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Critiques de Neal Stephenson (188)
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Choc terminal, tome 2

🛫 Dans un futur proche, la reine des Pays-Bas, dont le territoire est menacé par la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique, se rend incognito au Texas pour y rencontrer un milliardaire excentrique qui a mis au point une solution de bio-ingénierie pour refroidir le climat terrestre. Si plupart des puissances mondiales (dont les Pays-Bas) devraient sortir gagnantes de cette initiative, ce ne sera peut-être pas le cas de certaines...



�'est l'aspect très réaliste du roman qui m'a le plus impressionnée. Avec beaucoup de détails techniques et géopolitiques, l'auteur nous plonge dans la complexité de la mise en oeuvre de solutions technologiques visant à contrer le rechauffement climatique. Et de ses conséquences imprévisibles. Un message d'espoir et d'avertissement. J'ai eu la sensation en refermant le roman que l'auteur avait peut-être fait quelques prédictions qui se révéleront vraies dans quelques années.



🌍 L'intrigue nous fait voyager des États-Unis en Europe en passant par l'Asie. J'ai aimé le côté "citoyens du monde" présent dans le roman. On y croise un Américain métis à moitié commanche, un Canadien dont la famille est issue du Penjab, une famille vénitienne et beaucoup d'autres personnages aux origines diverses. Car tout le monde est concerné par le rechauffement climatique. 



💜 A noter aussi qu'une des héroïnes centrales du roman, la Reine des Pays-Bas, est une femme d'âge mûr (autour de la cinquantaine). Cette tranche d'âge n'étant pas toujours bien représentée en fiction, je trouvais cela important de le souligner.

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Choc terminal, tome 1

🛫 Dans un futur proche, la reine des Pays-Bas, dont le territoire est menacé par la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique, se rend incognito au Texas pour y rencontrer un milliardaire excentrique qui a mis au point une solution de bio-ingénierie pour refroidir le climat terrestre. Si plupart des puissances mondiales (dont les Pays-Bas) devraient sortir gagnantes de cette initiative, ce ne sera peut-être pas le cas de certaines...



�'est l'aspect très réaliste du roman qui m'a le plus impressionnée. Avec beaucoup de détails techniques et géopolitiques, l'auteur nous plonge dans la complexité de la mise en oeuvre de solutions technologiques visant à contrer le rechauffement climatique. Et de ses conséquences imprévisibles. Un message d'espoir et d'avertissement. J'ai eu la sensation en refermant le roman que l'auteur avait peut-être fait quelques prédictions qui se révéleront vraies dans quelques années.



🌍 L'intrigue nous fait voyager des États-Unis en Europe en passant par l'Asie. J'ai aimé le côté "citoyens du monde" présent dans le roman. On y croise un Américain métis à moitié commanche, un Canadien dont la famille est issue du Penjab, une famille vénitienne et beaucoup d'autres personnages aux origines diverses. Car tout le monde est concerné par le rechauffement climatique. 



💜 A noter aussi qu'une des héroïnes centrales du roman, la Reine des Pays-Bas, est une femme d'âge mûr (autour de la cinquantaine). Cette tranche d'âge n'étant pas toujours bien représentée en fiction, je trouvais cela important de le souligner.

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Choc terminal, tome 2

Ce second tome de « Choc terminal » est un chouïa différent du premier tome même s’il garde la même trame. J’ai donc un bon ressenti global pour ce roman que j’ai appris à apprécier au fil de ma lecture. (Même si j’ai toujours un peu de mal avec les personnages. ^^’)





C’est un second tome dans la continuité du premier. En effet, le fait de connaître l’ambiance et la manière d’aborder la situation de l’auteur m’a permis d’entrer tout de suite dans cette seconde partie. Et cela sans avoir ce sentiment de circonspection que j’avais pu avoir au début du premier tome.



Des thèmes présents dans le premier thème sont renforcés. Même si le celui de l’écologie reste central, ce n’est pas le plus développé dans cette seconde partie. En effet, ici on parle beaucoup de médias, de manipulation politique à l’échelle mondiale. Cet aspect du roman renforcera les instincts complotistes les plus ténus du lecteur !



Le mot d’ordre pour ce second tome restera sûrement : ACTION ! Si le premier tome est très descriptif, ici le rythme est soutenu. Il se passe beaucoup d’événements dans les chapitres et ils peuvent se montrer impressionnants. Cela induit donc plus de tension pour le lecteur, qui a parfois l’impression de lire un thriller ! Le lecteur est happé dans sa lecture tout au long du texte.



Le premier tome avait tout d’une fresque. On retrouve ce caractère dans cette seconde partie. On peut même parler d’une immense scène géopolitique. La fin me fait d’ailleurs penser au bord d’un immense tableau qui s’étend encore en dehors du cadre… laissant libre le lecteur d’imaginer la suite. L’histoire pourrait continuer puisque s’il y a résolution de l’action, il n’en est pas de même de l’aspect climatique ou géopolitique.



