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Critiques de Oliver Bowden (140)
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Assassin's Creed Origins: Le serment du désert

Nous sommes en face d’une novélisation de l’excellent jeu vidéo éponyme, qui ici prend la forme d’un préquel : dans un roman d’apprentissage, nous suivons les destins de Bayek et Aya avant les événements qui vont les conduire sur la voie de la vengeance contre les puissants qui leur ont pris leur enfant...



Dans ce récit, Bayek n’est pas encore le dernier des Jedis, euh pardon le dernier des Medjaÿ. Il est encore en formation sous la surveillance de son père Sabu dans l’Oasis de Siwa, mais pour ce dernier c’est pour son propre bien qu’il ne le trouve jamais assez bon et assez prêt pour prendre sa suite au sein de sa confrérie… Très vite la gentille différence entre Bayek l’Égyptien rural et traditionaliste et Aya la Grecque citadine et moderniste va prendre un tour beaucoup crucial et beaucoup plus sinistre. Car nous allons assister à une lutte sans merci entre ceux qui se réclament du Nouvel Ordre Mondial basés à Alexandrie et les Jedis, euh pardons les Medjaÿ qui se réclament de l’Égypte éternelle et qui sont répartis dans tous le pays : les premiers étendent leur influence sur toute la Vallée du Nil tandis que les seconds veulent recruter en masse pour s’opposer à eux, donc nous assistons à une course de vitesse entre les deux camps. Mais qu’est-ce qui les opposent ? On dépasse l’opposition entre les Anciens et les Modernes, entre les réformateurs et les conservateurs : l’auteur Olivier Bowden, habitué des novélisations de la série, comme la plupart des auteurs anglais ne cachent pas sa haine de cette folle de Margaret Thatcher alias la plus grosse imposture du XXe siècle avec ce fou d’Adolf Hitler. Les grandes tirades sur le despotisme éclairé ou à défaut sur une démocratie devant être fortement guidée et fortement encadrée du Nouvel Ordre Mondial sont beaucoup trop semblables aux discours aussi hypocrites que dégueulasses des ultralibéraux et des hypercapitalistes reagano-thathéro-macroniens pour être fortuites. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : Raia le comploteur carriériste et Bion le tueur flegmatique auraient presque de faux airs des sinistres Benjamin Griveaux et Christophe Castaner… Tous ces gens-là sont attendus de pieds fermes aux enfers s’ils n’y sont pas déjà !



L’idée de mettre en introduction Emsal qui échoue dans sa mission et dans la sauvegarde de sa famille pour maintenir le suspens quant à l’avenir de Sabu, sa mission, et sa famille avec Bayek et Aya qui tentent de le rejoindre pour lui prêter main forte. On a la fausse piste du pilleur de tombes Menna pourchassé par les Nubiens de Kensha, puis la fausse piste du Medjaÿ prisonnier à l’Île Éléphantine. Dans leur enthousiasme les rookies sabotent le piège du vétéran et tout est refaire… Sauf que l’adversaire est de taille, aussi puissant que retors, donc que rien n’indique qu’on a peut-être pas manqué la seule et unique occasion d’en finir avec lui ! Force est de constater que nous sommes face à un nouvel avatar du Héros aux mille et un visages (vous savez ce mythe aussi vieux que l’humanité conspué par les élites autoproclamées du monde entier comme connerie pour les teubés, parce qu’elles s’estiment largement au-dessus de l’humanité : on ne va pas se mentir, avec une telle mentalité elles en sont exclues !), et pour devenir adulte ce dernier va forcément devoir faire face à la perte de son mentor. Vous pouvez sortir vos mouchoirs, d’autant plus que normalement vous avez déjà vu Luke Skywalker assister à l’ultime destin d’Obi-Wan Kenobi...



D’habitude je n’attends jamais rien des novélisations qui sont des produits complètement marketisés, mais ici cela n’est finalement pas mal du tout. Toutefois il y a deux gros soucis qui tirent l’ensemble vers le bas :

- le récit est très haché avec 67 chapitres pour 337 pages donc difficile de développer univers et personnages

- on alterne constamment narration à la 1ère personne pour les chapitres consacrés à Bayek et narration omnisciente à la 3e personne pour tous les chapitres qui ne lui sont pas consacrés

Claire Jouanneau a réalisé un joli travail de traduction en utilisant des mots comme térébinthe, antienne, himation et talweg (sans parler du vocabulaire antique spécialisé genre « machairophoraï »), mais j’ai repéré deux erreurs qui ne sont peut-être pas de son fait mais plutôt de celui de l’auteur :

- à un moment les personnages prennent le thé, ce qui est parfaitement normal pour des personnages anglais du XXIe siècle après Jésus Christ, mais ce se révèle complètement anachronique pour des Égyptiens du Ier siècle avant Jésus Christ… Est-ce trop difficile pour les auteurs et les traducteurs que de parler de tisanes ou d’infusions plutôt que de tricher avec les réalité par pure flemmardise ?

- le tueur grec Bion utilise à plusieurs reprises le mot et la notion de « credo »… D’abord un Grec parle grec et non latin, à fortiori dans la partie orientale de la Mer Méditerranée où tout le monde parle grec et presque personne le latin ! Mais en plus cette notion est étroitement associée au christianisme et il faudra attendre plusieurs siècles avant qu’elle ne soit usitée par les conciles et les synode chrétiens du Bas-Empire romain…





PS: pour des raisons que la raison ignore cette œuvre tombe le coup de la loi n°49-956 d 16 juillet 1949, rédigée par d’anciens pétainistes pour se faire oublier des nouveaux communistes qui voulaient faire barrage à la culture américaine avant que celle-ci ne soit complètement castrée par les suppôts de Fredric Wertham le Savonarole yankee…

- soit les censeurs sont des analphabètes pour être passés à côté de toutes les scènes de violence du récit alternant meurtres et tortures

- soit les censeurs sont des abrutis finis pour ne pas avoir compris que cette œuvre n’est pas « jeunesse » (mais dans leur raisonnement c’est une novélisation de jeu vidéo, et dans « jeu vidéo » il y a le mot « jeu » associé à « jeunesse » par des raccourcis qui feraient honte à n’importe quel être humain)

Dans tous les cas cette loi scélérate d’un autre temps qui est appliquée à géométrie variable (censure de "Gil Jourdan", "Lucky Luke" ou "Boule et Bill" par exemple : heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon dans les preneurs de décisions seraient en danger mortel !), et qui peut servir de prétexte à tous les apprentis inquisiteurs en mal de puissance et de reconnaissance pour faire tout et n’importe quoi doit être révisée de toute urgence ! Mais les gouvernements successifs sont trop occupés à obéir aux donneurs d’ordres milliardaires adorateurs du Veau d’Or pour prendre la moindre décision relevant du bon sens le plus élémentaire !!!
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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Nous avons ici la première novélisation d’une célèbre série de jeux vidéos comptant 24 titres toutes plateformes confondues s’étalant de 2007 à nos jours pour une période historique couvrant du IVe siècle avant J.C au XXe siècle. Cela force le respect.



