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Critiques de Neal Stephenson (188)
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Le Samouraï virtuel

Un long roman cyberpunk que le viens de terminer, commencé sans enthousiasme (c'est un style littéraire que j'apprécie peu d'ordinaire), mais qui a su me plaire au fil des pages. Bref, une bonne note....



... Mais comme j'imagine que ça ne vous décidera pas à le lire, j'en rajoute un peu. Et vous parlant d'Hiro Protagoniste pour commencer. Héros du roman, comme son nom l'indique. Hacker par vocation, livreur de pizza par nécessité, fouineur invétéré, Hiro se retrouve bien malgré lui entraîné dans:

- une association avec une koursière (oui, on dit comme ça) en skateboard, du genre "15-ans-je-t'emmerde", nommée Y.T .

- un accident de voiture qui met la Mafia de Tonton Enzo à ses trousses (tonton Enzo, le dieu de la pizza)

- une course-poursuite avec un Aléoute cinglé, qui manie indifféremment le harpon et l'ogive nucléaire

- un virus informatique qui s'insinue dans les cerveau de chacun, et rend complètement gagas les plus doués des programmateurs. Un virus venu du fond des âges, un virus biblique, une saleté de truc sumérien !



Bref, on ne s'ennuie jamais dans ce roman. Et pour pimenter le tout, l'intrigue se déroule à la fois dans la vie réelle et dans le "Métavers", un monde virtuel où les risques sont bien réels ...

J'ai donc été agréablement surprise, parce que ce livre est à la fois divertissant et instructif, sans oublier une pointe d'humour de-ci de-là (ça fait toujours du bien). Un roman cyberpunk qui ne se prend pas au sérieux, et qui flirte avec Borges ou Eco: la recette d'une bonne histoire.
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Zodiac

Très déçue par ce roman qui promettait pourtant un bon moment de lecture. Tous les éléments semblaient être au rendez vous (thriller écologique, ambiance un peu rock and roll, science fiction intelligente,...). Si je les ait bien retrouvés dans le roman, l'écriture brouillon, peu lisible, les phrases à rallonges, les descriptions....m'ont vraiment dérangées et laissé un sentiment désagréable. Je n'ai donc pu entrer réellement dans le roman à aucun moment et j'ai été vraiment soulagée de le terminer. Mon gros flop de l'année jusqu'à présent....
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Les Deux Mondes, tome 2 :  La frontière

En Résumé : Je dois bien admettre que ce second tome de ce roman ne m’a pas complètement convaincu. Alors certes, on y retrouve certaines des qualités du premier avec un petit côté entraînant et percutant, mais pour ma part j’ai trouvé que l’auteur en faisait trop. Ce qui pouvait passer pour une qualité et un sens du détail aiguisé dans la première partie, montre ici ses limites devant longueurs et lourdeurs. La toile de fond qui est construite et qui se différenciait pas l’intégration du MMORPG et de la technologie rentre ici finalement dans le moule très classique du thriller. Pire le jeu en ligne devient même une grosse ficelle pour permettre à l’auteur de faire avancer son intrigue comme il le souhaite. Les personnages restent toujours intéressants à suivre et on a envie de savoir ce qui va leur arriver, mais ils m’ont paru quand même téléphonés. Au final j’ai surtout eu l’impression que ce roman, en plus de ses longueurs, était calibré pour le cinéma et offrir un blockbuster qui en mettra plein les yeux, entre américains armés défenseurs du bien, terroriste, dépaysement, MI6, espion russe tout y est ce qui m’a surtout donné l’impression de trop vouloir en faire. Ajouter à cela une explosion trop explosive à mon goût avec un joli happy end, enfin quelques facilités se font ressentir par moment. Au final je ne dis pas que le roman est mauvais, l’auteur sait écrire, mais voilà je n’étais pas le public cible. Je ne me doute pas que ce roman plaira à ceux qui cherchent le thriller explosif porté par une plume vive, entraînante et qui prend soin du détail, mais pour ma part je pense que j’attendais aussi plus de l’auteur.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Cryptonomicon, tome 3 : Golgotha

Le Cryptonomicon, 1500 pages au total en poche, deux récits enchâssés, des heures de lecture.



