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Critiques de Patrick Poivre d`Arvor (254)
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Le sel de la Bretagne

Le sel de la Bretagne est une invitation à voyager dans le temps et dans les souvenirs d’auteurs du terroir.

Quand un collectif partage ses souvenirs, ses anecdotes, ses histoires. Tout vit, s’empreint de nostalgie, d’humour, de beauté.

Jusque là, la Bretagne c’était une terre de légendes, Brocéliande, l’ankou, les druides, le Triskel. Mais aussi l’océan, ses tempêtes, ses marées ( quel mystère pour une méditerranéenne). Et ensuite, Pêcheurs d’Islande, Bécassine, la musique.

Mais le temps de cette lecture, j’ai découvert une autre bretagne, grâce à ce collectif, ce pays s’est matérialisé avec ses peintres au printemps, son millefeuille du Faou,… je ne cite pas tout. Et le fou-rire que m’a fait prendre Yann Queffélec avec Météo.

J’en ressors avec l’envie de visiter tout ces lieux, qui m’ont séduite, à travers les récits de ces auteurs

Merci Les Presses de la Cité pour ce dépaysement.

#Le sel de la Bretagne#NetGalleyFrance

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La vengeance du loup

Charles à douze ans lorsque sa mère, mourante, lui apprend que son père n’est en fait pas son père biologique. Cela ne l’étonne guère, vue l’absence de chaleur qui règne dans leurs relations, ce qui n’a rien d’étonnant car tous les deux sont des handicapés des émotions. Par contre, il avait une relation très forte avec sa mère, complice, presque fusionnelle.



Il décide de prendre contact avec Jean-Baptiste, son géniteur pour ses dix-huit ans. Leur rencontre se fait dans une brasserie, où il rêve d’entrer depuis longtemps.



Le contact passe bien entre eux, il s’aperçoit que celui-ci n’a jamais perdu le contact, sait pratiquement tout de lui, de sa mère. Il va lui raconter son histoire, mais aussi celle de son propre père Guillaume.



A Alger, pendant la guerre, il tombe amoureux d’une jeune femme algérienne, Amina et tous les deux vont vivre une belle histoire d’amour, romantique à souhait. Mais cette histoire doit rester clandestine ; un jour Amina est victime d’un viol collectif, un drame pour la famille qui se considère comme salie (« Ils ne veulent pas porter plainte, ils ont trop honte. » ) et Guillaume n’aura de cesse de se venger.



Les abandons se répètent, dans cette famille, où l’on est plus ou moins orphelins sur plusieurs générations, où la paternité pose un problème.



Ce roman est aussi l’histoire d’une vengeance : Jean-Baptiste, acteur célèbre sur le déclin, fait partie des gens que le public met autant d’ardeur à dénigrer qu’ils en ont mis à la porter aux nues. Il va guider Charles dans son désir de devenir « président de la République », son vœu le plus cher depuis qu’il a huit ans !



Le moins que l’on puisse dire est que Charles est doué et va enchaîner Sciences-Po, loucher vers l’ENA, et se tourner vers Lettres-Sup, la voie choisie en son temps par Georges Pompidou, se choisir un mentor…



Patrick Poivre d’Arvor nous livre ici une étude savoureuse, approfondie, tout à la fois en finesse et sans complaisance, du monde politique, des médias.



On oscille entre Rastignac et Lucien de Rubempré, avec quelques œillades en direction de Bel-Ami.



Ce roman est bien construit, les relations père-fils abordées avec beaucoup de sensibilité et le style de l’auteur est vif, les mots s’enchaînent, sans excès rendant la lecture plutôt addictive.



Il y a très longtemps que je n’avais pas lu un livre de PPDA, cela remonte en fait aux « Enfants de l’aube » et « Lettres à l’absente »…



J’ai bien aimé ce roman, facile à lire et, comme je me suis laissée prendre au jeu, j’attends la suite car, ce n’est pas un secret, l’aventure n’est pas terminée.