Le pitch de la série de jeux : La confrérie des Assassins est en perpétuel conflit avec l’ordre Templiers à travers les siècles (ou d’autres adversaires avant la création de cet ordre). A travers une machine qui lit la mémoire génétique (d’un américain actuel) on va suivre différents assassins à travers les âges.



Notre roman va suivre les aventures de Ezio Auditore dans l’Italie de la fin du XVe siècle. Oui oui, il y aura du Léonard de Vinci dans l’air.

Le background de la série (mémoire génétique – Américain détenu par le groupe pharmaceutique ect) n’est pas du tout abordé. On attaque directement par la jeunesse et la quête d’Ezio devenant Assassin pour venger sa famille et découvrant la confrérie et ses antagonistes.

Le roman est donc construit sur le scenario du deuxième Opus (Assassin’s Creed II) (hors background) et cela se voit clairement. Une quête d’artefacts qui entraîne une succession de missions d’Assassinat de plus en plus difficiles, jusqu’au boss final et qui permet presque à chaque fois de récupérer un fragment de parchemin ou un indice pour trouver les objets recherchés de la quête et gagner de nouvelles armes, grâce à Léonard bien sûr.



C’est plus un fix up qu’un roman, mais le fil rouge, la quête (bien trop ésotérique à mon goût) sera aboutie et nous aurons toutes les explications. Encore heureux.

L’action est omniprésente, au détriment des personnages un peu caricaturaux et d’événements parfois survolés (on aurait pu faire 3 ou 4 tomes pour ce seul roman).

Le Crédo de l’Assassin, ou je zigouille tout ceux qui me gênent pour accomplir ma mission, et sans états d’âme. Eh oh, les gardes n’avaient qu’à travailler pour des gentils au lieu de travailler pour l’ennemi.



Un bon divertissement pour ceux qui aiment le jeu, mais est-il réellement nécessaire de lire ce livre si on ne connaît pas la licence ? La question a pour moi trouvé sa réponse, même si maintenant que j’ai lu le premier, j’envisage de refaire un essai ne serait-ce que parce que cela reste, comme je l’ai dit un honnête divertissement.
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Assassin's Creed, tome 5 : Forsaken

Surexploitation d’un filon juteux ou bonne adaptation d’une magnifique franchise ? Avec cet Assassin’s Creed : Forsaken, c’est couci-couça.



Avec cet épisode titré « Forsaken », nous découvrons, comme dans La Croisade secrète, une extension du jeu du moment. Nous avons là à la fois un prélude à Assassin’s Creed III, une précision des événements de ce jeu vidéo et pas une novélisation uniquement basée sur le scénario d’un des jeux de la franchise. Pour une fois, j’ai tenté la lecture en parallèle de l’expérience du jeu ; j’avoue avoir un peu déchanté quand je suis arrivé à un point de l’histoire que j’étais en train de jouer à l’ordinateur !... Ma semi-déception passée, j’ai pu constater que le travail de novellisation ne doit vraiment pas être simple pour l’auteur.

Oliver Bowden (alias Anton Gill, pour ceux qui ne seraient pas au courant) a plus ou moins les mains libres (ou peut-être plus ici que dans les autres romans) et peut se permettre de relater les faits par le biais du journal du père du héros d’Assassin’s Creed III. On découvre donc la destinée d’Haytham Kenway, le père de Connor, depuis son plus jeune âge en Angleterre, et ses déboires à travers l’Europe et l’Amérique du Nord du milieu du XVIIIe siècle. C’est l’occasion de découvrir une période que je ne connais que très relativement, par rapport à d’autres comme le Moyen Âge qui me sont bien plus familières, et surtout un espace bien dépaysant.

La tentation manichéenne des autres tomes s’estompe quelque peu puisqu’en plus de découvrir un peu plus les méthodes et la vie de certains « Templiers », nous pouvons observer les dissensions possibles dans les deux camps, Templiers comme Assassins. En un siècle où se multiplient les espions, les complots et les révolutions, le combat multimillénaire entre ces deux confréries tournent de plus en plus au carnage. Malheureusement, en parallèle, apparaît assez vite un décalage entre scènes inédites et scènes tirées d’autres médias de la franchise : dès qu’on retrouve l’environnement développé par le jeu vidéo, l’action s’emmêle, tout va trop vite, trop rapidement, trop facilement surtout, bref c’est chiant ! En même temps, cela colle bien à mes plus récentes heures passées sur les jeux : les actions répétitives et les parcours fléchés rendent l’expérience de jeu abrutissante et ennuyante au possible. C’est ainsi, le concept de base s’émousse encore davantage et ce n’est pas le scénario qui va en s’étoffant qui y change grand-chose, même si le geek de cette franchise que je suis poursuit la découverte de tous les produits dérivés.

Pour finir, je me poserais deux questions simples. D’abord, le titre est-il bien trouvé ? Pas vraiment. Déjà parce qu’il ne se justifie pas des masses au vu de l’histoire (« Abandonné », par dans les deux premiers tiers du récit), et surtout parce que « Forsaken » n’est pas le terme anglais le plus connu en France… je vois là une petite boulette éditorialiste. Ensuite, est-ce simple à lire quand on s’y connaît peu dans l’histoire des Assassins et des Templiers ou dans l’histoire autour de la Guerre d’Indépendance américaine ? En y réfléchissant avant de terminer le livre, j’en ai conclu que non, car beaucoup de détails sont éludés et les ellipses n’aident pas à se repérer. Les repères en histoire sont fondamentaux et là on plane au-dessus. Ce n’est pas grave quand on les a déjà, c’est plus compliqué quand il faut faire sans.



