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Critiques de Oren Miller (161)
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Et Dieu se leva du pied gauche

Merci à confinementlecture.com qui m’a fait découvrir ce livre en version numérique.



Très bon roman! Plein d’intrigues et de rebondissements. J’adore le caractère de Isabeau et de Evariste ainsi que leur façon d’interagir. Génial!



Par contre quelques fautes de frappes (liées à la version numérique?) : oublie d’un mot dans une phrase, manque une lettre au début ou un à la fin d’un mot. Ce n’est pas à chaque page mais assez fréquent pour être relevé. Dommage quand on est pris dans l’intrigue de « sortir de sa lecture » pour relire 3 fois la même phrase pour être sur de comprendre et se rendre compte qu’il manque un mot.



Très bonne idée et très frustrante idée de mettre les premières pages d’un autre roman où on retrouve Isabeau et Evariste à la fin de ce roman (uniquement en version numérique?).



Belle découverte. Donne envie d’en lire plus.
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Le tyran des songes

Le ton est donné dès les toutes premières pages du roman. On assiste à divers meurtres tout avec humour, la scène étant traitée avec un détachent absurde. Puis on rencontre les personnages principaux, certains étant assez hauts en couleur et originaux, et l'intrigue se met en place.



Je n'ai pas nécessairement accroché avec Emma, qui est pourtant sans doute le personnage central de l'histoire, mais ça ne m'a pas empêché de m'intéresser aux enjeux qui tournaient autour d'elle. Heureusement, on suit également d'autres personnages, plus intéressants et moins naïfs qu'elle et on découvre leurs motivations, leur histoire, leurs forces et leurs faiblesses.



J'ai beaucoup aimé l'univers qui nous est présenté et le ton plein de légèreté utilisé par l'auteur malgré l'aspect plutôt sombre de l'histoire. Je pense que c'est un humour qui ne plaira pas à tout le monde, parce qu'il peut avoir un côté un peu absurde parfois et faire décrocher les lecteurs qui sont plongés dans le sérieux de l'intrigue, mais j'ai trouvé que c'était plutôt bien dosé. L'auteur joue parfois un peu trop avec les clichés du genre. Même si je pense que ça peut être pour s'en moquer, ces clichés peuvent parfois légèrement irriter.



Dans l'ensemble, ce fut une très bonne lecture. On ne voit défiler les pages (tout de même 540) et on n'a pas le temps de s'ennuyer. L'histoire est assez bien rythmée entre les mystères, les découvertes et les rebondissements. J'aurais presque aimé que le livre soit plus long pour en apprendre plus sur certains personnages, sur l'univers, son histoire et l'aspect politique de ce monde notamment.
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Le tyran des songes

Mon amoureux avait beaucoup aimé « Le Roi Sombre » d’Oren Miller et j’avais eu un petit avant-goût de sa plume dans le recueil « Un Noël Sans Nom« . Quand Lynks m’a proposé de découvrir son nouveau roman, j’ai donc sauté sur l’occasion pour à mon tour la découvrir, dans un roman dans lequel les thèmes abordés me parlaient davantage. Merci à eux pour le livre ! Je l’ai reçu à Trolls et Légendes et j’ai donc pu avoir une dédicace de l’auteure, qui est adorable ! Elle fait aussi maintenant des vidéos et un guide pour aider les auteurs à se lancer dans l’aventure de l’édition : c’est sur L’Institut des Carrières Littéraires que ça se passe.



Comme d’habitude avec les éditions Lynks, l’objet-livre est très beau. Déjà , bien que cela soit une couverture dans le style graphique de la collection Re:Lynks, c’est cette fois Mina M qui était aux commandes, et je trouve qu’elle a fait un super boulot pour retranscrire l’ambiance du roman, dans un style qui n’est pas proche du sien à la base. À l’intérieur du livre, des illustrations noir et blanc réalisées par l’auteure ajoutent une touche personnelle et sympathique aux chapitres. Je regrette juste un peu que cela soit souvent les mêmes images qui reviennent.



Le soir de la St-Valentin, alors qu’elle vient de passer une soirée de rêve, Emma va se faire enlever par un étrange individu qui se dit être le Marchand de Sable. Elle va alors découvrir un monde à part dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence, mais va aussi se rendre compte de son rôle pas très réjouissant dans toute cette affaire.



Le Marchand de sable est une figure qui m’a toujours passionnée, et c’est avec grand plaisir que j’en ai ici découvert une nouvelle facette. Un personnage sombre, terriblement honnête, mais aussi avec une sensibilité et une grande générosité qu’on ne croirait pas retrouver chez un personnage mythologique. J’ai d’ailleurs apprécié toutes les références de l’auteure à la mythologie et l’univers original qu’elle a su créer autour de ce thème pourtant déjà souvent utilisé.



J’ai adoré le personnage de la Mort. À la fois sombre et cynique, il maîtrise la situation comme personne (ou fait bien semblant). Sous ses airs de je-m’en-foutiste aigu se cache cependant un personnage tendre qui prend les intérêts des autres à cœur. Son ton humoristique noir et cynique ajoutait une touche drôle bienvenue au roman. J’ai beaucoup aimé son duo avec le Chasseur, mais ce qui m’a le plus fait sourire est son amour pour son lapin Syphilis !



Je n’ai cependant pas tout le temps adhéré à ma lecture. Certains passages m’ont semblé fort longs pour pas grand-chose, d’autres plutôt superflus. J’ai aussi trouvé que certains dialogues répétaient ce qui avait déjà été dit auparavant, ce qui alourdissait encore le tout. J’ai aussi eu l’impression que certaines choses étaient un peu bâclées à la fin : des éléments dont on ne connait pas le fin mot, des actions vite expédiées alors que tout le livre menait à ces événements…



Si je dois retenir une chose de cette lecture, c’est la plume de l’auteure, délicieusement rafraîchissante et agréablement fluide, à la fois intelligente et humoristique. Une très belle découverte qui me fera me pencher sur d’autres de ses ouvrages. Je suis très intriguée, car c’est une auteure qui voyage beaucoup entre les genres et j’ai hâte d’explorer d’autres de ses univers !