D'un côté, une histoire avec de l'Histoire dedans, articulée autour du décryptage pendant la Seconde Guerre mondiale du code Enigma employé par les Teutons. Au menu, cryptanalyse, Alan Turing, balbutiements de l'informatique, le tout dans un packeïdge* très documenté et pointu.

En parallèle, à la fin des années 90, on suit les aventures d'une bande d'informaticiens qui veulent mettre en place un espace numérique libre de tout contrôle, de toute censure, de toute ingérence nationale ou internationale. Bref, un Internet libre (une utopie, donc...). Autre projet, la mise en place d'une monnaie virtuelle. En gros, Stephenson raconte les quinze années à venir avec Tor, les bitcoins et le dark web (ici en version vertueuse dédiée à la recherche, à l'innovation et au commerce en toute liberté). Là-dessus, tu ajoutes une chasse au trésor de Yamashita, l'équivalent japonais de l'or nazi.



Roman geek, qui mêle guerre, aventures, anticipation. Roman malin, parce qu'il a vu juste sur à peu près tous les points évoqués (législations nationales toujours plus restrictives, open source, monnaie virtuelle, course au cryptage...). Explications claires pour ceux qui n'auraient pas douze diplômes en maths et informatique dans la musette, écriture tonique et souvent drôle, il n'y a décidément rien à jeter dans cette trilogie.



* Francisation maison à la ouaneugaine.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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Cryptonomicon, tome 2 : Le Réseau Kinakuta

Le Cryptonomicon, 1500 pages au total en poche, deux récits enchâssés, des heures de lecture.

D'un côté, une histoire avec de l'Histoire dedans, articulée autour du décryptage pendant la Seconde Guerre mondiale du code Enigma employé par les Teutons. Au menu, cryptanalyse, Alan Turing, balbutiements de l'informatique, le tout dans un packeïdge* très documenté et pointu.

En parallèle, à la fin des années 90, on suit les aventures d'une bande d'informaticiens qui veulent mettre en place un espace numérique libre de tout contrôle, de toute censure, de toute ingérence nationale ou internationale. Bref, un Internet libre (une utopie, donc...). Autre projet, la mise en place d'une monnaie virtuelle. En gros, Stephenson raconte les quinze années à venir avec Tor, les bitcoins et le dark web (ici en version vertueuse dédiée à la recherche, à l'innovation et au commerce en toute liberté). Là-dessus, tu ajoutes une chasse au trésor de Yamashita, l'équivalent japonais de l'or nazi.



Roman geek, qui mêle guerre, aventures, anticipation. Roman malin, parce qu'il a vu juste sur à peu près tous les points évoqués (législations nationales toujours plus restrictives, open source, monnaie virtuelle, course au cryptage...). Explications claires pour ceux qui n'auraient pas douze diplômes en maths et informatique dans la musette, écriture tonique et souvent drôle, il n'y a décidément rien à jeter dans cette trilogie.



* Francisation maison à la ouaneugaine.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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L'Âge de diamant ou le Manuel illustré d'éducati..

Ce roman est un truc de fou. Nous sommes dans un univers ou les états nations on disparus faute de pouvoir percevoir des impôts. Deux histoire vont évoluer cote à cote : celle de Nell une petite fille pauvre qui reçoit de son frère un livre « le manuel d’éducation pour jeunes filles et celle de son concepteur qui c’est fait voler le livre.

Tout évolue dans un monde ou les nanotechnologies ont remplacé tout. Grâce à elle les vêtement peuvent changer. Elles peuvent circuler dans vous.

L’univers comme d’habitude chez Neal Stephenson est d’une folle inventivité. La fin manque d’un vrais dénouement.

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Choc terminal, tome 2

Un roman passionnant sur le réchauffement climatique et les inventions de la "géo-ingénierie" pour se prémunir des effets les plus prégnants.



Un roman étonnant, qui part dans tous les sens sans jamais perdre ses lecteurs.



Dès la scène d'ouverture, on y rencontre des cochons sauvages à l'appétit féroce qui dévastent l'est du Texas, dont Frimousse, le géant de plus de 400 kilos est traqué sans relâche par Rufus, un red-neck d'origine Comanche, dont la fille a été dévorée par Frimousse, son porcelet domestique devenu grand et vorace ! 