En conclusion, c’est fou finalement comment Oliver Bowden (alias Anton Gill) s’en sort très bien quand il s’agit de compléter l’histoire des jeux vidéo et se vautre en beauté quand il s’agit de narrer des événements déjà connus par le média vidéo-ludique : c’est le gros inconvénient des novélisations pures et dures, des romans de commande, alors à réserver aux connaisseurs de cet univers !



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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Tout d'abord, je dois préciser que je ne connais pas le jeu, pas beaucoup, du moins, manche que je suis avec la manette... (Mouahahaha !)

Si ma fille ou mon fils ne sont pas là pour m'aider à passer certaines épreuves, je suis comme une nouille, je n'ai donc fait que le début. (Ceci dit c'était le cas pour Fable II alors que maintenant j'y arrive, tout n'est donc pas perdu...)(Je suis une vieille geek, un peu d'indulgence s'il vous plait ! Arf !). Bref, je connaissais un peu le fond, et l'histoire parce que ma fille m'en a beaucoup parlé, mais pas les détails.



J'ai pu donc constater de visu qu'effectivement, ce bouquin reprend à la grimpette près le jeu. Ce qui est assez surprenant, surtout au début, quand les aventures d'Ezio ne sont qu'un prétexte à la prise en main...

L'auteur a sans doute eu lui aussi besoin de prendre en main l'histoire ! :)



Par contre, j'ai un avantage par rapport à ceux qui l'ont fini (le jeu...) ! C'est que je ne connaissais pas l'histoire. J'ai donc pris grand plaisir à suivre les démélés d'Ezio avec les templiers ! (Amusant retournement de situation, j'avoue que jusqu'ici je ne voyais les templiers que comme des sortes de héros chevaliers martyrisés, l'Histoire (et Philippe le Bel) leur ayant fait un sale sort...) (D'ailleurs si vous voulez lire une excellente saga de fantasy historique sur eux, Damné d'Hervé Gagnon vous comblera !).



C'est donc une "surprise" que cet ordre d'Assassins qui se bat contre des méchants templiers... La prise de marques par O. Bowden se sent, oui, mais on sent davantage d'aisance dans la narration à partir du moment où Ezio s'en va à Venise. La présence de personnages historiques comme Laurent de Médicis, Machiavel et De Vinci (et plein d'autres, les pontes des cités états de L'Italie des années 1490), ajoute une touche de réalisme à une histoire qui se révèle finalement complexe et total "fantasy" même si on pouvait en douter au début (quoi de plus fantasy qu'un héros qui doit sauver le monde (et qui est un tombeur, mdr !), je vous le demande !).



Bref, ces scénaristes de jeux, ils sont quand même au top, j'ai beaucoup aimé ce bouquin malgré ses défauts !



Du coup j'ai ressorti le jeu, d'ailleurs, mdr ! (Oui cette période où le jour dure de 8h30 à 17H m'est difficile, les jeux vidéos ça m'aide à la passer sans trop déprimer, et les enfants sont là pour les passages difficiles, ça tombe bien !).
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Assassin's Creed, tome 2 : Brotherhood

Et voilà fini mon premier livre de l'an 2017.

J'adore ces histoires d'assassins, c'est terrible. Mon penchant très prononcé pour la dark fantasy est largement flatté dans ces livres. Ainsi que dans le jeu, parce que oui, oui, j'ai commencé le jeu Assassin's creed II sur xbox360.

Certes en mode facile. Certes je mets 3H là où mes gosses mettent une demi-heure. Certes je dois m'y reprendre à 5 fois pour arriver à finir une quête, et parfois je dois me résoudre à demander l'aide de mon fillot, quand mes nerfs lâchent (notamment dans les quêtes pour récupérer l'armure, qu'est ce que je m'en suis vu pour monter tout en haut du dôme à Florence, c'est mon fils qui a fini... xD. Pareil pour la course-poursuite avec la chariotte de Léonard de Vinci, mais là j'ai fini par y arriver toute seule comme une grande, trop fière ! )

Il n'empêche que je fais une assassin tout à fait honorable, d'autant que c'est avec la double lame que je me débrouille le mieux - sans vraiment comprendre pourquoi. Qu'est-ce que j'ai pu tuer comme gardes sur les toits ! Et ça va continuer, je n'en suis qu'à la séquence 8. Il va me falloir "voler", je sens que ça va pas être simple, mdr...



Or donc ce livre est la suite directe du livre "Renaissance" (et donc du jeu n° II), et nous continuons à suivre Ezio, qui a bien vieilli et a dans les 40 ans, si je ne m'abuse... Il est toutefois toujours aussi bien entraîné, et désireux de compenser la grosse bourde qu'il faite des années plus tôt, cause de la destruction de sa base au début de ce second tome, et donc "vengeaaaaance" !, et dont je ne parlerai pas plus pour pas spoiler, et toc.



Son adversaire principal sera ici Cesare Borgia, le fils de Rodrigo (le pape, parce que ouai, le pape a des enfants lol). Une saleté de punaise aux talents multiples, doublé d'une anguille aux capacités de fuite assez impressionnantes ! Mdr ! La famille Borgia est dépeinte de façon assez crue, et j'en suis à me demander ce que certaines scènes donnent dans le jeu correspondant (sont-elles floutées ? muarf !). La curiosité m'assaille...



Il y a quelques coquilles dans ce livre, rien de rédhibitoire à part un contresens qui fait tiquer. C'est encore une histoire à multiples rebondissements que j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt, j'avoue, je suis attachée à Ezio (voire totalement identifiée vu que je suis lui 2 à 3h par jour, lol !) (Et je déteste Caterina, saleté de bonne femme). C'est pain béni ces jeux pour un auteur au talent d'écriture certain mais en mal d'histoires, les scénaristes sont toujours au top.



En bref, ça se lit avec plaisir, sans prise de tête, hormis peut-être sur la fin quand je me suis mélangé les pinceaux entre les différents partis espagnols Castille/Aragon contre Navarre, j'ai du aller un peu réviser mon Histoire d'Espagne et d'Italie (et par conséquent de France vu les alliances), mais ça fait pas de mal... D'ailleurs c'est pas étonnant que j'ai rien retenu de mes années "d'études", c'est d'un compliqué !



Donc outre le fait qu'on suit une aventure haletante, en plus on apprend des tas de choses sur l'époque d'el Léonardo ! C'est maguenifaïque !

