Oren Miller

Il semble que quand je ne sais pas trop quoi lire, les enquêtes d’Évariste Fauconnier et Isabeau Le Du se trouvent toujours être pile ce qu’il me faut. Et pendant les vacances, cette lecture prenante, avec un bel équilibre de légèreté et de noirceur, a été pile le bon choix !



Quel délice de retrouver ces deux personnages ! Ils forment un duo très « Sherlock/Watson », comparable mais pas identique, et entretiennent une relation touchante derrière les constantes piques de sarcasme qui ponctuent chacun de leurs dialogues. Comme ma très chère Agatha Raisin, Évariste et Isabeau sont des personnages que j’adore retrouver, pour eux-mêmes peut-être même plus que pour les enquêtes sur lesquelles ils travaillent.



L’enquête quant à elle s’est avérée aussi palpitante que dans les tomes précédents, abordant ici un thème aussi fascinant qu’abominable (mais que je ne dévoilerai pas pour vous laisser le plaisir de la découverte). Partant rapidement de Venise, l’histoire se déroule en réalité presque exclusivement en Suisse, dans une petite ville près de la forêt. On est donc plongés dans une ambiance très particulière, où tout le monde connaît tout le monde mais où les secrets ont la dent dure, et où le mystère est omniprésent… J’avais en partie deviné quelques révélations à l’avance, mais ça n’a en rien entaché la fin grandiose.
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Un immense MERCI à l'opération #ConfinementLecture d'avoir proposé gratuitement cette véritable pépite littéraire dans leur box gratuite et de m'avoir fait découvrir cette auteure de talent !



Je ne connaissais pas Evariste Fauconnier et son univers avant de lire ce livre. Cependant, cela peut se lire indépendamment des autres histoires.



Evariste, un éminent enquêteur, et son assistant Isabeau sont appelés pour une affaire de sept meurtres dans un hôtel de luxe à Venise. Ce n'est que la face immergée de l'iceberg qu'ils s'apprêtent à révéler au gré de leurs découvertes qui les mènent en Suisse dans une fondation d'ordre médical aux expériences peu éthiques. S'ensuit alors pour les deux enquêteurs une chasse aux secrets et aux mystères, où chaque détail compte.



J'ai beaucoup apprécié ma lecture et cette intrigue très bien ficelée m'a tenue en haleine de nombreuses heures. Les personnages sont très réalistes, à la personnalité recherchée et font preuve d'un humour décalé que j'apprécie beaucoup au milieu d'une affaire policière.



Le tout est agrémenté de belles réflexions sur la nature humaine, la spiritualité et le métier d'enquêteur, ce qui donne un certain cachet et une originalité à cette histoire.



Je me réjouis de découvrir les autres aventures de ces deux joyeux larrons !

Dans cette enquête, nous allons suivre Evariste et Isabeau qui forme un duo fort appréciable. Ces deux compères vont tenter de comprendre pourquoi les morts se multiplient dans ce petit coin de Bretagne, à commencer par la mort de Catherine, une amie fortunée d'Evariste.

Entre réel et surnaturel emprunt d'un folklore breton rafraîchissant, "J'Agonise Fort Bien, Merci" nous embarque dan une enquête dont le mystère s'épaissit au fil des pages.

La trame principale est sympathique, on se prend d'affection pour ce duo d'enquêteurs et les personnages qui gravitent autour. L'intrigue a su m'embarqué et j'étais ravi de suivre les pistes tout au long de l'enquête.

Malgré tout, un petit bémol est à noter : la plume de l'auteur est agréable mais se cherche encore. On a parfois des petites redondances dans le phrasé et quelques coquilles sont présentes dans le roman. Cependant, cet ouvrage reste appréciable et c'est une lecture qui a su me captiver malgré de très légers défauts qui ne ternissent pas l'intérêt pour ce roman.



Si vous êtes curieux d'en apprendre davantage, voici la vidéo review que j'en ai fait :


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les petits papiers de So

Sympathique cette lecture ! Pas trop mon registre habituel, mais une belle découverte !

Et Dieu se leva du pied gauche est le troisième tome des aventures des enquêteurs Evariste et Isabeau. Je n’ai pas lu les romans précédents, cela ne gêne en rien la lecture.

L’histoire démarre à Venise dans les années 50. 7 morts retrouvés au petit matin dans un hôtel. L’auteure aborde dans ce roman un sujet lourd : celui des camps de concentration et des expériences médicales pratiquées pendant la guerre. Elle explore dans ce contexte d’après-guerre ce qu’il y a de plus noir chez l’homme. Voilà de quoi intriguer. 7 morts donc, pour trouver l’assassin, nous pouvons compter sur le duo Evariste et Isabeau, et quel duo !