Ces livres proposent une réflexion sur les solutions envisageables dans le combat contre le changement climatique. C’est aussi et surtout un constat sur la situation actuelle qui veut qu’il n’existe pas de solution unique et évidente qui mette tout le monde d’accord. En effet, les intérêts personnels de chacun priment sur l’intérêt commun.



La construction de ce second volume permet de réunir les différents personnages et leur histoire. Les liens entre les personnages deviennent peu à peu apparents et donnent du sens au message de l’auteur.



C’est donc un sentiment de roman un peu « fou » qui me restera ! Et pourtant … pas si éloigné de notre réalité. C’est de la SF réaliste. Le texte fourmille de références en tous genres : historique, politique, sociétal … Pour cet aspect les livres mériteraient plusieurs lectures et pas sûr que le lecteur arrive à repérer toutes les allusions. Un roman original dans son approche …

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Choc terminal, tome 1

Le premier tome de « Choc terminal » est un livre particulier qu’on apprend à apprécier au fur et à mesure de la lecture. En effet, j’ai commencé cette dernière en étant complètement déboussolée… Et je la finis pourtant impressionnée par son contenu !



J’ai rencontré un début difficile avec ce roman. En effet, le début m’a paru assez poussif… Aux 100 premières pages on n’a toujours pas dépassé les trois premières lignes du résumé … La narration part dans de nombreuses digressions concernant le passé des personnages. Leur histoire personnelle se lie à l’Histoire, à la politique des lieux dans lesquels ils ont vécu. Cela efface complètement l’évolution de l’intrigue, qui paraît de ce fait, inexistante. Il m’a paru difficile de maintenir tout le temps mon attention puisqu’on ne sait pas bien où l’auteur souhaite nous emmener. Et pourtant … lui le sait très bien !



C’est dans un premier temps une vaste fresque dans l’espace et dans le temps qu’il nous propose. On retrace quelques parties d’Histoire pour mieux appréhender un monde fracturé. A cela s’ajoute un déni des humains qui continuent à vivre dans l’excès malgré la crise climatique. On a donc la description d’un monde à bout de souffle où beaucoup d’éléments délirants ont pris pied.



La temporalité est sûrement l’un des éléments les plus intéressants amenés par l’auteur. On se pose la question en permanence : est-on dans le présent ou le futur ? Le texte entretient donc une temporalité floue. Certains éléments nous font penser que le roman se déroule actuellement. D’autres nous font plutôt penser à un futur proche … C’est peut-être une manière pour l’auteur de nous montrer que ce que nous pensons être le futur climatique … est en réalité notre présent !



Le roman est constitué d’une alternance de chapitres à propos de plusieurs personnages très éloignés. Des histoires qui s’entremêlent donc … et qui trouveront sûrement leur résolution dans le tome 2.



La thématique principale est le changement climatique et prend le parti de se focaliser sur la montée des eaux. Bien sûr, d’autres éléments sont également présents en arrière-plan même s’ils sont moins développés.



L’élément qui fait, selon moi, la force du livre et donc de l’auteur, est la sidération qu’on peut ressentir à certains moments. Certains passages peuvent paraître exagérés voire décalés à la lecture … et pourtant … il n’en est rien. Les faits racontés semblent parfois improbables alors qu’ils sont parfaitement vrais ! Pour n’en citer que quelques-uns, j’étais sidérée de découvrir l’existence de la ligne de contrôle effectif, les noyades dans l’écume aux Pays Bas ou encore l’existence de cochon tueur…



Le seul bémol à ma lecture reste les personnages. Malgré l’avancée dans le roman et les descriptions importantes pour les camper dans l’histoire, je les ai trouvés loufoques, exagérés et décalés dans leur réaction.



C’est donc un livre très documenté, enrichi par la plume sarcastique de l’auteur. Il propose beaucoup de réflexions autour des solutions « pas si évidentes » pour lutter contre le changement climatique. La lecture de ce premier tome a vaincu la plupart de mes premières réticences à son encontre. Je me plonge donc directement dans le second tome !

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Choc terminal, tome 1

"Choc terminal" est de ces romans qui sont autant de fiction que de documentaire d'anticipation. Ici il s'agit de la montée des eaux donc le réchauffement climatique, la fonte des glaciers et les catastrophes qui vont avec.

Neal Stephenson s'attaque au problème en nous emportant aux USA ou une réunion secrète va se tenir pour trouver une solution au problème.

Les personnages sont un des gros points forts, j'ai adoré le personnage de Saskia, reine des Pays-Bas qui est vraiment très intéressante autant dans ses réflexions, ses stratégies et positionnements, et sa mentalité. Les autres personnages ne sont pas en reste avec une galerie très éclectique aux caractères et aux besoins variés.

