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Critiques de Nathalie de Broc (98)
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Et toujours ces ombres sur le fleuve

Nathalie de Broc habite Quimper depuis une quinzaine d’années. Journaliste indépendante, elle a collaboré à RFO, France Inter et France 3 Ouest, avant d’être depuis septembre 2012 animatrice d’une émission hebdomadaire «de Bric et de Broc», sur France Bleu Breizh Izel, où elle reçoit les confidences des grands noms bretons, écrivains, artistes ou chefs d’entreprises. Depuis Le Patriarche du Bélon, son premier roman paru en 2004, elle a publié sept autres romans, tous parus aux éditions Presses de la Cité. Nathalie de Broc a également reçu le Prix de l’association des Ecrivains Bretons pour son roman La tête en arrière paru aux éditions Diabase.



Bretonne de cœur, les romans de Nathalie de Broc dépeignent toujours la forte identité de sa région de prédilection mais dans Et toujours ces ombres sur le fleuve..., son nouveau roman à paraître le 18 septembre prochain aux éditions Presses de la Cité, l'auteure s'intéresse plus particulièrement à un épisode de la Terreur qui s'est déroulé à Nantes, durant l'hiver 1793.



«On veut voir. Même si le spectacle est devenu routinier : la «baignoire de la République» ne désemplit plus depuis un mois. Après les prêtres réfractaires, les nonnes, embraqués sur des gabarres, la Thérèse, la Gloire, la Marie-Emilie, aux sabord intentionnellement percés et qui couleront consciencieusement dans les tourbillons du «fleuve révolutionnaire», s'ajoute tout ce qui pourra vider les cachots, les hôpitaux gavés de réfugiés vendéens, de faux brigands, de vrais condamnés, de malades du typhus dont Carrier ne sait que faire et apprécierait de ne laisser aucune trace comptable. La convention lui ayant donné pour consigne de déméphitiser la ville, il s'y emploie à tour de bras avec une scrupuleuse conscience dépourvue de tout état d'âme. Pas le temps.»



Avec la rigueur et la justesse de l'historien, Nathalie de Broc raconte, avec force détails, l'horreur des «mariages républicains», d'atroces noyades collectives qui ont été perpétrées à Nantes entre novembre 1793 et février 1794. Sur ordre de Jean-Baptiste Carrier, le lecteur ébahi apprend comment des milliers de prisonniers, hommes, femmes, enfants, vieillards ou prêtres réfractaires, tous suspects aux yeux de la République, ont été condamnés à mourir noyés, attachés deux par deux et précipités dans la Loire. Parmi les condamnés, la famille de Lucile...



«Des bras empoignent Clotilde de Neyrac, lui arrachent ses vêtements sous les vociférations émoustillées des premiers rangs qui ne détesteraient pas voir la dame encore belle subir les derniers outrages. Les sbires de Carrier rient du bon tour à la ci-devant comtesse et à son comte d'époux dépouillé de ses effets, qui se tient aussi dignement que le lui permet la situation, la main sur le bas de son ventre. Sa perruque, naguère poudrée à frimas, est posée sur une pique, loque de cheveux emmêlés et déjà jaunis.»



Jamais alors la petite fille de douze ans n'oubliera ce qu'elle vient de voir. Jamais elle ne parviendra à effacer le souvenirs des siens, jetés nus dans le fleuve en ce jour de décembre 1793. Pas plus qu'elle n'oubliera celui qu'elle tient pour responsable du destin funeste de ses parents et de son frère. Désormais, Lucile n'a plus qu'un seul but, retrouver le Chevalier de Préville et assouvir sa vengeance...



Quel incroyable destin que celui de Lucile ! De son enfance confortable et insouciante à la Grande Gibraye, il ne reste plus rien ! Abandonnée des siens et de tous, Lucile n'a plus désormais que le pavé pour dormir. La petite orpheline doit non seulement assurer sa pitance mais surtout, éviter les nombreux dangers du port de Nantes. Et c'est une ville en proie à bien tourmentes que décrit ici Nathalie de Broc ! Entre menaces de guerre civile, épidémies et difficultés alimentaires, il ne fait décidément pas bon traîner dans le quartier de la Fosse. Pourtant, c'est parmi cette faune louche, capable des pires bassesses, au sein de la sinistre maison La Toucques que Lucile trouvera refuge...



