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Critiques de Olivier Thomas (56)
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

C'est l'histoire d'un brave soudeur des chantiers de Saint-Nazaire embarqué dans une fuite vers le sud pour accompagner une fille en cavale suite à trafic de drogue et relations avec l'ETA.



Le scénario bien usé aurait pu être sauvé par le dessin mais celui-ci, hormis pour les ponts et les sites industriels ne crève pas le papier. Tous les visages sont d'une tristesse infinie même celui de la fille dont on pourrait croire en lisant le texte qu'elle est jolie.



On a quelques meurtres plutôt saignants mais pas vraiment de suspense, même si le dénouement ne doit intervenir que dans le tome 2.



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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Suite de la cavale de Natacha et Henri vers le sud, avec une mallette de drogue qui doit assurer l'avenir de la fille, ce pauvre Henri ne l'accompagnant que pour rendre service.



Toujours des dessins peu engageants sauf la nature et le viaduc de Millau. Merci quand même au dessinateur d'avoir représenté la ville avec son beffroi.



Les dialogues restent sans tonalité et la fin arrive sans suspense même si le sang a coulé.
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La grande évasion, Tome 1 : Biribi

Ma première lecture de Sylvain Ricard m'avait déjà conduit dans les affres d'une colonie pénitentiaire (version Kafka)....j'avais été assez sévère sur mon appréciation : **



https://www.babelio.com/livres/Ricard-La-colonie-penitentiaire-BD/883832/critiques/1153201



Ici , grâce à la 3D (Discipline, Discipline et Discipline) , on comprend mieux cette réalité d'un autre siècle, pourtant pas si loin....
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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Devant un terrain où paissent des vaches, une voiture est arrêtée au bord d’un chemin de terre, les vitres sont couvertes de buée. Visiblement, un couple vient de passer la nuit à l’intérieur. L’homme est allé chercher des cafés dans une station service et sa compagne est peu loquace. Natacha doit se rendre à Millau pour un mystérieux rendez-vous, dont elle est la seule à connaître la teneur. Henri, désœuvré et paumé, vient de perdre son emploi aux chantiers navals de Saint-Nazaire, il a décidé d’aider Natacha sans trop savoir où cette aventure va le mener.

Henri va peu à peu découvrir qui est réellement Natacha, lorsque des terroristes basques de l’ETA et un groupe de mafiosi mêlé à un trafic de drogue vont se mettre en travers de leur route et commencer à tirer dans tous les coins.

Cet album est le second volet d’un diptyque, Sud faisant suite à Ouest. Le titre « Dos à la mer » peut se comprendre de deux façons car à deux reprises, Henri montre sa préférence pour le plancher des vaches. Henri, qui travaille comme soudeur aux chantiers de l’Atlantique, n’a jamais assisté au départ des navires qu’il a construit : « Je vais pas aux lancements. Jamais. Je les regarde pas partir. » (page 14). Le périple d’Henri et de Natacha (qui s’appelle désormais Christine) se termine à Marseille ; seule la jeune femme embarquera pour l’Afrique : « – Vous êtes sûr de ne pas vouloir embarquer ? … – C’est votre départ, moi, je viens d’arriver. C’était déjà un long voyage » (page 53). Henri décide de rester à Marseille, et alors qu’il est confortablement installé à la terrasse d’un café, l’image finale montre le navire de croisière emmenant Natacha qui quitte le port.

Chevaleresque, Henri n’aura de cesse d’aider Natacha jusqu’à ce que la jeune femme soit définitivement en sécurité et hors de danger. Le dévouement, le courage et l’altruisme d’Henri auront raison de l’indifférence affichée de Natacha, dont les sentiments vont peu à peu évoluer. Henri refuse la vie aventureuse que Natacha peut lui offrir, mais sans qu’elle le sache, il fera le ménage autour d’elle, en éliminant les individus dangereux de son passé. De cette façon, grâce à Natacha, Henri se crée une raison d’exister, retrouve le sentiment d’être à nouveau utile et, tout comme Natacha mais d’une façon différente, il se met en condition de réussir un nouveau départ.