Un univers mythologique original, un duo de protagonistes atypiques et drôles malgré leur caractère originel plutôt sérieux, une plume débordante de fraîcheur et d’humour intelligent, une chouette découverte que ce roman, qui avait cependant quelques longueurs à mon goût.
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Et Dieu se leva du pied gauche

Une enquête qui nous emmène encore plus loin que les deux précédentes. Une histoire qui fait tourner en bourrique le lecteur jusqu'au dénouement final et un Évariste qui va dévoiler un part sombre de son âme.

Ce troisième tome est un régal pour l'esprit.

Je me suis trouvée embarquée jusqu'à la fin et je n'ai pas pu décrocher avant la fin. Et même là on en veut encore plus.
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Et Dieu se leva du pied gauche

C'est avec plaisir que je retrouvais l'univers d'Oren Miller et par la même occasion je faisais connaissance avec Evariste et Isabeau, les deux enquêteurs "vedette" de l'auteure.



Evariste et Isabeau sont engagés pour venir en aide à Louise Duval.

Louise travaille pour une fondation qui tente de soigner des blessés de guerre tant de leurs blessures physiques que psychologiques.

Mais lors d'un gala à Venise, sept collaborateurs de Louise décèdent mystérieusement. Elle est immédiatement suspectée par la police. Pour se sortir de cet enfer, Louise appelle la seule personne en qui elle a confiance,



Cependant rien ne va être simple pour nos enquêteurs. Ils soupçonnent très vite qu'on leur cache beaucoup de choses.



L'intrigue ne laisse aucun répit au lecteur, les personnages tous plus ou moins suspects et uen fin totalement imprévisible, digne d'un super polar.



Une fois de plus, l'auteure nous prouve qu'elle maîtrise parfaitement son histoire avec des mots choisis à la perfection.

J'aime sa plume parce qu'elle est unique et immersive. L'ambiance est absolument parfaite. le lecteur est complètement immergé dans l'univers "glauque" de cette fondation Sorel.



Un très bon thriller pour les fans mais aussi pour tous les curieux.
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Le tyran des songes

Aujourd’hui malheureusement fermée, la maison EDB souhaitait mettre en avant des héroïnes atypiques, discrètes ou grandes gueules mais jamais soumises et prenant toujours leur destin en main. Malgré un titre qui laisse présager un héros masculin, Le Tyran des songes met bien en scène une adolescente… pas comme les autres.



Emma est une lycéenne scolarisée à Londres. Orpheline, elle ne peut compter que sur ses deux plus proches amis et, plus discrètement, sur Jack et Vlad, deux libraires auxquels elle rend visite chaque semaine depuis deux ans. Alors que sa vie frise l’ennui, elle se retrouve nez à nez avec un homme étrange qui ne lui veut apparemment pas du bien. En a-t-il après elle à cause du don qu’elle s’efforce de cacher ? Car derrière l’adolescente banale se dissimule un être à part que tout le monde souhaite s’arracher, surtout les dieux.



Oui, les dieux, rien que ça. Oren Miller nous propose un roman haut en couleurs dans lequel évoluent de très nombreuses figures de la mythologie grecque. Hypnos, Orion, Circé, Thanatos, Cerbère, les Moires, Astrée, les Néréides… tout le monde y passe ! Et c’est particulièrement bien construit. Imaginez que tout ce beau monde vit en marge de notre univers, dans l’ombre. Là, près des humains mais sans trop intervenir dans nos affaires… ou presque.

Oren Miller nous prouve ici qu’elle a une connaissance aiguë de la mythologie et de toutes ses allégories. Mais elle ne se contente pas de placer ses pions pour décorer, non, elle utilise toutes ces figures intelligemment et on y croit. Un peu comme Sylvie Miller (y aurait-il une coïncidence dans le nom de famille ?) et Philippe Ward dans leur saga Lasser, détective des Dieux, qui là aussi, intègre les mythologies que l’on connaît au monde contemporain (ou presque).



Le contexte est chouette mais qu’en est-il de l’intrigue ? C’est bien chouette aussi. On ne s’ennuie pas, c’est le moins que l’on puisse dire. C’est peut-être même un peu dense tout ça, parce qu’il s’en passe des choses pendant ces 500 pages ! Difficile d’ailleurs de se remémorer chaque action mais l’accumulation participe au rythme soutenu alors on ne va pas se plaindre.

Cela dit, et vous le savez peut-être si vous êtes habitués à lire ce blog, mais j’aime assez les textes plus contemplatifs qui laissent plus de place à la psychologie des personnages… oui les héros offerts par Oren Miller sont très sympathiques à suivre et possèdent tous beaucoup de relief, mais il manque, à mon goût, un peu d’introspection, un peu plus d’intime, ce qui m’aurait permis de ressentir plus d’émotions. Oui, je le répète, j’ai pris plaisir à découvrir Emma et son histoire mais j’aurais été encore plus impliquée émotionnellement si je m’étais sentie encore plus proche d’elle. L’émotion, c’est souvent le petit truc qui manque à mes lectures et qui fait parfois passer la découverte de “belle” à “inoubliable”.



Malgré tout, je félicite Oren Miller pour sa plume, que je découvrais ici. Si je n’ai pas été attendrie plus que ça par Emma et compagnie, j’ai en revanche eu plusieurs fois un franc sourire sur le visage… grâce au cynisme de certains personnages, à commencer par Jack ! Vous aimez La Mort chez Terry Pratchett ? Vous aimerez Jack. Pragmatisme et franc-parler au programme… comme pour Hypnos. Ce qui offre certains dialogues savoureux ! Bravo !



Le Tyran des songes c’est presque la perfection. Il me manque un je-ne-sais-quoi d’émotion pour en faire un coup de cœur mais ce qui est sûr c’est que la découverte d’Oren Miller ne s’arrêtera pas là. Voilà une plume originale et assez inimitable, j’en veux plus !
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J'agonise fort bien, merci

Un policier historique vraiment très sympa qui aborde des thèmes forts. J'ai vraiment bien aimé ma lecture.



L'histoire se déroule en 1950. Un notaire, avec son assistant du moment, se retrouve à enquêter sur la mort d'une femme très riche et excentrique qu'il appréciait beaucoup.

Entre notables qui cachent tout leurs petits secrets, gens du coin très superstitieux, ils auront fort à faire pour s'y retrouver dans cette histoire qui au final touchait tout le monde dans le coin.



