temps jadis où l'éducation et manière de vivre n'ont pas été perverties par notre monde moderne. Mademoiselle Prim arrive donc dans une famille peu conventionnelle et, au fil des pages, tombe amoureuse de son employeur.
Au départ, ce livre fleurait bon le livre pour fille décalé et la pensée positive, mais plus l'histoire avance plus rythme devient lent. Et la mention systématique de nom de philosophes, auteurs antiques, tragédiens ... donne un aspect pédant à cette histoire, déjà pleine de stéréotypes, qui aurait gagné en simplicité.
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Je n'ai malheureusement pas été très emballé par cette lecture. le problème est peut-être que j'en attendais beaucoup suite à plusieurs critiques dithyrambiques.
Honnêtement, le livre est bien écrit et il est intelligent. Les personnages, quant à eux, sont attachants. Du coup, qu'est-ce qui pèche?
Tout d'abord, le récit est extrêmement lent. Je n'ai rien contre les histoires qui ne racontent pas grand chose mais, dans ce cas, il faut qu'elles compensent un peu par l'humour, le style ou la réflexion.
Pour ce qui est de l'humour, je trouve que le roman en manque, justement. Il y a de la légèreté dans le ton mais le livre m'a semblé se prendre parfois un peu trop au sérieux.
Et voilà ce qui m'a le plus déranger dans ma lecture. J'ai plusieurs fois eu l'impression que l'auteur me faisait la leçon. Déjà par le fait que Prudence Prim est toujours seule contre tous dans son village et qu'on lui donne toujours tort alors qu'elle a souvent une opinion sensée, mais surtout par le fait que ça se fait de façon très catégorique: on rejette sa vision des choses en deux arguments qui ne se tiennent que si on n'y fait pas attention, et voilà.
Un exemple du début: Prudence ne veut pas se marier car elle trouve que ce serait le symbole de sa dépendance à un homme. Eh bien soit, c'est le choix du personnage et ça n'engage qu'elle, il n'y a aucun problème. Mais non, il faut absolument qu'un autre protagoniste insiste et lui inflige une argumentation douteuse du type "mais vous avez été engagée par un homme, donc vous êtes déjà dépendante de lui, c'est lui qui vous paye, vous devez vous plier à sa volonté". Oui, et? Parce que notre pauvre Prudence Prim a été engagée par un homme, elle doit subir un mariage dont elle ne veut pas pour avoir l'air cohérente? Il semble que oui puisqu'il est question plus loin de faire en sorte qu'elle se trouve vraiment un mari sans trop lui demander son avis...
Ceci n'est qu'un exemple (un peu sorti de son contexte, soyons francs) mais les situations dans ce genre se reproduisent plusieurs fois. Au final, à cause des facilités de raisonnement dont il est parsemé, le livre prend parfois des airs de récit moralisateur plutôt que d'une réflexion personnelle de l'auteur. Ce qui est dommage, car le but, à mon sens, était bel et bien d'écrire un "feel-good book".
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Acheté sur les conseils d'amies, je me suis prodigieusement ennuyée à la lecture de ce livre si lent, sans véritable histoire, ni message ...
Une jeune femme débarque dans un village étrange où les habitants ont choisi d'être heureux
Elle doit procéder à la mise en ordre de la bibliothèque d'un "éducateur iconoclaste" qui éveille les enfants par la lecture d’œuvres classiques en latin et en grec.
Prise en amitié par le club des femmes du village elle tentera de s'intégrer ...
Je n'en dirai pas davantage pour ne pas dévoiler la fin du livre ... même s'il m'a ennuyée au possible !
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J'ai acheté ce livre car la couverture était marrante et l'histoire avait l'air intéressante. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché. Je suis allée jusqu'au bout car j'espère toujours être surprise mais là rien... un ennui... pas de personnages attachants (à part peut être Horace), une histoire dont la poésie m'a échappée..
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Une découverte. On m’a prêté ce livre, sans quoi je n’aurai sans doute jamais écrit ces quelques centaines de pages. Je l’ai lu très rapidement, trop rapidement peut-être. Sans doute cela est-il dû à l’originalité de l’histoire, ou alors à la plume délicate et attentionnée de l’auteure. Je ne le sais toujours pas... Je ne peux cependant nier que cette lecture fut très agréable dans son ensemble.
Ce roman est avant tout l’histoire d’une jeune femme, amoureuse des livres, qui va accepter un emploi chez un homme très mystérieux dans un village encore plus mystérieux. Ce job se relève plus compliqué que prévu et Mademoiselle Prim va devoir faire de nombreux efforts afin de s’adapter à son nouvel environnement. Nous assistons à son évolution. Entre livres, enfants, visites chez les femmes du village et réprimandes par son employeurs, ce sont les traits de la personnalité qui se dessinent, s’affinent. J’ai aimé cette femme que rien ne prédestinait à cette vie. Je crois que j’aurai aimé être à sa place.
