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Citations de Pauline Alphen (248)


Les récits ont besoin de pauses, de respirations, de silences. Les récits, ainsi que les hommes ont besoin de temps.
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Les problèmes ne viennent jamais d'où on les attend...
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Pleurer est un exercice passionant. Les Ambrais ont tort de s'en priver. Pleurer lave, vide, nettoie.
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Maya prononçait les mots comme si elle les cueillait avec soin dans un bouquet de possibilités, les égrenant avant de se décider.
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Comme l'enfant, le comédien, le musicien, l'écrivain joue. il joue à entrer et à sortir de mondes multiples, il joue avec les mots, il joue à être d'autres personnages, à vivre d'autres vies, il joue avec ses émotions, ses tripes, ses peurs, il joue avec le temps et contre lui, il joue serré, il joue gros, il joue avec le feu, il joue un tour, il en joue deux, il joue sur tous les tableaux, il joue les amants, les durs, les incompris, les victimes, les héros, et ce n'est jamais joué d'avance.
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Le bonheur de lire, de courir l'aventure d'une histoire, de connaître d'autres gens, d'autres terres et de les rendre vivants par la magie de la lecture.
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Quand l'écriture est un voyage.
Quand le voyage est écriture.
Quand les frontières sont abolies
non pas pour faire naître le chaos
mais pour éveiller le désir de liberté.
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Un rayon de miel dans un pot de piment, disait Chandra. Ou un piment plongé dans un pot de miel.
Claris croquait dans les nouvelles expériences comme dans une tartine de confiture, ça débordait de partout, tachait sa tunique, et elle se léchait les doigts en riant.
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Lire est un voyage.
On ne peut pas arriver avant d'être parti.
On ne peut pas partir sans avoir envie d'arriver.
Mais: être entre!
Là, réside le vrai délice: le parcours.
La lecture.
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Le crépuscule s'installait doucement, la clairière était calme, j'écoutais le bruissement des feuilles. Je me suis détendu et j'ai demandé à la forêt la permission d'entrer plus avant. J'ai expliqué que je venais pour obtenir des conseils, que je n'avais nulle mauvaise intention. Lorsque j'ai ouvert les yeux, na lui t m'offrait un spectacle que je ne suis pas près d'oublier.
(P175)
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Le Vrai Lecteur écrit le livre en le lisant.
Le Vrai Lecteur est à la fois l'auteur, les personnages et l'histoire.
Le Vrai lecteur est le livre.
La Guilde se trompe.
Le Vrai Lecteur n'est pas celui qui comprend ce que l'auteur a voulu dire.
Le Vrai lecteur est celui qui, en lisant, réinvente le livre.
Et s'il lit autre chose que ce qu'a écrit l'auteur, alors celui-ci a gagné son pari, il a fait son travail.
Le Vrai Lecteur court tous les risques.
Celui de savoir ce que les personnages ne savent pas.
Celui de ne pas savoir ce que savent les personnages.
Celui de comprendre autre chose que ce que voulait l'auteur.

Le Vrai Lecteur s'en fiche, il voyage...
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— Ramsk soit maudit ! Nous sommes morts ?
Jad balança la tête.
— Je ne crois pas.
— Hein ? Tu n’en es pas sûr ?
Ugh se leva, se palpa en insistant sur ses biceps et fit de même avec Jad, qui pouffa.
— Tu trouves ça drôle ? Nous ne pouvons pas être morts : je peux te toucher.
— Je ne crois pas, dit jad doucement. Je crois que tu SAIS comment est la sensation de toucher et que tu la reproduis.
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Claris
Le vent se leva et la forêt s’ébroua. Une pluie de pétales d’or se répandit depuis un bouquet de parasites qui poussait la tête en bas, racines accrochées au tronc de l’arbre sur lequel il était greffé. Ravie, Claris suivit des yeux les pétales qui tourbillonnaient gracieusement. En rencontrant les feuilles écarlates qui tapissaient le sol, les pétales jaunes fusionnèrent et… s’envolèrent, transformés en dizaines d’insectes orange !
Claris se frotta les yeux. Elle s’accroupit pour examiner les feuilles rouges, les toucha. Elles étaient douces, légèrement pelucheuses mais il s’agissait bien de feuilles, à la texture chaude et ferme, comme de la peau.
Il y avait tant à voir… Arbres aux troncs énormes, arbustes, lianes, fougères arborescentes, parasites colorés, lianes velues entrelacées aux fleurs et aux plantes… Partout, de petites baies rondes entouraient les troncs comme des guirlandes de gui. Claris ramassa une branche pour en toucher une du bout de sa baguette. La baie se déroula paresseusement, révélant les dix paires d’ailes d’une chenille blanche qui s’envola.
Elle allait de découverte en merveille, de merveille en frayeur. À même les troncs de certains arbres râblés, aux branches fripées, étaient gravés des dessins. De minuscules visages monstrueux aux yeux globuleux. Claris caressa une gravure qui ouvrit la bouche pour la mordre faisant apparaître des dents comme des poignards miniatures. Elle retira son doigt en poussant un cri, réveillant les autres dessins qui se détachèrent du tronc pour y lamper le sang qui gouttait de son doigt blessé. (…)
Elle mit machinalement son doigt dans la bouche pour étancher le sang mais aucun goût âcre n’inonda ses papilles. Il n’y avait plus de sang, la blessure s’était refermée. S’il n’y avait eu des taches sombres sur son pagne, elle aurait pu croire avoir rêvé. En entrant dans la case, Claris s’aperçut que les taches avaient également disparu.