Au départ, vu la couverture et le résumé éditeur, je pensais qu'il y aurait du fantastique dans le livre. Mais en fait non, pas du tout. Le seul point est celui que j'ai cité au dessus, le fait qu'on rencontre des personnes très superstitieuses et qui pensent que tout est fait par les elfes ou autres. Mais dans le récit il est clair que les 2 enquêteurs n'y croient pas une seule seconde et qu'ils ne s'aventurent pas du tout sur ce chemin. Du coup il s'agit d'un policier on ne peux plus classique pour le coup.



Ce qui fait la première force de ce récit ce sont les personnages, Évariste et Isabeau. J'ai adoré ces personnages très charismatiques qui donnent vraiment envie d'en savoir plus sur eux. En plus les deux personnages ont vraiment des joutes verbales très sympathiques qui mettent le sourire et qui donnent un ton plus léger au récit qui était très agréable.



Isabeau, qui est bien un homme malgré son prénom, est un petit jeune du coin qui essaye de sortir son épingle du jeu. Ce n'est pas facile parce qu'il est orphelin et en se début milieu de siècle les places sont rare. Il prends donc l'enquête d'Évariste très a cœur et veut vraiment lui prouver qu'il peut être un bon assistant. Il fini par le considérer comme une sorte de mentor.



Évariste de son coté est plus que ce qu'il semble au premier abord. Il est très intelligent et plein de ressource. Il cache aussi pas mal de secrets qui ne sont pas tous dévoilés dans ce tome ce qui me donne vraiment envie d'en savoir plus



L'intrigue n'est pas en reste parce que je n'ai absolument pas deviné la fin avant qu'elle arrive. On est vraiment dans l'ambiance de l'époque dés le tout début et elle est particulièrement réussie. Le village et ses habitants sont vraiment bien décrits.

On explore vraiment cette campagne de font en comble, car chaque habitant semble cacher des secrets ou un lourd passé. Comme je l'ai dis au début le coté folklore est assez présent mais sans être vraiment au centre de l'intrigue.

De plus on aborde des thèmes que j'ai beaucoup aimé et qui m'ont beaucoup touchés. Je ne peux pas trop en dire plus car ils ont été une révélation et donc je ne voudrais pas spoiler les futurs lecteurs. Mais sachez que se sont des thèmes encore tout à fait d'actualité.



Au final j'ai passé un bon moment en lisant ce petit policier. Il a su tirer son épingle du jeu en abordant des sujets sensibles et en nous décrivant vraiment bien la campagne française de cette époque avec ses secrets et ses superstitions. Je lirais la prochaine enquête d'Évariste et Isabeau avec plaisir !



16.5/20
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Oren Miller est définitivement pour moi une auteur à suivre ! Après avoir lu 4 de ses livres, dans des styles assez différents, je suis fan de cette auteur, de son univers et surtout de sa plume qui rend chaque joute verbale délectable.

Avec ce nouvel opus, Oren Miller reprend les personnages d'Evariste et Isabeau qu'elle nous avait fait découvrir dans J'agonise fort bien, merci. Outre le plaisir de retrouver ces personnages truculents, j'ai beaucoup aimé le cadre de cette nouvelle enquête. Nous voici transporté sur le côte d'Azur, à Monaco, où nous côtoyons les fortunes du Rocher. Evariste, toujours aussi chic et proche des puissants, nage comme un poisson dans l'eau au sein de ces fortunes récentes : notaire silencieux et efficace, c'est naturellement lui qui est appelé dès qu'un problème semble se dessiner avec la mariée lors du mariage de deux grandes fortunes, auquel il participe. L'enquête commence alors, qui amènera nos deux protagoniste de Monaco à Paris puis de Paris à la Martinique.

Je me suis retrouvée happée par ce Polar que j'ai dévoré en un week-end. Non seulement je trouve que nos deux héros non pas grand chose à envier à Sherlock Holmes et Watson (franchement je trouve même Isabeau plus intéressant que Watson) mais en plus j'apprécie beaucoup l'époque choisie par l'auteur pour le cadre de son roman : le début des années 50. Un Polar avec un cadre très chic, j'aime beaucoup l'univers qu'Oren Miller recrée dans A présent, vous pouvez enterrer la mariée, finalement on s'y sent bien. Là où l'ambiance de huis-clos de J'agonise fort bien, merci était parfois oppressant, le soleil de la coté d'Azur et de la Martinique nous change complètement d'ambiance et j'avoue que c'est encore plus attirant de lire des livres dont l'atmosphère n'est pas toujours la même.

Encore une fois (vous allez finir par vous lasser) je vais vous dire à quel point j'adore les dialogues et notamment ceux entre Evariste et Isabeau. Ces joutes verbales sont pour moi les points culminants de beaucoup de scènes de ce récit et quand on ajoute Georges et son flegme tout "majordormesque" le tableau est vraiment excellent. Je trouve d'ailleurs qu'il a une petite touche du Alfred de Batman.Bref, on passe vraiment un excellent moment en compagnie d'Evariste et Isabeau avec même une petite nouvelle qui se mêle à notre duo. Ce livre a une ambiance riche et dépaysante qui nous donne envie de nous y plonger. L'enquête m'a tenu en haleine tout le long du roman et j'ai beaucoup aimé l'originalité de l'enquête, enfin des enquêtes :) Un excellent moment de lecture avec une plume qui me fascine à chaque lecture et qui tricote des dialogues toujours aussi incisifs. Je n'hésiterai pas à acheter les prochains romans de l'auteur les yeux fermés, c'est sûr !
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

J’avais adoré le premier tome des aventures d’Evariste Fauconnier et d’Isabeau Ledu dans J’agonise fort bien, Merci. J’étais donc ravie de me plonger dans ce nouveau roman qui les met une fois de plus en scène. Oren Miller a toujours le sens de la formule et des dialogues. Si l’intrigue m’a un poil moins plu que la précédente, j’ai quand même beaucoup apprécié ma lecture.



L’histoire débute par le mariage d’Apolline et d’Adam, héritiers richissimes, sur le rocher de Monaco. Peu après la cérémonie, Apolline est retrouvée morte, dans sa robe de mariée, atrocement brûlée. Que s’est-il passé? Et qui pouvait en vouloir à la jeune femme? Appelés sur les lieux du crime, Evariste et Isabeau reprennent du service pour mener l’enquête.