Les sujets mis sur la table intriguent, et oui, l'avenir de la planète c'est pas rien, mais ici peu d'action (sans ennuie) en dehors de quelques scènes mais surtout de la diplomatie, de la stratégie géopolitique, du combat en sous mains pour éviter le pire à cette inévitable montée des eaux.

Diverses classes sociales sont représentées et mises en avant et j'ai trouvé cela très bien, la manière de fonctionner de Neal Stephenson sur ses personnages et son sujet est vraiment bonne.

L'histoire de ce premier tome se termine par contre sans que l'on connaisse ce qui va finalement arriver, heureusement que le deuxième volet sort a la fin du mois pour connaître le fin mot de l'histoire et avoir la réaction des pays non concernés par cette montée des eaux, et qui de ce fait ne seront pas arrangés par les solutions proposées.
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Choc terminal, tome 1

Un roman passionnant sur le réchauffement climatique et les inventions de la "géo-ingénierie" pour se prémunir des effets les plus prégnants.



Un roman étonnant, qui part dans tous les sens sans jamais perdre ses lecteurs.



Dès la scène d'ouverture, on y rencontre des cochons sauvages à l'appétit féroce qui dévastent l'est du Texas, dont Frimousse, le géant de plus de 400 kilos est traqué sans relâche par Rufus, un red-neck d'origine Comanche, dont la fille a été dévorée par Frimousse, son porcelet domestique devenu grand et vorace ! 



Ces fameux cochons endommagent à son atterrissage l'avion piloté par la Reine des Pays bas, venue incognito - ou presque - rencontrer un milliardaire local qui réunit dans son ranch des responsables de pays / cités hypersensibles à la montée des eaux : Venise, Nouvelle guinée, ... pour leur présenter une innovation technologiques qui les mettra à l'abri. 



Se rajoute, un peu à part, un colosse canadien d'origine sikh, devenu l'arme fatale de l'armée indienne ... 



Mais toute innovation technologique a ses revers, les événements centennaux sont rétifs aux innovations récentes et l'auteur nous entraîne dans un peu plus de 800 pages nourries de rebondissements, de voyages, de bagarres, de réflexions sur l'exercice du pouvoir, la prévention des risques majeurs  



Dans ce futur somme toute assez proche n découvrira de drôles de combinaisons rafraîchissantes qui permettent de résister à des températures de plus de 50° où des fourmis mettent hors service les climatiseurs, des voitures autonomes et des avions à hydrogène 



On croisera également des drones, des aigles, des vidéastes de tous poiles, des chevaux sauvages et des animaux du désert ... 



Bref un roman foisonnant, passionnant qui vaut ses 864 pages (oui j'ai lu les deux tomes d'une traite me réjouissant de les lire en format numérique, tellement plus protecteur de mes poignets ! ) 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Anatèm, tome 2

J'étais déjà attirée par ce roman en 2 parties dans sa version grand format de chez Albin Michel Imaginaire, aussi lorsqu'il a été annoncé dans sa version poche chez Le Livre de Poche (sortie le 13/10/2021), je n'ai pas résisté et je l'ai demandé en SP.



J'ai mis un peu de temps à le sortir car j'avoue qu'il me faisait un peu peur. Il est annoncé comme un incroyable croisement entre Dune et Le nom de la rose. "Un roman monumental, d'une extrême exigence. On arrive au terme avec le sentiment d'avoir lu un livre majeur." (Télérama) ou encore "Un chef d'œuvre de la science-fiction qui met longtemps à déployer son univers, mais ensuite ne vous lâche plus." (Le Parisien).



De fait, ce roman est à mes yeux un ovni. L'action ne démarre vraiment qu'à la moitié de la 1ère partie soit à environ 400 pages sur 787 pages et même ensuite, les choses prennent leur temps. L'ensemble du récit se fait sur 1400 pages, comprenant beaucoup de digressions théoriques, scientifiques, religieuses et philosophiques et pourtant je ne me suis jamais ennuyée ! J'ai trouvé le récit passionnant et addictif. La plume est magnifique, le world building juste dingue et je tiens ici à saluer le travail de traduction qui est incroyable !



Pour vous situer un peu, nous nous situons sur la planète Arbre et nous rencontrons Fraa Erasmas, un jeune chercheur vivant dans la congrégation de Saunt-Édhar, un sanctuaire pour les mathématiciens et les philosophes. Méfiante vis-à-vis du monde extérieur violent, la communauté ne s’ouvre au monde qu’une fois tous les dix ans. C’est lors d’une de ces courtes périodes d’échanges avec l’extérieur qu’Érasmas se trouve confronté à une énigme astronomique. Ce mystère va l’obliger à partir pour retrouver son mentor Fraa Orolo et vivre l’aventure de sa vie. Une quête qui lui permettra de découvrir Arbre dont il ignore quasiment tout.



