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Critiques de Orson Scott Card (767)
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Espoir-du-cerf

A lire, comme toute son oeuvre ...
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Espoir-du-cerf

Ce roman est d'une grande noirceur par la violence, la vulgarité et l'immoralité qu'il contient quasiment de bout en bout.

A deux scènes de viols dont l'un d'une jeune fille de 12 ans, s'ajoutent une scène de relation sexuelle entre une femme et un jeune adolescent et de nombreux passages violents.

On se retrouve à errer dans la Rue de la Merde ou la Rue des Putains, à sentir les odeurs d'urines ou de vomi, à voir des gens déféquer et se nettoyer avec la main et j'en passe.

Même lorsque l'auteur décrit la lumière ou le soleil, il est difficile de sortir de la noirceur et la pesanteur dans laquelle le lecteur se trouve. 

Dans ce contexte, s'attacher à un personnage est compliqué, à l'exception peut-être d'Orem, jeune héros malgré lui et plus à plaindre qu'autre chose.

La fin du roman reste ouverte laissant au lecteur le soin d'imaginer ce qu'il adviendra. 

On sort de ce roman avec un goût amer en bouche. C'est dommage car l'intrigue en elle-même n'est pas dénuée d'intérêt et dispose d'un réel potentiel imaginaire.

Au final ce fut une lecture désagréable.
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Espoir-du-cerf

Il me restait un agréable ressenti de ma première lecture de ce roman, mais j'avais oublié à quel point il est extraordinaire.



Un récit âpre et sans beaucoup d'espoir, malgré le titre. Un récit à la narration parfois biblique. Un récit qui aurait donné des leçons de tragédie à Shakespeare, qui désespère comme le Montserrat d'Emmanuel Roblès.

Tous les acteurs paient un prix, qu'ils soient hommes, mages ou dieux ; rien n'est gratuit, comme souvent chez Orson Scott Card pour qui la notion de sacrifice pour l'obtention de ce que l'on désire est essentielle. Les relations filiales et la fratrie sont aussi un ressort essentiel ; encore un des fondamentaux de l'auteur. Mais ici, l'auteur lâche la violence des actes tels que le viol.



Tout est centré sur la capitale du royaume, Inwit, anciennement Espoir-du-Cerf, une ville à la fois magnifique et crasse qui a sa place auprès de Lankhmar de Fritz Leiber et de Watsburg de Cédric Ferrand. L'auteur n'hésite pas à s'enfoncer dans les quartiers sombres qui recueillent la lie du royaume, ceux qui n'ont pas pu se faire une place au soleil et ont choisi l'ombre. Il n'hésite pas à s'enfoncer dans la merde excrétée par cette populace qui joue sa vie sur la manipulation de serpents pleureurs, plante un poignard dans l'oeil du voisin pour lui voler sa chemise ou vit dans l'illusion du luxe dans des bicoques insalubres quand elle possède quelque magie.



Le narrateur raconte avec emphase les origines de l'histoire. Ce comte Palicrovol (un nom qui m'évoque inévitablement Papivole, la série d'animation en papier de mon enfance) qui reçoit de Dieu la mission de détrôner le cruel roi Nasilee. Ce faisant, il obéit à ce qu'il croit être la tradition, épousant la fille du roi déchu, Asineth, et la forçant sans vergogne. La vengeance de la belle est terrible, enchainant le destin de ses adversaires et des dieux mêmes pour des siècles. Beauté s'empare du monde.

Puis vient la quête initiatique du véritable héros du récit. Un septième fils, comme dans le cycle d'Alvin, issu d'une famille simple, amoureux de la nature et des lettres, comme Alvin. Orson Scott Card ne cache rien de sa naissance, et l'on sait d'emblée que la libération et la fin du joug de Beauté passera par lui. Mais cela ne signifie pas que Orem Hanches-Maigres – tel est son nom – va abattre sans peine les obstacles de la vie. Sa vie est dure, les leçons apprises dans la souffrance et l'humiliation. Même quand son pouvoir est révélé, cela ne l'aide pas beaucoup. Ce pouvoir n'est pas fait pour son bien personnel. Pourtant, suivre Orem est le seul sentiment de fraicheur qu'apporte ce livre. Son innocence, sa bonté, son amour, contrastent et on les accueille avec bénédiction.

Et l'on suit cet attachant pauvre hère jusqu'à la fin, magnifique et pourtant frustrante d'injustice. Comme si l'on ne conservait de la libération de Paris en 1945 que les horreurs de la foule exaltée qui rasait et humiliait les femmes soupçonnées d'avoir couché avec l'occupant.