Cette enquête va d’ailleurs les mener dans les milieux louches de la prostitution parisienne. L’auteur recréé à merveille l’ambiance des cafés et des boîtes des années 50 où le plus chic côtoie le pire et le sordide. Elle amène une touche de féminité avec un nouveau personnage que j’ai beaucoup aimé: Siloé Levenneur. C’est une enquêtrice hors pair, le pendant d’Evariste au féminin. J’ai vraiment aimé ce personnage malin et à la répartie bien ancrée. Siloé mène elle aussi une enquête de son côté mais du côté des hautes sphères du pouvoir. Son chemin va bien sûr croiser celui d’Evariste!



Une fois de plus, Oren Miller nous offre un roman au style très littéraire et travaillé. Elle a vraiment ce petit truc en plus qui permet de dire qu’il s’agit bel et bien de bonne littérature. Elle manie le verbe avec grâce et garde un certain sens de la formule qui m’a fait sourire plus d’une fois. Les dialogues sont ciselés et jouissifs.



Alors si ce n’est pas un coup de cœur cette fois-ci, c’est parce qu’il a manqué pour moi un petit quelque chose de haletant que j’avais trouvé dans le premier tome. L’intrigue m’a parfois un peu emmêlé les pinceaux même si je reste admirative du travail de l’auteur et de son imagination sans bornes!



Avec cette plongée dans les années 50 et son duo de choc, Oren Miller nous offre encore une fois un roman épatant et brillant. A découvrir absolument ne serait-ce que pour la beauté de sa langue.
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Le roi sombre

J'avais très envie de découvrir ce premier livre d'Oren Miller publié par les éditions HSN, surtout que pour ce livre, l'auteur s'est frotté à une adaptation assez audacieuse du Comte de Monte Cristo version SF. Bon j'avoue je n'ai pas lu le comte de Monte Cristo qui ne m'a jamais vraiment attiré (mais j'ai du mal avec certain classique). Cependant, le coté SF de l'adaptation me plaisait beaucoup alors pour changer un peu de la montagne de lectures fantasy de ce mois-ci j'ai aimé me retrouver sur une station spatial dans la plaine d'Hypérion.Bien sûr ce livre est avant tout une histoire de vengeance et le déroulé de l'histoire n'est pas une surprise mais j'ai beaucoup aimé le style qu'Oren Miller a mis dans la création de son univers SF, de ses décors mais aussi de ses interactions dans ce monde de privilégiés des stations où les plus riches vivent en ignorant les plus faibles. Une belle exploration d'un univers clos où tout est permis pour ceux qui en ont les moyens. La religion, la politique et la justice : toutes ces institutions se croisent et se lient et ce sont leur interactions qui donnent du relief au récit. Bref, un beau mélange de SF, de combat spatiale, d'entité divine et de peuples extraterrestre, assez bien équilibré.



Contrairement aux autres livres que j'ai pu lire d'Oren Miller, on ne retrouve pas ici sa plume si acérée, où les dialogues sont des petits bonbons littéraires. Il manque un peu du tranchant et de l'ironie que j'ai adoré dans le Tyran des Songes. Mais le style SF ressemble également peu à ses autres livres et pourtant je l'ai trouvé riche et intriguant. J'ai aimé l'approche antagoniste station/planète et particulièrement le microcosme que représente chaque station et qui cache perversion, manipulation et corruption. Cependant, la vraie réussite réside, comme souvent dans les livres d'Oren Miller, dans les personnages que nous présente l'auteur. On s'y attache, on les déteste ou on les apprécie mais aucun ne laisse indifférent : charismatique, arrogant, fier ou loyal, le roi sombre est une belle galerie de personnages qui portent l'histoire efficacement.Une bonne adaptation d'un classique dans un univers SF maitrisé où il ne manque qu'un peu de la plume si décapante qu'Oren Miller a su développer dans d'autres de ses livres. Cependant, sa plume reste efficace et les personnages restent le gros point positif du roman et certains m'ont particulièrement touché : la vengeance ne fait pas de compromis et rafle beaucoup de monde au passage, c'est là un beau moment d'émotion du roman. Je trouve l'intrigue stylée dans un univers étrange mais également reconnaissable tant il peut nous faire penser à des situations actuelles. Un bon moment de lecture pour une adaptation percutante!
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Le tyran des songes

C’est après avoir rencontré Oren MILLER à Livres Paris que je me suis laissée tenter par cette histoire. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de fantastique, alors que c’est un genre que j’affectionne depuis toujours.

J’étais donc pressée et curieuse de découvrir l’auteur dans ce genre, qui est connue pour écrire des polars, mais pas que ! Derrière ce nom se cache également ‘Lucie CASTEL’, auteur de « Pas si simple », une comédie romantique publiée chez Harlequin que je ne peux que vous conseiller de lire ! ( Croyez-moi, vous ne le regretterez pas ).



L’histoire du « tyran des songes » commence de manière brutale : des sortes de créatures étranges viennent assassiner un couple pour kidnapper leur bébé. Cependant, leur plan est déjoué par la Mort elle-même, venue personnellement tirer d’affaire cet enfant.

Plusieurs années plus tard, nous retrouvons Emma, ce fameux bébé, à l’aube de ses 18 ans. Elle est très renfermée, passe ses journées à lire et à rêver de Vlad, le beau jeune homme qui travaille à la librairie à côté de chez elle.

Cependant, elle ne se sent pas comme tout le monde. Lorsqu’elle regarde quelqu’un dans les yeux, elle peut ‘lire’ en eux. Comme s’ils étaient des livres, elle a accès à leurs sentiments, à leurs craintes. Elle cache depuis toujours son regard derrière des lunettes, entravant cet étrange don qu’elle garde pour elle-même.

Mais un jour, toutes ses certitudes sur son monde, sur sa vie, vont voler en éclat lorsqu’elle se fera kidnappée par Hypnos, le marchant de sable.



Cette chronique va être très dure d’écrire car j’ai vraiment adoré cette lecture. Cette histoire est tellement riche, tellement complexe, que pour expliquer sans spoiler ou se mélanger les pinceaux va être compliqué !



Oren MILLER nous surprend dès le début en nous offrant une vision de notre monde complètement nouvelle, fantastique et déjantée. Imaginez que notre réalité n’est pas celle que l’on pense. Que derrière ce qui nous semble ‘normal’, se cache des choses et des êtres qui le sont moins.

