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Critiques de Oren Miller (161)
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J'agonise fort bien, merci



Je continue ma découverte de la plume de @luciecastelautrice sous le pseudonyme Oren Miller chez @editions_hsn et je dois dire que j’adore !



🕵️ Publication du label Polar, cette œuvre recoupe tous les ingrédients nécessaires à un très bon moment de lecture : une mort mystérieuse, un duo d’enquêteurs officieux, un village marqué de croyances folkloriques, des habitants parfois peu coopératifs et une bonne tasse de thé (méfiez vous quand même de ce qu’elle peut contenir…).



🌊 Bienvenue en Bretagne dans les années 1950. Evariste Fauconnier, notaire de son état, se retrouve affublé d’un commis , Isabeau Le Du enfant du pays, lorsque sa cliente Catherine est retrouvée à l’agonie par un membre de son personnel. Voyez le tableau? Bon ça c’est la partie rationnelle et terre à terre de l’histoire.



🧚‍♀️ Le hic dans cette enquête , c’est ce petit peuple invisible qui use de manifestations toutes aussi imprévisibles que déconcertantes. Lavandières de nuit et fées des houles entres autres ont bien l’intention de se faire entendre de nos enquêteurs en herbe. D’ailleurs difficile de prouver leur innocence non?



🕵️🌊🧚‍♀️🫶🏻 Coup de cœur 🫶🏻 🧚‍♀️🌊🕵️

✨✨✨Fantastique Polar Fantastique✨✨✨



Une enquête en par-dessus et Cadillac avec en prime une apparition spéciale de la reine du crime , c’est simple lors de ma lecture j’étais dans un polar en noir et blanc, il ne manquait plus que le bruit des machines à écrire et l’odeur de cigare.

Ce livre se dévore et prise au jeu de l’enquête je n’ai pas pu m’empêcher de noter des détails et de relire certains passages , comme Evariste relirait ses notes.



Vous l’aurez compris , je vous le recommande vivement !
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Et Dieu se leva du pied gauche

Cet ebook faisait partie des box confinement. Et cette lecture s'est révélée être une excellente surprise. L'écriture est rythmée. L'histoire distille savamment un suspense implacable dans une intrigue très bien construite. En contrepoint à cette tension constante, les relations professionnelles entre Evariste et Isabeau ajoutent une pointe d'humour avec leurs joutes verbales incessantes.

D'ailleurs il s'agit là de la troisième aventure de ce duo d'enquêteurs. Mais tout est suffisamment bien amené pour que cela ne pose aucun problème pour les lecteurs qui n'ont pas lu les deux romans précédents (ce qui était mon cas).



La structure du scénario est une petite merveille de maîtrise dans un climat qui se révèle de plus en plus oppressant : une institution psychiatrique à la très bonne réputation dans une belle petite bourgade suisse, mais isolée dans un bois sombre, des jeux de pouvoirs au sein de son organisation interne, et parmi le personnel, un être manipulateur, survivant des heures les plus sombres de l'Histoire et pouvant très bien être le Malin en personne.

Ce livre est un très bon page-turner. Plus l'enquête avance, moins le lecteur arrive à trouver le moindre indice pour deviner qui tire les ficelles dans l'ombre et les dernières pages ont la tension des meilleurs thrillers.



Bref, cette première rencontre avec Evariste et Isabeau ne sera sûrement pas la dernière. J'ai très envie de découvrir leurs précédentes enquêtes.
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Et Dieu se leva du pied gauche

Années 1950. Un suicide inexpliqué attire l'attention d'Isabeau Le Du, enquêteur spécialisé dans les affaires les plus mystérieuses. Mais il ne convainc pas son mentor et associé, Evariste Fauconnier, le brillant cerveau du duo. Trop banal, trop simple. Surtout face à l'autre affaire qui s'offre à eux. Sept morts dans un palace vénitien. Tous appartenaient à la même fondation et personne n'arrive à savoir la cause de la mort. Et surtout, une huitième collègue, dans le même palace, est la seule à avoir survécu et est même la principale suspecte.



Ce roman a atterri sur ma liseuse suite à une opération promotionnelle pendant le confinement et je l'ai ouvert à cause du titre sacrément réussi. Et je n'ai pas regretté une seconde: c'est une pépite. Le en est volontiers cynique, bourré de second degré et d'humour noir, à la fois raffiné et dynamique. Exactement ce que j'aime. A titre d'exemple, notez que l'ouverture du roman est un mari qui avoue à sa femme détester le thé avant de se défenestrer. Ça annonce la couleur.

