Pascale Gautier

J'avais très envie de découvrir ce livre que j'imaginais plein de fraîcheur et de bonne humeur. Finalement après quelques chapitres assez rigolos, au fil des pages j'ai trouvé que les personnages devenaient de plus en plus tristes et même pathétiques... Un peu déçue donc, même si au final ce livre rappelle qu'il faut profiter de la vie...
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J'ai apprécié la première partie pleine d'humour. Moins la seconde qui devient de plus en plus loufoque.

Gautier Pascale, - "Les vieilles" – Gallimard, 2012 (ISBN 978-2070443338) Prix Renaudot Poche 2012.



Thème central : la vie des femmes très âgées, lorsque la raison déserte peu à peu. Certes, les personnages finissent par réapparaître, mais il s’agit surtout d’une succession de portraits de ces vieilles dames qui n’ont plus de mari depuis belle lurette, qui n’ont plus rien à faire, qui s’ennuient sans en mourir, qui «occupent leur temps» avec ce qu’elles peuvent (coiffeur, télévision, réunion autour d’un thé, critique des mœurs du temps sur le mode «café du commerce», bondieuserie etc) : elles vivent dans une petite ville nommée «Le Trou» (il paraît qu’il s’agit d’une allusion à Gap).

Des séquences drôles mais hélas fort bien vues : le fiston qui installe des téléphones dernier cri chez sa mère pour filer en vitesse, la vieille dame et sa voiture, l’arrivée de la jeunette qui vient tout juste de prendre sa retraite, et le vieux beau «auréolé de gloire dans son short bleu». Par-dessus tout ça, l’auteur utilise avec brio, humour et impertinence un grand nombre de procédés littéraires, sans les dissimuler, y compris des citations-allusions de grands classiques de la littérature.

Apparemment drôle et (souvent) touchant - mais, sur le fond - dramatique et féroce.

Citation: « Dans le noir du jour, elle entend alors la voix humaine de la solitude et du silence. »

Auteur à suivre

Je n'ai pas du tout accroché et j'ai lâché ma lecture au bout de 80 pages. Je n'avais qu'une envie, c'était de tuer toutes ces vieilles dames et d'ouvrir vite un livre meilleur que celui-ci.

Résumé éditeur :

Léon et Hippolyte Duc sont les deux frères survivants de la famille Duc. Depuis des générations, c'est un fait, les femmes Duc accouchent d'une multitude de fils qui ont la détestable habitude de mourir en bas âge. Léon et Hippolyte, eux, grandissent. Ils héritent des rêves qui ont hanté leur père, le père de leur père, le père du père de leur père...

Cela se passe au début du siècle, dans un pays magique et oublié. La famille Duc est pauvre mais orgueilleuse. Léon est le fils préféré de la mère. Hippolyte, plus mélancolique, est le fils aimé du père. Depuis leur naissance, les deux frères s'observent et se méfient l'un de l'autre. Ensemble, ils vivront pourtant le pire. Mais survivre ensemble au pire ne veut pas dire que l'on ne reste pas ennemi...

Je commence à fatiguer de ces livres qui égrainent des histoires mais qui n'ont ni début, ni fin.



Ce livre ne m'a pas passionné.

Un livre acheté pour la couverture ( oui oui). Mais quelle déception. J'ai trouvé que ça partait dans tous les sens, trop de personnages, pas vraiment d histoire....bref, la prochaine fois je m abstiendrai.

personnages attachants et drôles, mais un peu longuet ...!

Mon avis : J'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce roman, j'ai trouvé cette grand mère très marrante avec son air mutin et coquin. J'ai lu le résumé en diagonale et je me suis dit pourquoi pas. Je ne fus pas déçue, je me suis vraiment régalée tout au long du livre que j'ai dévoré en quelques heures.



Nous sommes dans le sud de la France car la retraite, on le sait est bien moins pénible au soleil, elles sont une majorité de femmes veuves ou abondonnées par leur mari. Elles sont toutes vieilles, très vieilles.



A chaque chapitre, l'on suit tantôt les unes, tantôt les autres dans leur vie et leurs petit soucis quotidiens. Mais il y a aussi un homme, un fringant jeune homme, joggeur invétéré de 90 ans !!! alors elles lorgnent un peu toutes dessus mais c'est sans compter la jeunette de 60 ans qui vient de s'installer.



Tandis que Françoise, la femme de Paul supporte tous les dimanches la mère acariatre de son mari, Mme Bouille se demande vraiment pourquoi son fils lui a installé des téléphones dans toute la maison. Pourtant l'arrivée de l'astéroïde Bonvent va bouleverser notre petite communauté bien installée.



Un roman grinçant, une bonne satire de la vieillesse, de la société mais c'est toujours drole sans être méchant. Certains passages m'ont fait beaucoup rire.


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Au domaine de Boringe vit une bien curieuse famille.

Le roman s'ouvre sur la naissance des jumeaux Alexandre et Hélène, sortis du ventre de leur mère Valentine à la fin d'un repas alors que Perpetua allait servir sa spécialité, la compote de pommes tiède à la cannelle.