Ces fameux cochons endommagent à son atterrissage l'avion piloté par la Reine des Pays bas, venue incognito - ou presque - rencontrer un milliardaire local qui réunit dans son ranch des responsables de pays / cités hypersensibles à la montée des eaux : Venise, Nouvelle guinée, ... pour leur présenter une innovation technologiques qui les mettra à l'abri. 



Se rajoute, un peu à part, un colosse canadien d'origine sikh, devenu l'arme fatale de l'armée indienne ... 



Mais toute innovation technologique a ses revers, les événements centennaux sont rétifs aux innovations récentes et l'auteur nous entraîne dans un peu plus de 800 pages nourries de rebondissements, de voyages, de bagarres, de réflexions sur l'exercice du pouvoir, sur la prévention des risques majeurs et sur les réactions des populations laissées sur le bord de la route ...



Dans ce futur somme toute assez proche n découvrira de drôles de combinaisons rafraîchissantes qui permettent de résister à des températures de plus de 50° où des fourmis mettent hors service les climatiseurs, des voitures autonomes et des avions à hydrogène 



On croisera également des drones, des aigles, des vidéastes de tous poiles, des chevaux sauvages et des animaux du désert ... 



Bref un roman foisonnant, passionnant qui vaut ses 864 pages car j'étais ravie d'avoir déjà le deuxième tome en ma possession pour m'y plonger sitôt la dernière page du premier tournée ... vu le cliffhanger de son dernier chapitre !



(j'ai lu ce roman en format numérique, tellement plus protecteur de mes poignets ! ) 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Choc terminal, tome 2

🌡🌊 Choc terminal - Tome 2 - Neal Stephenson 🌊🌡

Traduction : Benoît Domis



Résumé :

Parce que la montée des eaux menace l'existence même des Pays-Bas, leur reine Frederika Mathilde Louisa Saskia comprend mieux que quiconque la notion d'urgence climatique. Invitée à une rencontre secrète au Texas par T.R. Schmidt, l'excentrique propriétaire d'une chaîne de fast-food, Saskia découvre non sans inquiétude les plans du milliardaire. En bon Texan, T.R. veut mettre fin, de façon décisive, aux hausses de températures qui accablent le sud des États-Unis. Et si son remède, inspiré par l'explosion du volcan Pinatubo, était pire que le mal ?



Quel plaisir de retrouver Saskia, Willem, Rufus, T.R. et tous les autres. Maintenant que le plus gros fusil du monde est entré en action et que le monde découvre cette nouvelle géo-ingénierie, il faut gérer les conséquences,  qui sont avant tout politiques. Entre catastrophes naturelles (ou un peu moins), conflits entre états, espionnage et manoeuvres de l'ombre l'auteur nous entraîne dans une aventure des plus intéressante. Dans ce tome comme dans le précédent j'ai appris beaucoup de choses notamment sur la géo-ingénierie, c'est vraiment très intéressant, c'est un sujet que j'aimerai creusé. J'ai beaucoup aimé retrouvé les personnages et continuer de suivre leurs parcours.

Le seul bémol, si s'en est un, c'est que j'aurai que l'auteur aille plus loin, qu'il nous emmène vingt ou cinquante ans plus tard, que l'on sache ce qui a changé.

Bref j'ai adoré ce dyptique à la fois original, ludique et prenant.
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Choc terminal, tome 1

Dans un futur proche, la reine Saskia des Pays-Bas se rend secrètement au Texas pour y rencontrer un richissime homme d’affaires qui pense avoir la solution pour abaisser la température de la Terre. En effet, les cyclones, les incendies et les canicules se sont multipliés, laissant des continents et des populations exsangues. Les Pays-Bas sont directement menacés par la montée des eaux. Et si ce milliardaire disait vrai?



Choc Terminal est un roman qui joue sur la menace climatique immédiate à savoir le réchauffement climatique de la planète. On y découvre des personnages engagés dans une sorte de course contre la montre. Là où certains États voient en la menace de la montée des eaux une manne supplémentaire d’asseoir leur pouvoir, d’autres pays sont directement concernés à court terme. Comment agir pour que le climat s’apaise?