Pour accompagner ce ton délectable, on découvre un duo d'enquêteur à la fois très ique et très original. ique car, à la manière de Sherlock et Watson, on y suit le génie avec toute son excentricité par le regard de son accolyte parfois franchement malmené et dérouté. Original par leur profil et la relation qui se tisse entre eux. Evariste est le génie du duo: son cerveau fonctionne à cent à l'heure, il comprend tout et il est quasiment impossible à suivre. Il a ses manies (on ne jubile pas avant 21 heures), ses réactions totalement en décalage avec la bienséance (il écoute les meurtriers, parce que les victimes sont mortes et n'ont donc plus rien à dire) et son passé douloureux. Isabeau, son assistant et surtout son apprenti, lui sert de contrepoint réaliste: c'est lui qui le renvoie devant ses bizarreries, conduit l'Aston Martin, porte une arme. Leurs dialogues à coups de piques mutuelles sont tout simplement savoureux, et leur indispensable majordome Georges, le seul à fournir un thé qui puisse satisfaire Evariste, est la cerise sur le gâteau.

Face à un tel duo, il faut une intrigue à la hauteur. Tortueuse, inextricable, elle a réussi à me prendre dans ses filets malgré quelques éléments plutôt iques, comme l'artifice du journal intime ou les ressorts diaboliques conjugués des Nazis ou des fanatiques religieux. On distille soigneusement les fausses pistes, on met en place une société aux agissements secrets, on y ajoute un soupçon de folie à la limite du fantastique, on fait intervenir les enfants victimes puisque c'est le comble de l'horreur. Et oui, ça marche. Parce qu'il y a des twist remarquables, des personnages secondaires ciselés, des scènes d'actions efficaces et surtout, une fin très bien négociée.
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Et Dieu se leva du pied gauche

C’est bien de trouver de vous dire où trouver de la lecture en période de confinement, mais autant en profiter soi-même, non ? C’est ce que j’ai fait en récupérant chez Confinementlecture, Et Dieu se leva du pied gauche d’Oren Miller, autrice qui m’intriguait depuis longtemps.

Et Dieu se leva du pied gauche n’est pas le premier volume de sa série de romans mettant en scène son enquêteur, Évariste Fauconnier, et l’assistant de celui-ci, Isabeau Le Du, ni l’institut Sainte-Cécile. Certaines références ont pu m’échapper du coup, mais rien qui ne gêne réellement la lecture.

Nous sommes en 1951. Un séminaire d’entreprise a mal tourné à Venise. Partageant une même suite, sept de ses participants sont retrouvés morts, sans explications. La huitième personne est elle saine et sauve, bien que fortement imbibée. Devenue la suspecte idéale pour la police italienne, elle va faire appel à un vieil ami. Et de fil en aiguille, l’institut Sainte-Cécile mettra son meilleur enquêteur sur le coup. Évariste Fauconnier entre en scène. L’enquête le mènera loin de Venise, explorer les dessus d’un hôpital psychiatrique à Neuchâtel. Le récit de celle-ci est entrecoupé par les pensées d’un tortionnaire pervers, mais également par le journal tenu par une personne enfermée dans un camp de concentration en 1943 où avaient lieu des expérimentations sur la psyché humaine.

Très vite, il semble clair que le passé et le présent sont liés, mais il est difficile de faire la part des choses, jusqu’à la résolution finale.

Le style d’Oren Miller est très agréable et s’adapte en finesse au côté suranné de l’époque qu’elle décrit. Si l’usage de l’horreur du nazisme pour expliquer les pulsions de l’assassin est un cliché lu et relu dans le polar, l’autrice arrive à en dégager un angle original en menant jusqu’au bout le lecteur en bateau. De quoi donner envie de découvrir plus de livres de sa plume.
Lien : https://www.outrelivres.fr/e..
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Le tyran des songes

Les livres dont l'histoire a un lien avec la mythologie et qui ont une touche de fantastique ont tendance à me donner envie, et celui-ci ne faisait pas exception.



On s'immerge aux côtés d'Emma dans un monde mythologique qu'elle va découvrir du jour au lendemain. Et elle semble ne pas être totalement étrangère à ce pas si nouveau pan du monde.



J'ai été prise dans cet univers, tant par l'histoire que par la mythologie utilisée. On n'a pas de temps mort, car même lorsque le tempo redescend, c'est pour mieux mettre en place toutes les intrigues qui se mêlent dans cette histoire. L'autrice ne lésine pas sur cet aspect, on suit plusieurs fils d'intrigue, tous plus complexes les uns que les autres, qui permettent d'obtenir la trame finale qui nous porte au gré des mots. Cela peut éventuellement perdre quelques lecteurs, mais j'ai personnellement beaucoup aimé, puisque cela permet de suivre d'autant plus de créatures mythologiques différentes.

De plus, Oren Miller utilise la mythologie tout en y mettant sa propre patte, notamment dans l'explication de la présence des êtres mythologiques et le fonctionnement de leur monde. Elle a su avec brio mêler le passé de tous ces mythes et la modernité du présent dans un mélange qui fonctionne parfaitement.