En parallèle à notre monde, à notre réalité, des êtres vivent dans l’ombre, se cachant des humains, n’interagissant jamais avec eux. Ces êtres sont des Juges des Enfers, des harpies, des sorciers, des allégories et bien d’autres.. Imaginez un seul instant que la Mort existe réellement, que sa cousine est la Justice, que le Chasseur est le bras droit de la grande faucheuse et qu’Hypnos, le marchant de sable, est le grand méchant loup.

Sans entrer trop dans le détail pour ne pas vous gâcher l’effet de surprise en découvrant cet univers, je peux vous dire que j’ai été complètement séduite par cette idée.

Etant une grande fan de mythologie grecque, je peux vous dire que j’ai été servie avec cette lecture. J’ai retrouvé beaucoup de références à cet univers que j’affectionne particulièrement et j’ai aimé imaginer que des êtres surnaturels vivaient en parallèle de notre monde. L’auteur trouve de bonnes raisons au fait qu’ils se cachent, nous expliquant le pourquoi du comment, et tout nous semble vraisemblable. C’est en cela que repose la force de son récit : c’est que l’on y croit, que ça pourrait être réel.



L’intrigue se focalise sur Emma. Qui est-elle ? Pourquoi a-t-on voulu la kidnapper quand elle était encore un bébé ? Pourquoi est-elle toujours en danger ?

Beaucoup de questions pour un seul personnage qui nous tiennent en haleine. Nous ne savons pas grand chose sur elle et apprenons en même temps qu’elle toutes ses particularités qui font qu’elle est en danger.

L’histoire est narrée à la troisième personne, ce qui est un peu perturbant au début car je n’ai plus l’habitude de retrouver le ‘il(s)/elle(s)’ dans mes lectures, et nous alternons entre plusieurs points de vue. Il y a d’abord les chapitres sur Emma, le personnage principal, mais nous suivons également d’autres intrigues qui ont toutes pour point de ralliement Emma. Parfois, nous suivons Jack, la Mort, parfois des sorciers, comme Cassiphoné, parfois d’autres personnages. J’ai trouvé que l’auteur maitrise parfaitement cette alternance, sachant quand changer d’endroit et de personnage au bon moment, nous laissant dans le suspens, dans le flou, mais nous apportant suffisamment de réponses pour que l’on puisse continuer à comprendre l’histoire et, surtout, à réfléchir sur les possibles autres intrigants qui se cachent dans l’ombre.



Allons droit au but : ce qui m’a le plus séduit dans cette histoire est la plume d’Oren MILLER. Dans « Pas si simple », j’avais adoré ce trait d’humour, ce petit grain de folie qui nous donne le sourire du début à la fin de l’histoire ( même si l’on pleure parfois aussi ). Ici, on retrouve avec plaisir cette particularité qui est encore plus exploitée. On sourit et on rigole vraiment à certains passages ! C’est croustillant et on ne s’en lasse pas !

Ce qui fait vraiment la différence dans « Le tyran des songes » et qui offre à l’auteur la possibilité de mettre en avant son humour si particulier est le personnage de la Mort : Jack. Il a un sens de la répartie très particulier et apporte de la légèreté au récit. A l’image de ce personnage qui est assez singulier, chacune de ses apparitions, chacune de ses paroles est particulière. Je suis littéralement tombée sous le charme de ce personnage hors-norme et je n’attendais qu’une chose : qu’il apparaisse et qu’il sorte encore une de ses répliques dont lui seul a le secret !



Les autres personnages sont tous travaillés et ont chacun leur propre caractère.

Emma nous apparaît fragile et un peu perdue pendant la grande partie de l’histoire, mais l’on s’attache quand même à cette jeune femme qui doit apprendre à ingurgiter toutes ces révélations le plus rapidement possible pour survivre, tout simplement.

Le duo Jack ( la Mort) / Orion ( le Chasseur ) est vraiment la grande surprise de cette histoire. Ils agissent un peu comme un vieux couple, surtout au niveau de leurs échanges verbaux. Un lien étrange et inexplicable les unis, mais on se prend vite d’affection pour ces deux hommes.

J’ai également apprécié Astrée, surtout le personnage ‘physique’ qu’elle incarne, et l’apparition d’Eros est rapide, mais efficace. Le message qu’il envoie à Jack est à mourir de rire ( enfin, pas tellement vu la situation dans laquelle les personnages se trouvent ).

Petit clin d’œil à Syphilis, le lapin de Jack, qui est également présent dans « Pas si simple ». A se demander si Oren MILLER n’aurait pas réellement un lapin prénommé ainsi ?



La fin est le seul point négatif que j’ai trouvé à cette histoire.

D’abord, j’ai trouvé que les derniers évènements s’enchaînaient trop vite. Un peu comme une chaîne de dominos qui se renverse, un nouveau rebondissement arrive derrière un autre à une vitesse folle et ce changement de rythme m’a un peu décontenancée. L’auteur prend son temps tout au long de l’histoire et cette accélération casse le rythme.

Et cette fin ? Pourquoi est-elle si ouverte ?! Alors oui, je fais partie de ces lecteurs qui ont besoin que chaque chose soit rangée dans sa case, que plus aucune interrogation ne subsiste à la fin d’une lecture. J’ai ce besoin que l’auteur choisisse pour moi ce que vont devenir les personnages, fasse les choix à ma place. Ici, même si la plupart des informations sont données, je reste malgré tout dans le flou. De même, que devient la mère de Cassiphoné ?

Je ne développerai pas plus pour ne pas vous en dire trop. Je ne sais pas si l’auteur a voulu terminer cette histoire comme cela, car elle pourrait se suffire à elle-même, ou si le fait d’avoir une fin ouverte était une solution pour l’auteur de pouvoir replonger dans cet univers quand elle le souhaiterait.





En conclusion, « Le tyran des songes » est une VRAIE surprise. Oren MILLER m’a vendu du rêve, m’a fait croire à son univers, même si la fin me laisse un goût de trop peu.

Autant le dire, la grande force de son récit repose sur son style d’écriture et notamment à son humour si particulier que j’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à retrouver dans le personnage de Jack. Je suis étonnée de la force de son histoire et de son talent qui lui permet de jongler entre plusieurs styles de romans avec autant de facilité ( fantastique/comédie romantique ).

Maintenant, je n’ai qu’une hâte : la lire dans son autre genre de prédilection, le polar, avec « J’agonise fort bien, merci. » ( avec un titre pareil, ça annonce la couleur, non ? ).