Un livre comme je les aime, où les héros humains sont manipulés par les dieux, et où les dieux eux-mêmes, malgré leurs plans séculaires, semblent les jouets d'un être supérieur qui vit en dehors des pages et que nous appelons l'auteur.

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Espoir-du-cerf

Dire que Orson Scott Card est doué, je pense que je ne suis pas le premier à le remarquer.

Dans cet ouvrage (traduit en 1992 par le regretté Emmanuel Jouanne, pour les amateurs de SF), on retrouve une bonne partie de la recette universelle de Card : mythe et famille.

Le monde médiéval qu'il a créé est vraiment très riche, et l'histoire, tant par le style que par sa densité, demande une lecture soutenue, comme c'est souvent le cas chez lui. D'une certaine façon, je n'ai jamais lu de O.S. Card à la légère.

Les liens familiaux sont la clef même de cette histoire mythique (au sens propre), et nous sommes plus proches d'Ursula Le Guin que de Terry Goodkind, pour donner une idée. Notons que l'auteur, à travers ses œuvres (les amateurs d'Alvin le Faiseur comprendront), cultive sa fascination pour les histoires de fils d'un énième fils. J'hésite à en dire plus, inutile de fatiguer tout futur lecteur, j'ajouterai seulement: ne vous laissez pas décourager par le titre, c'est du sérieux, mais c'est du bon !

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Espoir-du-cerf

A la lecture, c’est assez éprouvant, et tous les lecteurs ne s’y retrouveront pas. On est loin, ici, d’un optimisme débordant : Espoir-du-Cerf est un chemin de croix, pavé d’humiliations, de douleurs et de sacrifices.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Espoir-du-cerf

Orson Scott Card nous envoûte avec Espoir-du-cerf, ce conte cruel et magique. Cette saga familiale empreinte de tragédies et de sorcellerie est portée par la plume de Card, superbement bien traduite, qui est un bonheur de lecture. Son style est certainement moins grand public que certains de ses autres ouvrages mais reste très fluide et entraîne avec facilité son lecteur dans cette trame romanesque riche et complexe.

Espoir-du-cerf est une oeuvre d'une grande beauté, passionnante de bout en bout.
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La Geste Valois, tome 1 : Jason Valois

La population du village de Port-Etal menait une existence tranquille, rurale, quasi moyenâgeuse et heureuse. Puis vint le jour de la Douleur : les habitants découvrirent alors la souffrance et la mort. C'est à ce moment que deux étrangers, Jason et Justice, arrivèrent de nulle part chez le forgeron du village. Avec pour seule requête que Lared, son jeune fils, écrive leur histoire. L'histoire de Jason Valois, considéré comme un Dieu.



Publié en 1989, "Jason Valois" est un roman et le premier des deux volumes composant le cycle "La Geste Valois". Le second volume, "Contes de Capitole et de la forêt des eaux", est un recueil de nouvelles mettant en scène les personnages du roman et se déroulant avant. Il doit impérativement être lu après, pour comprendre le contexte.



Le roman alterne deux récits : la trame principale raconte l'hiver que passent les Valois auprès du jeune Lared. Lorsque ce dernier dort, par télépathie et sous forme de rêves, Justice lui transmet les souvenirs des Valois qu'il est chargé de retranscrire sur papier. On découvre la vie simple et dure des habitants du village et les rapports qu'ils entretiennent avec ces singuliers visiteurs.



La seconde trame, c'est bien évidemment les rêves, les souvenirs de l'histoire des Valois. Tout commence des milliers d'années plus tôt, sur la planète Capitole, ultra peuplée, technologique et dominatrice. C'est là que vit, avec sa mère, le jeune Jason. Sa particularité, c'est qu'il est le fils d'un "fluide", Homère Valois, chef d'une rébellion passée et responsable de huit milliards de morts. Jason est donc, en quelque sorte, un paria et il est amené rapidement à rencontrer Abner Doon, l'homme le plus puissant de Capitole et également celui qui provoquera la destruction de celle-ci.



L'histoire de Jason est bel et bien un récit de science-fiction, étalé sur des milliers d'années. Au début du roman, on ne comprend évidemment pas comment on a pu partir du jeune Valois sur Capitole et aboutir à la planète rustique de Lared.