Concernant les personnages, on retrouve un certain nombre de figures mythologiques, plus ou moins connues, et j'ai aimé les retrouver tout en découvrant comment ils se sont adaptés au monde moderne. Il est vrai qu'il vaut mieux avoir quelques connaissances de base concernant la mythologie greco-romaine afin de comprendre chacun des personnages, de mieux les visualiser, mais quelques très rapides recherches permettent d'obtenir les connaissances appropriées, sans pour autant avoir besoin de connaître toute la biographie de telle ou telle figure mythologique.

Sinon, j'ai plutôt bien aimé Emma, voir le monde à travers ses yeux. Je regrette néanmoins que l'on n'est pas eu plus affaire avec ses pouvoirs.

Le personnage que je retiens le plus est la Mort, que j'ai adoré ! Elle a une personnalité qui m'a vraiment plu, notamment du fait du sarcasme et du cynisme, parfois avec une touche d'humour noir et un semblant de nonchalance qui la caractérisait. J'ai à chaque fois passé un bon moment dès que ce personnage était présent.

En revanche, j'ai été un peu désapointée par le revirement de situation concernant le Marchand de sable, je ne m'attendais pas vraiment à cela, même si le personnage était intéressant à suivre.



Concernant la fin, elle est à la hauteur du reste, d'autant plus qu'elle est tel un point de convergence de toutes les intrigues que nous avons suivies jusqu'ici. En la lisant et en la terminant, je n'avais qu'une envie : me replonger dans cet univers par le biais d'un autre tome. D'autant plus que je trouve que l'univers a de quoi l'offrir, mais aussi parce que je trouve que certaines intrigues auraient mérité d'être plus développées.





Pour conclure, j'ai beaucoup aimé l'univers proposé par Oren Miller. Elle a su s'approprier les figures mythologiques pour les lier à un touche de fantastique et au monde moderne, et ce, avec brio. J'ai été prise dans cet univers et même si j'avoue que j'aurais aimé voir certaines intrigues plus développées, ce fut une très bonne découverte. J'en redemanderais encore !
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Easy heaven, tome 1 : L'évangile selon Juliette

Quand Oren Miller / Lucie Castel a annoncé qu'elle allait être publiée chez MxM Bookmark, j'ai sauté de joie! Même si mon catalogue de livres lus dans leur édition est encore très "pauvre", il n'en reste pas moins une maison d'édition que j'aime beaucoup, et dont je sais d'avance que les romans me plairont.



Et ce fut le cas pour Easy Heaven, le premier tome d'une trilogie d'Oren Miller. Ayant déjà lu plusieurs romans multi genre de cette autrice, je sais quelque part ce que je recherche dans ses écrits : du sarcasme, une belle plume, et un moment bien divertissant. Et C'est exactement ce que j'ai trouvé dans ce roman :)





Easy Heaven est de l'urban fantasy, dans lequel nous rencontrons Juliette, la protagoniste principale, qui se retrouve en formation celeste après une mort vraiment stupide! Elle apprend alors qu'elle va être formée par les Archanges pour accomplir sa destinée.



Admise dans cette nouvelle académie, Juliette découvre les codes et les outils nécessaires pour devenir un ange parfait : les incarnations terrestres, les téléportations, et d'autres cours spécialisés..le tout avec mission spéciale : la protection d'une femme en Ecosse. En effet, elle va devoir aider Nora à dévoiler un énorme secret de famille qui touche l'une des richesses écossaises.





Aidée de ses acolytes angéliques, elle va découvrir un monde bien plus vaste que ce qu'elle pouvait imaginer.





Au milieu des limbes invisibles, dissimulées dans les plis de la réalité, deux puissances infernales observaient la scène non sans une certaine perplexité.

- Ca recrute les fonds de bidet chez les archanges, maintenant? Interrogea le grand déchu.

- C'est peut-être une stratégie, Asmodée. Michael est un sournois, tu le sais bien, répondit le démon des cercles majeurs.

- Attends, j'hésite. Non, non, je pense qu'elles sont juste débiles[....]



La mission sera, évidemment, parsemée d'embûches, et pas des moindres... Asmodée, un ange déchu, est quant à lui missionné pour étudier le fameux homme milliardaire ecossais afin de le faire rejoindre le clan de Lucifer...



La rencontre va être explosive, et va apporter beaucoup de rebondissement dans l'intrigue.







Le lecteur est immergé dans ce roman, à la plume fluide et pleine d'humour, qui m'a fait sourire et rire à de nombreuses reprises. Oren Miller est de plus en plus experte dans l'art de retranscrire des situations cocaces et insolites. Le monde des anges et des démons est pour le coup super bien décrit, bien renseigné. Les protagonistes secondaires sont vraiment différents les uns des autres, et on s'attache facilement à tous.

