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Critiques de Pénélope Bagieu (2374)
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Cadavre exquis

Une exquise détente avec cette BD. Une jeune femme insatisfaite de sa vie de couple et de son travail va, par hasard, pénétrer dans un grand appartement de luxe où vit un écrivain à succès qui s'y planque. Comment ? Elle ne le connaît pas ? Changement de vie pour eux. Une conclusion en pied de nez.
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Culottées, tome 1

Culottées, Livre I, partie 1 et 2, de Penelope Bagieu sont désormais disponibles en # FolioBD !

Cette sortie en poche nous aura permis de nous plonger longuement dans une BD qu'on avait pu appréhender en exposition au Parking des terreaux lors du dernier lyon BD festival.

Des portraits de femmes réistantes, libres, affranchies, inspirantes, courageuses et affranchies des normes et des conventions

Le super pouvoir de culotées : donner des bonnes ondes, de l'espoir de l'énergie à revendre

Peneope Bagieu on l'aime epuis longtemps, depuis les carnets de voyages décalés et hilarants qu'elle publait sur son blog et là on retrouve cette plume vraiment singulière.

Quel plaisir de retrouver sa façon à nulle autre pareil de raconter des histoires.

Qu'il s'agisse de la femme à barbes, de Joséphine Baker ou de Christine Jorgensen, on apprend plein de chose et on est touchés par la détermination et le courage de ces femmes exceptionnelles.

Une détermination que l'on aimerait prendre comme modèle en se disant qu'on aimerait entendre leur voix nous guider quand on en ressent le besoin..

Une seule chose à dire :Merci Miss Bagieu!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Culottées, tome 2

Ce deuxième tome m’a paru légèrement plus abouti, plus documenté et plus engagé. Il n’a pas grand chose à envier au premier tome mais j’ai trouvé la prise de position plus déterminée. Pénélope Bagieu ne nous offre pas seulement des biographies bien sérieuses, elle souhaite mettre en avant l’avant-gardisme de ces femmes incomprises et méprisées en leur temps pour leurs idées et leur intelligence.



La véritable plus-value des Culottées, c’est que ces deux ouvrages nous font découvrir des destins de femmes oubliées par le temps ou mis volontairement en retrait par la société. Rendre hommage à ces inventrices, artistes, militantes, scientifiques de l’ombre, voilà ce dont nous avons besoin.



J’ai tout particulièrement aimé les pages réservées à Frances Glessner Lee… Culottée !



Plus de chroniques littéraires sur :
Lien : http://raisonlectureetsentim..
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Culottées, tome 2

Ce livre est une véritable réussite.

Pénélope Bagieu nous offre de magnifiques portraits de femmes fortes, indépendantes, qui ont lutté pour défendre leurs droits. Des destins de femmes extraordinaires, qui ont marqué l’Histoire à leur façon.

J’aime beaucoup les dessins, toujours aussi beaux et les couleurs incroyables.

L’auteure apporte toujours sa touche humoristique, très agréable.

Un ouvrage bien documenté, très instructif .

Voici un cadeau intelligent et utile!



Cet ouvrage a reçu le Prix Eisner dans la catégorie édition américaine d’une œuvre internationale (ce sont les récompenses de référence outre-Atlantique pour la BD, que l’on surnomme souvent les «Oscars de la BD »).
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Sacrées sorcières (BD)

Olala, quelle chouette BD ! Pénélope Bagieu mérite amplement les éloges que la presse et la blogosphère ont fait sur « Sacrées sorcières », son adaptation graphique de l’œuvre éponyme de Roald Dahl ! Son coup de crayon est toujours aussi expressif, amusant et punchy. Cela a été un régal de suivre les péripéties du jeune garçon et de sa mamie aussi atypique qu’adorable ! J’ai été admirative du travail qu’elle a apporté aux planches. Ces dernières sont très dynamiques, hautes en couleur, parfois terrifiantes et souvent pleines de malice. L’illustratrice m’avait déjà séduite avec la duologie féministe « Culottées ». Elle a renouvelé cet exploit avec cette œuvre jeunesse intemporelle.