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Assassin's Creed, tome 6 : Black Flag

Qui dit voyage à Florence et en Toscane, San Gimignagno, Monteriggioni, tout ça tout ça, dit "assassin's creed" pour les connaisseurs...



Donc évidemment j'ai eu envie de lire un "assassin's creed" pendant ce voyage.

Sauf que j'ai déjà lu les "Ezio" qui s'y passent. J'en étais à celui-là, des histoires de pirates, Nassau, les îles exotiques, ça me convenait aussi, d'autant que je connaissais déjà le "cadre" pour y être allée aussi.



Bref je me suis plongée avec délices dans ces histoires (assez horribles, sisi), j'aime toujours autant même si ça décrit les jeux par le menu (là j'ai à peine commencé le jeu, donc j'ai découvert l'histoire, le temps que je m'y remette j'aurai oublié, tout va bien, mdr !).

Je pense que la vie intime d'Edward n'y est sans doute pas aussi développée, et c'est intéressant d'avoir son historique qui est sans doute moins profondément creusé dans le jeu. L'intéressant de l'histoire, c'est donc le personnage central et aussi tous les pirates "historiques", Thatch, Bonny, Bonnet, Vane, j'en passe et des meilleurs, étant donné que niveau scénario, c'est assez répétitif sur le fond. Arfeu !



Bref, je suis toujours aussi bon public pour cette licence. Sauf que là, j'ai juste une terrible envie de refaire une partie d'AC II, revenant à peine de ce cadre enchanteur (et étonnamment bien conservé de nos jours, si vous ne connaissez pas, je vous conseille tous ces endroits cités dans le jeu, c'est juste "waow" !!!).



Une chose en entraînant une autre, lire ces histoires avec Barbe Noire et les autres, ça m'a donné envie de revoir la série Black Sails, et pour continuer sur la veine "pirates", j'ai sauté sur la série de "l'escroc-griffe" dont les deux premiers tomes m'attendaient dans la kindle...
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Assassin's Creed Origins: Le serment du désert

J'aime beaucoup les romans de la licence Assassin's creed. Ce dernier opus, lu avant certains autres pour un item du challenge Harry Potter de facebook, ne déroge pas à la règle. Bien que l'histoire soit relativement répétitive puisqu'on assiste encore à la formation d'un jeune assassin, j'ai quand même bien apprécié.



De ce que j'ai compris il se passe avant le jeu, c'est donc toute la formation avec un père mystérieux, de Bayek et Aya, sa compagne. Ce père qui disparaît dès le début du livre, et que nos deux compères retrouvent après quelques aventures avec des Nubiens attachants, Khensa et sa bande, et le jeune Tuta, très bon personnage secondaire. On assiste aussi aux débuts très difficiles de la confrérie des assassins, les Medjaÿs, face à un Ordre bien plus puissant niveau moyens à ce moment-là.

Bion, méchant qu'on adore détester (mais moins que Raya, la tête pensante de tout le binze...) machine à tuer, est aussi un personnage très intéressant, dans sa sociopathie totalement assumée.



Enfin, début des assassins, c'est un bien grand mot parce qu'on comprend quand même que les Medjaÿs se déclinent en "lignées" et qu'elles viennent d'aussi loin que l'être humain lui-même...



C'est écrit dans un style simple et direct, sans fioritures, droit au but. Cela se laisse lire sans difficulté, sans accroc, et c'est avec surprise que je suis arrivée à la fin, en me disant "déjà ?" !



Bref, c'était bien cool comme lecture.



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Assassin's Creed, tome 6 : Black Flag

Poursuivons tranquillement notre petit bonhomme de chemin dans les novellisations officielles de la saga de jeux vidéo Assassin’s Creed !



En termes de scénario, cette novellisation estampillée « Black Flag » est une copie conforme du jeu éponyme, évidemment, mais elle est également totalement à l’image de celui-ci dans les défauts inhérents à la saga. Nous avons encore une histoire de vengeance (celle du jeune Edward Kenway) avec un artefact étrange, mais qui finit par n’être qu’un écran de fumée et par se révéler totalement inutile, le comble ! Les Assassins sont zappés, évidemment, puisque cet épisode se met volontairement en marge de l’histoire de l’affrontement entre Templiers et Assassins : ils sont présents, ils agissent, mais honnêtement leur intérêt est très moindre et surtout un gros prétexte pour le reste. De son côté, Oliver Bowden (pseudonyme choisi par Anton Gill pour ces novellisations) s’en tire une nouvelle fois très bien et réussit à faire prendre corps au personnage principal, grâce à un style avec entrain et sans fioritures.



Ainsi, ce sixième opus aurait mérité de ne pas porter le titre « Assassin’s Creed », pour un simple « Black Flag », car c’est une bonne histoire de piraterie, classique certes, mais intéressante.



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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Assassin's creed Renaissance porte bien son nom ! L'adaptation en roman du deuxième épisode de la franchise éponyme nous emmène en plein cœur des tribulations d'un jeune noble florentin alors que la Renaissance bat son plein dans toute l'Italie. L'histoire d'Ezio Auditore da Firenze et son initiation au "Credo des Assassins" (à l'Assassin's Creed) mêlent hardiment destin cruel, vengeance à assouvir, amours contrariés et combats spectaculaires.

La première moitié du livre est relativement laborieuse, sans grande nouveauté par rapport aux situations et aux dialogues initiaux, hormis quelques approximations pour rendre le style d'Ezio plus réaliste. La seconde partie, en revanche, appuie franchement sur l'accélérateur du suspense et nous tient en haleine jusqu'au bout à grands renforts d'actions et de coups d'éclat, en y ajoutant pour notre plus grand bonheur quelques touches d'humour "à l'italienne" bienvenues (cf. citations publiées).

Côté regrets, deux axes de réflexion : du fait qu'il y ait énormément d'événements présents dans cet épisode du jeu vidéo, il a dû être compliqué de condenser tout cela de manière logique et ça se ressent un peu ; de plus, du fait de cette accumulation d'événements capitaux, une chronologie plus détaillée à chaque début de chapitre (une date aurait suffi) aurait été la bienvenue, plutôt que des allusions de-ci de-là.



Finalement, ne boudons pas notre plaisir pour autant, car retrouver Ezio Auditore est toujours un plaisir et le voir accomplir la première partie de ses aventures avec autant d'abnégation et de patience (une quête de 25 ans dans cet épisode, tout de même!) l'est également !
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Assassin's Creed, tome 3 : La croisade secrète

Toujours un gros kif avec ces lectures, il n'y a pas à tortiller.