Si vous aimez l'écriture incisive, les mondes à la supernatural, made in France, je ne peux que vous conseillez ce roman !
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Et Dieu se leva du pied gauche

Si le talent d’un auteur se mesure à l’envie de faire durer la lecture, tout en étant incapable de lâcher le livre et tout en sachant, qu’une fois fini, on ne sera toujours pas rassasié et qu’il nous faudra une suite, alors Oren Miller est indéniablement une autrice merveilleusement talentueuse. Jamais 2 sans 3, Et dieu se leva du pied gauche fait aussi bien que ces deux prédécesseurs et me déclenche un joli petit coup de coeur. Tout d’abord parce que le style d’Oren Miller est toujours aussi plaisant à lire. C’est à la fois so british, avec ce côté Agatha Christie élégant et raffiné, mais c’est également aussi chic que piquant parce que l’autrice ne manque pas de talent pour l’ironie et le cynisme. J’aime sa plume parce qu’elle est unique et immersive. Je me répète à chacun de ses livres, mais l’ambiance est absolument parfaite. Le lecteur est complètement immergé dans les années 50 et dans les divers lieux parcourus. Et [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Et Dieu se leva du pied gauche

C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver le fameux duo d’enquêteurs Isabeau/Evariste. Oren Miller signe une fois de plus un polar intéressant et captivant à plusieurs points de vues.



Evariste et Isabeau vont enquêter à la demande de Louise Duval. Traumatisée par la seconde guerre mondiale, Louise est au service d’une fondation à Neuchâtel qui tente de soigner les blessés de guerre, que les blessures soient physiques ou psychologiques. Mais lors d’un gala, sept collaborateurs de Louise trouvent la mort. Elle est bien sûr suspectée et fait donc appel aux services d’Evariste pour prouver son innocence. En débarquant à Neuchâtel, les enquêteurs pensaient mettre les pieds dans une charmante bourgade suisse mais rien ne se passe comme prévu.



Dans cette nouvelle enquête, Oren Miller sonde la noirceur de l’âme humaine en faisant planer sur la fondation et ses patients une ombre menaçante. Son intrigue se déroule en 1951 et si la majeure partie de la population veut oublier la guerre, le traumatisme qu’ont subit les résistants ou les déportés est bien présent et ne s’efface pas. Sachez seulement que l’auteur nous parle d’expérimentations nazies et que ça fait froid dans le dos.



Comme toujours, ce que je préfère dans les romans d’Oren Miller, c’est le duo Evariste et Isabeau. Le premier a toujours le bon mot. Il possède un style désuet presque suranné que j’apprécie énormément. Le second, Isabeau, prend plus de consistance, s’opposant parfois à son mentor. Leurs joutes verbales restent savoureuses tout au long du récit. Même si on a parfois envie de détester Eavriste, il reste un personnage aux répliques cinglantes pour le plus grand bonheur du lecteur.



Le majordome Georges et ses apparitions impromptues m’ont beaucoup fait rire. Car l’humour, c’est aussi une des grandes forces de l’auteur. Il est souvent noir mais apporte du rythme au récit et on se prend à rire à de nombreuses reprises. Ajoutez à cela, une intrigue sans temps mort, des personnages tous plus ou moins suspects et une fin imprévisible, et vous obtenez un très très bon polar.



Une fois de plus, Oren Miller prouve qu’elle maîtrise parfaitement sa narration et ses personnages!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Et Dieu se leva du pied gauche

C'est toujours un vrai plaisir de retrouver Evariste, son apprenti ainsi que la plume de Oren Miller!



Ce tome est le troisième écrit, mais le deuxième en terme de chronologie. Chacun peut se lire indépendamment des autres 😊



Je ne suis pas super fan des deus ex machina, mais George l'incarne à la perfection et j'aime bien l'humour que ça apporte aux discussions. La relation entre Isabeau et Evariste me plait également énormément. L'un et l'autre ronchonnent de façon régulière mais on s'aperçoit qu'ils tiennent l'un à l'autre au fil des épreuves qu'ils traversent.



Si j'ai apprécié cette plongée dans l'après-guerre, j'ai deux petits bémols sur ce troisième tome : plusieurs éléments qui m'ont rappelé un peu trop le premier tome et quelques personnages dont on n'entend plus parler jusqu'à la fin.
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J'agonise fort bien, merci

En résumé : des personnages crédibles, une histoire peu évidente, une plume habile et cynique, une lecture envoûtante qui emmène le lecteur dans un monde en pleine mutation, sous le couvert d’un folklore bien enraciné, les motifs de chaque acteur restent mystérieux jusqu’au dénouement où l’auteur dévoile enfin son jeu et surprend le lecteur jusqu’au bout. J’ai littéralement adoré ce pavé.
Lien : http://wp.me/p5g3WB-6Jx
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Un nouveau tome avec Evariste et Isabeau. J'étais pressée de découvrir cette nouvelle aventure et de retrouver ce duo. Un peu inquiète aussi que ça soit un peu rébarbatif ou que les personnages soient dénaturés.