Un livre à lire si vous adorez la mythologie grecque, l’humour noir et le fantastique.
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Le tyran des songes

Si je vous dis L’Odysée d’Homère, l’univers fanstico-poétique de Neil Gaiman, les aventures trépidantes d’un Harrison Ford dans l’espace ou avec un lasso (au choix) et une touche de cynisme qu’on retrouvait dans The Rook files,… vous vous dites que je mélange trop d’univers? Et bien non! C’est possible quand c’est Oren Miller aux commandes! Woaw, ce livre est juste complètement dingue! C’est du fantastique, avec des milliers d’année de background, c’est l’histoire complète de l’humanité, c’est aussi de l’aventure à foison, des trahisons et tractations politiques dont le risque n’est rien de moins que l’Apocalypse (je vous jure!), c’est aussi un soupçon de romance, une histoire de lycéens, un livre tout public, des actions à n’en plus finir… Bref, c’est indescriptible! La seule chose certaine c’est que c’est intense et particulièrement bien écrit. J’admire sincèrement la qualité du style d’Oren Miller que je suis à deux doigts de vénérer (d’ailleurs, je la vénère déjà pour l’illustration de couverture qu’elle a réalisé et qui est juste sublime). Mon seul regret est que [...]



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Le tyran des songes



Un grand merci à EDB éditions pour ce service presse : je me suis régalée !



À mi-chemin entre l'atmosphère d'American God de Neil Gaiman et Les Outrepasseurs de Cindy Van Wilder, Le Tyran des Songes exploite l'univers de la mythologie gréco-romaine dans un contexte de fantasy urbaine, avec une bonne part d'action et d'humour, le tout sous une plume fluide et dynamique.



Emma se retrouve au cœur d'intrigues politico-magiques du monde des créatures surnaturelles. Je ne vous dirai pas pourquoi parce que ce serait gâcher la surprise : en effet, la partie de la narration centrée sur l'héroïne nous permet de découvrir avec elle une part de son identité et le mystère est bien mené - assez d'informations initiales pour intriguer, un suspens bien géré. La jeune fille est par ailleurs une héroïne attachante, à la fois volontaire et avec des fragilités.



Mais mon personnage préféré n'est autre que la Mort. Jack - son petit nom pour les intimes - est à la fois étonnamment humain par certains côtés, terrifiant pour d'autres, charmeur et terriblement drôle. Ses conversations avec son bras droit, le Chasseur, sont hilarantes de cynisme, piques et traits d'esprit, et m'ont arraché quelques fous rires ! Typiquement le genre de personnalité à multiples facettes que j'affectionne particulièrement.



Au-delà de la bonne part d'aventure au rythme bien dosé, j'ai apprécié les jeux de pouvoirs et trahisons (oui, si vous m'avez déjà lu ici, vous savez que c'est le genre d'intrigue qui me plait - cf Le Requiem du Roi des Roses ou Prince Captif) qui pimentent l'histoire et évitent ainsi de tomber dans des schémas manichéens. Car ici chaque personnage est animé de motivations bien définies, qui ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais qui bien sûr se contredisent entre les protagonistes et créent ainsi des conflits et marge d'évolution intéressantes.


Lien : https://opaledefeu.jimdo.com..
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Le roi sombre

Attention coup de cœur assumé! J’ai réitéré avec un titre des éditions de L’Homme sans nom mais surtout d’Oren Miller dont j’avais déjà lu le superbement bien écrit J’agonise fort bien, merci!



Avec Le Roi Sombre, je persiste et signe en affirmant qu’Oren Miller possède une plume aiguisée et bien fournie. L’auteur nous propose, ni plus ni moins, une nouvelle version du Comte de Monte Cristo à la sauce Space Opera. En effet, dans ce roman, le lecteur suit les aventures de Ed. A la suite d’une erreur, Ed est accusé de terrorisme. Il est alors envoyé à IF, initiales d’une prison dont on ne revient jamais.



Ed y fait la connaissance d’une entité étrange qui va l’aider à s’évader. Ed devient alors Hisham et n’aura de cesse de vouloir se venger de ceux qui ont causé sa perte.



J’ai adoré cette version futuriste qui se déroule dans la galaxie. L’auteur a su habilement jouer avec les codes en plaçant son intrigue sur Ixion, station stellaire, régie par une caste d’aristocrates aux noms étrangement romains: Nérion, Messaline ou encore Claudia sont des personnages qui font bien sûr écho à leurs illustres prédécesseurs. Les pirates interstellaires sont aussi légions et c’est en s’alliant à l’un d’eux que Hisham-Ed réussira à accomplir sa vengeance.



Oren Miller ne se complaît pas dans la facilité. Certains passages sont assez obscurs lorsqu’il y explique notamment le fonctionnement juridique de la station Ixion mais cela apporte plus de profondeur au roman. Son style est addictif et comme dans son autre roman déjà lu et chroniqué sur le blog, l’auteur aime tailler ses dialogues au cordeau. Même si je les trouve moins aboutis, j’ai adoré les échanges entre le pirate Jatalan et Hisham, plein de verve et de vivacité.



J’ai bien sûr adoré le personnage principal d’Hisham qui renonce à tout pour assouvir sa vengeance. Cette soif de vengeance est le fil conducteur de l’intrigue et on suit avec délices la mise en place des pièges par Hisham. Sa personnalité est attachante et évolue au fil du roman. C’est un personnage meurtri, empli d’une vengeance sanglante, cependant au fil de sa quête, il va devoir faire des choix et se rendre compte que la vengeance n’est pas la seule solution.



Le personnage secondaire c’est aussi l’univers créé et décrit par l’auteur. Il nous plonge au cœur d’un monde dans lequel les hommes auraient créé des stations stellaires. C’est vraiment passionnant d’imaginer toutes ces machines, ces vaisseaux spatiaux et ces villes gigantesques dans lesquels vivent les humains. J’ai eu souvent en tête le film de Luc Besson Le Cinquième élément pour m’imaginer les êtres vivants et l’architecture de ces mondes plongés au cœur des galaxies.