J'ai effectué la majeure partie de ma lecture des 2 parties de ce roman en audiobook qui est d'excellente qualité et dont l'écoute a été totalement addictive. J'avais effectivement l'intention de n'écouter que la 1ère partie en ce mois de décembre mais je n'ai pu résister à l'envie d'enchainer directement avec la 2nde partie et de découvrir le fin mot de cette aventure épique.



Je vous recommande fortement ce roman mais avec toutefois un bémol : il me parait difficilement abordable pour les novices en SF.
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Anatèm, tome 1

J'étais déjà attirée par ce roman en 2 parties dans sa version grand format de chez Albin Michel Imaginaire, aussi lorsqu'il a été annoncé dans sa version poche chez Le Livre de Poche (sortie le 13/10/2021), je n'ai pas résisté et je l'ai demandé en SP.



J'ai mis un peu de temps à le sortir car j'avoue qu'il me faisait un peu peur. Il est annoncé comme un incroyable croisement entre Dune et Le nom de la rose. "Un roman monumental, d'une extrême exigence. On arrive au terme avec le sentiment d'avoir lu un livre majeur." (Télérama) ou encore "Un chef d'œuvre de la science-fiction qui met longtemps à déployer son univers, mais ensuite ne vous lâche plus." (Le Parisien).



De fait, ce roman est à mes yeux un ovni. L'action ne démarre vraiment qu'à la moitié de la 1ère partie soit à environ 400 pages sur 787 pages et même ensuite, les choses prennent leur temps. L'ensemble du récit se fait sur 1400 pages, comprenant beaucoup de digressions théoriques, scientifiques, religieuses et philosophiques et pourtant je ne me suis jamais ennuyée ! J'ai trouvé le récit passionnant et addictif. La plume est magnifique, le world building juste dingue et je tiens ici à saluer le travail de traduction qui est incroyable !



Pour vous situer un peu, nous nous situons sur la planète Arbre et nous rencontrons Fraa Erasmas, un jeune chercheur vivant dans la congrégation de Saunt-Édhar, un sanctuaire pour les mathématiciens et les philosophes. Méfiante vis-à-vis du monde extérieur violent, la communauté ne s’ouvre au monde qu’une fois tous les dix ans. C’est lors d’une de ces courtes périodes d’échanges avec l’extérieur qu’Érasmas se trouve confronté à une énigme astronomique. Ce mystère va l’obliger à partir pour retrouver son mentor Fraa Orolo et vivre l’aventure de sa vie. Une quête qui lui permettra de découvrir Arbre dont il ignore quasiment tout.



J'ai effectué la majeure partie de ma lecture des 2 parties de ce roman en audiobook qui est d'excellente qualité et dont l'écoute a été totalement addictive. J'avais effectivement l'intention de n'écouter que la 1ère partie en ce mois de décembre mais je n'ai pu résister à l'envie d'enchainer directement avec la 2nde partie et de découvrir le fin mot de cette aventure épique.



Je vous recommande fortement ce roman mais avec toutefois un bémol : il me parait difficilement abordable pour les novices en SF.

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Seveneves

Un coup de coeur. Je n’ai juste pas pu poser ce livre (un beau pavé de 860 pages tout de même), tellement il était génial. Je me suis retenue de ne pas acheter l’intégralité des travaux de Stephenson en le finissant ! (Ce qui arrivera un jour, soyons honnête).



Pour un rapide résumé : dans notre présent, la Lune explose pour une raison inconnue, forçant les nations du monde à réunir leurs forces pour envoyer une partie de l’humanité dans l’espace, avant que les éclats ne bombardent la Terre et ravagent tout sur leurs passages. Nous suivons plusieurs personnages dans leur compte à rebours jusqu’au début du cataclysme, puis leurs efforts de survie après celui-ci.



Le synopsis peut paraitre très classique et peu original … Mais le développement de l’intrigue est exceptionnel. Très bien ficelé, avec des personnages attachants, une histoire forte … C’est exactement le genre de livre qui m’a fait adorer la science fiction. Flirtant parfois avec la hard-sf, mais sans jamais perdre le lecteur sous trop de détails techniques, il est époustouflant.



Je vous invite vraiment à lui donner sa chance. C’est un très beau livre, tour à tour émouvant, déprimant, porteur d’espoir, donneur de leçon, mais toujours juste. Un vrai favori cette année !
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Anatèm, tome 2

Néomatière à réflexion



Jubilation de deux tomes que ce pavé-monde des plus immersifs. L'auteur démarre par un avertissent aux non-aguerris à la fiction spéculative. Pour les amateurs de SF, pas besoin d'être prévenus, c'est tout ce qu'on a toujours cherché.

