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Critiques de Orson Scott Card (767)
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Enchantement

Vous pensiez connaitre l'histoire de la Belle au bois dormant ? Baba Yaga n'avait plus de secret pour vous ? Vous risquez d'être fort surpris et de voir toutes vos certitudes s'éffondrer !



J'ai adoré ce que Orson Scott Card a faite de nos contes traditionnels !
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Enchantement

Un jeune homme, Ivan, américain contemporain, trouve une jolie fille endormie dans les bois et après un petit tour de piste avec un ours aux fesses, l'embrasse (pas l'ours, la fille. C'est la sorcière qui couche avec l'ours, comme toute sorcière qui se respecte) et se retrouve au IXe siècle.



Attendez! Partez pas! C'est mieux que ça n'en a l'air, je vous l'ai dit plus haut!



D'abord, Ivan n'est pas qu'américain. Sa famille, pour quitter l'Ukraine en 1975 s'est convertie au Judaïsme. Son père est un universitaire spécialisé dans l'étude des anciennes langues slaves et de tout ce qui se rattache à la Russie d'autrefois. Sa mère est... énigmatique.



A mon sens, le point fort de ce roman est d'être très bien documenté. L'intrigue se nourrit explicitement des théories de Propp sur les contes, Ivan prépare un mémoire sur ce sujet et durant son aventure, cherchera à valider ou invalider la thèse d'un conte ancestral à l'origine de tous les autres... (suite sur Talememore)
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Enchantement

Un peu longuet mais très sympathique !
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Enchantement

J'adore !
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Enchantement

Conte de fées à la sauce moderne et dans une approche originale (voyage dans le temps et contes de fées russes authentique... loin des disney). Bonne lecture, personnages bien écrits et attachants. Ca ne révolutionne pas le genre mais c'est de grande qualité
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Enchantement

Ivan embrasse la belle au bois dormant. Il est le prince. Celui qui se mariera et aura beaucoup d'enfant dans le conte... mais, chez Card, pour parvenir à ce petit détail de l'histoire, Ivan va devoir affronter bien d'autres aventures ! Ici, ce baiser est un point de départ, au lieu d'être une fin.



Lorsque j'ai ouvert ce livre, je m'attendais à tout sauf à cela. Je pensais que l'auteur aurait réécrit le conte, en le déplaçant dans le temps. Pas qu'il se serait servi de ce conte pour nous narrer des us et coutumes de la Russie ancienne, y ajouter des légendes de ces contrées, oubliées ou inconnues de notre part et les confronter à l'Amérique moderne !



Ainsi il donne à la méchante sorcière, le nom de Baba Yaga, qui n'est autre qu'une sorcière dans la mythologie slave. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains principalement des enfants. Card nous en donne une version largement aussi cruelle, avec d'étonnants pouvoir tirés d'un Dieu Ours.



Là aussi, l'auteur se base sur de la mythologie, puisque l’Ours a, en effet, fait l’objet de cultes chamaniques plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère et laissé des traces dans l’imaginaire et les mythologies jusqu’au Moyen Age Chrétien. Il donne au sien, toutefois beaucoup plus de puissance et de force. Je ne connais pas assez les contes et légendes slaves pour y retrouver la base utilisée...



La suite sur le blog :
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Enchantement

C'est en lisant une critique... négative ici même que j'ai découvert Enchantement. D'emblée, j'ai su que cette histoire allait me plaire, à moi, puisque la romance ayant lourdé Tatooa est tout sauf un frein en ce qui me concerne.



Et la lecture a plutôt bien démarré. Dès le début, Enchantement possède un charme fou, une ambiance onirique qui jamais ne s'estompe, et ce, de l'introduction durant l'enfance d'Ivan en pleine guerre froide, d'abord en ville, puis dans la cambrousse ukrainienne (dont les descriptions donnent juste envie de sauter dans l'avion) ; à la toute fin du récit. Et entretemps, il s'en passe, des trucs...