Mais des craintes vite oubliées. Bien sur la nouvelle enquête est faite un peu sous le même format. Mais il s'agit d'un milieu bien différent. Et Oren Miller sait nous tenir en haleine jusqu'à la fin et éveiller notre intérêt et notre questionnement avec de multiples pistes et des rebondissements inattendus. Au final le suspense reste jusqu'à la dernière page, au moment de la résolution.

Les pages se dévorent à grande vitesse. Le ton est frais, parfois drôle et parfois grave. On retrouve avec joie le duo qui fonctionne toujours aussi bien. Le mordant et l'attitude très particulière d'Evariste, et le répondant d'Isabeau. Ils se lancent des piques avec humour. On en apprend un peu plus sur eux. En deux ans ils ont fait du chemin mais ils restent eux-mêmes. Ils sont très attachants. On les laisse avec tristesse. En espérant les retrouver pour un troisième épisode.



Un vrai délice, la plume d'Oren Miller est agréable.
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Le roi sombre

Un bilan plutôt positif pour ce roman : un univers qui tient la route, des personnages sympathiques (même si le livre est trop court pour qu’ils soient assez développés), une histoire qui tient très bien en haleine (sans réelle surprise ni retournement de situation, mais je pense que ce n’était pas le but du jeu), une écriture bien sympathique… Dommage simplement que les dialogues et descriptions ne soient pas aussi bruts de décoffrage que l’éditeur le prétend.
Lien : http://moncoupdecrayon.fr/20..
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Et Dieu se leva du pied gauche

Une bonne surprise pour un polar au titre improbable.

Je ne connaissais pas l'autrice et donc, c'était mon premier contact avec ses personnages. Grosso modo, on suit un duo d'enquêteurs privés qui cherchent à comprendre pourquoi 7 personnes employées d'une même fondation Suisse décèdent en même temps lors d'un événement mondain à Venise.

Dès le début, j'ai trouvé les personnages et l'écriture lourdement inspirées de Sherlock Holmes. C'est visible comme un nez bien rouge au milieu de la figure.

Cela dit, j'ai préféré cette interprétation que l'original de Doyle (que je n'aime pas beaucoup). Ce polar/thriller a le mérite d'être bien écrit, les dialogues entre les deux enquêteurs sont mordants et drôles, il y de bonnes idées et l'ensemble se lit sans difficultés.

Petits bémols, j'ai trouvé certains détails mal amenés ou carrément à côté de la plaque, notamment quand l'autrice fait parler les enfants (non, des enfants n'ont pas un tel vocabulaire, même en étant dans un milieu bourgeois...).

Je n'ai pas du tout vu venir le coupable et j'ai été convaincue.

A l'occasion, je lirais les autres livres de cette saga et j'espère que l'autrice contiunera à exploiter ses personnages et cet univers.

Une vraie bonne suprirse donc, pour une autrice inconnue au bataillon et un livre qui trainait dans ma PAL depuis près de 4 ans.
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Et Dieu se leva du pied gauche

Un suicide insoupçonné, 7 collègues morts de causes inexpliquées sur 8 personnes après une soirée, autant vous dire que ce polar commence sur les chapeaux de roue ! Et devinez qui est la coupable idéale ? Louise Duval bien sûr, la seule survivante. Elle va alors demander de l'aide auprès d'un ami qui fait intervenir une société secrète d'"enquêteurs" afin de prouver son innocence et découvrir ce qu'il s'est réellement passé.



Va alors se dérouler une enquête intéressante dans laquelle Évariste Fauconnier (le personnage principal) va soupçonner tout le monde et faire de macabres découvertes, à la manière des enquêtes d'Agatha Christie puisque le limier va travailler en duo. Mais avec une pointe d'humour en plus et à l'époque de l'après guerre.
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J'agonise fort bien, merci

Un polar somme toute plutôt classique. L'inspecteur, ici notaire, que presque personne n'appelle "maitre", quand on sait combien ces derniers aiment leur "titre", louche tout de même ;-) l'apprenti détective, qui se retrouve sauvé d'un avenir fort ennuyeux après une enfance pas vraiment top, mais heureusement, il est intelligent, il a de la réparti et son nouvel employeur, "le notaire", ne prend pas ça comme de l'insolence.

L’histoire en elle-même est plutôt intéressante et je me doute qu'il y a du vrai dans les superstitions dont on nous parle.

J'imagine que la fin augure d'une série avec nos 2 compères en "chargés d'enquête" non officiels mais avec un don pour trouver les vérités les plus tordues.

Une babeliotte (Iboo) a fait couler beaucoup d'encre (virtuelle) avec sa critique, je partage son avis sur les coquilles dans ce livre, que l'on trouve surtout au début d'ailleurs.
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Le roi sombre

Une vengeance dans les étoiles orchestrée comme une symphonie



J'ai découvert ce roman à l'occasion d'un salon de l'imaginaire, à Lyon. L'auteure y dédicaçait ses romans et m'a convaincu d'essayer ce roman de space opera inspiré par l'histoire du Comte de Monte-Christo. Pari réussi, et pourtant je suis devenu difficile avec le temps.

