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Citations de Paul C. Doherty (332)


Zeigler jurait et crachait en se débattant contre la corde rêche qui lui écorchait le cou. Épuisé et en sueur, il constatait que l’on approchait du cœur de la ville et de la large avenue de Cheapside.
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Sir Thomas Urswicke avait bien préparé les choses : ils s’approchèrent de l’un des gibets vides, autour duquel brûlaient plusieurs feux. Une échelle était adossée à l’un des mâts et un bourreau encagoulé attendait à côté.
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En dépit de son arrogance, Zeigler savait flairer le danger. Son statut de chef de bande l’obligeait à faire en sorte que, lorsqu’on partait en chasse, on capturât bien sa proie.
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Certains quittèrent la ville et s’en allèrent à travers les campagnes chercher du travail ou reprendre un métier déjà presque oublié. Beaucoup d’autres restèrent à Londres, où ils choisirent de recourir à des moyens malhonnêtes pour remplir leur bourse et leur estomac.
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La paix arriva enfin, mais assortie de nouveaux dangers. Les soldats qui s’étaient battus pour les York ou pour les Lancastre furent libérés de leur engagement. À la suite des grandes victoires des York, ils n’auraient plus rien à craindre dans les comtés où ils se rendraient.
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Ainsi les corps de Henri VI, le vieux roi Lancastre, et de ses principaux chefs militaires furent-ils exposés dans diverses églises afin que les bonnes gens les vissent. La cathédrale St Paul servait souvent à cette macabre cérémonie ; les citoyens formaient de longues files d’attente, de même qu’ils auraient fait la queue pour assister à un spectacle de pantomime ou à un bal masqué de Noël.
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Si les dépouilles des grands, de ces seigneurs vaincus et occis par la puissance des York, étaient traitées avec un peu plus de respect, c’était uniquement pour que le roi Édouard et ses deux frères, George de Clarence et Richard de Gloucester, pussent proclamer aux yeux de tous, tant à l’intérieur qu’à l’étranger, que leurs ennemis étaient bel et bien morts
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Ce devait être un combat jusqu’à la mort. Le champion des York, le roi Édouard, avait transmis à ses troupes l’ordre d’épargner les petits et de tuer les chefs parmi les ennemis.
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Cet été-là, la ville aussi avait souffert de cette sanglante brutalité : à travers la musique des trompettes qui retentissait dans les rues de Londres, on percevait le choc des épées contre les boucliers. Certains quartiers étaient réduits en cendres tandis qu’au même moment les magnifiques bannières et étendards brodés des York et des Lancastre se frayaient un chemin à travers des colonnes de fumée épaisse qui assombrissaient les ruelles envahies d’odeurs nauséabondes.
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Fin observateur des faiblesses de ses concitoyens, en particulier celles des seigneurs de la terre, ce chroniqueur avait tout recensé et il avait publié à grand fracas ses effroyables conclusions. C’était à n’en pas douter la saison du meurtre et de la mort violente, d’autant que les grands de ce monde s’étaient déjà affrontés, au début de l’été, dans les féroces batailles de Barnet et de Tewkesbury.
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« Une ville de voleurs, un repaire de brigands, le manoir du crime et l’antre des âmes perdues. » Tel était le jugement du chroniqueur de St Paul, rédacteur des annales de la ville. Une description impitoyable de Londres en cette fin d’octobre de l’an de grâce 1471.
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Athelstan , compréhensif, hocha la tête. Tout au fond de lui, il était navré pour ces gens : ils étaient piégés. Il sentait à quel point ils détestaient, voire haïssaient, le Boucher mais ils étaient pris dans sa perverse toile.
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Le frère dit vrai, déclara Martha d'une voix forte et dure. Pourquoi défendrions-nous le père Reynaud ? Nous n'avons peut-être rien fait de mal, mais avons-nous fait quelque chose de bien ?
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L’existence toute romanesque de Hugh Corbett se déroule sur l’une des périodes les plus turbulentes de l’histoire d’Angleterre dans un contexte européen. Édouard Ier (1272-1307), qui règne sur Albion à la fin du XIIIe siècle, fut à la fois un grand légiste et un grand guerrier. On lui doit la conquête du pays de Galles et il fut le plus redoutable adversaire du nationalisme écossais. Son ambition était de réunir l’Angleterre, le pays de Galles et l’Écosse sous un sceau unique, le sien. Ce fut aussi un grand bâtisseur : on lui doit quantité de châteaux qui essaiment du nord au sud et d’est en ouest de l’île. Certains comme celui de Caernarvon ont conservé l’atmosphère de sa redoutable majesté. Grand législateur, c’est sous son règne que pour la première fois les Parlements se réunirent à Westminster.
Édouard était un homme qui avait l’obsession de tout contrôler, qu’il s’agît des marchés, des villes ou des affaires de l’Église. Il pouvait se montrer généreux et tolérant, mais aussi cruel et rusé. Il lui était possible de se montrer subtil et de charmer les oiseaux qui nichent dans les arbres. À d’autres moments, il était plein de mépris, d’inégalable cruauté : il fit enfermer la femme d’un prince dans une cage suspendue sur les murailles d’un château, et lorsque sa propre fille exprima son mécontentement, il lui ôta sa couronne de la tête d’un geste brusque et la jeta dans le feu. En vieillissant, Édouard devint de plus en plus caractériel et ses humeurs imprévisibles. 

Le monde de Hugh Corbett
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Il ne serait pas le premier à enfreindre la règle
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Des danseuses heset, lèvres fardées, yeux soulignés de khôl, ongles vernis de carmin, passaient, légères tels des papillons, avec des plateaux de fleurs de lotus et de cônes de parfum pour les cheveux des invités, ou encore des tranches de melon aussi délicieuses que désaltérantes.
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Au loin, un noir troupeau de chameaux sauvages se faufilait entre les mastabas, les tombeaux et les édifices commémoratifs abandonnés, ambition desséchée d'hommes depuis longtemps défunts.
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un frère prêcheur qui paie son vin s'écria Cranston, narquois. Oui c'est bien Noël!!!
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Pensées, images, souvenirs et brides d'information tourbillonnaient telle une tempête de sable dans son esprit.
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A gauche s'étirait le Nil au cours limoneux, avec ses fourrés de papyrus, ses touffes de joncs et ses bosquets animés de pépiements d'oiseaux et du perpétuel babil des singes. De temps en temps le beuglement de l'hippopotame résonnait tel un roulement de tonnerre pendant que les crocodiles, encore léthargiques, se vautraient dans la boue tiédie par le soleil.
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