Des dialogues, drôles, caustiques, des personnages hauts en couleurs et en caractère ! Oren Miller écrit ici un roman policier qui se dévore, une écriture fluide, efficace, des chapitres qui s’enchaînent sans temps morts, ponctués d’excellents dialogues qui augmentent d’avantage le plaisir. Le scénario quant à lui (difficile de vous en dire plus sans spoiler) est rondement mené, sans faille (ou presque), nous menant de découvertes en découvertes avec son lot de surprises ! Moi qui ne suis pas fan de longs dialogues dans mes lectures, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce duo d’enquêteurs.

Une belle découverte que ce roman, et une auteure à suivre !

Merci aux éditions L’homme sans nom pour ce service presse.




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J’ai été rapidement embarquée par cette histoire mêlant faits historiques, recherches « dites » scientifiques et manipulations. L’autrice sait ménager le suspense en révélant peu à peu la complexité de l’affaire que son duo d’enquêteurs atypique doit résoudre.

Le rythme du roman est bon et les protagonistes sont tous très intéressants, je suis curieuse de découvrir les autres enquêtes d’Évariste Fauconnier.

Petit bémol néanmoins, les coquilles que j’ai pu retrouver tout au long de ma lecture et qui ont eu tendance à faire sortir de l’action.

Je n'ai pas aimé "et Dieu se leva du pied gauche", mais là, le 1er en fait, mettant en scène Evariste, notaire (enfin c'est ce qu'il dit) et Isabeau (le commis), je me suis laissée complètement happer par l'atmosphère bretonne de cette petite ville, en 1950, emplie de superstitions et de personnages aussi bizarres les uns que les autres, comme l'herboriste Camillia, le prêtre Joachim, Maurice etc...Evariste va tenter de trouver le meurtrier de son amie Catherine, avec l'aide d'Isabeau et d'un nouveau venu, le domestique indispensable, Georges. Un roman traditionnel d'enquête qui vaut pour le couple encore une fois que forme Evariste et Isabeau. Et puis l'histoire mêlant bien sûr sorcières et poisons se laissent découvrir et m'a tenue en haleine sans découvrir jusqu'au bout l'auteur des nombreux abominables crimes qui jalonnent le roman. Alors par contre, je suis d'accord que l'éditeur n'a pas fait son travail de relecture et qu'il y a des coquilles surprenantes, que le style n'est pas le meilleur mais j'ai ri souvent, j'ai aimé l'atmosphère des années 50 de cette petite ville superstitieuse et surtout nos deux héros. Le tout m'a fait oublié les autres imperfections. Donc, pour ma part, je recommande cette lecture.

J'étais pleine d'espoir en commençant ce policier parce que le couple d'enquêteurs Evariste et Isabeau, avait du panache, un côté suranné plaisant. Et puis quel mystère ! 7 cadavres dont on ne parvient pas à détecter la cause de la mort, une clinique Suisse où bien sûr, on ne pratique pas ce que l'on prétend pratiquer. Bon, ok. Mais ensuite ? Je trouve que l'on se perd dans une histoire rocambolesque, avec bien sûr des restes de nazismes, des enfants, des gens très très méchants etc... Sais pas, malgré encore une fois de l'humour et la personnalité d'Evariste, une atmosphère "lupanesque" je me suis ennuyée dans l'intrigue, trop de déjà vu. J'essaierai un autre de cette auteure mais pas certaine de le finir.

Le prologue nous met déjà l’eau à la bouche avec un Ambroise Perrin déboussolé qui, au fur et à mesure qu’il monte l’étage de son hôtel particulier, se voit multiplier sa déconfiture quant à la vie qu’il mène et puis… il déteste le thé. Ne l’a t-il jamais dit à sa femme ? Sa défenestration, est aussi surprenante que jubilatoire, avec un certain sens du..non sens. Ensuite nous embarquons sur une autre scène de crime toute aussi absurde que la première : sept cadavres, sans traces de poison dans les veines, et une infirmière portée sur l’alcool accusée de leur meurtre. Appelés sur les lieux contre un tarif exorbitant, Evariste et Isabeau, le duo d’enquêteurs qui mènent la barque dans ses autres romans, ne sont pas au bout de leur surprise.