Mes souvenirs du Comte de Monte Christo sont lointains. J'ai dévoré tout Alexandre Dumas dans ma jeunesse, et j'ai retrouvé les sensations de ce monument de la littérature en lisant le Roi Sombre : l'appétit pour la vengeance, la soif ressentie avec le héros, et finalement l'amertume que procure une telle entreprise, même si le Roi Sombre trouve lui sa rédemption sous la forme d'un nouvel amour et de nouvelles quêtes à entreprendre.

Le texte est remarquablement bien écrit, et m'a permis de particulièrement bien visualiser les paysages et les caractères qu'Oren Miller nous fait découvrir au cours de l'intrigue : chapeau bas !! Les personnages principaux sont très vivants, remarquablement bien croqués, et ils ont du chien.

L'intrigue est rudement bien menée, et notamment la mise en œuvre de la vengeance est un morceau de choix avec de bons rebondissements politiques et juridiques qui sont savoureux sans être trop techniques, juste ce qu'il faut pour être crédibles et intéressants. C'est un dosage qui n'est pas facile à réaliser : joli coup.

Côté space opéra, je dirais que le pari est aussi réussi pour ce qui est de la technologie, des cités spatiales où tout un microcosme est reconstitué, mais le fait qu'on soit dans l'espace joue un rôle assez mineur dans l'intrigue, par contre les décors sont clairement imaginés au point de visualiser la cité d'Ixion, ou la prison d'IF comme de magnifiques paysages qui font rêver dans certains films de science fiction. Il n'y a pas la dimension d'épopée spatiale ou de Western futuriste qui a fait le succès de certaines œuvres de Space Opéra. Ce n'est pas un défaut, parce que l'histoire est très bien comme cela. Par contre, la technologie avancée, les particularités religieuses exotiques de la ville d'Ixion et les pouvoirs d'une entité extraterrestre mystérieuse sont efficacement consacrées au service de l'intrigue.

Je ressors donc de cette lecture très satisfait, heureux d’avoir découvert un nouvel auteur dont j’aurai plaisir à lire les autres romans parce que j’apprécie sa plume vivante
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Le roi sombre

J’ai adoré ce roman ; j’en ai savouré la lecture.

D’une part parce que l’écriture est riche, précise sans être précieuse. L’auteure a su distiller un humour noir, un cynisme dans la tournure de ses phrases. Quelque chose de fin qui dénonce des injustices et critique notre organisation sociale. C’est élégant et savoureux à la fois.

D’autre part parce que ce roman fourmille de références antiques que je ne voulais pas rater ! Ne serait-ce que par le nom des personnages (Messaline, Nérion, Orféo !), des lieux (Scylla, la station-cité-poubelle, les jardins suspendus d’Ixion) ou même des mœurs .



Bon. Je m’emballe un peu.

Reprenons.

Ed est condamné à l’emprisonnement à perpétuité pour avoir commis un acte terroriste qui a coûté la vie à 180 enfants. Dans cet avenir où les planètes tentent de prendre le contrôle des stations-cités (immenses vaisseaux spatiaux orbitant autour d’elles), la tension politique est à son comble et les attentats ne sont pas rares. Les stations-cités traquent les territorialistes infiltrés – on y verrait presque un rappel du maccarthysme ! Le peuple a besoin de boucs émissaires pour exorciser sa peur. Ce sera le rôle de ce jeune homme, major de promo et promis à une brillante carrière politique. Mais Ed, par miracle, s’évade. Et jure de se venger – car il s’est rendu compte que des proches l’ont sciemment accusé à tort.

Le Roi sombre, c’est lui. Roi sans couronne, dirigeant sans pays ; il a le charisme et la prestance qui conviennent au poste. L’ironie veut pourtant qu’il soit issu d’une classe populaire.



Personnellement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans le récit. Le fait de voir Ed tenter d’échapper à sa condamnation, et de savoir qu’il n’en réchapperait pas est un peu déprimant. L’auteure a su décrire ses émotions avec brio, et j’ai eu le cœur terriblement serré de voir le piège se refermer sur lui. Amis, amante, carrière : il perd tout.

Mais je vous rassure : vingt et un an d’isolement, et l’homme n’est pas devenu fou. Mieux : il ressort de cette cellule d’à peine 10m² avec une meilleure santé physique, un esprit plus affuté, de meilleures connaissances, et même des ressources inépuisables. Que s’est-il passé sur IF, la prison la plus perfectionnée, pour que ce détenu en sorte ainsi armé ? D’où lui viennent ses acolytes étranges et ses fonds inépuisables ?

De proie, il est devenu prédateur.