Cette bande dessinée nous parle d’une belle aventure humaine, brossant avec finesse les portraits de deux antihéros cabossés par la vie et que tout devrait opposer à priori.

Cette bande dessinée est également un thriller, dont les épisodes s’enchaînent sans temps morts. Le scénario coécrit par Olivier Berlion et Antonin Varenne, certes efficace, ne parvient cependant pas à dépasser le déroulé un peu convenu des films policiers des années soixante, vous savez, ceux mettant en scène Alain, Lino, Jean et Jean-Paul, tour à tour flics ou voyous, gros bras ou cabotins, et usant de clichés qui semblent aujourd’hui bien éculés, tels que les attaques de fourgon, les évasions, les casses, les trahisons et les règlements de compte. Mais après tout pourquoi pas ? Hommage appuyé aux films noirs des années soixante, donc, à tel point que l’utilisation des téléphones portables et le viaduc de Millau paraissent ici anachroniques.

Le dessin d’Olivier Thomas est réaliste et précis, sa mise en scène est élégante et ses cadrages peuvent être parfois audacieux. On pourra cependant regretter le manque d’expressivité des visages, des yeux et des bouches qui auraient gagné à présenter plus de subtilité. Quelques très bonnes trouvailles parsèment le récit, comme l’écho de la fusillade entendu simultanément depuis le téléphone portable et au fond de la vallée, surgissant de la brume (page 31), la psychodramatique scène d’explication dans la voiture, de nuit et sous la pluie (page 44) contrastant avec le retour des couleurs vives et ensoleillées de Marseille, la ville où tout est encore possible (page 47). On pourra relever que l’illustration de couverture présente une scène qui ne figure pas dans le récit, ce qui peut être perçu comme une petite escroquerie intellectuelle.

Malgré ces petits défauts, Dos à la mer reste une bande dessinée qui ne manque ni d’élégance ni de souffle, aux dialogues ciselés, parvenant à équilibrer les scènes d’action menées tambour battant et les scènes plus intimes dévoilant les ressorts et les fêlures des deux personnages principaux.
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Guide de l'Ouest imaginaire

Pour se repérer dans l'immensité du continent western



Claude Aziza et Olivier Thomas ont troussé un guide à l'ampleur aussi large que les horizons de l’Ouest américain.



De « Broncho Billy » Anderson jusqu’à Cormac McCarthy, en ­passant par Fenimore Cooper, Chateaubriand, John Ford, Clint Eastwood, Davy Crockett, Pocahontas et Lucky Luke, ce guide raconte comment le western a construit une mythologie autour de la conquête du Far West.



Le guide étend son exploration du western en reprenant le genre période par période, en croisant les réalisateurs et les acteurs et détaille l’imaginaire de l’Ouest au cinéma, mais aussi par la bande dessinée et d’autres formes d’art comme la littérature, la photo, la musique ou la peinture.

La portée mythologique et sacrée du western



Une longue et riche histoire, qui montre que les grands réalisateurs de western –John Ford, Raoul Walsh, William Wellman, Anthony Mann et bien d’autres– ont filmé avant tout , c’est une mythologie, marquée par un revirement progressif des mentalités.



Les Américains ont également imaginé qu’ils avaient une mission à remplir sur terre en tant que peuple élu. Et beaucoup de westerns mettent en scène la marche vers la Terre promise de ces émigrants venus de tous les pays.



A partir des années 1950, notamment à partir du film de Delmer Daves La Flèche brisée (1950), les stéréotypes racistes qui dominaient le genre sont peu à peu remis en question.



Il faudra néanmoins bien plus de temps pour reconnaître la réalité à l’origine de tant de chefs-d’œuvre : une colonisation doublée d’un génocide.