Tout cela est amené de façon intelligente et on prend beaucoup de plaisir à avancer dans l'histoire. De plus, Card met une nouvelle fois en scène des enfants dans les rôles principaux et il faut reconnaître qu'il est doué pour cela.



Cependant, deux choses m'ont gênées à la lecture du roman.



(.../...)



Ma critique complète peut être consultée sur mon site.
Lien : https://www.bourez.net/conte..
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

Très visuel.



Premier tome d'une nouvelle série surfant sur l'indémodable succès de La stratégie ender. Il est à noter que les deux auteurs ont concomitamment (plus ou moins) écrit le scénario d'un comics sur la même histoire, à ce jour (sauf erreur de ma part), non publié en France et disponible en Anglais sous le titre : Ender's Game: Formic Wars: Burning Earth.



Victor fait partie des mineurs indépendants qui gagnent leur vie en extrayant des minerais des astéroïdes et autres gros cailloux de la ceinture de Kuiper, pour les envoyer vers la lune. Quand sa famille repère une anomalie qui s'avère être un vaisseau extra-terrestre, une course poursuite s'engage. Hostile ? (on connaît déjà la réponse). Qui avertir ? Comment ?

Indépendamment de l'histoire spatiale, sur Terre une petite équipe ultra-compétente de supers soldats internationaux s'entraînent, le GOM où l'on va brièvement faire connaissance avec Mazher Rackham (pour les initiés).



Les mineurs m'ont immédiatement fait penser aux vagabonds de La Saga des Sept Soleils d'Anderson, mâtinés de Citoyen de la galaxie d'Heinlein.

Les auteurs ont peaufiné le background scientifique et social : Technologie de minage, transport des minerais, diversification du patrimoine génétique des familles dans un environnement spatial désert (avec le tabou de l'endogamie). Attention ce n'est pas de la hard science ou alors version "la science pour les nuls" plausible scientifiquement. Pas de générateur artificiel de gravité et autres gadgets bien utiles à l'industrie du cinéma.

Les apartés de Wit et ses GOM rajoutent une touche de sf militaire pleine de testostérone.

Victor est plus lisse, plus fade et moins abouti qu'Ender ou Bean et n'est qu'un personnage parmi les autres, du moins dans ce premier tome, mais cela reste une aventure spatiale soignée et très imagée sans temps morts dans un style très accessible.



Le livre se lit très facilement et on tourne les pages rapidement avec une bonne immersion dans cette commerciale mais très sympathique nouvelle série.
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

Une longue mais agréable lecture mais qui, comme toutes les trilogies, vous laisse en suspens en attendant la suite.
Lien : http://www.vagabondsdureve.f..
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

La première guerre formique ! Orson Scott Card n’innove pas sur ce point car il nous propose à nouveau une aventure dans l'univers de la Stratégie Ender. Après les exploits d'Ender Wiggin suivis de ceux de Bean, racontés dans le cycle de la Stratégie de l'ombre, nous voici parachutés bien avant cette période.



Cette nouvelle trilogie commence peu avant le premier contact humain avec les formiques et décrit les événements qui ont amené la Terre à sa première confrontation avec cette espèce extra-terrestre. C'est ainsi que cette partie de l'histoire contribuera à modeler le monde tel que nous l'avons connu dans les premières pages de la Stratégie Ender.



Dans cet opus, nous allons découvrir Victor, un adolescent très courageux et astucieux qui sera le principal héros de cette aventure. Cette fois-ci, pas de politique, pas de religion, pas de philosophie mais de l'action. Beaucoup d'action. Ce roman est extrêmement sympathique à lire et très divertissant. Un page-turner addictif.



L'histoire se déroule dans la ceinture de Kuiper. Ce n'est jusque là pas de la science-fiction puisque cette ceinture d'astéroïdes, qui se situe au delà de l'orbite de Jupiter, existe réellement. C'est donc dans cette région de l'espace que plusieurs familles de mineurs indépendants exploitent des astéroïdes pour en extraire les minerais (là oui c'est de la science-fiction). Seulement les choses vont rapidement se compliquer avec l'arrivée dans leur secteur des corpos (La plus importante compagnie privée d'extraction) dont les intentions sont plutôt malveillantes à leur égard.



Mais les ennuis de ces familles de mineurs ne font que commencer alors que le radar de leur vaisseau détecte l'arrivée du premier vaisseau formique jamais observé par les terriens. Cette découverte va engendrer une course contre la montre en vue d'Avertir la terre de cette nouvelle menace.



