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Citations de Paul Éluard (1676)


VIII

Mon amour pour avoir figuré mes désirs
Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme
un astre
Tes baisers dans la nuit vivante
Et le sillage de tes bras autour de moi
Comme une flamme en signe de conquête
Mes rêves sont au monde
Clairs et perpétuels.

Et quand tu n'es pas là
Je rêve que je dors je rêve que je rêve.

(p.31)
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En guise d'ailes le silence a des plaines gelées
Que le moindre désir fait craquer
La nuit qui se retourne les découvre
Et les rejette à l'horizon
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Ma colère comme un sanglot la fin de tout
Puis dans le noir interminable
L'abandon d'un regard
Dont tout avait le goût
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Boire
Un grand bol de sommeil noir
Jusqu'à la dernière goutte.
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Je n'ai envie que de t'aimer
Un orage emplit la vallée
Un poisson la rivière

Je t'ai faite à la taille de ma solitude
Le monde entier pour se cacher
Des jours des nuits pour se comprendre

Pour ne plus rien voir dans tes yeux
Que ce que je pense de toi
Et d'un monde à ton image

Et des jours et des nuits réglés par tes paupières.
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Plume d'eau claire pluie fragile
Fraîcheur voilée de caresses
De regards de paroles
Amour qui voile ce que j'aime.
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Une seule goutte d'eau
multipliait ses halos
        
Dans l'anneau d'une alliance
        
*
        
La ruche de ta chair sous l'unique soleil
Dora d'unique miel mon ciel qui s'éveillait.
        
        
Écrire Dessiner Inscrire, VI & VII, extraits.
        
Le Phénix (1951), "c'est le couple – Adam et Ève – qui est et n'est pas le premier."
        
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Chargée
De fruits légers aux lèvres
Parée
De mille fleurs variées
Glorieuse
Dans les bras du soleil
Heureuse
D'un oiseau familier
Ravie
D'une goutte de pluie
Plus belle
Que le ciel du matin
Fidèle

Je parle d'un jardin
Je rêve

Mais j'aime justement.
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"[...]
La paupière du soleil s'abaisse sur ton visage
Un rideau doux comme ta peau
Une aile salubre une végétation
Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes Tout au-delà ruiné
La jeunesse en amande se dénude et rêve
L'herbe se relève en sourdine
Sur d'innocentes nappes de petite terre

Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu
Écorce et source redressée
L'un à l'autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n'éteint pas le feu
Nous nous perpétuons."


(extrait de "À la fin de l'année, de jour en jour plus bas, il enfouit sa chaleur comme une graine" in "Les yeux fertiles", 1936) - p.241
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Paul Éluard
Nous sommes en Juin, la fête est dans tout son état , la nudité première, gracile et satinée, entre dans ma chambre. L'été est simple, il faut se confier à l'été. Tout s'élance et s'envole et s'allume.

(" Poésie et vérité ")
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LA FACILITÉ EN PERSONNE

Ta douceur tes défaites ta fierté de velours
La géographie légendaire de tes regards de tes caresses
L'orgue des contagions
Des mélanges de l'œil et des mains
De la neige et des herbes
Du printemps et des herbes
Des mouvements secrets de la mer sous la pluie
Du silence et de ta candeur magnétique
Du vent qui prend le goût de la jeunesse
Et des baisers donnés de loin

Du vent qui te donne la main sous tes habits.


(extrait de "La Vie immédiate", 1932).
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Pleure, les larmes sont les pétales du coeur.

(" Au défaut du silence", 1925)
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La gorge lourde de soleil
S'offre à mes lèvres par tes lèvres
A mes mains par tes mains prodigues
De toute ta chair à mon corps

Mon désir est plus grand que le ciel et la mer

D'être deux fois et d'être partagés
Nous nous sentons plus fort nous dominons le jour
Et les plaisirs du jour et les douleurs du jour
Notre coeur couvre les horizons

Mon désir mon amour tient entre tes yeux purs

Et nos caresses paysages

Nos premiers baisers de printemps
Nos lourdes étreintes d'orage
Unissent les quatre éléments

Vois la chaleur et vois mon chant qui s'éternise.
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La nuit simple me sert à te chercher à me guider
Parmi tous les échos d'amour qui me répondent
Personne
Sans bégayer.
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Toutes les larmes sans raison
Toute la nuit dans ton miroir
La vie du plancher au plafond
Tu doutes de la terre et de ta tête
Dehors tout est mortel
Pourtant tout est dehors
Tu vivras de la vie d'ici
Et de l'espace misérable
Qui répond à tes gestes
Qui placarde tes mots
Sur un mur incompréhensible

Et qui donc pense à ton visage ?
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La courbe de tes yeux fait le tour de mon cour,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Er si je ne sais plus tout ce que j ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui git toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
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Elle efface toutes les images
Elle éblouit l'amour et ses ombres rétives
Elle aime elle aime à s'oublier.
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PORC
  
  
  
  
Du soleil sur le dos, du soleil sur le ventre,
La tête grasse et immobile
Comme un canon,
Le porc travaille.
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Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète, d’invoquer, mais d’inspirer.
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Voici l’épouvantable ardeur de la parole qui n’est
pas dite pour être entendue
Le geste qui cherche le vide
La chasse aux pendus la pêche aux noyés
Les grands froids enragés la glu du désert
La lutte à mort avec les apparences.
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