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Citations de Pascal Dessaint (481)


Le jour où les téléviseurs voleront, j'achète un fusil! (p.86)
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"Un couloir noir et pas de lumière. Pas besoin d' être aveugle pour se cogner. et ça tournait et retournait. Et je me cognais, je me cognais. J'étais là dedans depuis je ne sais combien de temps. C'était peut être bien un labyrinthe. Je n'y étais pas entré de mon plein gré. C'était comme ça et pas autrement. J'étais comdamné à marcher dans le noir. ça avait été décidé avant même que je naisse. Et sans doute que si j'étais touché par autant de malchance, c'était que d'une certaine manière je l'avais mérité. Je cherchais la lumière et elle m'étais refusée. ça n'en finirait donc jamais ? Mais soudain, j'apercevais une lueur au bout du couloir noir. Et je courais, je courais vers la lumière."

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Je me ressaisis. Maintenant, c'est fait, ça ne doit pas avoir plus d'importance que ça. C'est triste mais pas dramatique. Le drame a déjà eu lieu."
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Le ciel avait la couleur d’une vieille wassingue. (p. 63)
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La beauté peut rendre malheureux
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Il faudrait prendre les écrivains au sérieux.
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Et pas que ça finisse avec une fourche plantée dans le bide d’un vieux porc. Elle ne dirait pas autre chose aux gendarmes.
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Nous arrive ce qui nous arrive, et je pense que notre espèce ne sera finalement jamais capable de tirer les leçons du passé, ou bien d’entre-nous dominent dangereusement les moins éclairés, les plus stupides, au point de rendre aveugles tous les autres, en particulier ceux qui pourraient améliorer ce monde.
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(...) la nature sans l’humain serait magnifique
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(...) toujours une menace pèse sur la beauté
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Ce n’était pas le monde que nous voulions, et pourtant nous y vivions, sans trop de désir mais avec une certaine volonté.
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Je ne connais pas l’ennui. On s’ennuie souvent par paresse et manque de curiosité. Il y a toujours une chose, aussi anodine soit-elle, qui peut exciter l’esprit et stimuler la réflexion, à tout le moins embellir la journée.
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C’était frappé au coin du bon sens ! Évidemment, il fallait que quelqu’un paie. C’était une idée que je ne pourrais pas lui sortir de la tête, à cause du mal qu’on lui avait fait, à lui et aux autres. Ça n’avançait à rien de manifester et de séquestrer le patron. N’avais-je pas vu comment ça se finissait ? Toujours de plus en plus mal pour le plus faible. Les vieilles méthodes ne fonctionnaient plus. Il fallait arrêter avec les négociations qui n’aboutissaient jamais. Prendre l’ignoble dans un recoin et le fumer. Il fallait que ça saigne. Je n’avais pas encore compris ? Que ça serait désormais la bonne solution ?
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On ne connaît jamais pleinement un lieu. Il suffit d'ailleurs de changer de jour, d'heure, de saison, et de sens, un sens de marche que l'on n'avait pas encore pris, de prendre le chemin à l'envers donc, pour s'apercevoir que finalement on ne le connaît guère.
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Le plaisir du voyage tient dans cette réalité que tout est possible à tout moment et que se satisfaire du pire donne à espérer le meilleur.
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Soudain, j'aperçois une harde d'isards et Rick me rejoint en courant. L'instant est intense. Les animaux disparaissent très vite. Les sommets sont invisibles à cause de nuages mais cela n'empêche pas d'être pénétré par des sentiments très agréables.
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J'aimerais connaître l'histoire de chaque sentier de montagne. Qui, le premier, a marché là? Faut-il qu'il soit revenu sur ses pas pour que le sentier commence à se dessiner? Ou un autre bougre? Tiens, quelqu'un est passé par là, allons voir où ça mène... Et puis un jour, un berger y a conduit son troupeau?
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Le lever de soleil est somptueux. Le ciel prend par endroits une belle couleur mauve avant de se teindre de toutes les nuances de jaune. La montagne est d'un vert exotique, gorgée qu'elle est de pluie, et des nuages résiduels flottent mollement sur les forêts. Au détour d'un virage, le Mont Valier se révèle, majestueux. Tant de beauté réjouit le marcheur.
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Cominac domine la vallée. Les granges et les maisons sont dispersées sur la pente. Les prairies sont fleuries. Le ciel est bas et menaçant. Il y a une étrange ambiance, un agréable silence. Le temps paraît suspendu.
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Ce jour-là, à Nantes, autour de la table, entre autres convives concernés par la question de la décroissance, il y a Oliver Gallmeister, Rick Bass, Pete Fromm et Doug Peacock. Doug Peacock! Mon anglais est lamentable et dans l'après-midi je n'ai osé lui parler. Oui, Doug Peacock, celui-là même qui a inspiré le personnage de Hayduke dans Le gang de la clef à molette. J'ai l'impression que Edward Abbey est avec nous.
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