Complet et détaillé, le guide montre aussi que le genre n’en finit pas de se réinventer, comme le prouve la mode actuel des romans de « nature writing ».


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Printemps des quais

Ils s'y sont mis à trois pour raconter cette belle histoire du cinéma français en bande dessinée et ils ont eu raison car Pascal Génot, Bruno Pradelle et Olivier Thomas ont vraiment réussi "Le printemps des quais".

C'est une biographie originale puisqu'elle raconte la vie passionnante de Paul Carpita à travers la réalisation d'un film marseillais "Le rendez-vous des quais" tourné au début des années 1950.

Séraphin Carpita est appelé Paul, son nom de résistant. C'est un homme modeste, fils d'un docker marseillais, instituteur humaniste passionné de cinéma.

Après plusieurs courts-métrages, ce réalisateur militant, adhérents au Parti Communiste Français, se lance après la guerre dans le tournage à Marseille du "Rendez-vous des quais" qui raconte les soucis de logement d'un jeune couple, sa difficulté à construire un avenir rassurant. C'est le destin d'une famille de dockers qui doit composer entre responsabilité syndicale et recherche d'un logement et d'un travail, alors que le port, bloqué par les grèves, accueille des corps de soldats français morts à la guerre d'Indochine. le film est financé par une souscription et la plupart des collaborateurs acceptent d'y travailler bénévolement. Sa femme Marguerite et ses camarades vont beaucoup l'aider car il doit souvent se cacher n'étant pas autorisé à filmer.

Le concours du Parti va lui être utile mais quand le film sera interdit par la censure il n'aidera pas le film d'un marseillais à sortir de l'ombre. Il a fallu attendre les années 1990 pour qu'une copie soit retrouvée et restaurée.

Cette oeuvre collective est pourtant un formidable témoignage du Marseille de l'après-guerre et du quotidien difficile de la classe ouvrière, une veine social dont Robert Guédiguian est héritier.

Il ne me reste plus qu'à voir ce film en entier ainsi que les autres réalisations de Paul Carpita qui n'a plus jamais lâché sa caméra.





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Infiltrés, tome 2 : Les Larmes de Jaulène

L'équipe de Suzanne est toujours sur l'affaire du groupe "Renouveau Danois". Un groupe terroriste qui est en train de préparer un gros coup. Ils achètent du C4 et un agent "le faucon" arrive à Copenhague pour tuer sa cible "Jolène".



Le faucon débarque, le Renouveau Danois va frapper ce jour. du coup toute l'équipe est mobilisée, l'arrestation doit avoir lieu avant! Oui mais voilà Suzanne et son équipe ne savent toujours pas qui est le faucon et qui est sa cible.

Un tome beaucoup plus dynamique du fait de la précipitation des événements. Ce tome deux boucle l'enquête policière.

Au final un policier sympa, qui flirte sans trop approfondir le terrorisme et l'extrême droite, mais qui ne sort pas vraiment des sentiers battus. Ca manque un peu de surprise mais dans l'ensemble plutot une lecture agréable.

J'ai moyennement accroché sur le dessin, mais c'est une affaire de gout car il est plutot bien réalisé.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Intéressante association réunissant Olivier Berlion, Olivier Thomas, Bruno Pradelle et Antonin Varenne, dont c'est d'ailleurs une première.



L'intrigue met en scène deux personnages totalement opposés et qui vont faire route commune.



Henri mène une vie simple et morne en tant que soudeur sur un chantier naval. Sous ses allures d'ours bourru se devinent de profondes blessures liées à son enfance et qui limite sa vie sociale.



Vieux garçon, il déjeune depuis vingt ans dans le même bistrot, à la même table et écoutant les mêmes blagues pourries des habitués.



C'est dans ce cadre qu'il rencontre Natacha, jeune terroriste recherchée par l’ETA et qui travaille depuis peu pour le milieu.