Presque six-cent pages, ça peut paraître impressionnant, surtout pour un conte de fées moderne, mais en fin de compte, il y a assez peu de longueurs.

Le pavé peut être découpé en deux grosses parties et si les ressorts scénaristiques de celles-ci peuvent au premier abord faire craindre la redondance (), l'auteur a eu la malice de ne pas se focaliser sur les mêmes problèmes. On évite donc la redite. La narration alterne les points de vue entre les différents protagonistes, permettant ainsi d'avoir une appréciation globale de la situation. De comprendre pourquoi untel agit comme il le fait, ce qu'il se passe ailleurs, ou encore pourquoi Ivan et Katerina peuvent se montrer aussi idiots. Ici, contrairement à Tatooa, je n'ai pas eu l'impression de répétition, vu que l'alternance porte sur les ressentis et non sur les évènements en eux-mêmes, qui ne sont donc bien traités qu'une fois. Le tout s'enchaîne de façon assez fluide tout en progressant dans le temps, ce qui fait que ces réflexions abondantes ne sont jamais du temps perdu.



… Ou presque. Parce qu'il faut avouer que par moments, on s'éloigne un peu de l'histoire en elle-même pour s'enfoncer dans d'interminables réflexions sur la religion. Et vas-y que je te parle de judaïsme, de christianisme, de féminisme juif, et patati et patata. Alors certes, la religion est totalement intégrée au récit, de sorte que ça ne paraisse pas complètement hors-sujet, et on ne tombe heureusement jamais dans le prosélytisme. D'ailleurs, que les personnages principaux soient de confessions différentes est plutôt une bonne idée. Reste que ces digressions partent parfois très très loin, là où l'on préférerait savoir où ça en est avec Baba Yaga au lieu d'avoir un cours de théologie accéléré. A côté de ça, ça parle aussi beaucoup de langues anciennes et le sujet est nettement mieux traité, moins lourd, parfaitement fondu dans l'histoire. On sent la barrière de la langue à tous les moments et ce, sans être noyés sous les termes obscurs. Bref, c'est vraiment bien fait.

L'autre point négatif, c'est... la romance. Mais là encore, pas pour les mêmes raisons que Tatooa. De mon côté, j'ai juste trouvé cette romance bâclée, mal foutue, pas crédible pour un rond en somme. Certes, Orson Scott Card a pris soin de montrer le développement des sentiments d'Ivan et Katerina... mais seulement au début. Après, c'est un peu le bordel, la politique s'en mêle, et puis ça va être la guerre, (), quelques révélations et la préparation de l'offensive, et pouf ! les voilà amoureux, hein que quoi quand comment, aurais-je loupé un épisode ? Bref, c'est dommage.



Heureusement, réduire Enchantement à son aspect romance serait une grave erreur, car ici, il n'est qu'un moyen de servir le récit et non une fin. On a bel et bien affaire à un conte, avec ce qu'il faut de magie et de dépaysement, les épreuves à surmonter, la princesse en détresse, la méchante sorcière et les personnages attachants (entre Ours et surtout Sergeï (). En tant que telle, cette histoire est une pure réussite, envoûtante du début à la fin et follement maîtrisée. Sans parler des petites pointes d'humour ici et là, la plupart du temps efficaces.



Quel dommage donc que la narration soit plombée par les considérations religieuses beaucoup trop terre-à-terre et ternie par la maladresse de l'histoire d'amour !

Au final, Enchantement est donc un moment de lecture très agréable bien qu'un poil lourdingue par moments, mais porteur d'une atmosphère propre ; l'un de ces livres qui transportent et font rêver. Exactement ce que je venais y chercher.
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Enchantement

La belle au bois dormant, revisitée par Orson Scott Card, à la mode slave ... extra !
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Enchantement

Difficile pour moi de ne pas dévorer cette revisite de La Belle aux Bois Dormant ! "Enchantement" d'Orson Scott Card est un conte moderne. L'auteur nous entraîne dans cette aventure, qui mélange le merveilleux, le folklore russe et les traditions juives, avec humour et moult rebondissements !