Neal Stephenson prend son temps pour décrire ses personnages et pour poser son décor. La première moitié du roman est centrée sur l’histoire personnelle de chaque personnage et la solution apportée par le milliardaire arrive tardivement. L’auteur possède cependant un si bon sens de la narration que j’ai adoré ce roman du début à la fin. Il m’a même passionnée pour une histoire de sanglier, c’est dire!



Je ne dirais pas qu’on est ici dans de la hard SF. Il faut parfois s’accrocher, il est vrai, quand l’auteur nous présente certaines théories scientifiques, mais ce qu’il raconte est aisé à suivre mais fait surtout froid dans le dos. J’ai en cas tout suivi avec passion ses hypothèses sur la géo-ingénierie. En parallèle, on suit également un canadien sikh parti sur la trace de ses ancêtres en Inde. Si les arcs narratifs semblent n’avoir rien en commun, les dernières pages de ce roman laissent finalement apparaître un fil très intéressant.



Avec ce premier tome, Neal Stephenson signe un roman de SF passionnant. Le deuxième tome sort dans la foulée et j’ai hâte de connaître le fin mot de cette histoire.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Anatèm, tome 1

En commençant Anatèm, je me suis dit que je n’allais pas le terminer. Surtout qu’il s’agit du tome 1, l’oeuvre gigantesque de Neal Stephenson a été scindée en 2 tomes pour l’édition française.

Je me suis dit que je n’allais rien y comprendre. Mais, après tout, il y a longtemps, j’avais bien survécu à L’empereur-dieu de Dune (quand mes proches disaient que c’était insupportable). Et en fait, j’ai assez vite accroché, malgré les … 100 ou 200 premières pages assez raides, truffées de néologismes et de notions étranges qui sont explicitées lentement, grâce à des extraits d’un pseudo-dictionnaire. Mais, une fois ces pages franchies, j’ai été happée par l’histoire, les personnages. En fait, il se dégage de tout le livre un puissant magnétisme et je n’avais qu’une envie : en savoir plus sur ce monde qui n’est pas le nôtre mais qui pourrait l’être.
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Anatèm, tome 2

Il va être difficile de chroniquer ce tome II, puisqu'il s'agit en fait de la seconde moitié du roman. En effet dans sa version originale Anathem est un pavé de plus de 900 pages. Pour sa publication française, les éditions Albin Michel Imaginaire ont fait le choix de scinder en deux parties ce monstre littéraire de Neal Stephenson.



Si je n'ai qu'un conseil à donner, ce serait de lire ce deuxième opus dans la foulée du premier. L'univers étant bien intégré et le vocabulaire encore bien présent, on ne rencontre plus les difficultés du début. Mais d'autres arrivent... ce second tome est peut-être plus exigeant en matière de réflexion philosophique. En particulier dans la dixième partie où de longs dialogues parfois abscons frisent le génie. Il faut s'accrocher, parfois laisser couler sans essayer de tout comprendre... la trame générale se dessine doucement et l'on découvre toute l'ironie de la situation.



Et je ne vous en dirai pas plus. Si vous avez aimé les aventures de Fraa Erasmas dans le premier tome, vous serez emballé par les épisodes suivants. Si par contre vous avez eu du mal à entrer dans cet univers, je ne suis pas sûr que cela s'arrange en lisant cette seconde partie.



A noter qu'à la fin de ce second tome se trouvent en annexe, trois Calca, c'est-à-dire trois démonstrations, trois explications scientifiques de problèmes plus ou moins simples. Cela cadre parfaitement avec le corps du texte, apporte un plus indéniable et montre bien les difficultés que nous avons de percevoir la réalité.



Un glossaire assez exhaustif est également disponible à la fin de ce second tome. Le choix éditorial peut paraître osé mais pour ma part, je suis bien content de ne pas l'avoir eu dans les mains avec le premier tome. Cela m'a permis de savourer pleinement le jeu de la langue et de prendre du plaisir à chercher la signification de tel ou tel terme. La découverte d'Arbre est plus savoureuse sans cette petite aide...