Remettons un peu les choses dans l'ordre. Ce tome-ci est numéroté 3 dans la série de livres, mais reprend en fait l'histoire du tout premier assassin's creed...



Si le début est vraiment très linéaire et assez ennuyeux, les choses deviennent plus intéressantes dès qu'Altaïr croise Maria, qui ne manque pas de caractère. C'est sympathique d'avoir fait un Assassin amoureux. J'ai d'ailleurs commencé le jeu. Bon il est moins cool que le II, c'est clair. Je ne sais pas si j'irai au bout, du coup, à suivre... Je suis encore en train de batailler dans le jeu n° II, en armure d'Altaïr et avec son épée aussi, qu'est ce que je suis beau ! Mdrrrrr !



Juste je trouve qu'Altaïr est plutôt naïf pour un Assassin, et ce jusqu'à la fin. Il dit qu'il ne fait confiance à personne mais dans les faits, ce n'est pas vrai... le personnage est bien moins cohérent qu'Ezio Auditore, et je pense que c'est là une des raisons qui ont fait que le jeu a beaucoup moins marqué.

La seconde raison c'est que l'histoire est un peu trop répétitive (et donc le jeu aussi). 9 assassinats pour se racheter, deux mêmes trames narratives au début et à la fin, c'est vraiment moins bon niveau scénario que les Assassin's creed II et Brotherhood.



L'avantage par contre c'est que ça m'a permis de mieux comprendre la genèse de l'aventure d'Ezio. Bon, le curieux de l'aventure c'est qu'il en manque un bout entre Constantinople et Rome, puisque les reliques sont, à la fin de "la croisade secrète", cachées un peu partout dans Constantinople... Enfin bref, faut pas trop se poser de questions... Arfeu !

L'autre avantage c'est que ça fait bien réviser L Histoire, je trouve ça génial de ce point de vue, j'adore ça ! J'ai déjà vu les croisades du point de vue des cathares et des templiers avec l'excellentissime série "Damné" de Gagnon récemment, contemporaine de la période de cette croisade en "terre sainte", j'étais un peu plus éclairée sur cette période que sur celle des aventures d'Ezio...



Bref, malgré les défauts du jeu (responsables de ceux du bouquin), je me suis bien régalé une fois de plus !
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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Je ne connais absolument pas le jeu vidéo, je m'abstiendrais donc de toute comparaison.



Que vous dire de ce livre ? Très franchement, je m'attendais à pire. J'avais lu quelques critiques qui n'étaient pas des plus flatteuses... Et bien, moi, je suis convaincue. Si j'ai l'occasion, je lirai la suite et prendrais beaucoup de plaisir à retrouver Ezio.



Pourquoi ? Parce que l'histoire est très bien ficelée et les personnages sont très intéressants. On commence par découvrir Ezio, un jeune homme de Florence en 1400 et des poussières. Son père est un riche banquier et le jeune Ezio, bien qu'étant le cadet, est celui qui devra reprendre le flambeau. Dès le départ, on rencontre les ennemis de la famille d'Ezio et on constate que le jeune homme ainsi que son frère ainé, est très doué pour se battre, pour escalader les murs et sauter d'un toit à un autre... Sans oublier de décocher des sourires charmeurs aux jeunes filles.



Malheureusement, la famille d'Ezio n'a pas que des amis et ses ennemis sont puissants. Après avoir été trahis par un allié, Ezio se retrouve seul avec sa mère et sa jeune soeur. Il choisit alors de rejoindre son oncle. Celui-ci va lui donner ce qu'il faudra pour que le jeune homme puisse assouvir sa vengeance. Mais il va aussi lui apprendre que sa famille, les Auditore, sont des Assassins. Une guilde créée il y a bien longtemps pour contrer les Templiers. Ainsi, depuis toujours, les Assassins et les Templiers se battent pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes.



Si Ezio était un adolescent audacieux et plein de fougue, il va devenir un jeune homme dangereux, capable de tuer en respectant le Code. En chemin, il rencontrera Léonard de Vinci, qui lui sera d'une grande aide ainsi que celui qu'on nommera le Prince de Machiavel. D'autres personnages viendront apporter leur aide au jeune homme, tous œuvreront afin de contrer les Templiers.



Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé les différents personnages. Au niveau de l'intrigue, j'ai trouvé très intéressant de parcourir l'Italie, allant de Florence à Venise afin de contrer les Templiers. Cette intrigue là, m'a beaucoup intéressée, par contre j'ai moins apprécié le fait que la vengeance soit la seule motivation d'Ezio pendant les 5/6 du roman. Heureusement, ce changement laisse entrevoir une suite un peu plus sympathique, avec une autre motivation pour la prochaine quête d'Ezio (d'ailleurs celle-ci commence déjà à s'amorcer dans ce premier tome).



Au niveau des points un peu plus négatifs, je retiendrais l'absence d'une chronologie ou de dates. On ne sait pas quel est l'âge d'Ezio au début de l'histoire, à part qu'il a plus que 16 ans, que c'est un jeune homme. A la fin, il a trente ans. Mais je n'ai pas vu le temps passer. On a quelques dates de temps en temps, mais cela ne m'a pas aidé à me repérer par rapport à Ezio. A un moment, il part effectuer une mission qui, pour moi, ne dure que quelques semaines. Or, à son retour, son oncle lui affirme que ces quelques mois lui ont été bénéfiques. Il y a donc des indicateurs de temps qui manquent.

Ensuite, j'avoue que sur la fin, j'en avais un peu ma claque. J'avais l'impression que l'hsitoire se tirait en longueur. Pour moi, on aurait pu l'arrêter quelques chapitres avant et garder ceux-ci pour la suite. Un peu comme s'il y avait une sorte de coupure et qu'on était passé à une autre histoire. Du coup, je n'étais plus vraiment dedans et je trouve ça dommage.



Le roman est donc assez bien construit, l'intrigue est prenante même si elle tire un peu en longueur sur la fin et les personnages sont intéressants. Ils sont très différents les uns des autres et je pense que certains d'entre eux nous réservent encore quelques surprises.