Le choc des cultures est habilement mis en scène à travers les personnages principaux et l'évolution du couple, et de leur vision de l'autre, est vraiment intéressante à suivre. Une lecture que je recommande !
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Enchantement

L’URSS en pleine Guerre Froide, voilà le contexte de départ dans lequel évoluent Ivan et sa famille. Juifs, ils vont fuir l’Est pour les Etats-Unis. En chemin, Ivan se retrouve dans une étrange clairière de la forêt Ukrainienne au milieu de laquelle est étendue une femme. Effrayé alors par “quelque chose”, il fuit et n’y reviendra que bien plus tard pour réveiller la belle endormie. Alors transporté au IXème siècle, Ivan va devoir épouser la princesse Katerina. D’ordinaire, les contes s’arrêtent là : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Dommage non ? Et bien réjouissez-vous !

Vous avez entre les mains un livre de 600 pages dont ces éléments ne sont que le point de départ de l‘Histoire ! Vous serez transporté dans une Ukraine moyenâgeuse tout juste christianisée où un athlète d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’un gringalet et où “princesse” ne signifie pas “sainte-nitouche”. Le choc des cultures est énorme et l’on n’envisage vraiment pas toutes les difficultés qu’une demoiselle du IXème siècle doit affronter dans notre monde ou qu’un homme d’aujourd’hui rencontre lorsqu’il est projeté là-bas.



La narration alterne les points de vues et vous fait plonger dans la psyché des différents personnages. Cela peu donner lieu à quelques redondances qui vous ennuieront plus ou moins selon votre sensibilité. En effet, la composante principale de ce livre reste la romance entre les deux personnages principaux. Il se peu donc que vous n’accrochiez pas sur cette partie. Personnellement, le fait que l’on ne soit pas du tout dans le cadre du fameux “coup de foudre” m’a énormément plu et les ressentis des personnages m’ont souvent ramené à mon propre couple. C’est bien simple, à chaque fois que je lis ce livre je suis encore plus amoureux.

Mais ne vous découragez pas pour autant ! L’auteur développe énormément ses personnages secondaires ce qui apporte de l’épaisseur au récit. Cela permet également d’amener une réflexion sur divers sujets comme les religions, l’immigration, la culture, les contes, la transmission orale ou écrite du savoir... Ce sont pleins de petits points qui étoffent le récit et permettent de peindre un décor concret et tangible à l’histoire principale.



Ce roman est une réécriture du conte bien connu de “La Belle au Bois Dormant”. Et encore, je dis réécriture mais on pourrait dire “inspiré par l’histoire de ...”. Déjà géographiquement, on navigue entre la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis. Mais s’il n’y avait que ça... Non. Dans ce livre vous apprendrez à (re)découvrir certains dieux slaves comme Ours ou encore une certaine sorcière cruelle et sadique dont vous connaissez peut-être le nom : Baba Yaga. Ces personnages comptent d’ailleurs parmi mes favoris de l’ouvrage avec la mère d’Ivan.



En bref, même s'il fait parti de mes livres préférés, ce n’est pas forcément le roman du siècle. Vous passerez tout de même un très agréable moment en vous embarquant pour ce voyage. Ouvrez le livre et laissez vous enchanter...
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Enchantement

Cette “relecture” du conte de la Belle au Bois Dormant n’a que peu de points communs avec l’histoire telle qu’on la connaît, et c’est bien évidemment cela qui participe à son charme. Si le récit reste classique, on se retrouve néanmoins rapidement pris dans les filets de l’auteur, qui n’hésite pas à manier franchement l’humour.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Enchantement

