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Citations de Paul Éluard (1658)


Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l’injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère

Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l’espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
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Paul Éluard
Pour ce que tu veux rapprocher
Allume l'aube dans la source
Tes mains lieuses
Peuvent unir lumière et cendre
Mer et montagne plaine et branches
Mâle et femelle neige et fièvre

Et le nuage le plus vague
La parole la plus banale
L'objet perdu
Force-les à battre des ailes
Rends-les semblables à ton cœur
Fais-leur servir la vie entière

(" Mourir de ne pas mourir")
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Paul Éluard
Oui c'est pour aujourd'hui que je t'aime ma belle
Le présent pèse sur nous deux et nous soulève
Mieux que le ciel soulève un oiseau vent debout
C'est aujourd'hui qu'est née la joie et je marie
La courbe de la vague à l'aile d'un sourire
C'est aujourd'hui que le présent est éternel

(" Le château des pauvres")
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Paul Éluard
Il ne faut pas de tout pour faire un monde
Il faut du bonheur et rien d'autre.
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Certitude

Si je te parle c’est pour mieux t’entendre
Si je t’entends je suis sûr de comprendre

Si tu souris c’est pour mieux m’envahir
Si tu souris je vois le monde entier

Si je t’étreins c’est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir

Si je te quitte nous nous souviendrons
Et nous quittant nous nous retrouverons.
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La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
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Il se mit à genoux pour un premier baiser
La nuit était pareille à la nuit d'autrefois
Et ce fut le départ et la fin du passé
La conscience amère qu'il avait vécu
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Paul Éluard
Nos yeux se renvoient la lumière
Et la lumière le silence
À ne plus se reconnaître
À survivre à l’absence...
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Paul Éluard
Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits.
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Elle se penche sur moi
Le cœur ignorant
Pour voir si je l’aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s’endort dans mes mains
Où sommes-nous
Ensemble inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves.
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Paul Éluard
Il fallait y croire il fallait
Croire que l'homme a le pouvoir
D'être libre d'être meilleur
Que le destin qui lui est fait
Nous attendions un grand printemps
Nous attendions la vie parfaite
Et que la clarté se décide
A porter tout le poids du monde.
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Tous les mots se reflètent
Et les larmes aussi
Dans la force perdue
Dans la force rêvée
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Paul Éluard
Même feu de la même source
Et même eau fraîche dans l'orage
Rien que des fenêtres les nôtres
D'où sort la vie où tout pénètre
Partout le centre de l'amour
Sans cesse le premier regard
Notre naissance est éternelle.
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Un papillon sur une branche
[…]
Son cœur est lourd, la branche penche,
[…]
Pourquoi pleurer la fleur séchée
[…]
Pourquoi pleurer la pensée tendre ?

LE JEU DE CONSTRUCTION.
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Dormir, la lune dans un œil et le soleil dans l'autre

SUITE.
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Paul Éluard
Couvre-feu (1942)

Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que voulez-vous nous nous sommes aimés.
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Le monde est si léger
Qu'il n'est plus à sa place

LES PETITS JUSTES, I.
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Paul Éluard
Laissez-moi seul juger de ce qui m'aide à vivre.
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L’aube je t’aime j’ai toute la nuit dans les veines
Toute la nuit je t’ai regardée
J’ai tout à deviner je suis sûr des ténèbres
Elles me donnent le pouvoir
De t’envelopper
De t’agiter désir de vivre
Au sein de mon immobilité
Le pouvoir de te révéler
De te libérer de te perdre
Flamme invisible dans le jour.

Si tu t’en vas la porte s’ouvre sur le jour
Si tu t’en vas la porte s’ouvre sur moi-même.
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En promenades, en repos, en regards
Pour de l’ombre ou de la lumière
Ma vie s’en va, avec celle des autres.
Le soir vient, sans voix, sans rien.
Je reste là, me cherchant un désir, un plaisir ;
Et, vain, je n’ai qu’à m’étonner d’avoir eu à subir
Ma douleur, comme un peu de soleil dans l’eau froide.

Ton rire est comme un tourbillon de feuilles mortes.
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