En effet, ce qui peut être rebutant, c'est le nombre de néologismes que l'auteur aligne avec une aisance suffisante pour qu'on le croie réellement habitant de la planète Arbre. Arbre est semblable à la Terre en bien des aspects, notamment par le fait que ses habitants ont des bras, des jambes, des mains et des sciences. Pourtant, le terme « science » ne sera jamais prononcé. Tous les néologismes décrivent un fonctionnement de société propre à ce monde et à son rapport à la connaissance. Ce sont quelques définition de leur Dictionnaire qui ponctuent les chapitres et insistent sur l'importance de (re)définir les concepts. Entre deux péripéties bien visuelles, on plonge profondément dans de longues discussions philosophique/scientifiques. Autour du thème « L'Homme a-t-il découvert les mathématiques, ou les a-t-il inventées ? » (pour simplifier), plusieurs écoles de pensées ont vu le jour. Évidemment, une intrigue prend place, se développe, le monde s'élargit...

Ce livre contient beaucoup de choses rebutantes comme ces longues discussions et de très longues descriptions. Mais ça ne bute jamais car tout y est fascinant. D'abord parce que tout y est nouveau, le vocabulaire, l'architecture, l'organisation sociale, mais surtout parce que chaque discussion même stérile et chaque description même interminable vous en apprend sur ce monde. Rien n'est ordinaire. Ou plutôt, même l'ordinaire paraît nouveau. Certains mots compliqués ont des équivalents simples chez nous mais rien que le mot inventé pour le décrire définit un rapport totalement différent à l'objet ou à la technique qu'il désigne.



Il y a quelque chose d'Umberto Eco et Le Nom de la Rose dans ce roman, avec ces ascètes accaparés par leur soif de connaissance cadré et leur Discipline envers un mode de vie, les murs et escaliers entrecroisés dans lesquels ils vivent, avec la différence qu'ici, la grande érudition d'Umberto Eco est en intégralité imaginée.



J'aime beaucoup dans un bon livre de Fantasy me référer régulièrement à la carte géographique en début de livre. Ici, c'est une chronologie énumérant brièvement plus de 6000 ans d'histoire. Le texte est assez bien écrit pour s'en passer mais s'y référer permet une meilleure compréhension encore. J'ai un regret, faute à l'édition française, c'est de n'avoir accès à cette chronologie que dans le tome 1, et au glossaire rassemblant la bonne centaine de mots inventés qu'à la fin du tome 2. Ce livre contient un cosmos et n'a pas été pensé en deux parties distinctes, c'est simplement un roman coupé en deux, sûrement pour ne pas effrayer les lecteurs devant un gros pavé. Pourtant, je crois que ceux qui seront attirés par ce type de lecture sont des férus de pavés. Pour ma part, j'en aurais bien pris encore plus, arrivé à la fin. En revanche, pour défendre l'édition française, un sacré défi a été relevé par le traducteur (Jacques Collin), car le livre (sorti aux USA en 2008) a été longtemps considéré intraduisible et on comprend pourquoi. En plus d'inventer des mots, ceux-ci forment souvent des petites boutades qui jouent sur la langue. En le lisant, je me suis demandé à quoi ressemblait le livre en anglais, tant j'avais l'impression d'être devant le délire d'un intellectuel francophone. Chapeau.



La prouesse de Neal Stephenson (et de son traducteur) est de réussir à créer une lecture fluide en présence de tous ses ennemis (monde inconnu, nouveaux mots, nouveaux concepts, nouvelles techniques). Les longues descriptions décrivent mine de rien beaucoup de choses, des lieux très grands et labyrinthiques. De même pour les mots et les concepts, c'est riche mais il faut souvent se contenter du minimum de compréhension avant que la suite ne déferle sur les lignes. Il y a donc une qualité propre à un très bon imaginaire : la densité. Deux tomes c'est beaucoup, mais c'est finalement très peu comparé à la richesse du monde décrit, son développement, son intrigue. Le point de vue unique à la première personne a quelque chose à voir dans notre confort de lecture, une seule paire d'yeux est amplement suffisante à décrire cela. C'est même assez osé, car derrière la densité il y a le désir de rendre les choses faciles à saisir pour nous immerger. Là où d'autres auteurs choisiraient la polyphonie ou l'éclatement du récit pour une apparente complexité, Stephenson choisit le récit chronologique à la première personne, découpé en chapitre homogènes, à l'intérieur duquel la complexité peut s'épanouir.



Anatèm est un parfait livre de science-fiction par les (nombreux) thèmes qu'il aborde mais surtout par ce qu'il nous apporte. A travers ce monde inconnu, il met à mal notre rapport au savoir, notre rapport à l'autre, aux croyances, au mythique, il questionne notre organisation politique, et dans plusieurs domaines, il pousse très loin la spéculation sans jamais perdre de vue le plausible. Bref, comme un bon roman de l'imaginaire, il nous extériorise. Il nous sort de notre système de pensée, ce qui est indispensable à la santé de l'esprit. Stephenson n'a pas inventé tout ça tout seul, et sans les citer, il sait ce qu'il doit à tous les auteurs passés avant lui.