#LaVengeanceDuLoup #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Les enfants de l'aube

Un enfant ne devrait jamais avoir à assister à cela : à savoir le suicide d'une père, et dotant plus si ce dernier ignore tout des motivations de ce dernier, ignore presque tout de sa vie passé, jusqu'à ignorer même comment sa mère et lui s'étaient rencontrés. Et pourtant, c'est ce qui arrive à Alexis, notre jeune protagoniste, et no pas héros de cet ouvrage car celui qui est concerné est bien celui qui tente de mettre fin à ses jours. N'ayant jamais trouvé les mots pour expliquer à Alexis sa seule et unique véritable histoire d'amour qu'il a entretenu jadis avec sa mère, c'est au travers de petits livrets que Tristan, le père de ce dernier, le lui explique. Jadis, il avait séduit, sa mère, Camille, de la même façon, au travers de lettres enflammées, tout comme leur relation. Confronté trop tôt à la paternité, de plus, sans l'âtre aimé, car il devra l'affronter seul (je ne vous dis pas tout mais, j'ai bien indiqué "drame" dans les étiquettes de ce livre, donc attendez-vous à verser quelques larmes), Tristan a grandi bien trop vite mais ce qu'il aura vécu avec Camille, lui, restera indestructible, la preuve réincarné par le personnage d'Alexis mais le dépasse également car ce que ces deux personnages ont vécu dépasse bien plus un simple amour de jeunesse : c'est tout simplement Le Grand Amour et peu importe l'âge que l'on a et qu'on d'ailleurs nos jeunes tourtereaux dans cette fiction d'ailleurs. Cet amour-là, on ne le vit qu'une fois dans une vie et même si au final, on en ressort parfois profondément meurtri (eh oui, il n'y a pas que dans la vraie vie que ces dernières peuvent mal finir, cela arrive parois dans les romans, la preuve ici), ce que l'on aura eu la chance de vivre, lui, ne s’oubliera jamais et c'est un peu de tout cela que Tristan essaie de faire savoir à son fils, afin qu'il puisse un jour lui pardonner ce qu'il s'apprête à faire.



Un roman qui se lit très vite et malgré une écriture fluide et légère, un ouvrage aussitôt lu aussitôt oublié (enfin, non, là je suis un peu dure mais cependant pas très loin de la vérité). A découvrir mais je peux vous assurer que celui-ci ne m'ayant pas laissé des souvenirs ineffaçables, je suis très vite passé à autre chose (trop tôt dirais_je même mais peut-être est-ce dû à mon état un peu comateux du moment, me remettant à peine d'une grippe qui m'a cloué au lit durant plusieurs jours) et c'est dommage !
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Saint-Exupéry, le cartable aux souvenirs

Le cartable aux souvenirs est une belle promenade dans l'univers de Saint-Exupéry.



C'était une époque où tout était aventure ( merveilleuse ou pas).

Une époque où l'homme rêvait, imaginait, espérait.

Une époque riche en avancées, en découvertes, en possibles.

Une époque où les guerres, les épidémies, la faim rendaient la vie précieuse.

Tel est le monde que Saint-Exupéry a connu. Il nous a montré les valeurs qui lui importait: courage, amitié, fraternité, entraide, humanisme. Une vie trop courte avec une fin mystérieuse.



Patrick Poivre d'Arvor partage avec nous ses souvenirs, des documents, des photographies, j'apprécie de m'y replonger de temps à autres. Un livre pour tous les lecteurs de Saint-Exupéry car les chapitres sont courts, même les plus jeunes peuvent l'apprécier.



"J'ai extrait ces précieuses trouvailles de mon cartable magique et, de ma mémoire, les souvenirs qu'on m'a légués. Je viens ici partager ces trésors avec vous." Patrick Poivre d'Arvor.
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Le sel de la Bretagne

Un recueil de divers textes écrits par 36 auteurs ayant tous un lien avec la Bretagne : des souvenirs pour la plupart, des poèmes, des récits d'odeurs, de sons et d'images mais aussi sur des objets et des goûts qui la représentent !



Nul besoin de connaître la Bretagne pour être touché par ces mots qui respirent l'amour, le bien-être, l'apaisement ou l'envie d'y retourner et s'y lover ! La Bretagne me manque et j'ai plongé avec délectation dans ces récits qui pour la plupart m'ont parlé !



Ne vous attendez pas à un fil conducteur narratif, ce sont textes d'émois et de sensations personnels et n'ont pas la prétention de donner dans la littérature, uniquement celle de partager la passion pour un pays, si beau et si riche !



#Leseldelabretagne #NetGalleyFrance
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Les plus beaux poèmes d'amour

- Plus d'une centaine de poètes ;

- Près de 250 poèmes, souvent agrémentés de citations d'autres auteurs, ou complétés de commentaires ;

- De très nombreuses illustrations, dessins ou gravures ; presque une par page.