Autant le dire, ce roman vous laissera sur votre fin. J’en attendais plus. Je n’ai pas été déçue mais j’aurai aimé que la fin soit autre. Certaines questions restent en suspend, ce qui fait peut-être le charme de ce roman, toujours est-il que s’en est troublant. Tout au long du récit j’ai eu l’impression de lire une histoire d’amour originale, avec des personnages atypiques et un cadre inhabituel. L’histoire n’était pas très mouvementée, je n’ai cependant pas trouvé le temps de m’ennuyer. J’étais comme poussée par une force surhumaine, je voulais tourner chaque page afin de prendre connaissance de la suite.
L’auteure a une plume douce dotée d’un certain charme. Son style unique a su m’envoûter, me faire voyager. J’aimerai découvrir le village décrit dans ce roman, faire connaissance avec ses habitudes, vivre comme ils le font. Je me suis sentie étrangère à eux du fait de leur mode de vie. Ils étaient tous très spéciaux, unique en leur genre. En définitive il s’agit d’un bon roman avec lequel j’ai passé un très agréable moment.
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Tout d'abord je n'ai pas aimé ma lecture. Le roman est prétentieux, écrit pour des gens érudit qui on toutes les références dans ce roman. En plus c'est d'une lenteur avec une pseudo romance. Ce roman est une critique constante du monde dit moderne, mais sans réelle arguments a part c'était mieux avant.
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Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre, mais Dieu que je l'ai trouvé lent, si lent. Trop lent. Trop de références culturelles émaillent ses pages, et même si Prudence Prim m'était très sympathique, j'ai refermé le livre sans aucun regret. Peut-être le relirais-je plus tard pour essayer de l'aborder sous un autre angle.
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L'auteur a une sacrée culture générale, qui déborde et envahit le livre sous forme de discussions philosophico-métaphysiques qui raviront j'en suis persuadé les romanistes et atures philologues classiques....
Au moins ça a le mérite de tirer le lecteur vers le haut.
L'histoire (une anti 'mary poppins' qui atterrit dans ce village expérimental où l'autarcie s'applique également à l'éducation des enfants) ne sert que de support aux messages philosophiques de l'auteur.
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Voilà un roman difficile à classer ! Ni romance, ni « feel-good », mais qui emprunte aux deux genres. On y trouve aussi quelque chose du conte, une forme de féérie, avec ce village et ses habitants hors du temps.
Il faut passer les cent premières pages qui nous ballottent de considérations philosophiques en confidences de salon de thé, sans trop que l’on sache où ce curieux mélange va nous mener. Mais au fur et à mesure, Melle Prim rencontre, s’emporte, se questionne, tombe amoureuse, et l’on suit avec tendresse son initiation dans cette attachante communauté.
On a beaucoup comparé ce roman à ceux de Jane Austen, mais Natalia Sanmartin n’a pas son excellente maîtrise de l’ironie. En revanche, elle nous initie à travers Prudence aux charmes délicats de la littérature, de l’art, de la pensée. C’est en cela, principalement, que ce livre n’a pas la facilité d’un roman de gare, mais il en garde paradoxalement une certaine légèreté. Les thèmes sont traités avec beaucoup de subtilité, voire avec un certain art de la double lecture, notamment sur l’amour et la religion.
On soulignera particulièrement deux éléments savoureux de cette lecture. Le premier exploit de l’auteure réside dans le fait de ne jamais avoir mentionné le prénom du personnage masculin, qui restera pour le lecteur l’énigmatique « homme au fauteuil ». Le deuxième élément marquant serait la fin de l’œuvre. Quelle fin ! D’habitude, je ne suis pas partisane des fins ouvertes, mais j’ai trouvé celle-ci parfaite dans sa délicatesse.
En somme, des choix originaux, parfois risqués, mais un pari réussi qui donne ce doux roman d’apprentissage des temps modernes.
A savourer au coin du feu, les soirs moroses d’hiver, avec des biscuits et une tasse de thé.
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Le résumé de ce roman m'avait enchanté.
La lecture l'a moins été.
Ce fut tout de même une lecture agréable et rafraîchissante qui véhicule des messages, des idées qui sont sympathiques avec un retour à une vie simple, une vie où le temps s'étire, et où l'argent et le pouvoir sont des concepts assez éloignés de ce charmant village.
La plume était agréable et travaillée. J'ai apprécié ce côté décalé et loufoque qui transparaiçait.
Pour ma part cependant le bat a blessé côté personnages et notamment au niveau de Mlle Prim qui m'a bien souvent agacée.