Je ne me souvenais plus trop de l’intrigue cependant, cela m’est revenu au fil de ma lecture. J’ai l’impression que l’esprit du roman ainsi que la trame principale sont bien respectés. En gros changement, on notera la fillette qui n’était pas là : il s’agit de l’ami du héros (un gros gourmand un peu simplet) qui est devenu une fille (vive, pédagogue et intelligente) dans cette adaptation. Une belle idée, que ce soit pour la parité ou montrer le fait que les fillettes sont également courageuses et pleines de ressources. Les lectrices pourront donc s’identifier plus facilement… Pour ceux qui n’ont pas lu l’original, sachez que vous pouvez plonger à la rencontre de ces malfaisantes sorcières sans hésiter ! (Enfin… à vos risques et périls ! On dit qu’elles ont une dent contre les petits et grands enfants !…) Pour ma part, j’ai surtout adoré la grand-mère du héros. À la fois drôle, tendre, loufoque, rassurante, déterminée et joviale, cette super mamie a un design ainsi qu’une personnalité qui me plaisent beaucoup. J’ai trouvé que Pénélope Bagieu avait très bien su cerner ses personnages, au point de les rendre tous attachants, que l’on soit jeune lecteur ou non… Elle s’est vraiment bien réapproprié l’histoire en ajoutant une petite touche féministe, notamment chez les sorcières !



Le rythme du récit est très bien géré. On plonge rapidement dans l’aventure qui, mine de rien, aborde une pluie de thématiques actuelles et propose une bonne dose d’action. Je ne peux que vivement vous recommander cette BD qui, à mon sens, est un coup de cœur. Suspense, humour et plaisir vous attendent. Merci à Chloé pour le prêt. Je ne manquerai pas d’en faire l’acquisition pour la médiathèque afin de conquérir mes lecteurs ! À découvrir sans hésitation !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Culottées, tome 1

C’est drôle et envolé et ça parle de destins de femmes



Plus encore, ça parle de femmes qui ont pris leurs destins en main et se sont affranchies de leurs maris, du « qu’en-dira-t-on », de la pression sociale, des lois ou de leurs propres barrières



On retrouve la femme à barbe, une sirène, une créatrice de trolls, Joséphine Baker et… Quinze femmes qui ont inventé leurs destinées
Lien : https://www.noid.ch/culottees/
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Culottées, tome 2

La duologie de BD « Culottées » me faisait envie depuis un moment ! En effet, j’adore le coup de crayon de l’auteure et trouve le sujet important. À travers plusieurs planches, Pénélope Bagieu va brosser plusieurs portraits de femmes exceptionnelles qui ont existé (ou qui sont toujours en vie). Je me suis d’ailleurs prise au jeu en allant surfer sur le web pour en apprendre un peu plus sur chacune d’entre elles. J’ai beaucoup aimé découvrir ces féministes engagées, ces femmes qui se sont battues pour que notre quotidien évolue, ces demoiselles qui ont gagné leur place ou se sont faites connaître à la sueur de leur front en faisant ce qu’elles voulaient (et non ce que la société leur imposait), ces femmes qui sont devenues des sources d’inspiration. Bien sûr, il y a des portraits plus révoltants que d’autres ou des personnes dont la vie nous parle davantage… Mais, globalement, tout le monde devrait apprécier cet ouvrage. C’est comme lire une biographie de plusieurs individus tous aussi courageux les uns que les autres ! Pour ma part, je ne connaissais qu’une seule de ces femmes (Phulan Devi). J’ai donc été ravie de faire de nombreuses découvertes ! D’autant plus que les quinze profils présentés sont de toutes les époques, de toutes les nationalités et de tous les métiers. Cet ouvrage est d’une immense richesse !



Quatre portraits m’ont beaucoup touchée. Cela a commencé avec Temple Grandin, une autiste qui va trouver sa voie et faire avancer la science ainsi que les conditions animales grâce à sa sensibilité et à sa façon de voir les choses. Il y a également la rappeuse Sonita Alizadeh. Cette réfugiée afghane clandestine en Iran est rongée par l’injustice du monde, de la condition de la femme et de son statut. Elle va composer, libérer ce qui la ronge, devenir le porte-parole des autres femmes et va chanter du rap. En effet, chez elle, la femme est une marchandise : sa famille veut la marier de force, car « c’est la tradition »… Apparemment, il y aurait 60 à 80% des femmes mariées de force selon l’ONU ! De quoi faire peur… J’ai été révoltée par certains propos machistes, mais ce n’était rien à côté de la vie atroce qu’a vécu Phulan Devi, la reine des bandits. La petite indienne a découvert l’horreur d’être une femme dans ce pays et ce, alors qu’elle n’avait pas dix ans ! Ce qu’elle va traverser est révoltant. J’ai été très émue par son courage ! Parmi mes portraits favoris, on distingue également Nellie Bly, une journaliste d’investigation engagée. Elle va orienter son travail sur les droits de la femme (travail, divorce, conditions de vie) et va aller toujours plus loin pour ses articles en se rendant dans des asiles psychiatriques pour femmes ou dans des prisons pour comprendre ce que vivent certaines femmes au quotidien.