Je trouve qu’il est toujours compliqué de parler d’un roman et d’une intrigue policière puisque tout repose sur le mystère. Mais encore plus avec les romans d’Oren Miller qui oscillent dangereusement entre Arsène Lupin, Miss Fischer et bien évidemment notre cher Sherlock Holmes. D’ailleurs pour ceux qui ne connaissent pas trop Evariste et Isabeau disons que le premier serait semblable à notre cher Sherlock, analyste hors pair, méticuleux, rangeant toutes les informations dans des petites boîtes… Si ce n’est qu’il converse régulièrement avec sa femme décédée pour l’aider à y voir clair. Isabeau, outre son prénom féminin qui nous vaut des quiproquos savoureux, pourrait être Watson s’il jouait moins bien son rôle. Parce qu’il est l’élève d’Evariste et a un don certain pour se retrouver dans des situations inexplicables mais toujours signifiantes. Les deux s’échangent piques et autres blagues sur le ton de l’humour et de l’ironie et c’est vraiment un duo que j’adore ❤



Mais revenons un peu à l’intrigue, son écriture, et son évolution. Soyons clairs et flous à la fois. Tout ce que je peux vous dire c’est que l’on va parler de tout un tas de choses, du nazisme au camp de concentration, en passant par un centre médicalisé et des cadavres…silencieux. Aucun indice. Tout se passera dans les silences et dans les secrets que l’on dit sans savoir. C’est délicieusement tortueux, et on prend plaisir à assembler les secrets les uns à la suite des autres comme un gigantesque puzzle. Bien entendu tout ne s’éclaire qu’à la fin, des indices nous ont filé sous le nez et d’autres étaient si gros qu’il aurait été difficile de les manquer… Je dois dire que j’ai eu des soupçons… mais Oren Miller a joué son rôle à la perfection, instiguant si bien que je me suis éloignée de ma première idée. Chapeau Miss ! La fin m’a également agréablement surprise, je ne m’attendais pas du tout à cette situation ni à la prise de décision d’Evariste Fauconnier qui change un peu le regard que j’avais sur lui.



Enfin, pas besoin d’avoir lu les autres pour comprendre celui-ci même si vous passerez certainement à côté de certaines références et l’introduction des personnages, vous laissant peut être l’impression d’une mise en place trop rapide.



En résumé



Et Dieu se leva du pied gauche, à l’instar des deux autres livres de cette série, nous présente avec beaucoup d’humour et de cynisme, une histoire pourtant pas si drôle où il est autant question de maltraitance, de nazisme que de camp de concentration. Des sujets pas toujours faciles mais amenés avec une étrange justesse par cette enquête de haute volée. Un roman parfait pour les non amateurs du genre qui prendront grand plaisir à découvrir Evariste et Isabeau, les deux enquêteurs entre dandy et Sherlock avec une pointe de mystique.
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Sur les conseils d'une amie, je me suis lancée dans la lecture de ce roman fantastique. Hélas, impossible d'accrocher. Écriture, intrigue, personnages... Je suis restée complètement hermétique à l'univers proposé. J'ai trouvé que l''intrigue peinait à se mettre en place. L'univers du roman, lui, m'a paru très flou, je n'ai guère réussi à l'imaginer, à comprendre ses enjeux. Quant aux personnages, je les ai trouvé caricaturaux et un brin antipathiques. Après avoir suspendu cette lecture à maintes reprises, je l'ai finalement abandonnée. Ce roman n'était tout simplement pas pour moi.

On est donc dans une enquête policière assez classique, avec un premier meurtre, puis d’autres, à résoudre, avec des secrets, des non-dits et des fausses pistes. Si certaines révélations sont assez prévisibles, d’autres sont davantage surprenantes. Le livre ne fait pas peur, mais il y a quand même un ou deux passages un peu graphiques. Et surtout, attention, si vous êtes sensibles à ces sujets : maltraitances et morts d’enfants handicapés.



Le premier atout de ce roman réside dans son duo de personnages principaux : Evariste et Isabeau. Le premier est un homme très intelligent, rationnel, mais pas forcément sympathique, voire grinçant par moments, ce qui n’est pas sans rappeler Sherlock Holmes. Quant à son assistant, Isabeau, c’est un peu le contraire, puisqu’il est plutôt innocent et romantique, un peu crédule aussi. Les duos de personnalités opposées sont assez habituels, notamment dans le genre policier, mais ça fonctionne bien, et surtout cela permet à l’autrice de nous offrir des joutes verbales vraiment drôles et parfois absurdes. D’ailleurs, le roman est assez verbeux, donc si les dialogues qui ne vont nulle part ne sont pas votre tasse de thé (joke inside), vous risquez de vous ennuyer un peu. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : un majordome qui apparaît quand on s’y attend le moins, une femme un peu folle qui pourrait bien être la personne la plus saine du coin, un handicapé mental rejeté par les autres malgré sa pureté…



Le deuxième atout réside dans son intrigue, qui mêle astucieusement folklore et obscurité humaine, avec une thématique dure mais en même temps toujours d’actualité…



Par contre, il y a un grand mais, dont je suis obligée de parler bien que ce ne soit pas la responsabilité de l’autrice. Entre les mots qui manquent, les mots en trop, les coquilles diverses… Même quand on y fait pas trop attention, difficile de ne pas les voir tellement il y en a…




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Wahou ! Encore un livre époustouflant ! Addictif !