Malgré la structure narrative, il y a quand même des éléments qui sont typiques des jeux vidéos : Ezio a une liste de personnes à abattre afin de venger sa famille et contrer les Templiers. A chaque fois (ou presque) qu'il tue un de leurs alliés, il découvre une page du Codex. Page cryptée qui lui permet de temps en temps d'obtenir une nouvelle arme ou des informations sur une quête plus importante. Il doit également souvent voir son oncle pour parfaire son entrainement ou Léonard de Vinci pour en déchiffrer le Codex. Ce sont ces éléments qui m'ont fait penser aux jeux vidéos. Néanmoins, c'est très bien intégré et on n'est pas spécialement choqué.



En conclusion, c'est un roman que j'ai apprécié Je lirai certainement la suite afin d'en savoir un peu plus sur la nouvelle quête d'Ezio Auditore et sur le conflit Templiers/Assassins.
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Assassin's Creed, tome 4 : Révélations

Et voilà, c'est la fin des aventures d'Ezio...

Totale découverte pour moi puisque je viens juste de finir "Brotherhood" en jeu. En bonne fan de ces histoires j'ai adoré, forcément.

Peut-être ai-je eu un avantage à ne pas connaître le jeu correspondant (je m'en rends compte en lisant d'autres avis), toujours est-il que je l'ai dévoré, comme les autres.



Le style est toujours aussi agréable (malgré quelques coquilles, d'édition, je pense), on suit de nouveau le scénario du jeu, mais ça fait des bouquins plutôt cohérents, finalement. La jolie surprise pour moi vient du fait qu'Ezio trouve enfin "chaussure à son pied", ce qui n'était pas gagné jusque là !



Nous allons donc suivre la dernière des grandes aventures d'Ezio devenu plus âgé, plus sage aussi (l'humour de Sofia face à son ton parfois pontifiant est excellent dans le bouquin). Je pense faire une identification exagérée à ce personnage, c'est un truc de fous. Sans doute la faute aux jeux. Alors oui, oui, j'avoue, j'ai pleuré à la fin. Et pourtant c'est pas si souvent. Voilà, vous savez tout, j'aime Ezio d'amour, Papé !
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Assassin's Creed, tome 5 : Forsaken

Le meilleur des 5 tomes que j'ai lus jusqu'à présent. Je ne sais absolument pas ce que ça reprend du jeu ou pas étant donné que j'en suis bien loin encore (du jeu Assassin's Creed III), en tous les cas, ça donne l'impression que l'auteur a été beaucoup plus inspiré et moins bridé pour l'écrire.



C'est un excellent roman d'aventure, voyage dans toute l'Europe et jusqu'en Amérique pendant la guerre d'Indépendance. On y retrouve à nouveau les personnages historiques, qui ont leurs accointances "Assassins" ou "Templiers".



Ici on suit Haytham Kenway (le père de Connor qui est, si j'ai bien compris, le héros du jeu III), qui a été trahi, qui court après sa vengeance (mes thèmes préférés), tout ça pour... Alala, je ne peux rien dire, et même si on s'en doute, c'est quand même drôlement bien écrit (sous forme de journal, apparemment une coutume Templière).



Bref, c'était vraiment un excellent moment en compagnie de mes, ah ben non, pas de mes assassins préférés, quoi qu'il leur ressemble beaucoup, lol ! ça permet en tous les cas d'aborder les deux antagonistes de l'histoire, d'en comprendre peut-être un peu mieux les motivations, d'autant que je suis plutôt d'accord avec ce qu'ils racontent, d'un côté comme de l'autre, du coup on comprend également les soucis "d'adhésion" à l'un ou à l'autre...
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Assassin's Creed Origins: Le serment du désert

C'est toujours avec une certaine impatience que j'attends les sorties Assassin's Creed rédigées par Oliver Bowden. Si les premiers reprenaient chaque jeu de la firme, les deux derniers opus apportaient un véritable complément aux joueurs : ils permettaient de mettre en avant un personnage secondaire ou d'apporter des informations nouvelles sur l'univers. C'est la première fois que je lis un AC sans avoir joué au jeu (pourtant cet univers égyptien et les nouvelles fonctionnalités me bottent bien !), je ne peux donc pas dire quel supplément cela apporte réellement. J'avais donc quelques appréhensions au moment de ma lecture… Finalement, si j'en crois le résumé, il s'agit d'un préquel au jeu qui permet de comprendre la création de la confrérie des Assassins. Je ne sais pas si je le résumerais ainsi, car les victimes Medjaÿ (guerriers d'élite) sont nombreuses ! C'est carrément une hécatombe au lieu d'une explication sur l'origine de la confrérie… En tout cas, il n'est donc pas nécessaire d'être joueur ou d'avoir lu les autres opus… Il est vrai que l'on n'est pas perdu et que, comme tous les autres livres, on rentre facilement dans l'histoire. Celle-ci va mettre en scène le passé de Bayek. On va découvrir sa jeunesse, sa romance avec Aya, sa relation avec certains membres de la ville de Siwa, son rapport avec son père Sabu, sa formation et ses premières expériences dans la voie des Medjaÿ. C'est plutôt intéressant de voir Bayek progresser, apprendre de ses erreurs, se battre et tisser des liens. le rythme est correct : il y a de l'action ainsi que diverses phases de dialogues… Je n'ai pas forcément réussi à me représenter certains lieux, mais cela n'enlève pas le charme de l'époque égyptienne.



Lorsque la narration n'est pas à la première personne avec Bayek, elle passe à la troisième personne en se plaçant du côté des personnages secondaires, notamment Aya, Raia et Bion. J'ai beaucoup aimé les passages mettant en scène Aya : c'est une demoiselle intelligente, avisée, observatrice, autoritaire et sûre d'elle. Elle forme un joli tandem avec Bayek et ne fait pas office de plante verte. Aya se bat contre ses ennemis, s'oppose à son aimé lorsqu'elle n'est pas d'accord et va au bout de ses envies. C'est vraiment une femme qui agit selon ses convictions et qui n'a pas nécessairement besoin d'autrui pour exister. Autant dire que j'ai fini par avoir un coup de coeur pour elle, notamment à partir des deux tiers du livre, puisqu'elle prend enfin une certaine place dans le récit. Bion, un assassin puissant, adroit et entêté va également avoir un grand rôle. On le découvre dès le début, puisque le roman commence sur un meurtre. Ponctuellement, on va suivre l'avancée de Bion, ses nombreux crimes et son nouvel objectif : éradiquer la lignée des Medjaÿ. Évidemment, on se doute que sa route croisera tôt ou tard la route de Bayek et sa famille, mais la confrontation est plutôt bien menée…