Pour conclure, Anatèm est un livre rare, exceptionnel qui aborde de nombreuses thématiques sociétales, philosophiques, scientifiques. Un livre complexe mais époustouflant qui marque son temps, un livre comme on en croise peu sur sa route. Alors non, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris ou plutôt je suis sûr de ne pas avoir tout compris mais cela n’empêche nullement la compréhension globale, ni la lecture. Anatèm est un roman scientifique qui ne laisse pas la place à la croyance ou aux superstitions, un roman qui fait la part belle aux sciences, à la philosophie et à la réflexion. Une bouffée d'air frais dans le monde d'aujourd'hui.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Le Samouraï virtuel

Ce livre est un des grands classique du Cyberpunk, et c'est ce qui m'a motivé à en faire la demande sur Netgalley, que je remercie, quand il est sorti en numérique.



Nous avons ici une belle satire du monde. L'auteur a une sacré imagination.



Nous sommes aux États-Unis, ou du moins ce qu'il en reste. Le pays a été divisé en villes/états franchisés par de grosses multinationales. Notre personnage, Hiro Protagonist (oui, oui ...) travaille dans La Cosa Nostra de Tonton Enzo (oui oui, la branche commerciale de la mafia italienne) ou il doit livrer des Pizza (toujours en 30 minutes et bien sur sans devoir respecter les limitations de vitesse, ils ont la priorité).

Le background est bourré de références en tout genre qui rendent le début du livre très intéressant à lire, comme l’existence de Narcolombie, ou de la nouvelle Afrique du sud avec ses enclaves racistes.

Ce monde pour moi était tellement coloré qu'il m'a plus fait penser au futur de Retours vers le Futur que celui de Blade Runner. J'admire vraiment tous les détails que l'auteur prend bien le temps d'expliquer à tout moment, on voit bien qu'il c'est bien amusé à tout compiler comme ça de façon limite erratique.



Mais notre héros passe une grande partie de sa vie dans le Métavers, un univers virtuel dans lequel lui et quelques uns de ses amis hackers ont fondés l'un des endroits les plus vivants. Dans le Métavers, Hiro est un héros, alors que dans le vie réelle il vit dans un conteneur en marge totalement du reste.

Un jour une drogue commence à faire son apparition, une drogue capable de toucher à la fois le monde réel que le monde virtuel, très dangereuse. Hiro décide de se lancer dans une guerre contre cette drogue, aidé par une amie.



En fait le début était haletant, entre le rythme endiablé des livraisons de pizza du personnage principal et toutes les informations qui nous arrivent à toute vitesse, on n'avait pas une seconde pour souffler.

Je dois dire que ce coté ci je l'ai bien aimé, même si de nos jours les livres de ce genre sont limite légion, il faut se rappeler que celui ci est l'un des premiers. Il se démarque de toute façon par son humour limite pince sans rire que l'ont entend derrière chacune des descriptions qui lui donne un ton bien à lui.



Par contre le revers de cette avalanche d'informations c'est que j'ai trouvé que c'était une écriture vraiment très dense. Sans parler du fait que le style était un peu daté. Ce n'est pas forcement un reproche ceci dit parce que c'est le point qui m'a le plus plu de ce livre.



Mais voila tout ça ne suffit malheureusement pas. Du moins dans mon cas j'ai eu du mal avec le reste. Je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages et j'ai trouvé que la fin ne se tenait pas trop. Du coup je suis quand même un peu déçue. En dehors du début que j'ai trouvé vraiment sympa, le reste m'a semblé lourd et j'étais toujours un peu en dehors du récit.



Au final nous avons un des classique du genre Cyberpunk, qui propose un monde débordant d'idées et d'imagination, avec un rythme à la fois rapide et dense, que je ne peux qu’encenser, mais qui est un peu tombé à plat car je n'ai pas vraiment réussi à m'accrocher aux personnages et parce que l'intrigue principal n'a pas fini de façon satisfaisante.

Néanmoins je recommande quand même ce livre aux personnes qui souhaitent en savoir plus sur ce genre, parce que mine de rien les idées sont géniales.

15/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Le Samouraï virtuel

L'auteur plante son décor et son action dans une Amérique entièrement privatisée, hurlante de néons et d'enseignes, morcelée entre les différentes mafias et gouvernements fédéraux, où les pizzas doivent se livrer en 30 minutes top chrono et où les courriers se livrent en planche à roulettes hyper sophistiquées. La technologie est sur-développée, la surveillance n'a rien à envier à Big Brother, mais surtout, le monde virtuel est presque aussi important que le monde réel, à tel point que les deux se superposent en permanence, grâce des machines portables 3D en réalité augmentée.