Des personnages toujours aussi bien décrit, aussi mystérieux !



Cette histoire, entre Monaco, Paris et la Martinique et vraiment très rythmée et nous laisse à peine le temps de respirer tant on est pris par l'intrigue !



Encore une fois, Oren fait un sans faute avec ce magnifique ouvrage!

Encore un merveilleux tome des aventures d'Evariste et Isabeau. Rempli de mystère, d'humour, d'enquête, d'amitié, d'humanité... bref : Un régal, comme les deux premiers.



La plume d'Oren est fluide, sans accro et la lecture se fait avec facilité. Ajoutée à l'enquête qui nous tiens en haleine jusqu'au bout, on ne voit pas défiler les pages, jusqu'au point final... et quel final !

Merveilleusement bien écrit ! Complétement addictif ! Une histoire pleine de rebondissements, de personnages auxquels ont s'attachent forcément, d'autres qui nous terrifies. Des légendes, de mythes remis au goût du jour ! Milles fois bravos pour ce fabuleux roman ! J'espère de tout mon cœur qu'il aura le succès qu'il mérite !

La semaine dernière j'ai lu le premier tome de la série Les enquêtes d'Evariste Fauconnier et d'Isabeau Le Du de l'autrice Oren Miller. J'avais découvert son univers en regardant la liste des auteurs qui étaient présents aux Halliénnales d'il y a 2-3 ans et j'avais découvert ses livres aux titres très originaux qui n'ont pas manqué de me faire sourire.



J'ai choisi de lire ce premier tome dans la catégorie Lapin de Pâques - Chocolat noir, polar du Blossom Spring Challenge et je ne l'ai pas regretté. Très franchement, j'envisage déjà de m'acheter les autres tomes ! Je n'avais pas regardé le résumé avant de commencer ce livre, j'avais totalement oublié de quoi ça parlait, j'ai même était surprise de me retrouver dans une France de l'après guerre, en Normandie et vers Cancale et St Malo plus précisément et d'entendre parler de lieux que je connaissais !



J'ai bien aimé les personnages qu'on découvrait au fil des pages et j'ai trouvé très intéressant la façon dont l'autrice amenait nos deux personnages à se rencontrer er à travailler ensemble. J'avoue que personnellement j'ai un faible pour le personnage d'Evariste Fauconnier qui est, sans aucun doute, le genre de personnage que je préfère: intelligent, avec un humour tranchant, le goût des belles choses et de la logique, et un peu de mystère planant sur son passé ! Rien de tel !

L'histoire est très intéressante, l'auteur mêle enquête policière et légendes avec brio et on ne sait jamais vers quel côté l'histoire bascule-t-elle le plus, quelle est la vraie solution derrière tout ça: légendes ou simple meurtrier fanatique, la limite est floue et nous pousse à réfléchir.

J'ai eu beaucoup de doute au cours de cette lecture, passant d'un suspect à l'autre sans être d'accord avec les personnages, habituée aux crimes d'Agatha Christie et auteurs du genre, à chercher le coupable vers les personnages que l'histoire ne semble pas désigner comme tel !



L'écriture de l'autrice est vraiment prenante, le style est très bon, ça se lit très bien et c'est vraiment agréable de lire une telle prose. Le style est à l'image de l'histoire et de son époque, on passe un très bon moment et le réalisme est bluffant. Je ne vous en dit pas plus sur l'intrigue mais je peux vous promettre que vous allez découvrir des personnages très très intéressants, ni blanc ni noir et qui ont pas mal de choses sur la conscience !



C'est une très bonne découverte pour moi et comme je vous le disais, j'achèterais la suite avec plaisir !
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C'est une suite et je ne le savais pas donc j'ai un peu galéré au début pour les perso, etc. Histoire sympa, le duo m'a un peu fait penser à celui de Sherlock Holmes / Watson. J'ai adoré l'humour, plein d'ironie. Par contre, pas trop de surprise pour la fin, j'avais à peu près deviné le dénouement.