Comme je le disais au début, la saveur de ce roman ne se situe pas dans l’histoire (somme toute assez classique, d’autant plus que c’est une réécriture du Comte de Monte Cristo), ni même dans les personnages, mais dans les thématiques abordées et la plume. Le Roi sombre dénonce en effet notre système économique, qui crée des esclaves modernes dépendants de leur salaire et de leurs employeurs, incapables de quitter une situation qui les oppresse, au service de personnes que l’excès d’argent rend insensibles. On y évoque souvent la condition des serviteurs de grandes maisons : « … le secrétaire rompit un bref instant les vœux sacrés de sa profession, lesquels commandaient de ne jamais montrer quoi que ce soit qui ressemble à des émotions, en quelques circonstances que ce soit, tragédies et apocalypses comprises. […] Exercer ce métier était risqué, particulièrement sur Ixion où la vie politique des grands seigneurs était riche en jeux de guerre malsains. Les fortunes se dressaient aussi vite qu’elles s’écroulaient, et dans leur chute suivaient le seigneur, sa famille et le mobilier. Or femmes de chambre, jardiniers, cuisiniers et même secrétaires particuliers, tous faisaient partie du mobilier, certes un brin plus mobile qu’une commode, mais avec moins de valeur marchande. » (p. 183) Des citations de ce genre, il y en a à foison. Des allusions à la division de la société en niveaux plus ou moins bourgeois (permettant aux plus nantis d’avoir accès aux meilleurs services, mais aussi de s’encanailler discrètement dans des quartiers plus sales et moins regardants), aux injustices, aux immunités judiciaires de ceux qui ont un porte-monnaie bien rempli, vous en trouverez régulièrement.

Oren Miller évoque aussi la condition des femmes au détour d’un meeting féministe qui a lieu juste après un énième attentat. Le propos était que si les femmes avaient été au pouvoir, elles auraient certainement mieux géré la situation, et qu’il faut donc impérativement lutter pour y avoir accès. Deux personnages y assistent, et l’un d’eux s’étonne que sa comparse ne semble pas approuver. Ce à quoi elle répond :

« — Tu penses que je devrais m’y intéresser parce que je suis une femme ? […] Je considère tout ceci comme parfaitement ridicule. On ne gagne jamais rien à diviser les populations et à faire des catégorisations. Humanoïdes d’un côté, créatures non identifiables de l’autre, femelles, mâles, transgenres, verts, jaunes à rayures, à pois. Ça n’a aucun sens. Par nature, nous sommes tous différents et uniques. Même au sein d’une même race, ou d’un même genre, nous sommes uniques. Pourquoi ne pas plutôt parler de communautés d’intérêt plutôt que de différences génétiques ? Ces femmes ne feront que stigmatiser leur communauté et l’enfermer dans une lutte qui devrait être plus globale. La dernière fois que j’ai vérifié, l’union faisait la force. » (p. 325)

Je trouve ce point de vue assez pertinent.



À travers Ashakiran, une jeune femme choisie pour devenir l’incarnation de la Déesse, l’auteure traite aussi du sujet de la religion (et l’associe avec la politique et la manipulation des masses, youhou !). C’est un personnage un peu trop parfait : belle, douce, gentille, intelligente, douée d’un don de prescience… Elle est cependant torturée par son rôle, qui lui impose une très grande solitude. Les gens sont trop impurs pour pouvoir lui parler, et il serait inconvenant de lui causer du monde extérieur (si bassement matériel…). Ashakiran est donc elle-même un personnage très manipulable ; à la solde de l’homme politique qui l’a soutenue et lui a permis d’atteindre cette place.

Elle était finalement le personnage le plus touchant.

On la voit souvent en train de prier la Déesse, mais comme dans notre monde réel, j’ai rarement eu l’impression qu’elle était écoutée. La question sur l’existence de cette divinité n’est pas tranchée



Concernant les autres personnages, je n’ai pas été très convaincue par Jalaran, le pitre de service. J’ai adoré sa rencontre avec Ed, mais j’ai eu l’impression qu’il perdait toute substance en devenant son sous-fifre. Sa petite guéguerre avec Kajal frisait le ridicule. Idem avec Myna, qui avait l’air plus intéressante quand on la connaissait moins.





Bref, une histoire incroyable, pleine d’émotions et de personnages attachants, portée par une plume mordante, cynique et subtile.

Deux défauts : le protagoniste est un peu trop parfait. Trop intelligent, trop fort, trop charismatique, trop tout. On peut se permettre de créer des personnages de cette envergure, mais il faut qu’ils soient mystérieux, qu’on ne sache pas d’où ils viennent, et que les révélations sur leur passé soient distillées au compte-goutte. Et que ces révélations rétablissent doucement leur humanité. Malheureusement, on sait tout de suite d’où vient Ed et comment il est devenu si extraordinaire.

