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EAN : 9782092576106
288 pages
Nathan (06/09/2018)
4.35/5   13 notes
Résumé :
Ambre, 9 ans, est dyslexique. L’orthographe n’a rien de logique, et les lettres qui se mélangent sans cesse, quel enfer… !
Après trois années de scolarité en dents de scie, ses parents décident d’inscrire Ambre en CM1 dans une nouvelle école censée être très attentive aux élèves dyslexiques. Catastrophe ! Non seulement son institutrice est psychorigide, mais en plus elle se retrouve dans la classe de Morgane, qui était sa pire ennemie en maternelle !
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un adorable petit roman jeunesse, La vraie vie de l'école, qui aura réussi à me faire sourire grand comme ça et à rendre mon coeur plus léger le temps de ma lecture. Une fois n'est pas coutume, je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce bel envoi qui m'aura aussi permis de découvrir la plume de Pauline Alphen, une autrice française dont on ne semble vanter que les louanges, du moins au sein de mon entourage. Sans plus attendre, place à mon avis sur ce livre solaire et réconfortant !

Pour commencer, ce que j'ai énormément apprécié alors que c'était justement ce que j'appréhendais le plus au départ, c'est la plume de l'autrice, ou plutôt devrais-je dire de son héroïne haute en couleurs. En effet, ce titre traitant de la dyslexie, j'avais fortement peur que l'orthographe singulière d'Ambre ne me donne des sueurs froides et ne me fasse partir en vrille tout au long du récit. Mais in fine, ce fut tout le contraire parce que Pauline Alphen décrit cette maladie des lettres de façon très naturelle et juste, sans porter de jugement aucun. J'ajouterais même qu'elle nous transmet l'immense et sincère tendresse qu'elle ressent pour la jeune héroïne qu'elle a créé. J'ai trouvé cela très touchant et ça m'a aussi permis de me rappeler une évidence qui peut sembler bête comme chou mais qui ne l'est pas pour la plupart des gens : ce n'est pas de la faute des dyslexiques si leur orthographe est imparfaite et leur français plus ou moins rudimentaire en fonction des cas.

C'est effectivement une belle leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit que l'on se prend dans la figure avec La vraie vie de l'école. Ce qui m'a particulièrement impressionnée avec ce roman, c'est qu'il peut parler à tout le monde, pas seulement qu'à ceux directement ou indirectement concernés par la dyslexie. En effet, les petits comme les grands de tous horizons peuvent aisément s'identifier à ce qu'Ambre traverse car on a tous des combats à mener, des montagnes à gravir, des efforts plus ou moins colossaux à fournir afin d'atteindre nos objectifs dans la vraie vie. Peu importe la nature de nos problèmes, on doit tous à un moment donné y faire face et leur trouver des solutions et en ce sens, on ne peut que se reconnaître dans les diverses situations dans lesquelles Ambre va se retrouver, et pas qu'à cause de sa dyslexie. La vraie vie de l'école ne porte pas son titre pour rien : en dehors des murs studieux des salles de classe, il se déroule des intrigues de cour, de cour de recrée, qu'on a tous un jour pris très au sérieux, qui nous ont fait souffrir mais aussi grandir.

Vous l'aurez compris, La vraie vie de l'école est un petit livre avec une grande force car il a beaucoup de choses à nous apprendre au travers des authentiques et drôles de péripéties que son héroïne va rencontrer. Concernant cette dernière, je me suis très rapidement fortement attachée à elle. Ambre est un personnage pétillant, optimiste malgré ses moments de découragement dont on fait tous plus ou moins souvent l'expérience dans notre vie, profondément bon et émouvant aussi. Et j'ai tout bonnement adoré le moyen qu'elle a trouvé pour retenir les orthographes souvent trop complexes des mots, les dissonances entre les sonorités et l'épellation écrite. C'est si inventif et poétique que cela a, à mon sens, redonné du piquant et des couleurs plus vives à notre langue française déjà si belle. Je me suis tout simplement laissée bercer et emporter par les moyens mnémotechniques d'Ambre tout en imagerie digne des plus extraordinaires histoires d'enfant. Cela valait bien la peine d'en devenir le sujet et contenu d'un roman !