La plupart de ces biographies m’ont plu, notamment Cheryl Bridges (une athlète engagée), Betty Davis (auteure compositrice de rock/soul/funk mettant en avant le féminisme, la sexualité et son identité afro-américaine), Naziq al-Abid (révolutionnaire de l’indépendance et des droits des femmes en Syrie) ou encore Frances Glessner Lee dont le métier m’était inconnu (miniaturiste du crime) ! Si j’ai un reproche à faire, c’est que certaines femmes ne sont pas autant mises en avant que d’autres : certaines n’ont le droit qu’à deux pages, tandis que d’autres sont plus développées. J’aurais voulu en voir plus sur Katia Krafft, Jesselyn Radack, Hedy Lamarr ou encore Mae Jemison. Cela manque malheureusement de développement. Étant donné le nombre de femmes à présenter et la taille des BD, je me doute que c’est difficile, mais je pense que le projet aurait presque mérité d’être étalé sur une trilogie ! En tout cas, l’ouvrage est d’une grande qualité, fait réagir les lecteurs et permet d’apprendre énormément de choses sur le combat de la femme dans le monde. Cet hommage est beau, touchant et instructif. Des bande dessinées à découvrir d’urgence !! Bravo à Pénélope Bagieu pour son travail !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Cadavre exquis

J'ai beaucoup aimé ce roman graphique bien divertissant les dessins, les dialogues mais au final je me suis quand même demandé la raison de ce livre je m'attendais plus à une enquête policière alors qu'en fait pas du tout, mais cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture.



Nous suivons ici connaissance de Zoé un peu paumé dans sa vie elle est hôtesse d'accueil plus particulièrement au salon de l'auto dans le début, Zoé s'ennuie dans son travail, Zoé s'ennuie dans sa vie amoureuse. Un jour en allant manger sur un banc elle va voir dans l'immeuble d'en face un homme qui la dévisage et elle va sonner chez lui.



C'est à partir de ce moment la que la vie de Zoé va basculer, qui est cet homme étrange qui ne sort jamais et n'ouvre pas les rideaux ne vivant que dans le noir? Pourquoi est-il si mystérieux?



Autant de questions qui font que les pages défilent toutes seules....
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Culottées, tome 1

Une bande dessinées sur le destins de femmes culottées !

Entre une impératrice, une sirène, une femme à barbe, Pénélope Bagieu retrace en quelques planches leur vie et leur fait qui ont permis de se libérer de la société et ce qu'elle leu imposait.

Penons-en de la graine !
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California dreamin'

Biographie en BD de la célèbre Ellen Naomi Cohen, née en 1941 à Baltimore, descendante de Juifs émigrés aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle.

Célèbre, Ellen Naomi Cohen ? Mais oui, plutôt sous le pseudo de Mama Cass Elliot, chanteuse du groupe 'The Mamas & the Papas'.

Je connaissais le quatuor via ses célèbres 'California Dreamin' et 'Monday Monday', mais je n'en suis pas friande, pas au point de m'intéresser au parcours de ses membres, en tout cas.

Mais qu'on aime ou pas ce style de musique (ce coté choubidou bidou woua ♪♫), Pénélope Bagieu rend la biographie de Mama Cass intéressante, et le personnage aussi touchant que sympathique. On découvre une femme pêchue, drôle, optimiste. Son problème de surpoids (depuis l'enfance) lui porte préjudice pour sa carrière, malgré une voix somptueuse, et un talent supérieur à celui de Michelle Phillips, par exemple (mais jolie brindille blondinette, elle)... On veut bien de Cass pour les enregistrements mais pas sur scène - non décidément, ce n'est pas esthétique !