Une lecture assez décevante malgré de bons éléments. L’histoire est très lente à se mettre en place, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’action (assez peu présente par ailleurs). Les personnages m’ont plutôt laissée de glace, je n’ai rien senti en particulier pour eux, tous un peu caricaturaux ou mièvres. Pourtant tout était là pour le plaire : une ambiance slave et onirique, une partie plus médiévale, une quête… Seuls les passages avec Baba Yaga et son Ours, truculents, m’ont totalement séduites, ainsi que les passages où Ivan se frotte aux décalages des valeurs des pays slaves du huitième siècle.
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Enchantement

Bien, mais quelques longueurs m'ont vraiment gêné. Le début était vraiment lent. Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage de Baba Yaga une sorcière qui veut s'emparer du monde de Katerina, la princesse. Le personnage de Ours, le maris de Baba Yaga est intéressant, lui aussi. Le début était vraiment lent. L'idée de base était intéressante, mais trop de descriptions, il y en avait. Mais quand Katerina vient dans son monde à Ivan, était un peu plus intéréssant. Le point le plus positifs comme je le dit : c'est Baba Yaga. Mais le plus négatifs : les longueurs. Le début était vraiment lent. Il y avait un débat sur les juifs. Et cela est pendant quelques pages.





Une ressemblance aux conte original ?

Si vous l'avez deviné, la réecriture de conte de ce livre est La belle au bois dormant. La ressemblance, c'est que la princesse est endormie dans les bois. Par contre, dans le conte original, il n'y a pas de Baba Yage, ni d'ours. Sinon, il n'y a pas trop de ressemblance.
Lien : http://milohomeblog.blogspot..
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Enchantement

Orson scott Card nous a habitué à de la fiction, avec Enchantement, La Belle au bois dormant revisité, on se retrouve plutôt dans la fantasy. La sorcellerie, les anciens dieux, les contes Russes, une aventure fascinante, des personnages pleins d'humanité... Baba Yaga un peu gore quand même... Superbe.
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Enchantement

C'est une sorte de réécriture de "La belle au bois dormant" : Ivan, linguiste et athlète, dans une forêt d'Ukraine, tombe sur une jeune fille endormie protégée par un ours. Quand il l'embrasse après avoir vaincu l'ours, il se retrouve plus d'un millénaire dans le passé, à devoir protéger une vieille communauté slave contre la sorcière Baba Yaga, qui est tout à fait réelle.



Le scénario est bien construit, bien rythmé. J'aime assez comment sont écrites les différences culturelles entre la Russie du 9e et l'Amérique du 20e ; ce n'est pas fait pour expliquer qu'une des sociétés/religions/etc est mieux que l'autre, et pareil pour la science et la magie. Ivan devrait m'être sympathique, avec un mélange de forces et de faiblesses bien fait, réaliste par rapport à son éducation, même chose pour sa petite amie, et pourtant, sans avoir aucun reproche objectif à faire, je les ai trouvés étrangement fades. Ce n'est pas un amour au premier regard comme j'avais craint au début. En fait, c'est plutôt le contraire, ils se tournent autour un peu trop longtemps à mon goût, même si c'est vaguement justifié. Il y a aussi quelques points qui m'ont un peu ennuyée, comme le traitement de l'ex du héros.



Baba Yaga est odieuse, un peu caricaturale, mais justement, les quelques brefs passages qui lui sont consacrés entre les chapitres sont peut-être les plus amusants du livre, qu'elle soit en train d'arracher les yeux de ses prisonniers vivants, ou de violer un ours (il faut le lire pour comprendre). En tout cas, cela l'a été pour moi.

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Enchantement

Le petit Ivan a dix ans lorsqu’il croise le chemin d’une jeune femme endormie au coeur de la forêt ukrainienne. Pris de peur par une présence inconnue gardienne de la Belle endormie, il court, fuit pour rejoindre ses parents et leur protection. Des années plus tard, l’image de la jeune femme le hante encore, qui est-elle et que fait-elle là, ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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Enchantement



J’ai découvert l’auteur : Orson Scott Card, grâce à la saga merveilleuse que je conseille à tous le monde : Les chroniques d’Alvin le faiseur, et dont je vous avais déjà parlé, c’est lui aussi qui a écrit La stratégie Ender (adaptée au cinéma), que je n’ai pas lu encore car je n’ai toujours pas trouvé une source qui contiendrait du temps à l’infini, ni vu de ce fait.