En plus de ça, on voyage, on en prend plein les yeux, plein les sens et plein la culture, et très souvent, on se marre.



Chef-d'œuvre.
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L'Âge de diamant ou le Manuel illustré d'éducati..

L'histoire raconte l'évolution d'une jeune fille défavorisée, Nell, qui vit à Shanghai au XXIe siècle, dans un monde dont tous les aspects sont déterminés par les nanotechnologies qui permettent de tout fabriquer (nourriture, vêtement...). Les Etats-territoires-nations ont disparu, le monde est divisé en regroupement communautaire et culturelle : les phyles, avec par exemple celui des Chinois Han et celui des Néo-Victoriens.

Par concours de circonstances, Nell se retrouve en possession d'un livre, le Manuel illustré d'éducation pour Jeunes Filles, un livre compagnon, un livre interactif, qui s'adapte aux situations rencontrées par Nell. le livre raconte des contes de fées mais plus le temps passe et plus il propose des énigmes difficiles que Nell doit résoudre.

Bref, c'est un livre qui raconte des histoires, un livre dans un livre, c'est sans doute ce que j'ai le plus apprécié dans le roman.

Pendant ce temps, on suit les aventures de l'ingénieur Hackworth, l'auteur du livre, le juge Fang qui veut enquêter sur ce fameux livre, et le mystérieux Dr X., un mandarin du Céleste Empire.

L'âge de diamant nous transporte aussi dans un univers futuriste que j'ai aimé découvrir, un monde dystopique avec ses nantis et ses démunis, un monde où l'homme a domestiqué la matière, où technologies de l'information et de la communication, intelligence artificielle, ont des enjeux politiques.

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Anatèm, tome 2

Que dire... rien, comme ce livre en fait... J'avais lu le 1er tome, et comme je n'ai pas l'habitude d'abandonner (je le fais dans les premières pages) je suis passé à la suite... pour rien... Bon, le mec il s'est foulé à inventer tout un vocabulaire qui visiblement suffit à en impressionner plus d'un, mais au-delà de ça, quoi ? eh bien rien... C'est marqué un peu partout "le chef d'oeuvre" de Neal Stephenson... S'il suffit d'inveter des mots pour écrire un chef d'oeuvre alors en voilà un autre : La sphectrine de Glos flisqua ébourdement avilensant tout ce qui vêlugeait tout astour. Putain, qu'est-ce que je suis génial !!!

Quant au scénario, à l'histoire... rien de transcendant, rien d'autre qu'un ixième livre sur les mondes parallèles et leurs rencontres...

Non, vraiment rien dans ce livre ne mérite le terme de "chef d'oeuvre" si l'on est un lecteur honnête et pas un journaliste ou un réseauteur (éventuellement égyptien... ah,ah,ah... my private joke) rémunéré au panégyrique.
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Les Deux Mondes, tome 2 :  La frontière

Une première en ce qui me concerne, c'est le premier livre que j'ai abandonné après une centaine de pages lues. J'avais déjà eu du mal avec ma lecture du premier tome, mais ce second s'est révélé encore plus ennuyant . Je n'ai pas du tout été emporté, comme certains , par l'intrigue. Beaucoup trop de longueur et de scènes qui se répètent.
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Anatèm, tome 1

Il faut pouvoir entrer dans ce livre., difficile par son vocabulaire inventé. Petit à petit on découvre un monde proche du notre, nommé Arbre, mais tellement plus vieux quant à son existence avec tant de civilisations disparues . Au début on est à comprendre une certain vie monastique sans religion , si ce n'est le raisonnement et la recherche de faits déjà étayés par le passé . Tout à été découvert et tout peut être retrouvé au sein de ces maths (lieux fermés au monde , sauf à de rares occasions, ou vivent les avots). Le monde extérieur grandit ou meurt au cours des siècles hors ces murs.

Tout bascule quand un avot Erasmas , sort dans le monde extérieur, sans vraiment l'avoir désiré à la recherche de la vérité sur un "vaisseau sylvestre" et d'un autre avot disparu.

La magie de Neal Stephenson est toujours aussi surprenante dans le fait que nous sommes entrainés dans un monde qui semble abscons et dont petit à petit nous imprégnions jusqu'à y croire et partager la vie de ses personnages haut en couleur.
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Anatèm, tome 1

Anatèm est un roman dont le monde créé est extrêmement dense et détaillé. Il est donc très dur à résumer et ce n’est pas facile de donner un avis qui soit construit, argumenté et le tout sans trop en dévoiler car justement la force de ce roman tient dans tous les éléments mis en place et leur traitement au cours de l’intrigue.