Avec Le Roi sombre, Oren Miller revisite le Comte de Monte Cristo et c’est vraiment réussi. Ce one-shot sort des sentiers battus et donne envie de découvrir ou redécouvrir le classique d’Alexandre Dumas.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le roi sombre

Ed Noxx a une vie de rêve : étudiant exceptionnel entouré de ses amis Solal, Nérion et Orféo, il s'apprête à se fiancer à la superbe Messaline et à partir pour Ixion en tant que titulaire de la première bourse d'installation sur Ixion et comme premier assistant d'Harlan Tibérius, un de ses professeurs qui a accepté là-bas un poste de conseiller auprès du Président. Tout est pour le mieux...

Tout ? Non, car Ed, soupçonné de terrorisme et de complicité dans un attentat terroriste, va être emprisonné dans la pire des prisons qui soit dans l’univers: Ikaro Filaki, plus couramment appelée IF, où les prisonniers n'ont aucun contact avec l'extérieur et sont parqués dans des cages hermétiques.Bref, une prison dont on ne revient pas et dont on ne s'évade jamais...

C'est là-bas qu'Ed va faire la connaissance de Io, mystérieuse entité qui a décidé de l'observer et de l'éduquer dans de nombreux domaines. Et miracle ! Après plus de vingt ans enfermé, « l'animal » le plus dangereux que les gardiens de la prison d'IF aient vu naître parvient à s'échapper. Ed, désormais connu sous le nom d'Hisham Kesari, n'a dès lors plus qu'une idée en tête : réunir une équipe efficace dans le seul but de se venger de tous ceux qui l'ont piégé et fait emprisonner alors qu'il était innocent !



La trame de l'histoire vous rappellera peut être celle d'un autre roman très connu de la littérature française : Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas (avec la collaboration d’Auguste Maquet) Car oui, Le roi sombre est librement inspiré de cette œuvre qu'Oren Miller transpose avec talent dans un univers de science-fiction.



Alors, oui, ce livre n'est pas un ouvrage aussi littéraire (descriptions, phrases longues...) que Le Comte de Monte-Cristo, mais il n'en demeure pas moins qu'il m'a procuré un excellent moment de lecture avec un humour noir absolument cynique et dévastateur... D'aucun dirait qu'ayant fait des études universitaires proches de celles de l'auteur, j'ai retrouvé un humour auquel je suis sensible... Mais pas que ça.



Car les personnages sont bien « fouillés » et même si le héros est devenu quelqu'un de « sinistre », alors qu'il était auparavant quelqu'un de « lumineux », le lecteur qui suit son histoire depuis le début des événements en parvient à le comprendre et à se dire que s'il se trouvait dans la même situation, il ferait pareil, du moins au début... car attendez vous à des passages extrêmement sombres et à des personnages plus que détestables.

Ainsi, notamment, Claudia Magnus, femme de juge, qui aurait du être quelqu'un de respectable mais qui s'avère être une criminelle sanguinaire « de la plus belle eau »... un bel enrobage autour d'une cruauté sans fin. Ou encore les amis d'Ed qui ont somme toute finalement tout fait pour lui voler ce qu'ils convoitaient : l'un, la femme ; l'autre, la position...



Heureusement pour lui, Ed fera de nouvelles connaissances qui pourraient le réconcilier avec les êtres humains... que dis-je, humanoïdes. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un roman de science-fiction ! Et bien qu'Ed ait parfois des côtés exaspérants du fait de son « omniscience », il y a toujours des événements ou des gens qui lui rappellent qu'il reste malgré tout un être humain, quoiqu'extrêmement riche et puissant. Mais cela sera-t-il suffisant pour qu'il parvienne à ses fins ?



De plus, le roman bénéficie d'une écriture « simple » (pas trop de descriptions, de détails...), et efficace avec, comme indiqué plus haut, un humour noir omniprésent qui va choquer ou faire que le lecteur va être définitivement accroché ! Il n'y a presque aucun temps mort dans le récit. Car chaque petit événement constitue en fait un morceau de ce puzzle qu'est la vengeance d'Ed... La question dont vous trouverez la réponse en lisant le livre étant : Comment va se finir cette histoire ?



Un petit bémol à cette lecture (qui autrement aura été parfaite) : je n'ai pas vraiment compris l'utilité de l'épilogue... Un recommencement ?
Lien : http://www.auboudoirecarlate..
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Le roi sombre

Voilà un livre dont j'attendais la sortie avec une impatience folle. Je peux vous dire que, ni une ni deux, j'ai sauté dessus au Salon du Livre (malgré le fait que je ne voulais pas craquer) et que je l'ai lu très rapidement après mon retour. De plus, l'auteur est fort sympathique et me donnait fortement envie de découvrir son univers. Et, promis, l'illustration fort intrigante que j'ai eu avec le livre n'y est pour rien ;)



Ce livre est une revisite du célèbre Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas. N'ayant pas lu l'original, je ne vais pas m'attarder des masses sur ce point. Pour ce que j'en sais, j'ai révélé beaucoup de références à l'oeuvre originale. En tout cas, l'histoire est similaire avec cette histoire de captivité et de vengeance.



Ce qui m'a le plus surprise dans ce livre, c'est son incroyable complexité psychologique. J'ai toujours tendance à déplorer un manque dans mes lectures habituelles mais là, j'ai été servi et pas qu'un peu ! Oren Miller a parfaitement travaillé les caractères de ses personnages. Et c'est avec grand plaisir que je me suis mise à les décortiquer au fil de ma lecture.



Hisham, ou Ed de son nouveau nom, est certainement le personnage le plus marquant étant donné qu'il est la figure de prou de l'histoire. C'est un personnage torturé, fantasque, qui a perdu la raison à cause de son enfermement dans la prison d'If. Il passe de blanc à noir et se destine à semer le chaos sur son passage pour crier vengeance. Mais avant ça, il était un jeune étudiant brillant, destinée à une grande carrière politique, et fiancé à l'une des plus belles jeune femme qu'il avait pu rencontrer dans sa jeunesse. On a vraiment deux faces très différentes d'une même personne. Et je peux vous dire que c'est un régal de voir l'évolution qu'il existe entre celles-ci !



Les autres personnages ne sont pas en reste. Quand je vous dis que c'est l'atout du livre, ce n'est vraiment pas pour rien ! Parmi eux, celui que j'ai le plus aimé au point d'en devenir gaga, c'est Jatalan (le fameux personnage de l'illustration). C'est un personnage également fort charismatique mais d'une autre manière qu'Ed. S'il manipule lui aussi les mots à la perfection, c'est plutôt pour offrir des répliques cinglantes et je vous avoue que c'est ce qui m'a fait craqué dans ce personnage. Son franc parlé n'a aucune limite et nous offre au fil de la lecture de bon moment d'humour. C'est aussi le personnage le plus loyal du roman selon moi ce qui le rend encore plus particulier, un caractère tout en contradiction entre ce qu'il veut être et ce qu'il laisse paraître.