Nathalie de Broc a un tel talent de conteuse, un tel sens du romanesque qu'il est impossible de ne pas se passionner pour l'histoire tristement injuste de cette petite orpheline ! Lucile est une héroïne si courageuse, si déterminée qu'on ne fait qu'une bouchée de ce roman qui prend pour point de départ un des épisodes les plus sombres et des plus barbares de la Terreur ! Le procédé, radical et expéditif, de ces noyades collectives fait tout simplement froid dans le dos !



Et toujours ces ombres sur le fleuve... est un roman parfaitement documenté. Divertissant, irréprochable tant d'un point de vue stylistique que de la véracité des faits historiques abordés, c'est un roman captivant, à conseiller à tous les amateurs de fictions historiques.
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Et toujours ces ombres sur le fleuve

N°800 – Septembre 2014.



ET TOUJOURS CES OMBRES SUR LE FLEUVE... – Nathalie de Broc – Presses de la cité.



Nous sommes en décembre 1793 à Nantes c'est à dire au plus fort de la Révolution. Pendant cette période, la haine du peuple accumulée pendant des siècles contre l'ancien régime et ses excès se déchaîne et on élimine les aristocrates et le membres du clergé comme, au cours de cette année on a guillotiné Louis XVI et Marie-Antoinette. Ici les exécutions supervisées par Carrier, consistent à jeter dans la Loire, rebaptisée « Fleuve révolutionnaire » ou « Baignoire de la République » tous ceux dont la Révolution souhaite se débarrasser, prêtres réfractaires, nonnes mais aussi pensionnaires des hôpitaux, réfugiés vendéens et bien sur « ci-devants ». On les lie deux par deux et on les noie. Parmi ces « condamnés » figurent le comte et la comtesse de Neyrac, leur fils Théo que la petite Lucile voit disparaître sous ses yeux, mais elle réussit à échapper à ce massacre. En ce jour qu'elle ne pourra jamais oublier, elle jure vengeance pour l'assassinat de sa famille et grave dans sa mémoire le visage du Chevalier de Préville, un traître qu'elle tient pour responsable. Lui faire payer son forfait sera le but de sa vie d'orpheline avec l'obsession de « ces ombres sur le fleuve ». Son destin bascule de l'enfance insouciante à la vie d'adulte solitaire, avec l'obligation de s'adapter au quotidien dans un milieu hostile, celui de la rue et de la population interlope du port, des incontournables lupanars. Nous la voyons évoluer et vivre avec ses espoirs, ses colères, ses doutes, ses découragements, ses résignations, ses abattements, ses incompréhensions, entre liberté et enfermement, espoirs et respect de son vœux intime qu'elle pourrait facilement oublier face au bonheur qui s'offre à elle. Dans cette entreprise elle trouvera des alliés inattendus. Les temps changent et le temps passe, la vengeance quelle porte en elle peut prendre d'autres visages, le monde de cette ville est petit, ses acteurs se croisent, se révèlent, réapparaissent, se rachètent, espèrent en l'avenir, bâtissent des fortunes entre corsaires, négriers et lucratif commerce outre-mer.



Nathalie de Broc se fait historienne jusque dans les moindres détails. Sous sa plume le lecteur attentif voyage dans cette ville de Nantes aussi bien pendant la tourmente de la Révolution qu'une fois la paix retrouvée. A travers les yeux de Lucille, elle détaille la mode vestimentaire, les coutumes, la nourriture, les habitudes des quartiers et des quais, évoque les beaux hôtels particuliers avec les arrivistes et les opportunistes qui maintenant les peuplent comme les bouges du quai de la Fosse et leur faune louche. Elle mêle les événements historiques qui secouent le pays au quotidien de cette cité portuaire, convoque Surcouf, ses hauts faits maritimes et sa volonté d'en découdre avec les Anglais. Elle décrit cette société humaine éternelle avec ses vices et ses perversités, sa volonté de cacher des apparences peu flatteuses mais pourtant révélatrices, capable de veuleries, de trahisons, d'avanies de mensonges pour un peu d'argent de considération ou de pouvoir. C'est pour elle l’occasion d'analyser la psychologie des personnages, leur réaction face au hasard, aux événements qui bouleversent les certitudes les plus établies avec, en contre-point, cette parole qu'on s'est donnée à soi-même et qu'on se doit de respecter jusqu’au bout.