Valentine décède peu après en confiant l'éducation de ses enfants à ses trois soeurs et à la bonne Perpetua.



Le drame ne perturbe pas trop ce microcosme et surtout pas Perpetua, déjà rodée à ce genre d'événements, puisqu'elle a élevé les six filles de la lignée maternelle après le décès d'Agnès Dubois, la grand-mère des jumeaux. Vous suivez ?

C'est l'occasion pour l'auteur de faire un petit retour en arrière et de nous conter l'adolescence et les frasques des six frangines. On fait aussi plus ample connaissance avec Perpetua qui porte bien son nom puisqu'elle est intemporelle, voire éternelle. Perpetua possède aussi des dons très particuliers dont elle use pour dompter toutes ces jeunettes et le tout venant. Les pets, voilà son arme ! Et ils sont redoutables. Elle en a tout un catalogue, des antidépresseurs, des persuasifs, etc ...



Les jumeaux grandissent entourés de leurs trois tantes, Adélaïde la dévoreuse de livres, Agathe la cavalière déchaînée et Anasthasie la mystique. Ces trois là ont des comptes à régler avec la gente masculine qui déserte Boringe depuis des générations. Sur ce coup là, la Perpetua n'est pas en reste non plus !

Dans un tel contexte, vous pensez bien que les jumeaux ne sont pas loin de virer borderline.



Quand tout le monde découvre qu'ils sont amoureux l'un de l'autre et qu'ils ont même consommé la chose, c'est le branle-bas de combat. Hélène prendra la décision de quitter Boringe, abandonnant Alexandre.

C'est sur ce départ que se termine ce premier chapître époustouflant de drôlerie.

Dans les deux suivants, le feu d'artifice se calme et c'est dommage. Mais nous retrouvons Hélène à Paris entourée de personnages tout aussi déjantés et pittoresques. Allegria qui pratique la lévitation; Anatole Schloupe, l'écrivain prêt à tout pour entrer à l'Académie; Narcisso del Palabras de Karibdo en Syllabas, avocat des causes perdues et de l'avenir bouché 9 rue de l'Illusion, qui sera l'amant d'Hélène et l'aidera à retrouver Achille Tuloeuf, le père des jumeaux; et enfin la compagne d'Achille, Sententia la concierge voyante et carnivore.

Pendant qu'à Boringe, Alexandre, devenu neurasthénique, épouse Asthénie et lui fait six filles, et que les tantines ne s'arrangent pas avec l'âge...

Le dernier chapître voit le retour d'Hélène à Boringe et sa rencontre avec ... sa dernière nièce Hélène. On n'échappe pas à son destin comme ça !!!



Cette fable familiale se déguste avec gourmandise. Sous ses airs loufoques, ce roman ne manque pas de poésie et de truculence. J'ai apprécié cette façon surréaliste de dédramatiser l'inceste. Et il nous en dit beaucoup sur les transmissions générationnelles et la répétition des scénarios de vie.

Lorsqu'on referme ce livre, on regrette que ce soit déjà fini et on n'a qu'une hâte, allez voir de quoi retourne le reste de l'oeuvre de l'auteur.




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Réjouisant et malicieux, mais lecture déconseillée au-delà d'un "certain âge"

dans le village du Trou , il y a toujours le ciel bleu et il fait beau 365 jours sur 365 ; c'est pourquoi tous les retraités s'y retirent ; moyenne d'âge : 80 ans

à l'annonce d'une météorite venant détruire la terre , chacun réagit à sa façon et même le curé fait des siennes

avec l'humour à la base , l'auteur nous décrit l'univers quotidien des personnes âgées seules

Il n'y a pas vraiment d'histoire et la fin est tirée par les cheveux.

Toutes ces "vieilles" aux permanentes bleu-violet, qui perdent un peu la tête, ne sont pas attachantes.

Si le début était prometteur j'ai fini par m’ennuyer, je ne l'ai terminé que parce que j’étais dans le métro avec rien d'autre à lire !!



lu en 2014.

Un prix pour ça? Sérieusement? Aussitôt lu, aussitôt oublié. Redondant. L'auteur qui s'éclate mais qui ne fait pas sourire. C'était bien parti pourtant.

Je lis le soir, sous la couette....je termine la journée avec ce petit plaisir....mon moment à moi....



Je lis souvent une trentaine de pages...plus parfois quand le livre me tient en haleine ou quand je n'ai pas envie d'éteindre....



Parfois le sommeil me prend et le livre me tombe sur le nez....c'est rare....soit parce que j'ai accumulé de la fatigue.....soit le livre est à un passage longuet avec des descriptions.....soit parce que je n'accroche pas à l'intrigue....



Avec "La clef sous la porte".....le sommeil m'a pris tous les soir où je l'avais entre les mains....l'arête de mon nez a failli en avoir des séquelles....c'était pour la dernière raison....