Honnêtement, la relation d'Ambre avec la langue française est si incroyable et bouleversante que cela m'a permis de me rendre compte qu'il ne fallait pas prendre notre vocabulaire si riche et dont on est si fiers pour acquis, qu'on soit dyslexiques ou non. Il faut au contraire prendre la peine de l'explorer, de jouer avec les mots comme un bambin manierait ses jouets les plus précieux pour leur faire vivre de folles aventures ou comme un peintre userait de ses gouaches pour réaliser le plus atypique des tableaux. Notre langue de Molière est en effet pleine de ressources, elle est théâtrale, musicale, élégante, gaie, mélancolique, raffinée, élaborée. Elle est comme le spectre de l'ensemble de nos émotions et elle ne mérite pas qu'on la laisse prendre la poussière dans un coin. Les échanges extrêmement chaleureux et vivants entre Ambre et son grand frère en or massif, le bienveillant, amusant et tout à fait charmant Arthur, m'ont inculqué bien plus d'enseignements que je ne l'aurais cru, non seulement sur la magnificence de notre langue maternelle, sur les diverses perceptions qu'on peut en avoir, mais aussi sur la beauté de l'existence, sur l'importance des choses élémentaires, sur la joie et l'inspiration que celles-ci peuvent nous procurer, sur la médiocrité de certaines personnes que l'on croise dans notre vie et qu'il faut mieux laisser derrière nous sur notre chemin vers le bonheur, et sur les merveilleuses qualités humaines que l'on peut déceler chez d'autres. C'est simple : le roman était découpé la façon d'un feuilleton télé, oscillant constamment entre récit de vie dynamique délivré par une enfant à la fois très mature, réaliste face à la cruauté que l'on peut rencontrer autant chez les adultes que chez les enfants, malheureusement, mais aussi d'une innocence désarmante, et roman épistolaire. Et j'ai trouvé que cette façon très originale de narrer cette intrigue pas comme les autres collait parfaitement au principal message véhiculé selon moi à travers ce roman, à savoir : notre existence n'est pas aussi banale que l'on croit, elle est au contraire extrêmement précieuse et nos différences font ce que nous sommes - ça, mon chéri adoré Winnie l'Ourson me l'avait déjà enseigné ! Mais une piqûre de rappel de plus n'est jamais de trop.

Pour conclure, je me suis totalement laissée embarquer par ce roman ! En le lisant, j'ai eu l'impression de retrouver l'écolière enthousiasmée par tout ce qu'elle avait à acquérir alors en matière de connaissances, par ce champ de possibilités infinies qui s'offrait à elle, par ce désir vorace de savoir, de comprendre désespérément le pourquoi du comment, de décortiquer la plus petite information qu'elle recevait par le biais de ses cinq sens ébahis. En clair, je suis retombée en enfance, une période qui n'a pas forcément été simple pour tout le monde, et j'en ai tiré les bons enseignements. Comme quoi, on ne cesse jamais d'apprendre des choses en ce bas monde ! Une leçon essentielle, basique, simple mais à garder en soi tel un mantra. Je suis ravie d'avoir pu découvrir la formidable plume de Pauline Alphen grâce à ce livre et je suis désormais impatiente du jour où je me plongerai dans sa fameuse saga fantastique des Éveilleurs. Il me tarde !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Un livre très dynamique, autant dans la forme que dans le contenu, pour mieux comprendre ce qu'est la dyslexie.
C'est un mélange de correspondance avec son frère, de récit passé (comment la dyslexie a commencé à se manifester dès le CE1) et présent (sa difficile rentrée en CM1) et de dessins en couleur que nous propose la petite Ambre afin de mieux appréhender son monde si particulier. La dyslexie, c'est quand "l'ordre des lettres dans les mots se mélange" sans qu'elle comprenne pourquoi ("Je croyais qu'il y avait un problème avec mon stylo" !), que les lettres "dansent" au lieu de se fixer, que le côté arbitraire de l'orthographe lui échappe (tous ces "mots invivables"), que les règles de grammaire et leurs nombreuses exceptions s'embrouillent ("Pourquoi est-ce que c'est comme ça et pas comme ci?"). Comme on la comprend! Déjà que sans avoir de difficultés particulières, le français semble compliqué...