°
Les élémentaux voyagent parmi les mondes et traversent les dimensions
comme les hommes les rues de leur village.
Tels sont leur nature et leur pouvoir.
Tels sont ceux des hommes également.
Mais ils ne le savent pas…
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Jad et Ugh
Du gris translucide et profond se leva une présence. Lumière née de l’obscurité, abondance née du manque, elle chantait et il émanait d’elle non pas des notes mais des vibrations. Un nuage palpitant de lumière, un brouillard dense parcouru de brillances tels d’infimes éclairs se matérialisa devant les deux garçons.
Ils recevaient des sortes de décharges électriques qui se traduisaient chez l’un par des sons dont les modulations semblaient discordantes à la limite du supportable, chez l’autre par des tunnels de couleurs se superposant à une vitesse vertigineuse.
– Qu’est-ce que c’est que ça ? cria Ugh en se bouchant les oreilles tandis que Jad se cachait les yeux. (…)
– Je suis… dit une voix.
Venant de partout et de nulle part, elle avait le tranchant du métal et la fluidité de l’eau. Tonnerre et frémissement.
– Qui êtes-vous ?
– Énergie et information. Comme vous.
– Êtes-vous mort ?
– Nous n’avons jamais été vivants.
Interdit, Ugh se tourna vers son ami. Jad ne disait rien, des larmes coulaient sur ses joues. Ugh aussi se sentait tout remué. Trop remué.
– Vous n’avez pas de corps ?
– Pas au sens où vous l’entendez. Quoique…
Le nuage scintilla.
– Votre attention peut prêter vie. Comme ça.
La masse de lumière prit forme. Une forme verticale d’où jaillissaient de longs filaments, ondulant et palpitant de couleurs.
– Et votre intention peut façonner. Comme ça.
La forme se précisa : une silhouette humanoïde, immense, nue, dorée, le visage baissé et flou, nimbé d’une auréole mouvante – cheveux ou filaments. Il ou elle­ – le sexe était imprécis­ – avait les deux mains posées sur le pommeau d’une longue épée ignée. L’apparition dégageait une formidable puissance, rutilante de lumière.
– Gabriel… murmura Jad.
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Tu savais que le mot "courage" vient du mot "coeur" ? Avoir du courage, c'est avoir du coeur.
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La mort, c'est un truc bizarre : on essaye de ne pas trop y penser, parce que ça fait mal, mais c'est bête, parce que ça arrivera quand même et, du coup, on ne sera pas préparés. Franchement, on ne peut pas en vouloir à ceux qui font semblant de croire qu'ils resteront toujours au sec.
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Quand j'écris, c'est incompressible.
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- J’ai peur ! J’ai peur de cet univers étonnant qui se révèle en leur présence. Pourtant, c’est ce qui m’avait tout d’abord attiré chez Jwel. Sa différence, sa liberté, son ouverture au monde. J’ai changé à son contact, et elle au mien. C’est le seul risque que peuvent entraver les différences : le changement…
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La jeune chanteuse parlait à toute vitesse, en marchant de long en large dans la chambre, soulevant ses affaires à la recherche de son cahier rose. Fanny nota qu'elle n'avait pas souri une seule fois.
- Ça va, Violetta?
- Pas vraiment. Je me suis disputée avec Léon. Mais je crois que c'est la journée! Nata s'est aussi disputée avec Maxi, Camila avec Broadway et Francesca avec Diego.
- Et Ludmila avec Federico?
- Bah, eux, c'est tout les jours, ça ne compte pas!
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Ils apprenaient à se mentir pour mieux s'aimer.
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