C'est un livre agréablement écrit qui se lit facilement. L'auteure tient en haleine son lecteur jusqu’à la fin, ménageant suspens et rebondissements même si elle lui laisse le soin d'imaginer une fin qui lui convienne. Un bon moment de lecture en tout cas et une invitation à poursuivre la lecture de cette auteure.





©Hervé GAUTIER – Septembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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La sorcière de Locronan

Nathalie de Broc vit à Quimper. Elle est l'auteur de romans qui dépeignent la forte identité de la Bretagne : Le Patriarche du Bélon, La Dame des Forges, La Tresse de Jeanne. Elle a également publié La Rivière retrouvée et Loin de la rivière. Tous ont paru aux éditions Presses de la Cité.



Dans La sorcière de Locronan, Nathalie de Broc raconte merveilleusement cette Bretagne de forêts impénétrables, où se mêlent l'étrange et l'irréel. Un monde fascinant et captivant qui rejoint celui des légendes...



Sur les chemins qui la mènent à Locronan, Maëlig a déjà connu tragédie et abandon. Elle a pour seul compagnon un violon dont elle sait jouer avec un étrange talent. Mahaut, guérisseuse à ses heures, la recueille et lui enseigne son art. Ensemble, elles soignent les notables de Locronan, la riche cité des toiles qu’on exporte jusqu’en Espagne. Mais la reconnaissance pour leurs bienfaits est de courte durée. Bientôt sous le coup d’une série de crimes atroces, Locronan s’enflamme et tout naturellement désigne de sa vindicte cette rousse, avec sa tache de naissance et son don pour la musique. Nul doute qu’elle est créature de Satan. Circule un mot «sorcière» sournoisement colporté. Mais par qui ?



« Je courus dans le champ voisin. Les hautes tiges de fleurs crème se balançaient dans le vent, j’en fis une moisson, repris le sentier qui descendait entre les hêtres, appelai encore : ―Nellic, Nellic ! Le premier arbre me renseigna d’horrible manière. Notre jolie Dame Blanche, au ventre si doux piqueté de taches brunes tel un manteau d’hermine royale, y était crucifiée sur l’écorce, ailes ouvertes, par deux clous de maréchal-ferrant. »



Entre superstitions, plantes et potions, le lecteur se laissera à coup sûr emporter par l'immense talent de conteuse de Nathalie de Broc. Il suivra avec passion l'histoire tristement injuste de la jeune Maëlig, victime de commérages et accusée de sorcellerie.



La sorcière de Locronan est un beau roman aux allures de fable, dans lequel on retrouve avec plaisir le mystère et l'univers étrange des forêt bretonnes. Plus qu'une chasse aux sorcières, c'est aussi un roman sur la différence qui met en lumière les mœurs et les mentalités d'une Bretagne dominée par ses superstitions et ses croyances populaires.
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La sorcière de Locronan

Je ne sais plus du tout où j'avais noté le titre de ce livre, je n'ai pas retrouvé de blog qui en parle (dans ceux je connais bien sûr).



J'ai été déçue par cette lecture, je m'attendais à plus, plus de suspense, plus de nerf, plus de rythme.



L'histoire n'est pourtant pas inintéressante, les relations entre les personnages sont souvent assez belles, mais cela n'a pas suffi pour m'enthousiasmer.



Certains passages sur la peste sont quand même assez terribles et très bien racontés.



L'histoire de la sorcière ne vient que vers la fin du livre, je trouve donc que le titre est assez mensonger, pour attirer le lecteur.



Je l'ai fini mais sans avoir envie de m'y replonger en toute hâte.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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La sorcière de Locronan

Nous sommes en Bretagne au XVIIème siècle.