Alors dès le CE1, "la langue française et moi, on est entrées en guerre" ("Y'a qu'à voir: dans "dictateur", on entend "dictée", c'est pas pour rien"). Malgré des efforts de concentration qui la fatiguent beaucoup, Ambre a le sentiment que "tout le monde est dans la lecture, dans l'écriture, et moi je suis en dehors de tout ça". Pourtant il a un petit côté poétique "le dico ambrais de la langue française", avec ces "mots que tu inventes ou que tu confonds" (et qui sont indiqués en marge du texte par un dessin d'Arthur). La confusion a sa logique, joue sur le double sens des mots : "C'est un névralgique de l'enfance" (son enfance lui manque, c'est un point sensible), "se poser des questions crucielles" (les moments cruciaux sont souvent cruels), ou encore ressortir "dénormalisés du rendez-vous avec la maîtresse" (avec le sentiment de ne pas être normale, ce qui est démoralisant).

A travers le personnage de celle-ci, on comprend combien le regard de l'enseignant(e) sur la situation est primordial : "est-ce que l'école ne peut pas respecter les programmes tout en respectant les différences des enfants?". A force de nier les difficultés d'Ambre et surtout de dévaloriser ses moindres efforts, la maîtresse l'entraîne dans une spirale descendante qui, en malmenant son estime de soi, se répercute sur sa confiance en soi et ses relations avec les autres, ce que la fillette appelle "la vraie vie de l'école", celle qui se passe en dehors de la classe. Pourtant Ambre est sensible à "la musique de la langue", à la poésie des mots et, dotée d'une grande imagination, elle adore écrire, ce qu'elle fait même plutôt bien ("J'ai adoré lire ce que tu as écrit")! Il est désolant de voir comment l'école peut tuer tout enthousiasme, tout plaisir, toute curiosité, quand les besoins particuliers des élèves ne sont pas considérés...

Et c'est bien là la conclusion de l'histoire: Ambre a une façon différente de penser ("On trouve d'autres chemins et on y arrive quand même"), une "compréhension différente des mots", mais "même si je suis dyslexique, la langue française coule dans mon cerveau". Elle a juste besoin de petits aménagements pédagogiques! Soyons réalistes: rien ne sera jamais simple, mais "le truc, c'est de ne pas rester bloqué" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Ce roman est tout bonnement génial !!!
Un petit bijou de poésie et de bienveillance pertinente.
Ambre raconte son année de CM1 la plus horrible de toute sa vie. le livre alterne entre la correspondance avec son grand frère Arthur qui va l'accompagner à distance toute cette année en la soutenant et la conseillant et ce qu'elle écrit comme un journal intime. Dès le début elle décide avec son frère de différencier la narration du présent de son CM1, le passé qui explique qui elle est et son parcours scolaire de fillette dyslexique pleine d'imagination, et le général qui aborde des considérations sur la vie.
En CM1, Ambre intègre une nouvelle école qui est censée mieux aider les élèves avec des difficultés mais sa maîtresse ne doit pas être au courant. Pour couronner le tout, elle retrouve dans sa classe son ennemie jurée depuis la maternelle qui avait déménagé : Morgane Lapest, une jmeulapèt méchante et sournoise.
Sa vie s'éclaire un peu lorsqu'elle rencontre Balthazar qui aime aussi regarder les nuages.
J'ai trouvé formidable comment sont expliquées les différentes manières d'apprendre et de comprendre, la façon dont Ambre a besoin d'une vision imagée et synesthésique pour leur donner du sens. Et puis les explications marginales de son frère qui montrent que le vocabulaire ambrais (ou ambresque ?) apporte finalement encore plus de sens à son propos poétique.
A lire et faire lire absolument !!!!
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Pauline Alphen est l'auteure de la série "Les éveilleurs", série de Fantasy jeunesse que j'aimerais beaucoup découvrir. Avec ce roman, elle s'éloigne de cet univers pour aborder avec le lecteur un récit plus proche du quotidien, mais tout aussi captivant.