A l'opposé d'Henri, elle cache, sous ses dehors fragiles et effacés, une femme forte et rebelle, prête à se battre pour arriver à ses fins.



Suite à une machination destiné à lui faire porter le chapeau à propos d'un accident lié à une mauvaise soudure, Henri est suspendu et son monde précaire s'écroule. Face à des tueurs, il se retrouve dos au mur (enfin à la mer), et il propose alors son aide à Natacha dans sa fuite.



La profondeur des personnages compensent le scénario un peu mince sur ce premier tome.



S'ajoute à cela le travail minutieux de Bruno Pradelle dont la mise en couleur ajoute au réalisme de l'action et rend bien l’ambiance noire.



Au final, c'est une œuvre intéressante que s'arracheront surement les fans des auteurs.



Quant à moi, bien que je sois très curieux de connaître la suite de la cavale d'Henri et Natacha, le prix assez élevé de la bande dessiné (environ 15 euros) me fait sérieusement hésiter.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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La grande évasion, Tome 1 : Biribi

Bande dessinée originale qui retranscrit parfaitement la réalité des bagnes coloniaux de l'armée française de la fin du XIXe siècle.

Pour avoir lu et apprécié l'ouvrage éponyme référence en la matière de Dominique Kalifa je trouve que les auteurs de cette aventure graphique se sont très bien documenté pour nous offrir une bd efficace et réaliste.

Tome 1 d'une série intitulée La grande évasion la bande dessinée d'Olivier Thomas et Sylvain Ricard narre la descente aux enfers et les rêves de liberté d'Ange Lucciani,souteneur corse envoyé à Biribi dans le désert marocain au moment de son incorporation sous les drapeaux.

Censé expier ses fautes de la pire des manières dans cette annexe terrestre de l'enfer Lucciani ne va avoir de cesse dès son emprisonnement dans ce bataillon disciplinaire d'Afrique du Nord de défier l'autorité et de chercher à fuire le terrible joug disciplinaire qui s'apprête à le broyer.

L'ambiance de la bande dessinée est fidèle,grâce à un coup de crayon sec , dépouillé ,des couleurs chaudes et une vraie intensité elle n'elude en rien la dureté et la réalité de l'institution collant parfaitement à l'atmosphère brutale ,crue de ce régime d'épuration et d'exclusion de l'armée française d'un autre temps et même si le scénario de cette bande dessinée n'est pas super original celle ci s'avère plutôt convaincante et intéressante.

Un moyen sympa en tout cas d'aborder et de faire connaître un système d'un autre âge, d'une autre époque qui a fait partie de l'histoire de notre pays il n'y a pas si longtemps.
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Infiltrés, tome 1 : Le sourire du Faucon

Dans un Danemark après-Breivik (le terroriste norvégien qui a tué 77 personnes en juillet 2011) les groupuscules d'extrême droite se développent. Ils le prennent pour exemple, veulent d'un pays débarassé de l'Islam. Quitte pour cela à faire des morts. Dans le parti "Renouveau Danois" quelque chose de gros se prépare. Mais quoi? contre qui? L'équipe des services secrets est sur le coup. Un agent infiltré au coeur de ce parti d'extrême droite leur fournit de précieuses informations.



Une série qui nous embarque dans les méandres de la politique et de l'extrême droite.

Le fond se veut sérieux, et le tout semble plutot bien documenté. D'ailleurs on a parfois d'être plus dans un reportage que dans une fiction. La cause à la façon dont est racontée l'histoire. L'héroïne, Suzanne, qui dirige l'éuipe des services secrets est assez peu détaillé malgré quelques pages sur ses difficultés à gérer son adolescente à la maison. On s'attache peu à elle, le reste de l'équipe est quasi inexistant sauf un peu son supérieur.

L'histoire est bien racontée, précise, documentée mais elle ne fait pas vibrer plus que ça le lecteur. L'enquête policière sur le réseau reste ultra classique. du vu et du rerererevu. La dessus on ne sort pas du tout des routes empruntées, des ornières je dirais même. De plus il y a aucune action. Le suspence tient uniquement sur cette seule question : sur qui va être dirigé l'attentat qui se prépare...