L'histoire se met vraiment en branle à partir de l'apparition d'une nouvelle drogue, doublée d'un virus informatique, chacun surpuissant, plongeant l'usager dans une sorte d'hypnose ou de transe : le Snow Crash. Les protagonistes découvrent qu'à l'origine de ce cataclysme se situe le plus grand magnat de la religion New Age, de la nouvelle Babel, de l'Infocalypse.



Neal Stephenson nous revoie à la fois des millénaires en arrière, en nous forçant à fouiller dans les tréfonds de la civilisation sumérienne et de ses grands mythes, mais également à nous plonger dans une dimension parallèle, le cyberespace, et relie les deux avec autant de grâce, de subtilité et de pertinence que possible. Un vrai coup de maître. D'autant plus que le roman date de la fin des années 80, à l'époque où le Métavers se matérialisait avec Habitat (un prototype du style de Second life) et où le mot avatar était encore peu connu. Un petit air de Poupée Pat.



Le roman a d'abord été conçu comme un roman graphique ; hélas, comme l'auteur l'explique bien à la fin du livre, il n'en reste plus que les mots - mais quels mots ! Quoiqu'il en soit, à son époque, ce devait être une petite bombe explosive qui n'a rien à envier aux génies de la SF et qui regorge de connaissances et d'une justesse incroyable concernant les mondes virtuels, à l'époque si peu développés. Il y a ici une parfaite maîtrise de l'humour, un excellent dosage entre scènes d'action et réflexions sur le langage et la religion, une lucidité épatante et une vision du futur plutôt réaliste mais plutôt cauchemardesque. L'excellence du roman cyberpunk, à ne pas rater.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Les Deux Mondes, tome 2 :  La frontière

Encore passionnant! Triste de terminer cette superbe saga!

Vivement la traduction des romans plus récents de Neal Stephenson....
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L'Âge de diamant ou le Manuel illustré d'éducati..

J'ai lu ce roman après Snow Crash (que je n'ai pas aimé) et après le Cryptonomicron (que j'ai adoré).

Je n'ai pas écrit cette critique à chaud, j'ai laissé passer quelques jours histoire de digérer ce roman riche et de voir ce que j'allais en retenir. C'est un roman très dense, très pré-curseur qui n'a pas vraiment vieilli alors que les technologies ont considérablement évolués depuis 1996.

Plusieurs personnages évoluent sur un grand échiquier géo-financio-politique. Des concepts technologiques très forts et crédible sont décrits avec beaucoup de justesse et de vraisemblance, certains assez proches de ce qui peut exister. Les conséquences & l'impact de ces technologies et de l'évolution des sociétés est très intéressant, donne une impression très documentée et crédible. La réflexion sur les modèles d'éducation est très fraiche.



Mais en définitive mon plaisir de lecture est à peu près celui de Snow Crash, en plus atténué cela dit. , j'ai eu du mal à suivre le fil de l'histoire, à en comprendre les enjeux exactes. La conclusion, très ouverte, m'a décu, à moins que je n'y ai rien compris, ce qui est possible...

J'ai navigué entre un intérèt évident pour le monde proposé et ce qu'il propose et le désintérêt pour les personnages et la compréhension du propos général.



Que cela n'empêche pas les lecteurs de s'y essayer, la richesse de l'ouvrage vaut à elle seule la lecture, je comprends qu'il ait eu le prix Hugo, c'est mérité.
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Le Samouraï virtuel

Être spécialiste d’un genre littéraire ne laisse pas à l’abri d’avoir de grosses lacunes. Ainsi depuis ma lecture de Neuromancien et de Mona Lisa s’éclate de William Gibson dès leurs sorties françaises en poche, peu de livres dans la catégorie cyberpunk m’avaient échappé. Sauf, et c’est plutôt surprenant, car j’ai lu de nombreux autres titres de l’auteur dont le récent Reamde, Le Samouraï virtuel (Snow Crash) de Neal Stephenson. Erreur réparée ce week-end en tombant totalement par hasard sur un exemplaire passablement abimé dans un vide-grenier.