Le groupe a galéré pour se faire une place, soumis en plus à des tensions internes pour cause de rivalités masculines autour de la jolie Michelle (un grand classique, hein Corine M. ?). Et comme tout artiste des années 60, ces quatre-là ont beaucoup vécu en mode sex'n drugs'n rock'n roll - le sexe en moins pour Cass, semble-t-il, qui avait du mal à se faire aimer par les hommes dont elle tombait amoureuse.



Avec cet album, Pénélope Bagieu rompt avec le style qu'on lui connaissait : histoires girly et interchangeables de parisiennes trentenaires aux préoccupations futiles, avec des dessins proprounets et colorés.

Ce nouveau registre lui va bien, même si le graphisme (en noir et blanc) et l'écriture peuvent sembler bâclés et la succession de personnages difficile à suivre.

En postface, la playlist de huit morceaux des Mamas & Papas donne envie de (re)découvrir le groupe en prêtant attention aux voix, notamment pour savourer le talent de Mama Cass.



• jolie interprétation en solo de 'Dream a little dream on me' (chanson des années 30) par Cass - https://www.youtube.com/watch?v=1-AxpbrFrZo
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La page blanche

Une jeune femme esseulée sur un banc à Paris se demande comment elle a pu atterrir ici. Elle ne se souvient de RIEN... Eloïse Pinson finit par trouver son nom et son adresse dans le sac à main qui traîne à côté d'elle. Le lendemain, elle apprend qu'elle a un job de libraire. Le surlendemain, elle se découvre plutôt solitaire et sans passion pérenne... Plusieurs semaines passent sans qu'elle réussisse à se remémorer quoi que ce soit, obligée de vivre au jour le jour, tout en fouillant avec acharnement pour retrouver son passé.



C'est un album qui se lit rapidement et avec plaisir, mais qui n'a vraiment rien de très original, ni dans les dessins (style dessins de presse comme sait le faire Pénélope Bagieu) ni dans la narration. Le scénario tient la route, l'histoire est entraînante mais je n'y ai pas trouvé mon compte. D'autant que rien n'est vraiment résolu au final... Les élucubrations d'Eloise auraient pu être intéressantes, mais restent anecdotiques ; l'auto-enquête est survolée, comme les sujets abordés (famille, amitié, amnésie, solitude). Bref, un peu déçue, mais peut-être en attendais-je trop...
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California dreamin'

Qui n'a pas chanté cette chanson autour d'un feu, avec des copains qui accompagnent à la guitare ? En tous cas, moi c'est le cas. Et bien que ce soit à peu près la seule chanson que je connaisse de ce groupe, j'ai tout de même été tentée par la lecture de cet ouvrage de Bagieu. Il faut dire j'ai adoré sa série Les Culottées. Par ses planches, Bagieu nous propose de suivre la vie de Ellen Cohen, membre du groupe. Elle nous raconte son enfance, sa famille, son émancipation et puis les débuts de sa carrière musicale. C'est fourni et riche. Un très bel ouvrage qu'on prend plaisir à découvrir.
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Sacrées sorcières (BD)

C'est l heure du Pumpking Autumn challenge et donc le moment de lire des livres autour du fantastique.

Et comme les sorcières sont de retour dans les temps actuels il me semblait impératif de lire le classique de Roald Dahl "Sacrées sorcières".

Et bien quel plaisir de découvrir les aventures de mamie et son petit-fils face aux sorcières tueuses d'enfants: mission qu'elles doivent accomplir selon l'autorité de la Sérénissime sorcière aux dents de cheval.

. Car Pénélope Bagieu a eu l'excellente idée de caricaturer les sorcières pour en faire des femmes épouvantables qui traumatisent les enfants.

Mais l'héroïsme des enfants métamorphosés en souris va retourner la situation. Tant pis pour les horribles chauves aux pieds carrés!

Un roman graphique drôlissime. Toutefois cela fait peur de vieillir quand Pénélope dessine les bajoues de la mamie. Cependant j'ai adoré ses claquettes à talons alors que sa stature est minuscule et ses pantoufles à pompons.

Je recommande cette bd à tous ceux qui n'ont pas lu le roman de l'auteur pour trouver sous les crayons de Pénélope Bagieu le sens du comique, de l'affection et le goût de la vengeance.





