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Citations de Natsuki Ikezawa (43)


Le monde est fait de choses dures ou souples, chaudes ou froides, mais le corps d'une femme est dans un matériau encore différent. Il a une température, une souplesse, une douceur au toucher, une odeur tout autres. Une consistance, une chaleur particulière.
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Une femme, célibataire, maître de conférences dans une faculté de sciences, est prise en général pour une excentrique obnubilée par son travail. En se présentant ainsi habillée comme pour aller donner un coup de main dans un déménagement, elle renforçait ce préjugé. On risquait d'imaginer qu'elle était fermée à toute discussion, alors qu'elle ne vivait pas uniquement dans un monde fait de croûte terrestre, de magma et de travaux universitaires
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Comme il n'y a pas âme qui vive, on ne peut pas se rassurer avec des promesses d'hommes.
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Si le "moi" était beaucoup plus dilué, et le "nous", beaucoup plus dense...
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Ce n’est pas parce qu’un homme et une femme couchent ensemble qu’ils s’aiment nécessairement. Ça n’empêche pas que ne plus pouvoir toucher le corps de celle qui se trouve devant soi, c’est une vraie torture. Ce corps dont on connaît les moindres détails, dont on sait précisément quelles réactions il aura quand on le touchera de telle ou telle manière, à tel ou tel endroit, ce corps si familier qui tout à coup devient un étranger. Il faut, par un effort de volonté, se résigner à supporter cette situation. Il faut dormir tristement, seul, chaque soir.
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Les gens du futur seront certainement très surpris de découvrir tout ce que nous ne connaissions pas. En vérité, l'étendue du savoir étant infinie, nous sommes tous des ignorants.
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des bandes de singes bleus qui n’arrêtent pas de jacasser dans les arbres
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Un individu lança une mise en garde : si le principe même de la guerre disparaissait, la civilisation ne progresserait plus.
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La seule réponse à cette question, c’est que nous sommes suffisamment heureux. J’ai une autre question que je ne pose que parce que je manque encore d’expérience : N’kunre a-t-elle un effet même si on ne la récite pas soi-même mais qu’on l’entend réciter par un tiers ? Je pense que oui. Dans notre cas, dès que nous entendons quelqu’un entamer l’incantation à notre intention, nous nous mettons aussitôt à la réciter ensemble. Je ne sais pas ce qui se passerait dans un cas différent, mais je pense qu’il suffit d’entendre les premiers mots de N’kunre pour oublier sa colère et se calmer.
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Mais quand le mari et la femme commençaient à se lancer à la tête leurs quatre vérités, rapidement quelqu’un assistant à la scène disait : « N’kunre ». Alors plusieurs personnes venaient former un cercle en se donnant la main et réciter N’kunre. Et les deux intéressés, le visage redevenu serein, se mettaient à discuter d’un arrangement. Le désir de posséder au point d’entrer en conflit avec les autres ne disparaissait pas sous l’effet de N’kunre. Mais une fois les tensions apaisées, l’individu pouvait reconsidérer la valeur de l’objet convoité. Peu à peu cette valeur se relativisait et le désir de l’accaparer s’estompait. Beaucoup d’entre eux commençaient leur journée en récitant N’kunre. Surtout les plus âgés, semblait-il. Sans doute parce que les jeunes n’ont pas envie de contrôler trop tôt leurs désirs, se disait Sebastiano. En revanche, lorsqu’une dispute risquait de se déclencher et que l’entourage proposait N’kunre, jamais personne ne refusait.
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Encore aujourd’hui toutes sortes d’explications circulent à propos de l’origine de N’kunre. Certains disent qu’elle s’est répandue exactement comme une épidémie. Elle sembla d’abord se limiter à une région particulière mais peu à peu elle traversa les frontières, envahit le continent, traversa les mers et finit par illuminer le monde entier. Si une épidémie répandue par Dieu et non par le diable pouvait exister, qui ne plongerait pas les hommes dans un profond malheur mais les entraînerait vers la béatitude, cette épidémie devrait s’appeler N’kunre
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Une seule fois tu as essayé de peindre pendant un trip. C'est la seule fois où, sans que tu saches pourquoi, l’héroïne a eu un effet excitant. De nouveau tu t'es senti peintre. Tu as préparé du papier, tes aquarelles et t'es mis au travail. Tu étais décidé à ne pas te laisser intimider par l'ange. Tu as trempé ton pinceau dans la couleur et tracé un premier trait. Puis une forme. Mais très vite tu as le sentiment que c'était complètement inutile. Que la forme qui naissait au bout de ton pinceau n'avait aucun sens. Qu'il valait mieux qu'il n'y ait pas de forme. Les choses sont prisonnières des formes, c'est pour ça qu'elles ne connaissent pas le bonheur. ll valait mieux sortir des formes. Il valait mieux que la pierre quitte ce qui faisait son enveloppe extérieure, glisse en dehors et se fonde dans l'air. Qu'elle entre dans l'eau, ne fasse plus qu'un avec elle. Sans les contraintes de la forme les choses seraient libres. C'est ce que tu voulais peindre.
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Son aversion pour la divination ne venait pas de ce qu'elle était une discipline non scientifique. non, ce qui lui était désagréable, c'était l'envie de connaître le futur avant qu'il n'ait lieu, de devancer les autres pour faire un exploit. L'homme cherche par toutes sortes de moyens à éviter les rencontres inopinées avec un destin brutal. Quand les évènements ont tendance à l'écraser, il s'en va ailleurs et pense à revenir une fois les choses calmées. En jetant un petit coup d'œil au futur, il espère s'y préparer plus vite.
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Pourquoi ne pouvons-nous pas témoigner d'une expérience ou d'une sensation autrement que par des mots? Pour combattre la décomposition due au temps nous n'avons comme outils que les mots, tellement approximatifs et grossiers, embourbés dans le préjugé et l'erreur.
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Ce qui est fini est fini.
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Nous ne sommes pas amoureux l’un de l’autre, on a commencé une relation mais sans amour ça ne peut pas durer. Ça ne doit pas durer. On finirait par se faire du mal. Il vaut mieux que nous nous retrouvions seuls chacun de son côté.
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Mais ce jour-là, c’était la première fois que je me le disais. Que nous avons un corps et que sans la moindre entrave, de son propre corps et de celui de l’autre, on peut tirer tant de plaisir. Que prendre du plaisir, c’est en même temps en donner. On peut oublier les états d’âme de l’un et de l’autre. Il suffit d’accorder son esprit sur ce qu’on est en train de faire ensemble.
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Le monde est fait de choses dures ou souples, chaudes ou froides, mais le corps d’une femme est dans un matériau encore différent. Il a une température, une souplesse, une douceur au toucher, une odeur tout autres. Une consistance, une chaleur particulières.
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C’est intéressant, l’hôpital. C’est captivant d’observer les gens. On est face à un concentré de vies de toutes sortes.
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Les humains ont besoin de respirer pour vivre mais on ne prétend pas pour autant qu’ils sont des drogués de l’air. C’est parce que l’air n’est pas nuisible.
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