Ambre a neuf ans. La fillette qui a quelques difficultés à l'école du fait de sa dyslexie, ses parents, pleins de bonnes intentions la change d'établissement pour que dans cette nouvelle école où elle est censée être plus encadrée et soutenue, elle réussisse à dompter la valse des lettres. Ambre commence alors à correspondre avec son grand frère, Arthur, ce qui pourrait bien apporter quelques solutions à ses problèmes.

Le lecteur ne peut s'empêcher de s'attacher à cette jeune narratrice, au style enfantin mais si réaliste et direct. Ambre dépeint avec humour et vérité sa vie quotidienne à l'école, sa rivalité avec son ennemie de toujours, Morgane,ses angoisses, et toutes les choses qui lui trottent dans la tête.

La correspondance qu'entretient Ambre avec son frère Arthur donne au roman une dimension supplémentaire d'entrer dans le ressenti de l'écolière. Il l'encourage de façon très positive et la corrige également, ce qui apporte au jeune lecteur un autre point de vue tout à fait intéressant.

La lecture de ce roman est très agréable et plonge le lecteur dans le milieu scolaire sans fard. En marge du texte, il y a bons nombres d'annotations et de petits dessins qui rendent cette lecture attrayante et pleine d'humour.Mais toute cette mise en scène permet également de corriger Ambre, sans la braquer ce qui l'aide beaucoup et permet au lecteur de prendre conscience de certaines erreurs que lui-même pourrait faire.(...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Un beau roman sur la dyslexie.

Ambre est dyslexique: les mots, les phrases prennent un autre chemin dans sa tête comme elle le dit elle-même.

On découvre ici le combat d'Ambre, sa façon de voir les choses, de les comprendre et de comprendre sa dyslexie. Elle essaie avec ces mots de petite fille de nous décrire ce qu'elle ressent, perçoit des mots, des apprentissages.

Il y a beaucoup de bas puis enfin des hauts lorsqu'elle trouve les bonnes aides. Et, il y a l'écriture : oui l'écriture : Ambre adore écrire. Elle écrit à son frère ce qui lui arrive. Ce dernier l'écoute et corrige ses fautes.

Les dyslexiques se sentiront moins seuls et se trouveront dans la tête d'une personne comme eux , une fille de leur âge. Ils découvriront ses pensées, ses peurs, ses doutes, ses joies.
Lien : https://viou03etsesdrolesdel..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
J'aurais bien aimé voir votre tête quand vous avez lu ce message. En vrai, je la connais, je l'ai vue plein de fois. il y a des gens qui lèvent les yeux au ciel, d'autres qui soupirent ou qui font des grimaces comme s'ils avaient mal, les pauvres. C'est comme ça j'écris, avec plein de fautes, parce que je suis dyslexique. Et là, la situation était trop grave: Morgane Lapest, ma pire ennemie, était dans ma classe......
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Je me demande pourquoi l'école sépare mon corps de ma tête. Pourquoi on doit rester assis, sur une chaise, devant une table toute la journée.
Si je pouvais lire à plat ventre dans l'herbe
si je pouvais réciter les tables en marchant
si je pouvais compter les feuilles mortes
au lieu des chiffres
si je pouvais réciter une poésie
sur la musique du vent
ce serait tellement plus facile d'apprendre. (p.90)
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Ce qui se passe entre le lecteur et sa lecture, c'est secret, c'est libre. Personne n'a le droit de venir nous dire comment on doit lire.
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Ranger les mots dans ma tête. Comme le meuble que j'ai vu dans une pharmacie. Avec des dizaines de petits tiroirs qu'il ne faut pas mélanger, sinon on peut se tromper de médicament et mourir. Mourir avec un seul r parce qu'on ne meurt qu'une fois.
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Sauf que quand on la connaît déjà, ce n'est pas facile de raconter une histoire qui aille tout droit. C'est comme un film ou une série qu'on a déjà vus. On a envie de sauter tout de suite aux parties qui nous intéressent. Mais si on fait ça, on ne comprend rien au film parce que les choses vraiment importantes ne sont pas toujours dans les moments ouaou, mais plutôt dans ce qui se passe avant. (p.10-11)
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Chroniques écrites des trois romans présentés :
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