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Culottées, tome 1

"Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent" et elles ont bien raison ! On devrait toute faire pareil (oui, même si c'est plus facile à dire qu'à faire).

Soigner des vies, diriger un pays, sauver un phare, mener une carrière, devenir une femme quand on n'est pas cisgenre... Aujourd'hui, hier, il y a des centaines voire des milliers d'années. Les destins, les envies, les époques sont variés.

La brièveté des biographies ne m'a pas dérangée pour ma part. je l'ai pris comme une gourmandise à picorer, et si je veux en savoir plus sur l'un ou l'autre des destins, et bien je me tournerais vers un ouvrage plus complet. L'humour de Pénélope Bagieu dans ces histoires pourtant pas simples, fait merveille, et permet d'alléger le propos, le rendre plus digeste.

J'irai donc (même si pas tout de suite) vers le tome 2 pour découvrir d'autres grandes culottées !
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Culottées, tome 1

Quelle merveilleuse initiative que de mettre en valeur ces femmes extraordinaires !

Portrait de 15 femmes de toutes époques, tout milieu. Femme à barbe, nageuse, peintre, féministe, impératrice, exploratrice, transsexuel, gardienne de phare (ma préférée avec celle de Joséphine Baker), etc. Environ 6 pages pour chacune. Dessin très parlant avec peu de couleurs. C'est net, sobre, instructif, intelligent. Un grand merci à Pénélope Bagieu au nom de toutes les femmes qui en ont eu.

Ci-après nom de ces femmes extraordinaires :

Clémentine Delait, femme à barbe

Nzinga, reine du Ndongo et du Matamba

Margaret Hamilton, actrice terrifiante

Las Mariposas, sœurs rebelles

Josephina van Gorkum, amoureuse têtue

Lozen, guerrière et chamane

Annette Kellerman, sirène

Delia Akeley, exploratrice

Joséphine Baker, danseuse, résistante, mère de famille

Tove Jansson, peintre, créatrice de trolls

Agnodice, gynécologue

Leymah Gbowee, travailleuse sociale

Giorgina Reid, gardienne de phare

Christine Jorgensen, célébrité

Wu Zetian, impératrice



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Cadavre exquis

Zoé est hôtesse d'accueil dans les salons, elle en a marre de son copain, de tout en fait... bref, une vie de merde. Mais un jour, elle rencontre Thomas Rocher, l'écrivain à succès. Pourquoi reste-t-il planqué chez lui ?

Une histoire gentillette avec des points de faiblesse (j'ai un peu tiqué sur certains points du scénario, la rencontre avec Thomas Rocher, par exemple) qui dénonce l'univers de l'édition et des auteurs à succès. Pénélope Bagieu arrive à toujours à me faire rire, mais je préfère quand même Joséphine, les chroniques amusantes de cette femme à la Bridget Jones.

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Culottées, tome 2

J'avais découvert le premier tome il y a quelques années, (d'ailleurs bien apprécié), et l'occasion s'est présentée par une journée pluvieuse que je me plonge dans le deuxième tome des Culottées.

15 femmes, certaines que je connaissais de nom, d'autres pas du tout sont présentées ici, les unes à la suite des autres. Sur quelques pages, l'auteur nous fait comprendre qui elles étaient, leur contexte familial et sociétal, ainsi que l'événement déclencheur de leur sentiment de révolte, d'injustice ou de leur colère qu'elles ont transformées en actes pour une vie plus en adequation avec leurs valeur. De jeunes filles "sans histoire", elles sont devenues des femmes innovantes par leurs actes, leurs idées et leurs convictions.

De vraies modèles pour tous.

De manière claire, précise et avec une touche d'humour, ces deux tomes me semble être parfaitement adaptés aussi pour lutter contre les préjugés des adultes (hommes et femmes confondus) et des plus jeunes et sont un merveilleux moyens de montrer à chacun et notamment aux jeunes filles manquant de confiance en elles que le champs des possibles leur est grand ouvert. A conseiller et à offrir!
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Culottées, tome 1

Portraits divers et variés de femmes qui, chacune dans son domaine, ont fait avancer le schmilblick et ont eu des destins hors du commun.