J'ai mis du temps à m'attacher aux personnages néanmoins, j'ai fini par apprécier certains d'entre eux comme Aya et surtout Tuta, un garçon qui va rencontrer Bayek et qui va jouer un rôle capital dans sa destinée… La plume de l'auteur est toujours simple et facile à suivre. Comme dit plus haut, cela manquait parfois de descriptions… de plus, j'ai trouvé certains rebondissements prévisibles cependant, j'ai tout de même passé un bon moment. J'ai pris plaisir à découvrir le passé de chaque personnage. Ce n'est pas le meilleur roman de la firme toutefois, mon ressenti est un peu différent des autres, dans le sens où je n'ai pas encore joué au jeu et ne peux pas dire si je trouve les personnages fidèles ou non… Autant vous dire qu'à présent, je n'ai qu'une hâte : acquérir et découvrir bientôt le jeu… Mais ça, c'est une autre histoire !
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Assassin's Creed, tome 3 : La croisade secrète

Revivre la 3ème croisade sous son penchant le plus secret, tel est le défi de ce premier roman de la franchise Assassin's Creed ! Grâce à cette adaptation du célèbre jeu vidéo éponyme (le premier opus ici) dont on revit la trame uniquement médiévale (exit donc Desmond Miles et les épisodes du récit se déroulant en 2012), Oliver Bowden réussit à mettre en scène la trame complexe de l'histoire millénaire qui senjoue entre Assassins et Templiers. Comme dans le jeu, nombre de détails fourmillent devant nos yeux ébahis : la vivacité des mots, des paysages grandioses, la vie quotidienne des rues proche-orientales. Toutefois, ce roman, ce n'est pas simplement revivre la jeu vidéo ; de nombreuses données instructives, anecdotes croustillantes, réflexions captivantes viennent enrichir le tableau. Quant à l'intrigue en elle-même, en plus de préciser ce que l'on sait déjà (les deux premiers tiers du livre), on voit l'univers s'étendre en développant les notions de Credo, de Codex, etc. De plus, la mise en abîme se fait plurielle et astucieuse, notamment par l'introduction de deux nouveaux personnages dans la saga des Assassins, issus de personnages historiques reconnus (famille Polo, père et oncle de Marco), marque de fabrique de la franchise Assassin's Creed. Tout cela faisant magnifiquement le lien entre les deux premiers jeux Assassin's Creed, allant même jusqu'à donner des indices sur le dernier en date, Assassin's Creed Revelations. Bref, pour un "simple roman", nous avons là une mine d'informations !
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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance d'Olivier Bowden, est la transposition du jeu vidéo au succès mondial en roman. Personnellement, je me suis lancée dans cette lecture sans rien savoir ni du jeu ni de l'histoire



Le livre retrace le parcours dans la Renaissance italienne d'Ezio Auditore da Firenze, 17 ans, fils d'un banquier florentin. Toute la famille d'Ezio est victime d'un complot. Son père et ses deux frères se font arrêter sans qu'il comprenne pourquoi et sont pendus en place publique. Ezio finit par apprendre que son père faisait partie de la guilde des Assassins, qui se bat contre l'ordre des Templiers depuis des siècles pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes. Pour assouvir sa vengeance, Ezio va embrasser la cause des Assassins et combattre les Templiers .



C'est un roman où la part historique prend le dessus sur la fantasy. Celle-ci repose sur des aspects apparaissant tout au long de l'oeuvre à la manière typique d'un jeu vidéo : une liste de gens à abattre, la découverte d'une page du Codex à chaque assassinat, page qui permet de passer à une quête plus importante,... en fait un scénario proche des jeux de rôles, mais qui s'intègre bien au récit.



Au fur et à mesure de la lecture, cela devient plus fluide et plus agréable, le style est plus addictif avec une dynamique excellente, toute en action et rebondissements, de la romance et de l'humour. J'ai pris plaisir à voyager avec Ezio entre la Toscane et la Vénétie, à rencontrer ses amis dont l'illustre Léonardo Da Vinci, des personnages historiques comme Laurent de Médicis, Machiavel. Tous ces personnages ajoutent du réalisme au récit. Certains termes ont été gardés en italien ce qui facilite l'immersion du lecteur. le livre se termine vers les 35/40 ans d'Ezio.



Finalement, Assassin's Creed s'avère être une assez bonne découverte, j'ai aimé ce mélange de fiction et de réalité historique.



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Assassin's Creed, tome 7 : Unity

La franchise des Assassin's Creed est probablement l'une des meilleures de l'univers des jeux vidéos actuelles. J'avais donc très envie de me plonger dans une de ses adaptations sur papiers.

Si les jeux sont destinés tout autant à une jeune public qu'à un public plus âgé, la novélisation ne me semble pas orientée vers un public aussi large.



L'intrigue est logiquement liée à celle du jeu lui même mais l'utilisation du journal comme élément narratif ne m'a pas convaincu, pas plus que le style lui même. Pour ce qui est de l'ambiance de la Révolution Française, elle est bien moins réussie que dans le jeu. Cela m'inquiète pour la prochaine adaptation au cinéma.



Donc voilà une expérience que je ne réitérerai surement pas.
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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Une très bonne surprise que cette lecture.



J'ai passé un bon moment avec Ezio et sa compagnie des assassins.



De Florence à Venise, ce jeune homme endeuillé et pétri de vengeance va découvrir de sombres secrets qui dépasseront les enjeux de sa quête personnelle.



J'ai apprécié les références à Leonardo Da Vinci, Rodrigo Borgia, Machiaveli, Medici et d autres personnalités marquantes de la renaissance italienne.



Assassin's Creed est à mon sens un bon compromis entre le roman d aventures et historique.



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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Une fois de plus, l'adaptation d'Oliver Bowden est très fidèle au jeu. J'ai pris plaisir à revivre l'histoire d'Ezio Auditore : ses badinages avec la gente féminine, sa relation avec son frère ainé, ses courses sur les toits de Florence, ses combats contre les Borgia, mais également sa peine ainsi que sa colère lorsque la moitié de sa famille sera jugée puis condamnée à mort... Ainsi, j'ai aimé redécouvrir ce changement brutal entre le personnage jovial, dragueur et "je m'en foutisme" du début et l'Assassin dangereux, à l'aise parmi la foule et capable de tuer en respectant un Credo. A travers sa quête de vengeance, Ezio entraîne le lecteur d'une ville italienne à une autre : Florence, Venise, etc. Le voyage est long, rempli de péripéties, d'ennemis, de cibles (les Templiers) à éradiquer et de pages de Codex à récupérer. Redondance assez similaire au jeu : notre jeune héros enchaîne les missions d'assassinats, ce qui peut vite lasser le lecteur.