A Quintin, Maëlig vit seule avec sa mère Celie qui tisse le lin du matin au soir. Elle apprendra par hasard que son père qu'elle n'a jamais connu est un facteur d'orgues.

Un jour, Celie décide de ramasser le peu qu'elle possède pour aller s'installer à Locronan. En chemin, elle fait une mauvaise rencontre et Maëlig se retrouve seule près d'une abbaye. Mais, elle rencontrera des gens attentionnés sur son chemin....



Vite lu et peut-être vite oublié!



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L'adieu à la rivière

Juliette, n'arrive pas à oublier ses années de déportation. Sa fille Valentine non désirée est élevée par sa grand-mère Herminie. Il est triste de voir que personne n'arrive à aider Juliette est qu'elle souffre sans trouver d'épaule secourable. Un roman facile à lire. L'histoire défile mais aucune solution est trouvée. Un peu triste, mais n'est-ce pas parfois ainsi dans la vie de tous les jours.
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La Rivière retrouvée

La lecture de ce deuxième tome est plus mouvementée. Il y a plus d'action. Nine, la femme d'Edouard se démène pour faire revivre le domaine qui est à l'abandon tout en gardant un oeil sur sa nombreuse progéniture. Agréable à lire, un bon moment de détente.
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Loin de la rivière

Facile à lire, mais l'intrigue est vite dévoilée, l'histoire se déroule au fil des pages, agréable à lire mais sans grand suspense.
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La sorcière de Locronan

Une belle histoire prenante. Facile à lire, bien écrite. Elle nous fait découvrir l'histoire d'une guérisseuse en Bretagne qui malheureusement malgré tout le bien qu'elle a fait et prise pour une sorcière. Les guérisons sont dues au Diable et pourtant les vies sauvées sont bien réelles..
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Loin de la rivière

Lecture agréable ,divertissante. Le style est fluide et l'histoire attachante,même si les deux principaux personnages sont idéalisés.En revanche,la gouvernante Bigoudène,bougon mais très aimante,a plus de poids.
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Loin de la rivière

C'est sympa, on se prend à l'histoire, mais bon, le passage de la vie d'Herminie au Canada semble peu plausible, et on y croit un peu moins. Cela reste un livre divertissant, un peu tiré par les cheveux.

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Loin de la rivière

Au fil de l'eau, au fil de l'existence....

L'auteur m'ayant dit un jour que « La rivière retrouvée » était le livre qu'elle préférait dans sa bibliographie, il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs, mais commencer par celui-ci qui marque les débuts de l'histoire d'Herminie *. Surtout que j'ai pas mal de retard, Nathalie de Broc écrivant en ce moment le troisième tome de ses aventures .

15 mai 1945, une femme marche, elle marche vers « Kerbrénou », cette demeure que les gens appelaient « Le château ». Elle se nomme Juliette, elle revient de déportation, et elle s'est fait une promesse, écrire l'histoire de cette demeure qui est la sienne et de sa famille. Autre promesse, écrire tout cela au présent comme pour conjuguer le passé et la mort.

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La tête en arrière

Une enfant est confiée en pension à Tantine. Sa mère Thérèse vient la voir le dimanche. Une mère absente, difficile à cerner et aux amours tumultueux. L’enfant grandit avec ce désir d’être plus proche de Thérèse et la quête de connaître son père.

Dès que j’ai commencé ce livre, la femme de l’allemand de Marie Sizun m’est revenue en mémoire. Impossible d'ailleurs de ne pas penser à cette auteure car on retrouve cette même écriture. Un style ciselé, des mots tout en pudeur. Ici, les thèmes sont à peu près identiques : une mère fantasque et une enfant qui cherche à connaître la vérité. Le personnage de la Tantine m’a touchée. Elle s’occupe avec amour de la petite mais celle-ci le dimanche fait tout pour intéresser Thérèse. Mais, Thérèse dort généralement. En grandissant, la fille discerne mieux la personnalité de sa mère mais elle n’a toujours pas de nom pour son père.