De la première sage-femme à la sauveteuse de phare en passant par l’assistante sociale, l’actrice, la transgenre, la rappeuse, l’impératrice… Pénélope Bagieu ratisse très large et l’éclectisme des portraits fait tout le sel de son livre. C’est un peu comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber !



J’ai adoré le ton qui met en lumière toutes les formes de misogynie ordinaire pour mieux les moquer. Le dessin est sympa, mention spéciale pour chaque double page clôturant un portrait, qui nous offre à chaque fois un très beau graphisme rempli d’humour et de poésie.



Chouette BD !





Challenge ABC 2021/2022
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California dreamin'

Ellen Cohen naît aux Etats-Unis, à Baltimore, dans une famille juive qui aime le chant et la musique. Enfant, elle se met à beaucoup grossir. Au lycée, elle se montre passionnée par la scène et la musique et d'un tempérament exubérant. Beaucoup lui reconnaissent des dons pour le chant mais ses kilos en trop rebutent les gens. Mais Ellen ne baisse pas les bras, elle va à New York pour réaliser son rêve et rencontrer les personnes qui vont influencer sa vie. Elle prend le surnom de Cass Eliott et devient membre du groupe "Les Mugwumps". Mais une autre chanteuse, au physique plus attrayant, est préférée à sa place et le physique de Cass Eliott n'arrive pas à contrebalancer la qualité de sa voix. Elle aura beaucoup de mal à être enfin acceptée telle qu'elle est.



J'ai reçu cette BD grâce à un concours organisé par la maison d'éditions Gallimard pour Noël. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce livre, au titre pour moi mystérieux.

Après la lecture de cette BD, j'ai fait quelques recherches sur le groupe des "Mamas and Papas" et j'ai reconnu quelques mélodies que je pensais être à l'origine des Beach Boys. C'est dommage qu'une note au début du livre ne le dise pas.

Quant à la BD en elle-même, le sujet m'a laissée plutôt indifférente, j'ai trouvé cette lecture assez terne. Il y a beaucoup de personnages (qui se ressemblent parfois) et on s'y perd un peu.

Je suis étonnée d'avoir trouvé Pénélope Bagieu dans ce style car les précédentes BD que j'avais lues d'elle étaient drôles, gaies, colorées, légères alors que là, c'est tout en noir et blanc, le sujet est sérieux et pas franchement amusant.

Par contre, certains dessins m'ont particulièrement plu, ceux de Michelle, l'autre chanteuse du groupe, j'en ai trouvé certains remarquables.

Une grande part est donnée à l'obésité du personnage principal, j'ai été un peu étonnée par cette importance.

Je ne retiendrai pas beaucoup de choses et longtemps de cette lecture, peut-être intéressera-t-elle plutôt les mélomanes qui connaissent et apprécient le groupe.
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California dreamin'

La voix la plus mémorable du groupe The Mama's and the Papa's, c'est évidemment celle de Cass Elliot, dite Mama Cass. Cette gamine en surpoids chantait avec son cher papa, fou d'opéra, et voulait en faire son métier. « Je serai la grosse la plus célèbre du monde. » (p. 46) Pour ça, il faut partir, quitter la famille et tenter sa chance à New York. Là-bas, elle fume trop, elle boit trop, elle mange toujours trop et elle découvre la drogue. Mais Cass Elliot ne doute de rien et tente tout pour accomplir son rêve. Lumineuse et drôle, riche d'une énergie inépuisable et d'un espoir chevillé au corps, elle passe de groupe en groupe, tentant d'imposer sa voix dans le folk et dans le rock, pour finalement devenir unique. « Sur scène, les gens ne veulent qu'elle. Et chaque spectateur a l'impression que Cass chante pour lui, et lui seulement. » (p. 120) Chaque chapitre est raconté par un membre de sa famille, un ami ou un artiste qui a croisé sa route. California Dreamin n'est pas l'histoire du groupe The Mama's and the Papa's qui a mis un certain temps à se former, mais bien celle d'Eliott Cass, chanteuse dont on ne finit pas de fredonner les titres marqués de sa voix.



Que l'on apprécie ou non le dessin crayonné de Pénélope Bagieu et ce choix du noir et blanc, impossible de ne pas vibrer à la lecture de l'histoire de la chanteuse. Extravertie, extravagante, exubérante, expressive : bref, extraordinaire, Mama Cass est inoubliable.
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