Il faut saluer le travail quantitatif réalisé par Patrick Poivre d'Arvor, et certainement l'équipe qui l'a entouré pour réaliser cet ouvrage. Et ceci d'autant plus que, qualitativement, le résultat est excellent !

Au final, c'est un très bel échantillons de poèmes sur le thème de l'amour, classés en 8 chapitres :

- Le regard amoureux

- La rencontre

- La saison des amours

- L'empire des sens

- Les infortunes des amants

- Les amours immortelles

- Blason du corps aimé

- Les amours sublimes

Comme le laissent supposer certains titres de chapitres, tous les textes ne vantent pas que l'amour platoniques ou les préliminaires, et certains d'entre eux trouveraient leur place dans une anthologie de poésie érotique.

On pourrait reprocher au livre ses illustrations exclusivement en noir et blanc, à l'exception de la 1ère de couverture. Pour moi un tel reproche serait infondé. L'absence de couleurs donne un charme certain à l'ouvrage, même si, incontestablement, la perte de leurs couleurs a nuit à quelques des reproductions...

Une très belle anthologie, dont j'ai lu un exemplaire datant de 1995, mais qui a été rééditée en 2004.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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La vengeance du loup

Cela fait un petit moment que je souhaitais lire Patrick Poivre d'Arvor mais jusque là, je n'en n'avais jamais eu l'occasion. Quand j'ai vu que son dernier roman : La vengeance du loup était disponible sur net galley, je l'ai évidemment demandé :) Je suis ravie, les éditions Grasset ont accepté ma demande.

Charles s’ennuie ferme sur les bancs de l’école. Mais au fond de lui, le jeune garçon sent que sa vie est ailleurs. Il brûle d’un appétit vorace et ses rêves sont hantés par les plus hautes destinées... il aimerait... devenir... Président de la République ! Et oui, rien que ça ;)

A douze ans, Charles perd sa mère. Elle était tout pour lui : sa confidente, son inspiratrice, son idole...

Sur son lit de mort, elle lui révèle qu’ il n’est pas le fils de l’homme qu’il croyait être son père. Le monde de Charles s’écroule, il ne lui reste que son ambition…

Arrivera t'il à réaliser son rêve : gravir les plus hautes marches pour accéder au poste tant convoité ?

Ce matin, j'ai lu d'une traite ce roman, et je suis ravie de ma découverte.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais en fait le résumé mis sur babelio en dit un peu trop. C'est dommage.

Charles est un enfant assez sérieux, je ne me suis pas vraiment attaché à lui au début. J'ai toutefois suivi ses aventures avec intérêt et curiosité. Il a une envie de pouvoir étonnante pour un enfant si jeune. Cette envie monte, monte, et je suis vraiment curieuse de savoir s'il réalisera son rêve. Car pour le savoir, il faudra attendre la suite. Et ça, j'avoue que ça m'a fait ronchonner ! J'avais envie de savoir tout de suite comment ça allait se terminer mais il y aura (et je l'espère rapidement) une suite à ce roman. Charles est ambitieux, tout lui réussit ou presque, alors réussira t'il à devenir Président ??

J'ai trouvé ce roman captivant et je suis triste de l'avoir terminé.

L'écriture est fluide, c'est bien écrit sans être pompeux. Les chapitres sont courts, ce que j'ai apprécié.

Le personnage de Charles est assez complexe. Un peu prévisible sur certains points, toutefois il a réussi à me surprendre.

J'ai beaucoup aimé La vengeance du loup, notamment les passages concernant son grand-père, et la vengeance de celui-ci. C'est un excellent ouvrage et je lui donne cinq étoiles.

Vivement la suite :)
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Une trahison amoureuse

Ouvrage pioché au hasard sur les rayonnages de la médiathèque, j'ai lu, me laissant emporter d'abord, puis me lassant par la suite tant le dénouement n'arrivait jamais : Je t'aime, moi aussi, nous nous aimons, oui mais je t'ai trompée et je le regrette, je ne te crois pas...Voilà en quelque sorte le résumé de l'histoire mais là je suis sévère.