Arbre est une Terre alternative, qui ressemble beaucoup à la notre mais sans l’être. On retrouve la majorité des objets et technologies de notre quotidien mais sous un autre nom. Sur Arbre, la population est scindé en deux : d’un côté les gens qui ont une vie proche de la notre, de l’autre des communautés qui vivent cloîtrées. Les structures fermées ne s’ouvrent selon leur niveau que quelques jours tous les 1, 10, 100 ou 1000 ans. La superstition sur Arbre veut que le seul moyen de développer un raisonnement scientifique viable et fiable est de ne pas interagir avec le monde extérieur. Les consentes sont donc des équivalents de nos monastères et couvents mais pour érudits. Fraa Erasma sort au bout de 10 ans et peut découvrir en vrai les différences de modes de vie. Il se rend aussi compte que certains choses ne sont pas nette et que certains savoirs leur sont cachés. Du coup il cherche à comprendre ce qui se passe quitte à perdre ce qu’il considère comme sa vie.

il faut accepter le fait qu’au mieux pendant 150p ce que l’on lit est incompréhensible. Une fois fait accepté on est plongé dans un univers génial et passionnant. Dans ce monde science et religion on plus ou moins inversé leur rôle : la science est devenu un aspect théorique qui ne s’ouvrent qu’aux privilégiés isolés et la religion doit se justifier d’exister et tenter de reprendre sa place. L’association philosophie, maths, sciences et logique est une réussite. Le texte est principalement tourné sur les réflexions et débats, il n’y a donc pas beaucoup d’actions mais il y en a.

Tout a été pensé dans les moindres détail, c’est très intelligent. Mention spéciale pour avoir pensé à un détail biologique évident quand on le lit mais jamais évoqué nul part avant. Il n’y a pas que les réflexions philosophiques et scientifiques qui sont passionnantes à suivre, le traitement de la différence, de l’aspect humain et relationnel l’est aussi. Dans un monde où le milieu culturel est scindé en deux blocs hermétiques, on voit apparaitre deux visions du monde et l’on est témoin de la façon dont une rencontre entre personnes n’appartenant pas à la même communauté entre bloc permet ou non la communication. La différence apparait tout en nuance et est bien développée. On n’a pas de personnages stéréotypés ou plutôt pas de communauté stéréotypée.

Anatem est une lecture exigeante avec un fort besoin de concentration mais cela vaut la peine de se lancer.
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Anatèm, tome 1

La critique un peu pédante d'un "spécialiste" de la sf au nom de code emprunté aux déités égyptienne m'a un peu poussé à ouvrir ce roman. Il était dit que l'invention de tout un vocabulaire spécifique en rendait la lecture TRES difficile et que ce roman était vraiment réservé pour ceux qui... pour ceux qui quoi, en fait ? Et ça n'était même pas une critique négative comme on pourrait pour le croire, pour éloigner tout lecteur potentiel.

J'ai donc acheté le livre et m'y suis plongé.

Oui, il y a tout un vocabulaire nouveau mais dont on comprend très vite ce qu'il recouvre, donc pas besoin d'un traducteur ou d'un dictionnaire. S'il n'y eut que ça qui rebuta le "spécialiste"... il ne devait pas souvent ouvrir d'ouvrages classiques ou de philo ou d'histoire ou que sais-je.

Une fois ceci dépassé, le roman est intéressant ; pourtant, il ne s'y passe quasiment rien (à la limite c'est plutôt ça qui pourrait rebuter) et on arrive à la fin du 1er tome (plus de 600 pages) en se demandant si tout ceci va vraiment déboucher sur quelque chose à part une vague menace extra-terrestre dans un monde intriguant, une sorte de Terre après la Terre, plusieurs milliers d'années après où le monde se divise entre séculiers et une caste de moines athées et scientifiques.

En fait, ce qui me poussera à lire le second tome c'est la curiosité. Il n'est pas possible d'écrire 600 pages sans quasiment aucune intrigue, aucun événement sans que tout à coup tout ne s'affole et n'aboutisse à un épilogue ébouriffant... ou pas... on verra.
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Anatèm, tome 1

Anatèm projette son lecteur dans le monde d'Arbre, au sein d'une "concente" dans laquelle vit Fraa Erasmas, un avôt, c'est-à-dire un moine scientifique chargé de conserver le savoir.

Neal Stephenson dépeint dans ce roman une civilisation qui a connu plusieurs chutes (dont des guerres atomiques), et dans laquelle l'univers des avôts est une marque de stabilité, avec sa Discipline.

Toutefois, la vie de Fraa Erasmas va être bouleversée quand il va devoir sortir de sa concente pour retrouver son mentor, Fraa Orolo, et ainsi découvrir les raisons de sa disparition.