En dehors de quelques défauts mineurs qui rendent certains passages assez peu crédibles ou un peu gros, l'auteur nous livre un bon roman qui ne nous laisse pas une seconde de répit et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Ici pas de fin à proprement dit, ce premier tome se termine en plein suspens.



J'ai hâte de lire le deuxième tome de cette trilogie qui se nomme "La Terre embrasée".





Note 4,5/6
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

L'histoire d'Ender, à la base, était une nouvelle parue en 1977 dans la revue Analog. Elle aurait pu se noyer dans le flot des productions que le genre connaît, mais non. La nouvelle est devenue roman. La Stratégie Ender, prix Hugo et Nebula, a connu plusieurs suites, une déclinaison en comics pour Marvel, une série de romans parallèles avant de devenir – après des années d'attente - ce que certains d'entre vous n'auront pas manqué de voir en 2013, un film réalisé par Gavin Hood avec Harrison Ford et Asa Butterfield entre autres...



Avertir la terre, quant à lui, avant de devenir un roman était un comics déjà co-écrit par Aaron Johnston et Orson Scott Card. Peu satisfaits de n'avoir pu y mettre tous les éléments qu'ils avaient imaginé, les deux hommes ont trouvé dans la forme romanesque un terrain de jeu propice à leur imagination.



Nous sommes donc cent ans avant la stratégie Ender. En plein espace, dans la barrière de Kuiper, des mineurs, issus d'une même communauté, procèdent à l'extraction des métaux d'un astéroïde. La routine pour eux. Du moins jusqu'à ce que l'un des membres de l'équipage ne décèle quelque chose d'anormal dans son système de sonde spatiale. Un navire, sans doute extra-terrestre, fend l'espace à une vitesse sidérante. Et tout semble indiquer qu'il se dirige vers la Terre...



Quand on me dit séries à rallonge, quand lesdites séries se voient affublées de préquels ou de suites, j'ai plutôt envie de prendre mes jambes à mon cou. Ça va bien de tirer le fil d'un succès, mais parfois, à trop le tirer, ce fil, il finit par casser.



Mais - car il fallait bien un mais - je ne pouvais pas passer à côté des origines de La Stratégie Ender, qui reste pour moi - attention déclaration grandiloquente - l'un des meilleurs livres de Science-Fiction. Pas la peine de tergiverser, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre, quand bien même je ne fonce plus aveuglément sur les productions inégales de monsieur Card, lequel semble avoir pris ce qu'on appelle la grosse tête, et dont certains propos ont eu le don de me hérisser le poil.



Passons. J'ai donc mis ma prudence de côté et me suis laissé tout entier au plaisir de découvrir chacun des protagonistes de cette histoire, à m'engouffrer dans ses mailles dont je n'avais eu qu'un aperçu à travers la stratégie Ender. Cette fois-ci, vous saurez tout des prémices de la première guerre formique, des premiers contacts avec ces extra-terrestres dont Ender devra, plus tard, devenir l'adversaire puis... n'en dévoilons pas trop non plus. Vous saurez tout, aussi, de la manière dont quelques humains se seront battus, auront fait alliance pour mettre en garde l'humanité, quand bien même leurs intérêts auraient eu tendance à diverger.



Nul doute, Orson Scott Card et Aaron Johnston ont su mettre à profit le travail qu'ils avaient accompli pour la réalisation des Comics, poser les bases de ce premier volume d'Avertir la Terre et le rendre véritablement haletant. Par la même occasion, ils suscitent l'envie de lire la suite qui, espérons-le, s'inscrira dans la même veine, réjouissante et addictive.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.Com
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

Indéniablement moins resserré et moins brillant que le premier, ce nouvel opus sacrifie parfois à la caricature et le jeune héros Victor, pourtant plus âgé, présente bien moins d’épaisseur qu’Ender. Mais il absorbe comme un bon récit d’évasion et renvoie en prime à notre monde dominé par un capitalisme sans foi ni loi.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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La première guerre formique, tome 1 : Avertir..

Voila, je referme a l'instant le tome 1 de "La première guerre formique" prélude au cycle d'Ender.

Dans ce récit beaucoup de questions que je me posais en lisant cette oeuvre monumentale trouvent une réponse.

On découvre le Jeune Victor, Mécanicien spatial a bord d'El Cavador, Vaisseau de sa famille de mineurs spatial indépendants.