Orson Scott Card est un des plus grands auteurs de la littérature de l'imaginaire.



Ne lisez surtout pas la 4ème de couverture, elle va vous spoiler et peut-être en rebuter certains.



Lisez ça plutôt :



Le récit commence en Russie, en 1975.



A 10 ans, Vanya, qui porte un autre nom sur ses papiers : Yvan Petrovitch Smetski, qui est appelé aujourd’hui Itzak Schlomo, est un garçon qui est rêveur, il a beaucoup d’imagination, et on se rend vite compte qu’il a un univers intérieur très peuplé de toutes sortes de créatures plus ou moins sympathiques et pour ne rien gâcher, il est très intelligent.



“Courir c’était sa façon de rêver. Comme il n’avait jamais eu la moindre autorité sur sa propre existence, il voyait la liberté comme une évasion; il rêvait d’être à la merci du vent, de se voir emporté très haut dans le ciel et promené çà et là, soumis au véritable hasard plutôt qu’aux visés de quelqu'un d'autre, aux projets graves et inopportuns de papa, à la façon dont maman concevait la vie, une succession de farces au milieu desquelles on faisait son devoir. Ce dont j’ai envie maman, c’est de m’envoler comme un cerf-volant, de couper la ficelle et de planer librement; ce que je voudrais papa, quand tu disposes les pièces de ton jeu d’échecs grandeur nature, c’est que tu me laisses dans la boîte. Oubliez-moi !”



Ses parents élabore un plan pour émigrer qui réussit.



Avant l’obtention potentielle des visas, et le départ en avion pour l’Autriche, la famille passe quelques jours dans la ferme du cousin Marek en Ukraine, tout autours se dresse les anciennes forêts d’Europe, le cadre de tous les contes de fées de l’enfance de Vanya : La terre du prince Yvan, le loup gris, de l’oiseau de feu, de Kochtei l’immortel, de Mikola Mojaïski, de Baba Yaga la sorcière et les errances d’Abraham, de Jacob et des enfants d’Israël (oui, cet enfant a lu la Torah).



Vanya court pour chercher les zones les plus anciennes et les plus reculées de la forêt, il part des heures en explorations, puis il tombe sur une clairière et un étang de feuilles.



“ Il régnait au niveau du sol un crépuscule perpétuel.”Puis quelque chose, une forme attire son attention, il se cogne la tête, est pris de vertige. Il parvient à rentrer chez lui.



Les visas sont obtenus et le départ de cette contrée est imminent. Une fois arrivé aux États-Unis, Vanya se persuade qu’il n’y avait dans cette forêt aucun danger, aucun mystère, aucune question en suspens.



Et ce n’est que le premier chapître, c’est maintenant à Orson Scott Card de vous enchanter.





Orson pose tout et déroule son récit de manière incroyable. Rien n'est hasard.



Les descriptions de la nature sont splendides, l’ambiance se modifie subtilement au fil de chaque ligne, et se fait de plus en plus envoutante et magnétique.



L’enchantement a pris au bout de 5 pages avec moi et l’attachement à Vanya a été presque immédiat. 



La galerie de personnages, leurs rôles et personnalités est loin de là ce que l'on peut rencontrer habituellement en fantasy. Néanmoins, ils sont très énigmatiques, intuitifs, subtils...



Dès le début, je me suis demandée combien de mystères se cachaient dans ce roman. 



Et comme dans Alvin, l'auteur nous fait voyager à travers les époques, les langues et la littérature. 