Et là, la critique n’est pas aisée. À la pointe de la modernité à l’époque de son écriture en 1992, le moins qu’on puisse dire est que techniquement, Le Samouraï virtuel a pris un sacré coup de vieux. Le Metavers s’est effondré ou éparpillé façon puzzle à la façon d’un Second Life ou autres mondes virtuels passés de mode depuis l’avènement des réseaux sociaux, eux-mêmes en pleine mutation permanente. Côté politique, capitalisme ou non, les différents franchulats et autres banlises présentés dans ce livre sont loin d’être similaires. Même si certaines comme la Nouvelle-Afrique du Sud ou l’importance du prosélytisme religieux ont une vraie résonance dans notre époque actuelle (étrangement en plus violent dans la réalité je trouve). Enfin, avouons-le : le tout nucléaire pour alimenter les principales nouveautés du moment (des chienchiens de garde à Raison en passant par des motos ou des poids lourds), est sacrément daté. Et a des vieux relents de nanars de SF des années 80.

Côté récit, l’histoire est prenante et les deux protagonistes principaux ont un ton mordant et acide bien rafraichissant. Certaines scènes ou réflexions de personnages sont si grotesques que j’en éclatais de rire dans le métro. L’action progresse également très vite malgré quelques longueurs nécessaires pour expliquer tel postulat technique, biologique ou religieux. Et justement là est le cœur de l’intrigue. La Snow Crash elle-même, au départ à la fois virus informatique dans le monde virtuel et drogue IRL (In Real Life — dans la vie réelle), se révèle au fil du temps être une version moderne d’un virus antique élaboré biologiquement par des intellectuels sumériens. Vous êtes perdus ? C’est normal : mélanger linguistique et résultats biologiques est déjà assez complexe à suivre sans en plus y rajouter une surcouche binaire pour obtenir un hybride biocybernétique. Après tout, il y a bien des expériences en cours pour stocker des données dans de l’ADN. Pourquoi pas y stocker des applications informatiques ? Le pont entre la linguistique et une maladie contagieuse aussi rapide que celle dépeinte dans le livre me semble plus difficile à franchir pour ma crédulité. Au final, lu en 2017, Le Samouraï virtuel est un bon petit thriller qui fleure bon la nostalgie technologique avec une forte dose de sarcasme et de dérision très plaisante. Seul reproche, la couverture de l’édition de poche est à côté de la plaque. J’aime beaucoup le style de Manchu, mais son samouraï n’a quasi rien de commun avec Hiro Protagoniste (vous l’avez deviné le protagoniste de l’histoire) qui est un métis né d’une mère coréenne et d’un père noir américain. Identité tellement visible qu’à plusieurs moments dans le récit, elle se retourne contre lui.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Anatèm, tome 1

Au terme d'un ennui profond, je me suis tout naturellement détourné du roman posé négligemment sur ma table de nuit. Après avoir courageusement tenu plus de 300 pages, je me suis rendu compte que je n avais même pas envie d ouvrir ce roman, que sa lecture n était que fastidieuse rigueur.



Je ne dirais même pas que c'est bien écrit. C est évidemment bien traduit mais la lecture reste lourde, inutilement chargée. Je tiens compte néanmoins des remarques de ceux qui disent qu il fallait tenir bon encore un peu pour que le "Big picture" soit enfin révélé mais sans plaisir de tourner ses pages, il est peu probable que je m'y replonge à l heure où Jean-Yves Le Naour produit exactement l effet inverse avec sa narration si brillante de 1916.



C est toujours ennuyeux pour moi d abandonner un roman, décidément je n aime pas ça.
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Le Samouraï virtuel

Le roman dit "cyberpunk" est un genre qui m'a toujours un peu intrigué, non parce qu'il permet de briller en société ("Qu'est-ce que tu lis en ce moment ?" - "Je lis un roman cyberpunk…" - "Ah ?!!..."),

Mais plutôt parce qu'on se demande bien ce qu'il peut arriver dans un tel roman. J'avais déjà eu l'occasion de tester, il y a quelques années, ce style avec le roman emblématique du genre, "Neuromancien" de William Gibson, ainsi que "Mozart en verres miroirs" de Bruce Sterling, dont j'avais adoooré le titre (mais dont je ne me souviens absolument plus du reste :-).