Ce sont des portraits croisés de 4 personnages...déjà au départ j'ai eu du mal à retenir les prénoms et les caractéristiques de chacun...merci la 4ème de couverture vers laquelle je suis souvent revenue...



Ce sont 4 personnages déprimés.....mais qui sont devenus déprimants avec leurs pensées moroses, la vision de notre monde pas réjouissante, leur étouffement...



Je n'ai pas utilisé mon "joker Pennac" (le droit de ne pas finir un lire) car je voulais savoir si ces personnages finiraient par réagir et donc finiraient par prendre leur vie en main.



J'avoue, je n'ai pas ressenti de plaisir en lisant....

La 4e de couverture m'a donné envie de lire ce livre. Un truc un peu farfelu, où on se moque gentiment de la vieillesse. Alors j'ai lu, sans grande motivation, en me disant qu'il allait bien se passer quelque chose de plus... mais non.

Je me suis juste ennuyée, on enchaîne plusieurs morceaux de vie de plusieurs "vieilles", qui ont aussi l'air de s'ennuyer ou de regretter leurs choix pour la plupart.

Je n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteur.

Bienvenue dans le Trou, petite ville où il fait soleil 365 jours par an. Elle a attiré à elle tous les retraités en mal de beau temps et de ce fait, la moyenne d'âge de ses habitants est d'environ 80 ans. La ville a connu un développement fulgurant: construction d'un crématorium dernier cri, résidences pour personnes âgées, hôpital flambant neuf et moult pompes funèbres et assureurs en tous genres.



Ce roman caustique multiplie les stéréotypes de la personne âgée: la bigote, la soumise qui se retrouve seule et qui ne le supporte pas, celle qui n'aime pas sa bru et qui contredit sans cesse son fils, la nymphomane...



Finalement, ce qui réunit ces personnages est la rancoeur qu'ils éprouvent envers leur progéniture, les accusant d'égoïsme, d'hypocrisie, de ne penser qu'à leurs parents qu'en cas de besoin pécuniaire, de se donner bonne conscience en les inondant de gadgets électroniques dont ils ne savent pas se servir.



Un vrai régal d'humour.

Difficile de parler d'une lecture qui vous laisse totalement insensible. C'est malheureusement le cas ici. Vous m'excuserez donc de faire court.



Pourtant, le début était prometteur : les personnages un peu loufoques me faisaient penser à l'ambiance des Malaussène de Daniel Pennac. On rencontre Amélie qui fait la manche et est surprise par la voisine en plein mensonge. Puis l'auteur nous présente Ulysse, jeune homme qui se laisse porter par la vie sans trop de questions. Son perroquet Mercredi sera le témoin de sa rencontre avec Amélie. En pleine période de canicule, sous une chaleur tellement écrasante que les humains sont sujets à hallucination.



Une fois ce décor posé, les hallucinations apparaissent et les être délirent. Amélie cherche et se révolte. Pourquoi, je n'ai pas compris. Je n'ai pas non plus compris le propos et l'histoire qui était contée, au-delà de la simple rencontre de deux solitudes urbaines.



Une lecture trop absurde et décousue à mon goût, et dont je n'ai pas goûté l'humour. J'espère néanmoins pouvoir retenter la découverte de cette auteur, que ce soit avec Les vieilles qui lui a valu le Prix Renaudot du livre de poche ou La clé sous la porte, son tout dernier roman.
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'Les vielles', c'est le genre de livre qui vous attire le regard de par sa couverture avec cette petite dame et son sourire plutôt mesquin. Ensuite vient le résumé qui annonce une histoire plutôt drôle. Et pour terminer, c'est un Folio et j'aime beaucoup cette édition dont je me construit petit à petit une collection.



Pour en revenir plus directement au roman, je dois dire que je suis assez mitigé après ma lecture. Je m'attendais à mieux ! A beaucoup rire, hors, j'ai souris à quelques occasions uniquement. L'histoire est plutôt sympa dans son ensemble. On passe de 'vielle' en 'vielle' en découvrant leur vie, leur caractère, parfois drôle, parfois aigris. Nous suivons leur réaction, quand une annonce importante leur tombe dessus. Certaines réactions sont tirées par les cheveux, beaucoup trop selon moi...



Nos héroïnes, sont attachantes et on reconnait bien là, dans cette histoire, l'image que l'on peut avoir des vielles dames quand elle discute entre elles dans la réalité. Malgré un humour fort présent, Pascale Gautier n'en oublie pas d'insérer un côté plus triste que beaucoup connaissent, la solitude.



Malgré une écriture agréable, l'histoire manque cruellement d'un petit quelque chose qui nous tiennent en haleine, qui fasse que ce roman ne soit pas uniquement une histoire qui s'oublie aussi vite qu'elle se lit . C'est dommage.



Pour terminer, je ne conseille pas spécialement ce bouquin, mais si vous tombez dessus,là, oui n'hésiter pas car vous passeraient un agréable moment en compagnie de ses dames pleines de vie.
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J'ai été déçu. Je m'attendais à un livre plus pétillant avec un fil conducteur, peut-être plus visible.