Le dessin n'est pas non plus très engageant. J'ai eu du mal à accrocher.
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Le Printemps des quais

C'est l'histoire d'un film qui a été censuré pendant plus de 30 ans en France car il montrait les conditions de vie des dockers, les manifestations et les grèves ainsi que les CRS qui voulaient mettre fin à ce conflit. Bref, cela a été jugé contraire à l'ordre public.



On suit le parcours de ce réalisateur qui était d'abord un instituteur. C'est clairement militant mais cela montre également les désillusions de certains communistes. N'oublions pas que certains étaient entrés dans la résistance au moment de l'Occupation nazie.



La lecture sera parfois difficile car les auteurs n'ont pas su rendre une fluidité d'ensemble. Trop de faits et de détails certes intéressants avec malheureusement une narration parfois maladroite. Une rigueur qu'il aurait fallu respecter.



Au niveau du dessin, c'est une pure merveille. Marseille n'a jamais été aussi bien dessinée notamment son vieux port. On apprend également la disparition de l'un des plus vieux quartiers de Marseille qui fut dynamité par les allemands en 1943. Il s'agissait du quartier Saint-Jean. Bref, à travers cette chronique, on a l'impression de revivre l'histoire de cette ville. Avant le printemps arabe, il y a eu le printemps des quais dans notre pays.
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La grande évasion, Tome 1 : Biribi

Avec la grande évasion, nous restons toujours sur la mode des bandes dessinées à thème d'une même série qui va se multiplier. On aura alors l'occasion de se voir raconter les plus célèbres évasions ayant marqué l'histoire. Il faut dire que depuis la série TV Prison Break, le thème est à la mode. Je ne connaissais pas celle de la prison militaire de Biribi située dans le désert marocain en 1898, époque coloniale où la France avait ses quartiers pour le meilleur mais surtout pour le pire.



En effet, les conditions de détention seront passées au peigne fin avec des détails les plus sordides les uns que les autres. Du coup, on a l'impression d'assister à une véritable surenchère dans l'absence d'humanisation et de compassion alors que l'évasion en elle-même n'aura plus rien d'extraordinaire. Visiblement, il y a eu un loupé quelque part dans le scénario qui s'attarde trop sur certains détails pour ne pas en montrer d'autres qui auraient du coup plus d'importance.



La bd en elle-même est assez bien dessinée avec des couleurs laissant passer le soleil de plomb. Par ailleurs, cela se lit plutôt bien malgré l'évocation de tant de souffrance. Cependant, comme dit, on attendait sans doute plus d'une nouvelle série carcérale qui ne démarrera pas en fanfare.
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Sans pitié, Tome 3 : Table rase

Suite et fin. Un polar cruel et ... sans pitié !

A lire et à relire.
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Sans pitié, Tome 2 : Coupe franche

Où l'on en apprend un peu plus sur le tueur. Des coups bas à tous les étages.

Une merveille !
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Sans pitié, Tome 1 : Mistral noir

J'ai trouvé ce polar bien terne malgré le lot de drogue, de violence, de meurtres, de flics ripoux et de mafieux etc...



L'histoire n'est pas du tout passionnante à mon propre goût. Pourtant, j'ai essayé de m'accrocher tant bien que mal. Le troisième tome est véritablement confus et on se perd non seulement dans le temps mais sur l'identité de tel ou tel personnage. C'est une lecture prise de tête.



Bien entendu, l'idée était que cette histoire soit bien ancrée dans la réalité du sud de la France et notamment de la cité phocéenne. Oui mais à part cela, rien de neuf... sous le soleil.