Mon bémol : la fin m'est apparue un peu précipitée..

Je pense que j'aurai apprécié davantage ce livre si je n’avais pas déjà lu la femme de l’allemand. Dommage.

L’écriture de Nathalie de Broc est belle, sensible et touchante…Une jolie découverte !


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La tête en arrière

Les mots de Nathalie de Broc se voient même lorsqu’elle écrit l’absence, l’insaisissable. De cette écriture sobre et descriptive naît le portrait d’une relation : celle d’une mère et d’une fille. Un lien inachevé que la narratrice tente de faire revivre, une quête inassouvie qu’elle poursuit depuis son plus jeune âge. "Chaque fois qu'elle venait me voir le dimanche, elle dormait…” “Elle” c’est Thérèse. Une mère légère, folle, aimante, indifférente, une mère souvent ailleurs que la narratrice ne peut pas appeler maman. Une impossibilité à dire ce mot plein de l’amour toujours contenu. Ce texte délicat raconte cette douleur et laisse aussi le silence s’installer entre les lignes. De là naît l’émotion. Dans ce roman, aucune certitude ne jaillit, pas de happy end non plus, juste une jeune femme en devenir qui tente de trouver l’amour maternel et le secret de ses origines. Un drame intime, deux portraits magnifiquement dressés pour une histoire qui tend à l’universel : la reconnaissance filiale, la construction d’un être, la liberté d’être soi. L’histoire d’une vie, prenante, intense, à lire dans la plus grande intimité, à partager ensuite.

"evene.fr Gaëlle Pairel"
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Fleur de sable

Tri martolod *

Il est difficile de parler d'un livre d'une amie, surtout quand on en a suivi (de loin) l'écriture ! Et que l'on figure dans la liste des remerciements.....

Je sais maintenant ce que c'est que « Les affres de la création » et l'espèce d'épuisement qui en résulte.

Parlons donc de ce roman....qui est en même temps l'histoire de la vie d'un port, avec ses problèmes sociaux, les grèves, celles des « Penn-sardines » par exemple, la pêche déclinante, puis la guerre de la Baie, ancien contre moderne, Audierne contre Douarnenez  et donc la recherche de nouveaux horizons pour les bateaux.

Lire la suite : http://eireann561.canalblog.com/archives/2010/09/29/19193174.html
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La sorcière de Locronan

On a là une belle évocation de cette période –le XVIIè siècle- avec les coutumes et croyances de cette région, (...)



la suite sur mon blog
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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La tête en arrière

Les yeux noirs ! 

Ce court roman a obtenu le prix « Yann Brekilien » décerné par l'association des écrivains bretons en 2009. Nathalie De Broc a écrit plusieurs autres romans, mais c'est la première fois que je lis une de ses œuvres. 

La vie de deux femmes femmes la mère et la fille à travers le regard de cette dernière. On comprend très vite que cet enfant n'était pas souhaité. Par commodité, et au fil des pages on comprend que c'est mieux pour tout le monde, elle est en pension chez « Tantine », veuve sans enfant, qui lui donne toute son affection. Thérèse, la mère vient le premier dimanche de chaque mois, arrivée nimbée de mystère, l'enfant aperçoit une voiture s'arrêtant relativement loin de la maison avec un homme au volant! 

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La Dame des forges

Le Château et la Montagne *.

J'ai croisé de nombreuses fois Nathalie de Broc dans les différents salons littéraires de la région. Elle est l'auteur de plusieurs romans traitant de la vie en Bretagne naguère. N'étant pas un inconditionnel de ce genre littéraire, j'ai donc commencé par un court roman contemporain « La tête en arrière », puis par la lecture de celui-ci.

Nous sommes au milieu du XIXème siècle à Hennebont près de Lorient (donc pas très loin de chez moi).

Adrien Le Guerno, à la suite du décès de sa femme morte en couches, quitte son travail aux Forges de Salles. Il rejoint sa sœur Elisa ; ouvrier qualifié, il trouve du travail aux Forges d'Hennebont, usine appartenant à Eylau de Kerviléon, notable des environs anobli par Napoléon 1er pour bravoure au combat......

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