En prospection loin de la terre, la ou les grandes compagnies minéralière ne font pas la loi, ils sont confrontés a un objet animé allant a une vitesse supraluminique.

Affinant leur observation, ils se rendent compte que l'Ovni ne peut être qu'un vaisseau Extraterrestre.

Plus grave encore, il suit une trajectoire qui le mènera directement a proximité de la Terre.

Ami? Ennemi? nul n'en sait rien, mais tous sont d'accord sur la nécessité de prévenir l'humanité de ce qui approche.

Partant de la, Orson Scott Card et Aaron Jonhston nous dévoilent un space opéra fabuleux qui s'inscrit parfaitement dans la trame de la saga, et ou l'on fait connaissance avec Mazer Rackam, qui aura un une importance vitale dans "La première guerre formique"

Un très bon moment de lecture que je vais continué avec "la Terre Embrasée".
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La première guerre formique, tome 2 : La Terr..

Dans ce deuxième tome de "La première guerre formique" nous retrouvons Victor, au prise avec la bureaucratie Lunaire, qui tente en vain de faire passer le message dont il est porteur.

Hélas ! trois fois hélas, il est emprisonné pour immigration clandestine, et personne ne veut le croire, et rejette ses preuves comme étant des canulars.

Heureusement il y a Imala, jeune auditrice à l'Agence du commerce lunaire mise au placard,

Elle Va croire en lui et a son histoire et grâce a son aide il parviendra a faire passer son message.

Mais la terre, avec son patchwork de Pays, ne réagit pas. Il faudra que les Formiques détruisent la navette diplomatique envoyé pour prendre contact pour lancer une dynamique propre a fédérer l'humanité face au péril.

A la lecture de la fin de ce récit, je pense que nous aurons le plaisir de lire un troisième tome, du moins je l'espère.

Vraiment un très bon space opéra avec juste ce qu'il faut d'humour, surtout chez les mineurs spatial indépendants,

merci A Florence Bury pour le cadeau qu'elle nous fait en les traduisant.

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La première guerre formique, tome 2 : La Terr..

Deuxième tome des aventures de Victor. Après avoir passé plusieurs mois dans une navette automatisée de transport de matières premières envoyée en direction du dépôt de Luna, Victor tente d'avertir la terre de l’imminence d'une attaque extraterrestre. Malheureusement personne ne croit un traite mot de ses révélations. Ses preuves sont considérées comme un canular et seule une jeune fille nommée Imala va croire en lui. Elle va l'aider à s'échapper du terminal ou il est retenu en détention et nos deux compères vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour convaincre de l'urgence de la situation.



Nous retrouverons également Mazer Rakam, l'homme qui extermina les formiques dans la Stratégie Ender, qui d'ailleurs va rapidement voler la vedette à Victor. C'est lui le personnage principal de ce tome. Mazer va affronter les ennemis au coeur de leur dispositif alors que les formiques ont choisi la Chine, comme théâtre des opérations pour envahir la Terre.



Véritable tome de transition entre le premier et le troisième tome. L'histoire reprends comme si l'on avait juste changé de chapitre et s'arrête comme si il n'y avait plus de papier pour imprimer la suite. Vivement la sortie du tome 3 car je n'aime pas laisser une histoire reposer en plein milieu d'une lecture. En général les cycles en plusieurs tome contiennent tout de même des aventures qui se terminent plus ou moins à la fin de chaque livre. Ici ce n'est vraiment pas le cas et l'on se retrouve stoppé en plein cliffhanger.



Ce tome, comme le précédent, souffre de quelques défauts au niveau de la crédibilité de certaines scènes. L'auteur prend quelques raccourcis bien pratiques et un peu gros pour se raccorder à son fil rouge mais il n'en reste pas moins que le plaisir est toujours là dans ce roman d'action et d'aventure facile à lire et distrayant.



Certified "merdouille, ou sont passées les pages suivantes" by Wiitoo Takatoulire

www.wiitoo.over-blog.com

Note 4,5/6
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La première guerre formique, tome 2 : La Terr..

Ce livre est le second de la trilogie « la première guerre formique » après Avertir la terre. Nous avons donc la certitude qu'une nouvelle trilogie verra le jour avec la seconde guerre formique (vu ce que l'on sait de l'histoire de La stratégie ender).



Victor est arrivé sur la lune et peine à convaincre, aidée d'Imala de l'imminence du désastre. Mais il finit par se faire entendre et la résistance autour des industries Jukes s'organise. Pendant ce temps, on suit Mazer Rackham sur terre dans son combat contre les ET, aidé en cela d'un jeune chinois de huit ans, sorte de préquelle mixte d'Ender et de Bean.