Que ressent-on quand on se trouve dans un monde étranger, où les anciennes règles n'ont plus cours et où l'on est pas reconnu pour sa valeur ?



Et pourtant, j'ai fini par me lasser de certaines redondances interminables. 



À partir de la pages 400, j'avais du mal à avancer. Finalement, tout est devenu prévisible et même niais… quel revirement n'est-ce pas ! J'ai été déçue. 



"Prosi mène posagnõti za tebe"

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Enchantement

L'histoire est intrigante, captivante, car justement ce moment des contes de fées n'a jamais été conté. Et je dois dire qu'il est conté de façon plutôt amusante !!

Le début parait un peu long à démarrer, présentation du héros, de son enfance, de ses recherches historiques sur les langues slaves, puis la partie conte démarre et c'est très sympa.

On s'attache immédiatement au personnage principal, Ivan, un homme de notre époque, tout ce qu'il y a de plus commun, et donc auquel on peut s'identifier. Il est attachant, émouvant, mais aussi passionné et battant.

Quant à Katerina, la belle princesse du 9ème siècle, c'est une femme de caractère qui sait s'imposer. On commence par la détester littéralement puis on finit par l'aimer.

Ce qui m'a plu aussi c'est d'en connaitre un peu plus sur l'imaginaire et les contes russes.

Baba Yaga et l'Ours ont passionné mon fils lorsqu'il était très jeune et je lui en avais lu quelques histoires.

Livre que j'avais déjà lu il y a une dizaine d'année avant que je ne me mette vraiment dans la fantasy. Il est classé dans la littérature fantasy, mais c'est plutôt pour moi comme une sorte de conte, mais pas pour jeunes enfants.

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Enchantement

Après un début un peu long afin que les éléments importants de l'histoire prennent leur place, on part dans le célèbre conte de la Belle au bois dormant revisité. Entre le folklore Ukrainien du IXème siècle où l'on rencontre la fabuleuse et abominable Baba Yaga mariée à l'Ours de l'hiver à qui elle vole son pouvoir et les pratiques magiques de bonne femme d'Esther la mère du héros, on ne peut qu'être transporté dans deux mondes fascinants. Le héros est pour une fois intelligent, cultivé et mature et c'est la princesse qui va apprendre à le devenir. Princesse sorcière de surcroît, elle n'a rien de chichi pompon et sait mettre la main à la pâte et se mêler au peuple dans les tâches quotidiennes. De belles âmes ouvertes à la magie et aux différentes réalités qui s'offrent à elles grâce à l'histoire qui les fait se rencontrer.

L'affrontement entre nos deux héros et la grande Baba Yaga est savoureux à lire vraiment, c'est qu'elle donne du sacré fil à retordre la Veuve... Le Dieu Ours de l'hiver est sacrément attachant aussi à sa façon.
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Enchantement

Lors du Bibliothon organisé par Bulledop, l'auteur Adrien Tomas a évoqué "Enchantement" comme l'une de ses références en matière de fantasy. Cela m'a intrigué et j'ai donc acquis cet ouvrage.



J'ai trouvé la mise en place de l'intrigue vraiment longue. Au fil des pages, je me demandais où l'auteur voulait en venir et quand l'action allait enfin se mettre en place. Par la suite, le rythme reste relativement lent et malheureusement, j'aurais aimé un peu plus de suspens ou d'action.



Néanmoins, j'ai apprécié cette réinterprétation du conte de la Belle au bois dormant et ce mélange entre passé et présent qui s'opposent via la religion, la science ou encore le statut de la femme dans la société.

L'alternance des points de vue nous permet d'avoir un horizon plus vaste du récit. J'ai, par exemple, aimé les chapitres dédiés à Baba Yaga.



Je ressors donc de cette lecture avec un avis en demi-teinte. Il y a quasiment autant de points positifs que négatifs. Je n'ai pas autant d'enthousiasme que ce à quoi je m'attendais avec ce roman.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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