Et puis, le propos du livre manquait quelques fois de nuance. Les plus riches avaient des vices particulièrement odieux (Claudia était même choquante), manquaient sérieusement d’humanité (Ophélie et ses parents, quelle tristesse), et prenaient des risques terribles avec leur propre fortune, oubliant par-là que la vie de plusieurs dizaines de personnes (leurs employés) dépendent d’elle (bon, ça, ça me paraît bien correspondre avec la réalité…).

Quoi qu’il en soit, les éditions de L’Homme sans nom font assurément un travail de qualité. Chaque découverte de leur catalogue fut une très bonne surprise.
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Je suis totalement fan de cette collection d'#orenmiller.

On retrouve nos deux enquêteurs Evariste et Isabeau devant le mystère de la future mariée qui brûle elle même, sans feu. Une enquête qui va les amener dans de nombreux pays.

Ce que j'apprécie de ses livres, en plus des morts mystérieuses, c'est l'époque où se déroule dans l'histoire : juste après la seconde guerre mondiale, une époque où les classes sont encore distinctes. (Pour l'image de mode et d'époque, je vois bien un monstre à Paris - j'arrive pas à trouver le mot exacte de cette époque.)

Dans chaque tome, l'auteur met en avant un problème de l'époque : j'ai beaucoup apprécié celui du tome 2. Toujours aussi facile de rentrer dans le fil de l'histoire, j'ai peu de policier que j'apprécie, sans parler de l'humour des échanges de nos deux protagonistes : un extravagant qui mélange un peu le Sherlock Holmes et le Dr house ( sans être aussi désagréable) et un assistant qui apprend très vite le sarcasme.
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J'agonise fort bien, merci

Voilà une lecture qui m’a fort convaincue. Au début j’étais sceptique, j’aime bien les policiers c’est clair, mais je ne pensais pas trouver dans celui-là quelque chose d’encore différent. Déjà, l’intrigue se passe dans un lieu et dans une temporalité particulière. Imaginez un petit village de Bretagne, dans les années 50. C’est fort plaisant, et assez peu courant. Vous vous en doutez mais l’imaginaire breton aura son importance dans ce roman, et tout ça va lui conférer une esthétique particulière.

L’intrigue est fort intéressante et marque le début d’un duo d’enquêteurs encore plus étonnant. Isabeau et Évariste vont enquêter sur la mort d’une vieille amie d’Evariste, une femme prénommée Catherine. Alors, que l’affaire ne ressemble au début qu’à une mort naturelle, des meurtres et des tentatives d’assassinat vont avoir lieu, terminant de convaincre notre duo au sujet du meurtre de Catherine. L’intrigue est complexe, hyper bien ficelée et je n’ai eu des doutes sur la résolution que quand j’étais proche de la fin. Tout se complexifie au fil des pages pour en faire une grande intrigue qui implique beaucoup de monde à des échelles différentes.

J’ai adoré l’inclusion du folklore breton de l’époque. Même s’il y a une église catholique dans le village, les habitants sont encore rattachés à beaucoup de traditions païennes et certain·es croient encore aux fées/faes et sont à leur écoute. Tout au long du roman, on va être balancé entre l’intrigue policier et des démonstrations de ce folklore pour une ambiance assez horrifique qui m’a beaucoup plu.

Le duo d’enquêteurs est un des plus gros point fort du roman. Isabeau et Évariste sont vraiment très intéressants. Évariste est notaire, mais a un passé d’enquêteur et une enfance qui lui confèrent un certain goût pour le mysticisme. Isabeau est un gars du coin, qui au début voit dans Évariste une manière de sortir de son boulot pourri, mais finalement il va naître une belle amitié entre eux. Ce duo fonctionne vraiment bien, il est très original et même s’il peut nous faire penser à d’autres duo célèbres, Évariste et Isabeau sont uniques.

J’ai beaucoup aimé le style de l’autrice. Les personnages sont vraiment bien écrits et leurs dialogues sont vraiment bons, et souvent drôles d’ailleurs. Les descriptions m’ont vraiment emportée dans ce petit village de Bretagne !



En bref, j’ai adoré ma lecture ! C’est un polar des plus atypiques, qui tire sa force dans cette ambiance un peu féerique / horrifique et sur un duo d’enquêteurs des plus sympathiques !
Lien : https://merveilles-livresque..
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Et Dieu se leva du pied gauche

un avis mitigé. j'ai beaucoup aimé le duo de personnages et son majordome ( un subtil mélange entre le majordome de la série Une nounou d'enfer et celui d'Alexia Tarabotti des sans âme de Gail Carriger), j'ai bien aimé l'humour, l'ambiance mais j'ai trouvé le roman un peu longuet. je ne me suis pas ennuyée, ce n'est pas un page turner, ni un thriller haletant, plus un roman à la Agatha Christie. ça manque un peu de peps mais c'est agréable à lire.
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