Numa Castelain est un beau pilote qui fit preuve de beaucoup de courage durant la Première Guerre mondiale. Alors, pour ce qui est des conquêtes féminines, il n'a pas trop à se plaindre : il prend et puis il oublie jusqu'au jour où, justement il ne pourra plus oublier et c'est cela qui va le ronger, l'amener à épuisement au point qu'il en perde toute raison de vivre. Celle qui va lui faire tourner la tête ainsi s'appelle Madeleine : elle est cantatrice et commence à avoir une certaine renommée. Cette passion déchirante qui va unir les deux amants les premiers temps va être aussi ce qui va les conduire à leur perte, enfin à celle de Numa plus exactement. En raison d'une tromperie et des mensonges qui s'en sont suivis, notre beau pilote voudrait bien pouvoir pardonner mais il en est incapable, bien qu'il soit fou d'amour. Peut-on pardonner à l'être aimé et comment être sûr que celui-ci s'avère sincère ?



Un roman léger (j'avoue que c'est ce dont j'avais le plus besoin en ce moment), bien écrit et qui se lit vite mais avec une histoire qui, en l'absence d'actions, commence à devenir un peu lourde à la fin ! Une lecture sympathique mais sans plus !
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Un héros de passage

Voici un roman qui me réconcilie un peu avec Patrick Poivre d'Arvor, auteur qui n'a pas réussi à me séduire en dehors des deux récits consacrés à sa fille "Lettres à l'absente" et "Elle n'était pas d'ici". J'avais même été franchement déçue par "Les enfants de l'aube". Un héros de passage me semble plus réussit et plus intéressant, même si on peut y déceler des longueurs. Et lorsqu'on est une lectrice qui n'admire absolument pas Napoléon 1er, ce roman dont le héros est fervent bonapartiste, présente un sérieux handicap... mais bon...
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J'ai tant rêvé de toi

Déception avec ce livre... Il me faut bien me rendre à l'évidence, je reste souvent sur ma faim avec les livres de Patrick Poivre d'Arvor... Il a seulement réussi à m'émouvoir avec les témoignages dignes et pudiques qu'il a consacrés à sa fille... rien à ajouter...
Lien : http://araucaria20six.fr/
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L'expression des sentiments

Ce récit je l'ai récupéré dans une boite à livres. La photo de couverture a attiré mon attention en même temps que le titre... La quatrième de couverture m'a décidé à repartir avec l'ouvrage. Patrick Poivre d'Avor, je l'ai apprécié avec "Lettres à l'absente" et "Elle n'était pas d'ici", récits forts et très dignes. Puis, j'ai découvert des romans, et j'ai été nettement moi emballée... Finalement je n'apprécie cet auteur que lorsqu'il écrit des récits... Avec ce livre rédigé à la mort de sa mère, ce beau récit, sans pathos, je le retrouve. Je revis aussi une époque, celle où les parents étaient distants, parfois durs, et où les marques d'affection étaient plus rares que les reproches. On élevait tout alors, les chats, les chiens, les ovins, les bovins... et les enfants!

Un livre qui a su me parler.
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Le monde selon Jules Verne

Ce livre, édité à l'occasion du centenaire de la mort de Jules Verne (en 2005 donc), puis réédité chez France Loisirs, n'est certes pas un essai très pointu sur l'auteur et son oeuvre, mais dresse un panorama assez complet cependant de la vie et des écrits de Verne.



Cet ouvrage, est en outre très abondamment illustré, et l'iconographie est de qualité.



Un livre à lire et faire lire à qui veut avoir une idée plus précise de "l'imaginaire vernien".
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La vengeance du loup

La vengeance du loup Patrick Poivre d'Arvor chez Grasset, janvier 2019 ,#LaVengeanceDuLoup #NetGalleyFrance

Atypique, Charles est un petit garçon atypique. Plutôt solitaire, il voue un amour exclusif et sans concession à sa mère . A la veille de sa mort elle lui révèle le nom de son père biologique .... Il a 12 ans sa vie bascule et il décide de devenir quelqu'un, Président de la République ? ...

Nous suivons donc pas à pas le parcours de Charles et son ascension fulgurante. Patrick Poivre d'Arvor en fin connaisseur nous entraine à sa suite dans les méandres politico-journalistiques où tout est permis ou presque...

Une histoire où les amateurs prendront plaisir à essayer de mettre des noms sur ceux des personnages. Une dernière page qui appelle une suite....

C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai ouvert ce roman . Je ne connaissais pas PPDA écrivain. C'est chose faite. Si la trame du récit tient la route je n'ai en revanche pas été séduite par la narration. L'écriture est certes efficace, mais la brièveté des chapitres, l'enchainement de phrases brèves censées donner du rythme au récit ne m'ont pas séduite. Dommage!

Je remercie vivement les éditions Grasset pour ce partage.