J'ai tout de même quelques regrets : étant donné que la saga est assez longue, l'auteur a tenté de condenser un maximum d'événements. Il a donc été à l'essentiel. Les descriptions sont donc souvent survolées, l'histoire avance rapidement (on sent qu'Oliver Bowden a privilégié les scènes les plus importantes du scénario) et la chronologie se montre parfois difficile à analyser (ce roman retrace la vie d'Ezio de dix-sept à quarante-quatre ans, autant dire que c'est énorme). Peut être aurait-il fallu une date ou une indication temporelle au début de chaque chapitre... Bien évidemment, on sait que le temps est passé d'une cible à une autre, mais tout de même, j'aurais voulu plus de détails temporels. Heureusement, la plume de l'auteur est toujours aussi simple que prenante. De plus, les péripéties ne manquent pas, de même que les scènes d'action, ce qui m'a permis de passer un bon moment de lecture et de retrouver l'ambiance du jeu vidéo. J'ai également apprécié l'utilisation de mots en italien, une langue qui, heureusement, ne m'est pas inconnue ! Ce qui n'est pas plus mal, car j'imagine que ceux qui ne parlent pas cette langue doivent sans cesse aller vérifier la signification des termes dans le glossaire... Des allers-retours qui doivent rendre dingue et qui doivent casser le rythme de la lecture ! Peut-être aurait-il été préférable de traduire les mots en bas de page ?



La saga Assassin's Creed rédigée par Oliver Bowden est clairement du marketing, mais qu'importe. Personnellement, j'apprécie ce genre de lecture car cela se lit bien et me permet de replonger dans l'univers de la firme. Lorsque je découvre la retranscription d'un passage du jeu qui m'a donné du fil à retordre ou qui m'a fait sourire, cela éveille divers souvenirs... Et c'est ce qui me plaît. Généralement, l'adaptation est assez fidèle et dynamique. Le seul bémol est que cela n'apporte pas grand chose si l'on a joué aux jeux vidéos. Hormis les deux derniers tomes ("Unity" avec Elise et "Underworld" avec "Greeny"), l'auteur retrace le scénario complet du jeu. Il n'y aura donc pas de surprise scénaristique si vous avez déjà joué au jeu d'où est adapté le roman...

Malgré quelques longueurs et une absence de données temporelles, "Assassin's Creed Renaissance" m'a fait passer un bon moment. Il faut dire que la recette est agréable : voyage en Italie, combats, humour, un peu de romance et beaucoup d'action... E. C.

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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Assassin's Creed Renaissance est novélisation du deuxième épisode de la franchise éponyme du même nom.Une histoire qui nous transporte en pleine Renaissance italienne dans les pas d'Ezio un jeune florentin. Après avoir été trahis par un allié, il va apprendre que sa famille, les Auditore, sont des Assassins. Une guilde créée il y a bien longtemps pour contrer les Templiers. Ainsi, depuis toujours, les Assassins et les Templiers se battent pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes.



Assassin's Creed Renaissance est l'adaptation du deuxième épisode de la saga du studio Ubisoft. C'est dans une fantasy classique où l'aspect historique prend le dessus sur le fantastique que l'auteur nous entraîne. La part de fantastique ne repose que sur quelques petits aspects qui apparaissent tout au long de l’œuvre ; pages d'un Codex, reliques magiques,... Le postulat de départ s'avère tout ce qu'il y a de plus basique car l'intégralité du récit repose sur le personnage principal et son désir d'assouvir sa vengeance.



Le roman, assez bien construit dans l'ensemble, s'avère au départ quelque peu laborieux.



En effet la première partie du roman oblige le lecteur à effectuer des allers-retours quasi incessants pour vérifier les termes italiens utilisés à tout va dans les phrases. Comme si ces termes étaient absolument nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers et de l’ambiance florentins. Une première partie qui révèle également un style maladroit : une narration nerveuse, répétitions nombreuses et phrases incohérentes. Une première partie qui donne la nette impression que l'auteur cherche une façon d'écrire qu'il n'a pas encore trouvée.



Passé les écueils de cette première partie, le récit suit un style plus proche de la rédaction d'un scénario de JdR que d'un roman. Un effet certainement du à la novélisation du jeu qui donne l'impression qu'il s'agit de la ré-écriture du scénario afin d'offrir une part plus belle au personnage principal.



Au fur et à mesure que les pages se tournent le récit devient plus addictif, le style s'affirme et se met véritablement en place offrant au lecteur une histoire plus fluide et plus agréable. Le lecteur parvient mieux à s'immerger dans le récit et prend plaisir, en même temps que le héros, les mystères qui l'entoure.



Et ceci malgré des éléments qui s'avèrent un peu trop typiques des jeux vidéos : une liste de personnes à abattre, la découverte d'une page du Codex à chaque assassinat d'un allié des Templiers, page qui lui,permet de découvrir des informations sur une quête plus importante ou... en fait un scénario proche des jeux de rôles, mais qui somme toute s’intègrent bien au récit.



Les personnages sont plutôt bien campés, même s'ils auraient gagné en profondeur avec une psychologie plus poussée. Des personnages très différents les uns des autres. L'univers de la Renaissance est très intéressant à découvrir, solide notamment dans l'emploi de nombreuses figures historiques. Un univers qui fait voyager le lecteur de Florence à Venise en passant par Rome, les descriptions étant bien maîtrisées, pas trop longues, laissant une partie du décor à l'imagination du lecteur.



La dynamique du récit est excellente, toute en action et rebondissements, malgré une narration qui ne permet pas au lecteur de s'attacher pleinement au personnage principal.





Au final, l'auteur nous offre un récit plus proche du roman historique que de la fantasy, qui nous offre un très bon voyage dans l'Italie de la Renaissance, teinté d'une pointe de romance et d'un zeste d'humour qui offre un très bon divertissement au lecteur. Une novélisation assez réussie, malgré quelques longueurs et quelques phrases trop emphatiques, qui laisse entrevoir une suite plus sympathique encore.
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