Le Tyran des Songes est une lecture sympathique et mystérieuse. j’ai vraiment adoré l’histoire qui est plutôt bien menée, avec son lot d’action et de révélations. Mais, je n'aurais pas été contre quelques chapitres supplémentaires, car certaines questions n’étaient pas assez développées à mon goût,...
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Oren Miller nous propose un roman fantastique entre la rencontre de l' Odyssé et celle de Neil Gaiman. Un roman jeunesse qui est addictif en tout point. Un roman d'aventures rempli de complots et de rebondissements à gogo. Le livre mériterai d'être découpé en plusieurs tomes qui permettrait une saga encore plus intense. Je regrette la fin qui ne se termine pas comme je l'avais prévu.

C'est avec ce genre de découverte que je remercie vraiment Babelio et certains des éditeurs de nous offrir l'opportunité de lire certaines de leurs publications.

J'avoue que je n'avais pas entendu parlé de ce titre avant de l'avoir vu sur la liste de la Masse critique. Le résumé m'avait plu et je dois avouer que je n'ai pas été déçue, au contraire, dès le prologue j'ai été totalement conquise.

Cette histoire fut une vraie bouffée d'air frais grâce à des personnages hauts en couleur et diablement intéressants. La relecture de la mythologie par l'auteur fut également une grande réussite et m'a permis de redécouvrir certains mythes ou créatures mythologiques.

Concernant l'intrigue propre, elle est assez classique, alternant moments de répit et scènes d'action, mais très efficace car servie par de succulents personnages mais aussi grâce à une construction d'univers maîtrisée par l'auteur. C'est vraiment un titre qui se démarque d'autres du même genre qui ont souvent tendance à tomber dans des clichés notamment celui d'humour lourd sous prétexte de donner du caractère à l'héroïne, et je fus contente de découvrir que ce n'était pas le cas ici.



En somme, ce fut une excellente lecture qui m'a donné envie de découvrir d'autres titres de l'auteur. Les personnages mis en scène sont tout simplement excellents et méritent à eux seuls la découverte de ce titre.

En grande amatrice de mythologie que je suis, j'ai été conquise par l'univers que nous propose l'auteure. En effet, elle mêle le monde contemporain à celle-ci. C'est donc l'occasion pour nous, lecteurs, de redécouvrir ces personnages mythologiques, comme Rhadamante, Hypnos, Thanatos, Orion, les Pythies, Circé, les chiens des enfers... sous un autre jour car bien sûr, même si l'auteure s'en inspire, elle leur apporte une bonne dose d'imagination afin de nous faire voyager dans son propre univers ! J'ai également beaucoup apprécier les répliques cyniques et piquantes des différents personnages. Elles sont parfaitement intégrées à cet univers sombre, mais elles ont le mérite parfois de venir dédramatiser les situations et de nous faire sourire !



Au niveau des personnages, je n'ai pas vraiment de personnage préféré. Éventuellement Astrée la justice mais pour moi, aucun ne se démarque particulièrement car on se méfie de tout le monde à cause des différents complots qui se trament.

L'héroïne, Emma, ne m'a pas laissé d'impression particulière non plus. J'ai trouvé qu'elle était assez transparente et ne prenait pas assez d'initiative. Elle se laisse beaucoup trop porter par les événements, par Hypnos, comme si elle était une pauvre petite chose alors que ce n'est pas le cas !

En fait, c'est un drôle de contraste car habituellement si je n'apprécie pas un minimum les personnages (ou au moins le héro), je vais avoir du mal avec le roman. Pourtant, ici, même si ces derniers m'ont laissé de glace, l'auteure arrive parfaitement à contrebalancer ce sentiment, en mettant en oeuvre une intrigue digne de ce nom, accompagné d'un univers extrêmement riche !



Pour conclure, même si je n'ai pas spécialement accroché à l'héroïne notamment, j'ai tout de même été conquise par l'intrigue et l'univers mis en place !
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Et Dieu se leva du pied gauche est le quatrième roman publié par Oren Miller aux éditions de l’Homme Sans Nom et le troisième récit des aventures d’Évariste Fauconnier, Sherlock à la française bien déterminé à résoudre de complexes enquêtes pour le compte d’une mystérieuse organisation dans une Europe marquée par l’après-guerre. C’est pour ma part par le biais de ce roman que je découvre à la fois l’autrice et la maison d’édition, qui publie du Fantastique, de la Science-Fiction, de la Fantasy et du Polar. Je vous rassure tout de suite, nul besoin d’avoir lu les précédents romans de cette série, J’agonise fort bien, merci et À présent vous pouvez enterrer la mariée afin d’apprécier pleinement celui-ci.
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