La relation qu'elle entretient avec son employeur, l'homme au fauteuil (nous ne saurons jamais son nom) est assez conflictuelle. Mais j'ai trouvé cette tension ambiguë un peu trop forcée, et ça n'a pas aidé à trouver de l'attachement en Prudence Prim, qui m'a semblé souvent incohérente dans ses agissements.
Quant à l'homme au fauteuil, il semble y avoir une référence à Mr Darcy d'Orgueil et Préjugés, mais je n'y ai pas retrouvé l'attractivité qui entoure le personnage de Jane Austen.
Dernier point qui m'a un peu gêné est l'étalage à tout va du savoir de l'auteur.
Pour résumer, cette lecture était sympa mais aurait pu être vraiment intéressante si les personnages principaux avaient été plus attachants, et certains sujets plus aboutis (la relation entre Mlle Prim et l'homme au fauteuil) ou développés (L'éveil de Mlle Prim).
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Je n'ai honnêtement pas apprécié ce livre.
La première chose qui m'a frappée très tôt dans ce livre, c'est son côté un peu prétentieux et pédant (je parle bien du livre mais bizarrement ça s'applique aussi à un bon nombre de personnages). Il est de ces livres bourrés de références littéraires. Mais réellement chargé et surchargé. Au point même qu'il est parfois compliqué de comprendre les débats des deux personnages principaux (appelons les comme ça si vous voulez bien).
Ce livre m'a laissé comme une impression de surenchère des références placées pour justifier l'éveil de la fameuse mademoiselle Prim. Et d'ailleurs parlons-en de cet éveil !
Ce fameux éveil qui consiste donc à réaliser qu'il lui faut un mari pour être heureuse ? Merci mais non merci. Sans parler du village qui est tout simplement une combinaison étrange entre le cliché, l'incensé et le remplissage à gens coup de personnages vides de sens.
Bref, c'est un livre qui sent bon l'arrogance et que je vais m'empresser de faire sortir de ma bibliothèque.
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Prudence, jeune femme sur-diplômée et passablement rigide, est engagée comme bibliothécaire à Saint-Irenée d'Arnois. Elle va y découvrir une petite communauté d'idéalistes qui vont changer sa vision des choses et du monde.
J'avais espéré un roman un peu engagé au vu des idéaux des habitants du village (métier selon les affinités, semaine de 30 heures, convivialité, hospitalité, lenteur choisie...) mais il ne s'agit finalement que d'un ixieme roman sentimental. Il est plutôt plaisant à lire mais ce n'est pas ça qui va révolutionner la littérature.
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Après Anima de Wajdi Mouawad, je voulais un livre léger... Mon choix c'est porté sur L'éveil de Mademoiselle Prim de Natalia Sammartin Fenollera. Un poche qui m'attendait depuis sa sortie... En le redécouvrant dans ma PAL, je me suis rendue compte que cette dernière exprimait une certaine évolution dans mes choix, mes centres d'intérêts... et que ce livre faisait partie d'une phase qui n'avait plus vraiment court ces derniers temps... Du coup, la rencontre allait elle se faire entre moi et l'histoire?
Aux premières pages, j'ai cru que non... Entre mon envie de légèreté et de trop léger, il y avait un pas que je ne me sentais pas prête franchir... Seulement voilà! Mademoiselle Prim bardée de diplôme, se présentant chez un Monsieur qui cherche pour le rangement de sa bibliothèque, le profil totalement contraire à son parcours, offrait en réalité un sujet plus complexe qu'il n'y paraissait...
Si j'y ai été sensible, c'est parce que l'histoire était une forme d'illustration des possibles de ce qu'entre autre, l'essai d'Ivan Illich, Une société sans école, qui est d'un tout autre niveau, nourrissait comme propos... Essai que j'avais lu il y a peu...
Surprise d'y trouver derrière l'histoire une société complètement repensée au travers de son éducation mais aussi de la place des femmes, des relations entre hommes et femmes dont les relations amoureuses..., je me suis retrouvée dans une lecture faussement légère et me questionnant à mon tour dans mes croyances au même titre que Mademoiselle Prim qui est ébranlée dans ses certitudes!
La lecture et son appréciation ne tienne parfois qu'à peu de choses près,y compris celui de s'être enrichi d'une autre lecture avant qui a élargi notre horizon que pour être sensible à d'autres couches de compréhension qui nous permettent d'apprécier une histoire là où sans cela, nous serions passés à côté...
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Comment débuter...
C'est un livre que j'ai trouvé par hasard dans une maison de la presse car je manquais de lecture sous la main et c'est une vraie gifle que j'ai reçu...
A mes yeux je le qualifierais de conte philosophique, grâce à la communauté de personnages qui habite ce roman et pour ce qu'on y trouve chacun.
Une histoire qui ne peut pas laisser insensible, c'est certain!
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