Alors, pourquoi remettre cela ? me direz-vous…

Eh bien j'ai découvert ce bouquin durant mes recherches pour mon prochain roman (qui ne sera pas cyberpunk, lui !). Il est en effet considéré comme précurseur de Second Life, voire inspirateur, quoique les fondateurs s'en défendent.

En le commençant, j'ai bien retrouvé cette ambiance hyper technophile, et comme pour nombre de romans de SF, il m'a fallu m'immerger dans cet univers et ses codes. Une fois cet effort consenti, l'histoire et ses protagonistes s'installent efficacement dans notre imaginaire pour nous faire vivre une aventure trépidante et tout à fait intéressante, pourvu qu'on ne soit pas trop regardant sur les détails (notamment techniques). Deux personnages, attachants au final, mènent la danse : Hiro, hacker et livreur de pizza, et Y.T., la jeune kourière qui assure ses courses grâce à son super skateboard sophistiqué. Une lutte d'un "bien" contre un "mal" dans un univers réel et l'autre virtuel dans lesquels "bien" et "mal" font office de Yin et de Yang.
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Les Deux Mondes, tome 2 :  La frontière

Suite et fin des deux mondes, c'était long (en tout, chaque volume de plus de 600 pages) et moi qui ai pour habitude de lire un livre en 3-4-5 jours maximum, là j'étais servie parce que, vu l'épaisseur des 2 volumes, je n'ai lu que ça pendant plus d'une semaine presque sans rien faire d'autre :-)

Donc, un bon conseil, ne soyez pas pressé quand vous commencez les bouquins, laissez-vous le temps de les lire en temps requis par l'épaisseur des 2 volumes qu'il faut vraiment lire l'un à la suite de l'autre parce qu'en réalité, l'histoire se suit complètement mais, à mon humble avis, l'éditeur s'est dit: "si on sort un volume aussi épais, peu de lecteur vont le prendre en mains et donc l'acheter; donc coupons-le en deux" .



Ceci dit, l'histoire est vraiment chouette et bien animée tel un "je suis Pilgrim" de Hayes qui était lui aussi bien épais et qui avait les mêmes caractéristiques, le début est un peu long sur la présentation des personnages et la situation des décors et du passif, mais une fois qu'on est lancé dans le vif du sujet, alors on a tout le temps envie de tourner les pages...



Le lecteur voyage à travers la planète dans le réel et dans le virtuel, les personnages principaux se retrouvent, se séparent au fil des événements, certains meurent et enfin, l'aventure est toujours d'actualité.



J'oubliais, CELA FERAIT UN EXCELLENT FILM !

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Les Deux Mondes, tome 1:  Le réseau

Neal Stephenson est un auteur de grandes et grosses œuvres de fiction et de science-fiction. Le réseau, le premier tome de Les deux mondes ne déroge pas à la règle. Avec presque 700 pages, cela marque l’introduction d’une nouvelle série de poids. Pour ceux qui ont lu le Cryptomonicon, ils peuvent craindre qu’une fois de plus l’auteur ait succombé à ces vieux démons du pisseur de pages. Et quand la production littéraire est foisonnante, il y a malheureusement du bon et du mauvais, de la phrase parasite, du surplus de mots qui n’apporte rien à l’histoire. Autant dire que nous sommes loin des techniques de turn page, et que l’on est plutôt en présence d’un Tolkien de la SF.



Et cela est fort dommage car l’auteur a trouvé un sujet fort intéressant. La création d’un monde virtuel, sa conception, sa commercialisation, son détournement à des fins mafieuses. Mais cette histoire est noyée dans d’innombrables digressions sur la famille du créateur comme les 40 pages d’introduction sur le rassemblement de sa famille et ses parties de tir; une pléthore de personnages répartis dans ces deux mondes.



Alors si vous êtes patient, tenace (donc pas comme moi, après 300 pages j’ai abandonné) et amateur de littérature geek et de fantasy, vous aimerez ce livre; et vous pourrez combler votre plaisir en vous plongeant dans cette histoire, et la suite d’ores et déjà disponibles dans les bonnes librairies.
Lien : http://uoilire.wordpress.com..
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