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Une nuit d'été au Grand Hôtel

Il s’en passe des choses dans les grands hôtels !



Venue inspecter la qualité de l’hôtellerie du fleuron de la côte normande, une femme pas très jeune se fait affreusement berner dans une aventure sensuelle, entre boiseries surannées et tentures feutrées. Une cruelle expérience personnelle, proche de son cœur de métier : l’évaluation du produit après utilisation.



Une explication que je reconnais être sibylline mais le livre est déjà si petit (30 mn de lecture) qu’il faut bien lui laisser un peu de mystère !



C’est ma première expérience de lectrice de notre PPDA national. A tort ou à raison, je me suis toujours méfiée des individus à plusieurs casquettes. Il est en effet si facile de se faire publier quand on nage dans un microcosme parisien dont on possède les codes. Il n’empêche que l’écriture est agréable, le style assez direct et l’imagination insolite.



Dispensable…

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Les enfants de l'aube

Alexis assiste au suicide de son père, Tristan. Il ne lui reste qu’un carnet dans lequel Tristan raconte son histoire avec Camille. C’est ainsi que l’enfant découvre l’amour de ses parents.



Tristan est un adolescent malade qui se complaît dans la douleur. « Tristan, si tu t’arrêtes de pleurer, mon vieux, appuie là où tu souffres, et, tu verras, cela repartira tout seul. Cela te va si bien à l’âme et au teint de te sentir seul au monde, malheureux comme les pierres. » (p. 19) Envoyé dans un sanatorium suisse, le garçon rencontre Camille, malade comme lui. Mais l’adolescente ne se laisse pas vaincre sans combattre. Avide de vivre et de ressentir, elle séduit Tristan et l’entraîne dans une passion ravageuse. L’adolescent écrit avec fièvre des déclarations brûlantes et exaltées. Désormais, il ne veut plus vivre que pour Camille. « Je sais que je vais mourir avant les autres. Mais je voudrais que ce soit avec vous. Ou après vous avoir connue. Brûlez-moi. » (p. 48)



Tristan et Camille sont des enfants que la maladie a fait grandir trop vite. Comment rester enfant quand la mort risque de vous saisir avant vos vingt ans ? Il faut que tout aille plus vite et plus fort. À 15 et 16 ans, ils ne sont plus innocents. Alors que Tristan est prêt à tout donner, Camille affirme une indépendance têtue. « Don’t be jealous, darling. Les autres, c’est du pipi. Mais je suis sur un nuage. On ne m’attrape pas. Let me fly. » (p. 85) Pour préserver leur amour, les adolescents fuguent. Cette parenthèse volée au temps et aux adultes est à la fois une épreuve et une récompense. « Le matin du troisième jour, nous avons commencé à comprendre que ce voyage avait un sens et que nous allions beaucoup plus loin que le simple bonheur d’être ensemble. » (p. 94) À s’aimer si fort, Tristan et Camille font un enfant. Mais la naissance du petit Alexis sera la fin de Camille.



Ce roman a tout pour être très émouvant, mais je ne suis décidément pas faite pour les amours adolescentes et les fugues. J’y ai retrouvé ce qui m’avait déplu dans E=mc², mon amour de Patrick Cauvin ou L’attrape-cœur de Salinger. Mon adolescence a été trop sage, voire trop morne, pour que je vibre au récit des exaltations d’autres adolescents. Voici un roman qui devrait plaire à de jeunes lecteurs. Pour moi, c’est décidément trop tard.

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Les enfants de l'aube

On dira ce qu'on voudra sur PPDA, lorsque j'ai lu ce roman, j'avais treize ans et il a été une véritable claque de ma jeunesse. Je trouvais cela bien écrit, l'histoire larmoyante et déchirabte et surtout l'amour des deux personnages si fort, dans les têtes comme dans les corps. Je ne sais pas si aujourd'hui je le lirai avec la même passion. Il a les défauts et les atouts d'un premier roman. Il surprend, il attire, mais il s'adresse à une catégorie de lecteurs. Si vous aimez les belles histoires d'amour, les chagrins et les introspections, si vous êtes resté adolescent, rêveur et idéaliste, ce roman est fait pour vous.

A noter qu'une pâle adaptaption télévisée a été faite récemment, enlevant toute la subversion de l'écriture à la première personne.
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Paris panoramique

Cet ouvrage propose un ensemble photographies de Paris, version panoramique. Rien de renversant au premier abord. D'autant que que les couleurs, sans doute peu retravaillées, sont proches du quotidien pour qui connaît la capitale. De plus, l'éditeur a voulu insérer des pages dépliantes, dont l'intérêt est limité, et qui finissent à la longue par se froisser.