De la sf pop-corn. A l'instar des blockbusters américain, ce livre, cette série au final, n'est que cela. Un pur divertissement qui se dévore en une journée. Les ficelles (les cordes) sont énormes et c'est pour cela que ça marche. Action, suspense, émotion, changement de fil d'histoire au moment le plus crucial pour nous tenir en haleine et nous forcer à tourner les pages.

Si le premier tome avait un semblant de réalisme et de profondeur, on oublie ici.

Mais attention, cela reste diablement efficace et ce deuxième tome remplit parfaitement son rôle : préparer l'arrivée du troisième et nous tenir en haleine tout en nous jetant en pâture quelques belles actions héroïques, scientifiquement, militairement, politiquement improbables mais épiques et distrayantes....



Mon péché mignon en quelque sorte, mon harlequin à moi, mon soap à moi, du space opera populaire, de la sf pop-corn.
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La première guerre formique, tome 2 : La Terr..

Pas de déception avec ce deuxième tome de la préquelle de La Stratégie Ender. Plus de cinq cents pages qui se lisent avec une parfaite fluidité.
Lien : http://www.vagabondsdureve.f..
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La première guerre formique, tome 3 : Terre :..

Troisième tome de la première guerre formique, surfant allègrement, abusivement, sans vergogne et tutti quanti sur le succès de la stratégie Ender.



Nous suivrons alternativement Victor, Mazher Rackham et la réminiscence chinoise du bébé petit génie like Ender et Bean, dans leur combat contre les premiers formiques visiblement bien décidés à terraformer la Terre à leur propre profit. En retard d'un train (ou plusieurs) sur la technologie alien, ils devront faire preuve d'ingéniosité pour surpasser ces vilains petits insectoïdes extraterrestres.



Habituellement, je note toujours quelques idées pour la critique en lisant le livre. Là, je regarde ma feuille : Vierge. OK, manque d'inspiration ou n'y a-t-il plus rien à dire sur cette série ? Un peu des deux sans doute. Va falloir être créatif.

Ce n'est définitivement pas une série qui restera dans les annales de la sf (en même temps, elle ne nous a jamais été vendue comme cela). Je me moque, je me moque, mais si on a aimé les deux premiers, on peut sans soucis attaquer le troisième.

Action sans temps mort, quelques bons mots, héroïsme et dézinguages de vilaines bébêtes à gogo, détente et vidage de cerveau.

Toujours très agréable à lire, on ne s'ennuie pas une seconde. Bref on trouve ce qu'on y est venu chercher et pas autre chose.



Cerise sur le gâteau, à la fin de l'ouvrage on constate que Trahison et Enchantement semblent être les deux tomes suivants de la trilogie en cinq volumes (Tiens je l'ai déjà faite celle-là) (rien d'autre sur le net, en même temps, j'ai pas cherché très longtemps).

Merci mon Wiitoo...:-)
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La saga des ombres, tome 1 : La stratégie de ..

Bean est un très jeune enfant à l'intelligence prodigieuse et avec une mémoire infaillible. Cela va lui valoir de se retrouver à l'école de guerre en compagnie d'autre enfants surdoués, dont Ender Wiggin, le héros de "La stratégie Ender".



Ce roman est une vision différente de "La stratégie Ender", focalisée sur les aventures de Bean.



Malheureusement, pour moi, j'avais souvent une impression de déjà vu et ça avait un air de réchauffé.



J'ai pensé lui mettre 3 étoiles à cause de la réutilisation de la même histoire et du manque de surprise, mais, finalement, je lui ai donné 4 étoiles car il m'a beaucoup plu à cause du talent de conteur de Card. Mais, j'aurais préféré qu'il emploie son talent sur une histoire complètement nouvelle.
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La saga des ombres, tome 1 : La stratégie de ..

- L’histoire est très bien construite et amenée, même la partie reprenant ‘la stratégie Ender’ car le point de vue différent la rend différente (bon, en plus j’avais lu le 1er tome il y a bien longtemps)

- L’univers construit est du coup plus travaillé sur la partie ‘se qui se passe sur Terre’ et complète la partie ‘Spatiale ´

- Le rythme est bon à mon goût, rythmé et facile à dérouler

- Le héros est très bien ciselé, on le comprend mieux maintenant et on l’apprécie

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