Je ne suis pas convaincu par l'idée de l'auteur de nous éloigner d'un Marseille carte postale à la Marcel Pagnol pour nous faire découvrir une cité beaucoup plus sombre façon French Connection. Etait-ce rendre service à cette ville qui a véritablement une âme ? Le mistral sera noir à défaut d'être gagnant.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Dos à la mer est un polar qui a pour cadre un petit port maritime. On va suivre en parallèle deux histoires, celle d’une femme embarquée sur un mauvais coup et celle d’un homme travaillant sur un chantier métallurgique de construction navale. A un moment donné, les destins vont se croiser pour ne former qu’un même récit ce qui sera plus facile pour la compréhension générale.



Ainsi, on voit un homme à lunette sur les premières pages qui accompagne cette femme. Plus tard, on se demande si c’est le même protagoniste assez odieux lorsqu’il est au bar avec cette dernière. On remarquera au passage que les lunettes ont disparu ce qui introduit un doute. On peut penser qu’il a besoin de ses lunettes pour conduire. Certes. Cependant, lorsqu’il reprendra le volant de son véhicule, cela sans sa paire. Bref, ce n’est pas très clair. C’est le genre de chose qui me chiffonne à la lecture car on ne saisit pas tout.



Notre héros assez timide va être mis en congé forcé suite à un accident provoqué par un mauvais alliage chinois. On remarquera que le message véhiculé est que la Chine fournit des matériaux qui ne répondent pas à des critères de qualité. N’est-ce pas un peu réducteur ? Bon, le propos ne sera pas là puisqu’on s’achemine vers une espèce de road-movie où des fugitifs tentent d’échapper à de vilains gangsters. Classique mais efficace tout comme le dessin qui laisse transparaître les émotions des personnages.



Le duo formé sera assez improbable. On n’y croit pas une seule seconde mais il y a une réelle efficacité dans la mise en scène ce qui rend la lecture plutôt agréable.
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La grande évasion, Tome 1 : Biribi

Une prison militaire sous la chaleur du désert marocain à la fin du 19e s., un nouveau prisonnier qui ne compte pas y faire de vieux os, des gardiens odieux, adeptes de l'ordre et de l'obéissance, des prisonniers qui n'aiment pas les nouveaux à la forte tête, des punitions et des humiliations, et puis bien sûr la préparation de l'évasion et sa mise en oeuvre. Tous les ingrédients sont là et même s'il n'y a pas d'originalité particulière, cela se suit sans déplaisir, grâce aussi à un dessin et un découpage maîtrisés.
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Sans pitié, Tome 1 : Mistral noir

Marseille. Des transports de drogue en provenance d'Espagne. Une rave qui tourne mal. Des mafieux. Un inspecteur ripoux. Un tueur dont on tente de deviner le mobile. Bonne chance !

Une merveille de noirceur..
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

A prendre des BD au hasard dans les bacs de ma petite bibliothèque, il fallait bien qu'un jour je sois déçue... et ce jour est arrivé.

C'est premier tome, et je n'ai pas envie d'en lire la suite.

Je me suis trouvé parachutée au milieu d'une histoire sans comprendre qui était qui et pourquoi il agissait ainsi.

Et le dessin, ne m'a que moyennement plu.

Donc rien pour que j'y retourne.
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La grande évasion, Tome 1 : Biribi

Fin du XIX éme siècle, Ange Luciani, un ex-souteneur corse, arrive en enfer... Enfin, dans son annexe, le bagne de Biribi au Maroc. Cette grande gueule n'aura dés lors qu'un projet : s'évader, alors que le site est entouré de kilomètres de désert et de terres ingrates.

Avec un tel résumé, on s'attend à une bonne BD d'aventure, alors que le contenu gravite beaucoup (trop) autour des tortures et violences endurées par le taulard, du fait de la présence d'un sous-officier vachard et sadique. L'évasion ne commence vraiment qu'en deuxième partie, à un moment où on finit par se dire « qu'ils en finissent et qu'ils s'en sortent tous »... C'est bien maigre pour une telle BD.
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