Et puis, et puis… en regardant ces panoramiques en allant au-delà des monuments archi-connus, en laissant le regard traîner sur les alignements de façades d'une rue, comme on le ferait sur les plans d'architecte, l'observateur attentif découvre ces bâtiments avec un recul inattendu. Comme si toutes les artères parisiennes faisaient cinquante mètres de large et permettaient d'appréhender d'un coup d’œil l'enfilade des bâtiments haussmanniens ou contemporains. Chabry l'explique très bien dans la postface du livre : chaque panoramique est constitué en fait de dizaines de photographies prises, non pas d'un point fixe, mais en suivant le parcours de la rue. Comme dans un travelling au cinéma. Le résultat laisse songeur pour les endroits que le lecteur connaît déjà. Les gares parisiennes s'étirent en longueur, sans être partiellement cachées par d'autres constructions. Certaines rues deviennent un concours d'architecture, comme la rue Fortuny (XVII éme arrondissement). Les hôtels de luxe, Royal Monceau et Bristol, ne se limitent pas à leur entrée : les panoramiques montrent aux étages une succession de chambres, sur tout un bloc.

Certaines photos sont donc une totale redécouverte de Paris. Un petit plaisir architectural et visuel.

Chaque chapitre (monuments, rues, quais, alentours de Paris…) est rapidement introduit par Patrick Poivre d'Arvor. Les quelques lignes de l'ancien présentateur télé sont grandement dispensables ; il s'y complaît dans le Paris des écrivains. Une vision passéiste et peu adaptée à l'originalité du traitement photographique.
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Un enfant

Un PPDA dans une boîte à livres ,pourquoi pas juger par soi-même .

L'histoire ,une journaliste d'investigations ,un peu sur la touche ,décide d'enquêter sur les recherches de clonage qui pourraient être financées secrètement par de grands laboratoires pharmaceutiques alors que de nombreux pays en ont ratifié l'interdiction .Un roman plat avec des personnages sans profondeur.
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L'expression des sentiments



Ce petit livre intense, écrit au bord des larmes, réussit à éviter le pire travers du genre qui est le pathos. Il révèle un homme fragile. Elevé dans le rejet du chagrin par celle-là même qui, aujourd'hui, lui en cause. "Dans notre famille, on n'a pas de chagrin. En tout cas, on ne le dit pas", répétait la mère au petit garçon lorsqu'il sanglotait. Tout est-il là, dans cette mise à distance des sentiments? Pas besoin de se livrer à une psychanalyse de comptoir pour répondre que oui, sans doute, cette façon de parler d'amour engageait sur une assez curieuse voie celui qui toute sa vie voulut explorer les mille et une façons d'aimer. De cette interdiction de se plaindre naquit la détestation de toute forme d'affaissement, d'abandon, de relâchement. Le petit garçon devint un fauve. Un guépard, semblable à ceux que dépeignit autrefois Tomasi di Lampedusa. Un animal solitaire dont le pire ennemi est connu: lui-même. Dans le beau livre de reconnaissance qu'il consacre aujourd'hui à sa mère disparue, Patrick Poivre d'Arvor reconnaît sa propension à se tordre l'âme face aux coups durs. Tout livre sur la mère abrite-t-il un livre sur le déni existentiel ? Il faut croire que la nostalgie est la seconde nature des guépards comme des anciens petits garçons. Aujourd'hui, le guépard est blessé. Il reste un seigneur de la terre. En voie de disparition, hélas. Il faut le protéger.



La disparition d'une maman est toujours très difficile, elle est contée magnifiquement dans ce livre avec des larmes dans la voix je dirais plutôt

" dans la plume " et avec une grande pudeur.





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Horizons lointains : Mes voyages avec les écr..

Un livre illustré de photos et dessins qui nous fait voyager dans les traces des écrivains de Chateaubriand à Stendhal, de Conrad à Hemingway, de Duras à Kessel... Le texte m'a plus ou moins intéressé. Je trouve que les auteurs survolent trop la vie des écrivains, ce n'est pas assez fouillé trop journalistique. Je suis restée sur ma faim ou plutôt sur le quai, en attente de voyages, de destinations lointaines, d'aventures. Déception.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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