Pour ce qui est de l'intrigue, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Chaque page apporte son lot de détails et de rebondissements au point qu'on savoure la lecture mot après mot pour être sûr de ne pas laisser une seule information. Le Roi Sombre nous balade entre vengeance et intrigues politiques vers la conquête du pouvoir d'Ixion, la station-cité la plus riche. Il est question de bras de fer, d'affrontements, de déchéances et de coups bas entre les différents personnages. C'est à qui manipulera les autres le mieux.



Et tout cela nous est servi par une plume implacable. Oren Miller a le don de captiver son lectorat à travers ses mots, ça ne fait aucun doute pour moi. Rien n'est laissé au hasard, aucune place à l'interprétation. Les mots sont durs à certains moments. Je dois également souligner un talent incroyable pour créer la répartie idéale pour les différents dialogues. C'est accrocheur et j'en ai redemandé. C'est d'ailleurs ma seule bête noire : que ce livre soit un simple one-shot. J'aurais aimé poursuivre l'aventure au côté des personnages.



Le Roi Sombre d'Oren Miller fait figure de révélation pour moi. Ce livre est absolument parfait et m'a fait voyagé à travers l'espace pour poursuive une quête jalonnée de vengeance et d'intrigues politiques. Et pour une fois, j'ai trouvé un livre où la psychologie des personnages est à son summum, rien n'a rajouter, rien n'a déplorer. Je ne peux que le recommander au plus grand nombre. D'ailleurs, si vous n'avez pas encore craquer pour ce livre, c'est que vous avez loupé votre vie =D
Lien : http://www.imaginaire-de-sup..
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Et Dieu se leva du pied gauche

EXCELLENT MOMENT POLICIER

7 morts, une coupable idéale, une fondation, un duo de détective de choc, les traumatismes de la guerre... tout cela forme un cocktail enivrant qui vous enmene au bout du roman sans vous ennuyer une seconde. L' histoire est riche, de personnages bien campés, d'une atmosphère particulière qui en dit long sur l'après guerre et d'un réalisme cynique sur la trajectoire de certains.

A noter les réparties excellentes entre nos detectives qui rendent ce duo et ce roman goûteux
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

C’est avec grand plaisir que l’on retrouve Evariste

et Isabeau, loin de l’ambiance mystérieuse de la

Bretagne pour une enquête moins mystique et plus

ensoleillée. Pas de petites notes de fantastique cette

fois-ci malgré le fait que le récit s’ouvre sur la terrible

mort d’une mariée qui paraît presque surnaturelle.

Néanmoins, la rationalité est de mise ici, on est bien

dans un pur récit de polar qui va nous faire voyager de

France métropolitaine jusqu’en Martinique et nous

emmener des plus hautes sphères de la société

jusqu’aux plus sombres réseaux de prostitution. Quel

que soit le milieu social dont ils sont issus, tous les

personnages ont de nombreux secrets à cacher, une

aubaine pour notre duo d’enquêteurs qui vont se faire

un plaisir de mettre leur nez dans ces affaires au

risque d’agacer les mauvaises personnes !



Le roman est donc une enquête complète pouvant

se lire de manière tout à fait indépendante du

précédent opus, mais il serait tout de même dommage

de manquer la première enquête des deux comparses

et de ne pas pouvoir apprécier leur évolution. Car, l’un

des éléments qui fait la saveur de cette saga est son

humour piquant et parfois cynique qui est

particulièrement présent dans les interactions entre les

deux enquêteurs. Concernant l’enquête en elle-même,

Oren Miller n’a rien à envier aux plus grands auteurs

de polar. On ressent un gros travail d’imagination et de

construction pour nous offrir une enquête originale qui

fourmille d’idées, de fausses pistes, de mensonges et

de dangers. Malgré tout, j'ai un peu moins aimé ce

tome que le précédent, sûrement car la surprise n'était

plus là et que j'ai un peu moins apprécié l'ambiance.

Ca reste une bonne série que je vous conseille !
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J'agonise fort bien, merci

Ce fut, ça été et c’est une belle découverte. J’aime beaucoup l’humour du livre, malgré une histoire lourde et pesante. Les personnages sont d’une intensité sans pareil. Ils sont parfaits quelque soit leur niveau d’importance. Ce livre est pleins de surprises. L’auteure s’amuse en remettant sans cesse ses personnages en question. Et en parlant de l’autrice. Elle a cette grâce et cette élégance du vocabulaire, riche et varié et même si j’ai noté quelques coquilles, cela n’enlève en rien sa superbe dans l’écriture. Tout est super. L’époque, les mots choisis, l’endroit… Tout est splendide, les dialogues ( je sais j’y reviens ) un délice !!

Si vous aimez les atmosphères bretonnes, l’humour noir et une histoire excellemment menée alors ce roman est pour vous

***** étoiles
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Et Dieu se leva du pied gauche

Depuis le temps que j'écoute ses podcasts "devenir écrivain", j'étais curieuse de découvrir la plume d'Oren Miller, alias Lucie Castel.

C'est chose faite avec ce thriller reçu lors des box confinements. Pas mon genre de prédilection, mais de temps à autre, j'aime bien changer.

D'ailleurs c'est moins un thriller qu'un policier dans la veine des Agatha Christie.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance d'après-guère de l'histoire et la relation entre nos deux enquêteurs qui ont un petit côté Hercule Poirot et Capitaine Hastings, l'humour en plus.

L'histoire est un peu tirée par les cheveux (je n'ai rien vu venir du coupable), les indices sont parsemés ça et là (je n'ai rien remarqué), les personnages ne sont jamais ce qu'ils semblent être et l'auteure nous balade royalement. Le côté scientifique est bien amené et j'ai appris plein de choses.

Quant au style, il est vraiment agréable, percutant et descriptif juste ce qu'il faut.

Une chouette découverte.

Plus qu'à découvrir une de ces comédies romantiques sous son pseudo Lucie Castel, plus en accord avec mes goûts habituels.
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