Le roman brasse un nombre phénoménal de thématiques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques, et pourra vous paraître inaccessible, mais la lecture de ce roman est enrichissante, et même nécessaire.

Chronique complète sur la blog.
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Zodiac

Une lecture très plaisante et un récit drôle et intelligent (attention, il faut rester concentré pour suivre). Le héros est plein de ressources ; pas toujours sympa, comme il le reconnaît lui-même, mais on l'aime quand même. C'est un partisan de l'écologie non-violente à l'humour noir qui préfère toujours utiliser ses neurones plutôt que ses biscoteaux pour trouver des solutions à des problèmes d'envergure. Un peu hypocondriaque, mais il ne manque pas de courage et l'auteur a dû vraiment se creuser la cervelle pour trouver toutes ces idées !

Bon, ça a été écrit il y a quelques décennies, et du coup, la perception des femmes et des minorités a peut-être légèrement évolué depuis, mais rien de trop choquant. Je recommande !
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Cryptonomicon

Le Cryptonomicon est un roman de l’auteur de science-fiction américain Neal Stephenson, qui y engage une réflexion sur l’impact de la cryptographie sur la société humaine.



Deux histoires principales sont contées en parallèle. L’une porte sur des cryptanalystes qui œuvrent durant la Seconde Guerre mondiale pour casser les codes secrets de l’Axe; la seconde se déroule à une époque située dans un futur proche, où un groupe d’informaticiens amateurs de cryptographie tentent de mettre en place un paradis informatique virtuel. Ils veulent également utiliser la cryptographie afin de créer une monnaie virtuelle.



Cryptonomicon est à la fois une uchronie, l’auteur prenant quelques libertés quant à certains faits historiques, et une œuvre de fiction originale, l’intrigue moderne se déroulant dans un monde quasi-similaire au nôtre, mais présentant néanmoins de subtiles différences, par exemple l’état fictif du Kinakuta - équivalent du Brunei - et Nippon - équivalent du Japon - existent dans ce futur imaginaire.



C’est à partir de ce roman, inspiré par l’œuvre de Georges Perec, que Stephenson a pris l’habitude de mettre en place des univers cohérents qui s’éloignent par certains détails de notre univers. Le titre est inspiré du Necronomicon, un ouvrage fictif qui apparaît dans l’œuvre de Howard Phillips Lovecraft. D’une façon similaire, le Cryptonomicon est un livre fictif, censé être la bible des cryptologues, et apparaissant dans le roman de Stephenson.



Avertissement : Auparavant, seuls Irving et Desproges avaient réussi à me faire autant rire, mais je me dois de vous prévenir que ce livre s’adresse particulièrement à un public de geeks. Si vous n’y connaissez rien en informatique ni en cryptologie, malgré le talent qu’a Stephenson pour expliquer clairement des concepts ardus, je ne puis garantir que vos zygomatiques soient soumis à aussi rude épreuve que les miens !
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Cryptonomicon, tome 3 : Golgotha

Ce roman est une pépite. Un petit bijou inattendu et diablement surprenant. D'ailleurs , ce n'est pas un roman, c'est un fresque longue de 4 récits qui s'entrecroisent sur 2 périodes temporels et trois tomes dans son découpage français).

Subtilement, l'auteur nous promène entre la 2nde guerre mondiale et le début du 21eme siècle, en pleine explosion d'internet, nous faisant suivre le destin de 4 personnages principaux et d'une petite galerie de personnages secondaires qui tous sont liés les uns aux autres (ce qu'on imagine assez vite sans en prendre la mesure, je ne dévoile rien). La façon très subtile dont tout est orchestré naturellement et distillé par touche m'a bluffé et séduit.

L'un des thèmes centraux est bien entendu la cryptologie. Cela pourrait faire peur mais tout est strictement accessible et compréhensible. L'auteur a trouvé de multiples occasions pour parler cryptologie, mathématiques et statistiques dans la vie quotidienne des personnages dont certaines inattendues et franchement cocasses.

Le roman se passant en partie pendant la seconde guerre mondiale, nous avons aussi notre héros militaire américain. Ainsi qu'un ingénieux nippon qui se bat pour sa survie et dont le rôle sera déterminant.

Le 4eme personnage, geek (dans le sens noble) trentenaire vit à l'ère moderne, ex fan de jeux de rôle, féru de bidouille informatique, va vivre un incroyable destin au sein d'un complexe techno-thriller.



En définitive, je comprends mieux le succès qu'a rencontré visiblement ce livre ainsi que les prix reçus. C'est un roman bourré d'humour, facile à lire malgré le nombre de pages et les moments assez bavards que je recommande chaudement.



Cette critique est également posté pour le tome 1 & 2 l'ensemble ne constituant qu'un seul roman, le découpage n'a pas de sens en soi.
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