AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pénélope Bagieu (2374)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Culottées, tome 2

Un tome 2 aussi enthousiasmant que le premier. Et que j'ai même préféré !



Toujours quinze portraits de femmes qui, chacune dans leur domaine , ont prouvé leur pugnacité, et ont fait avancer les choses. Elles appartiennent plus, cette fois, à l'époque moderne.



De Temple Grandin, autiste ( je signale au passage l'excellente présentation de ce trouble) ayant lutté pour le bien-être des animaux, à Betty David, qui a affirmé son identité afro-américaine à travers la musique, de Sonita Alizadeh, afghane qui exprime sa rage de femme opprimée à travers le rap, à Katia Krafft, alsacienne , ayant montré qu'une femme pouvait être une brillante volcanologue, Pénélope Bagieu sait nous intéresser par des planches colorées et parlantes, des textes pétillants d'humour et très justes, quant aux injustices faites aux femmes.



Et quelles belles doubles pages poétiques et symboliques!



Une initiative pleine de verve et d'intelligence. Merci, Fanny! A découvrir!
Commenter  J’apprécie          402
Joséphine, Tome 3 : Joséphine change de camp

Célibataire et célibattante, Joséphine s'est enfin trouvé un mec! Mais, pas facile, la vie à deux... Il faut concilier les goûts et les couleurs de chacun. Il faut savoir se faire adopter par la nouvelle belle-famille. D'autant moins facile que les copines portent un nouveau regard sur elle, ne l'invitent plus aux soirées... Comme si elle les avait trahies! Pourtant, Joséphine n'a pas changé: elle aime toujours autant s'amuser, faire du shopping, rire de tout...



Dans ce troisième volet des aventures de Joséphine, Pénélope Bagieu s'en donne à cœur joie et démontre que la vie de couple, hé ben, c'est pas si terrible! Même pour Joséphine qui sait composer en toutes situations. Toujours drôle et pétillante, même si elle est maquée, la jeune femme s'épanouit dans sa vie de couple et en fait voir à son homme. À raison d'une scène par page, Pénélope Bagieu met en scène la jeune femme, toujours immature et gaffeuse, dans des situations cocasses ou drôles. Le dessin aéré et charmant, les couleurs vives et girly, collent parfaitement à cette ambiance féminine.
Commenter  J’apprécie          400
Sacrées sorcières (BD)

Couleurs pop, humour désopilant, et traits affirmés, l'adaptation en bande dessinée de Sacrées Sorcières par Pénélope Bagieu n'a rien à envier aux illustrations de Quentin Blake pour les célèbres romans de Roald Dahl. Cette BD, c'est un peu un retour en enfance pour moi. Et pour bien d'autres aussi je crois ! Les planches colorées mettent en scène l'étrange histoire d'un garçonnet et sa grand-mère face à une convention de sorcières dans l'hôtel où ils séjournent. Bien que récemment au fait de leur existence par sa mamie qui a eu le malheur d'en rencontrer une elle-même, avec pour preuve une phalange manquante, le jeune garçon ne s'attendait certainement pas à se retrouver piégé dans une salle remplie de ces sorcières. Qui plus est en présence de la Grandissime !



Caché derrière un paravent, il assiste à l'effeuillage de ces dames qui consiste à retirer perruques, gants et chaussures, révélant ainsi leur laideur, perçant le secret de leur identité... Impuissant face au plan machiavélique de la sorcière en chef dont le projet consiste à transformer et éradiquer tous les enfants de la Terre en souris, il ne s'attendait pas à une démonstration privée. Attirée préalablement par la Grandissime, une fillette fait son entrée pour être rapidement changé en...souris bien sûr ! Recette de la formule notée, les sorcières sur le point de sortir sentent une odeur de caca, la salle odeur des gosses... Sur le point d'être trouvé, le garçon arrivera-t-il à sortir en un seul morceau ? Parviendra-t-il à déjouer les plans des vilaines avec l'aide de sa mamie ?



Ma première rencontre avec ce titre s'est faite sous la forme du film Les sorcières sorti en 1990 et dans lequel Anjelica Huston incarne le Grandissime Sorcière. C'est un peu la patronne de toutes les sorcières quoi. Attirée et charmée par le film malgré le dégoût que m'inspiraient ces vilaines femmes aux crânes chauves et aux mains crochues, le monde de Roald Dahl s'ouvrait à moi !



De ces images imprimées sur mes rétines enfantines, se sont enchaînées celles de Mathilda, Charlie et la chocolaterie et Le Bon Gros Géant bien plus tard. Mais avant d'être diffusée sur la toile, Sacrées Sorcières c'est d'abord un formidable roman jeunesse aussi divertissant qu'émouvant dans lequel Pénélope Bagieu a puisé toutes les ressources nécessaires.



Le sourire aux lèvres, c'est avec une délectation non contenue que j'ai dévoré cet album de 300 pages, m'esclaffant parfois aux réparties drôlissimes de la mamie. L'artiste a donc su, et avec brio, s'approprier ce monument de la littérature jeunesse anglais et le moderniser avec autant de fraîcheur et de légèreté que le roman. Ainsi, le jeune ami simplet et gourmand de notre héros est remplacé par une fillette intelligente et perspicace, reflet de notre époque en mutation. Merci Pénélope !



Drôle, tendre et malicieuse, cette BD au rythme enjoué est une fantastique adaptation qui saura, j'en suis sûre, ravir les plus vieux comme les plus jeunes lecteurs. Énergique, laissez-vous tenter par le regard de l'illustratrice sur le monument jeunesse qu'est Sacrées Sorcières de Roald Dahl.



Retrouvez le podcast de cet article sur le profil Babelio de l'illustratrice ou encore sur ma chaîne YouTube Book'n'cook (https://www.youtube.com/watch?v=gM4kmpl15l0&feature=youtu.be).
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          390
Cadavre exquis

Après une longue journée de travail que c'est agréable de se plonger dans une lecture légère comme "Cadavre exquis". Cette BD se lit très facilement et une fois commencé il est impossible de s'en détacher sans connaitre le fin mot de l'histoire. Pénélope Bagieu captive ses lecteurs (ou lectrices plutôt) et sait également surprendre car en ce qui concerne la fin, je m'attendais à tout sauf à ça! Le personnage de Thomas m'a déplu du début et forcément cette fin m'a beaucoup plu. Le triomphe des femmes sur l'homme! Agathe, elle aussi au début je l'a voyait comme une femme fière et hautaine et au final j'ai complétement changé d'opinion.



Je n'y connais pas grand chose en dessin mais tout ce que je peux dire c'est qu'il m'ont beaucoup plu : c'est frais et coloré! J'ai beaucoup aimé surtout le personnage de Zoé, avec ses cheveux fous et ses taches de rousseurs qui l'a rendent craquante. Le choix de la police d'écriture est vraiment sympa aussi, il rappelle une écriture manuscrite.

Pour ce qui est du scénario, j'ai trouvé intéressant de voir l'envers du décors des écrivains et du monde de l'édition. Les critiques littéraires pas toujours tendres avec les auteurs....



Pour finir, je m'attendais peut-être à quelque chose de plus drôle, ou l'humour serait vraiment présent et ou j'éclaterai de rire toute seule sous ma couette et en fait non j'ai souvent eu le sourire aux lèvres mais rien de plus. Mais pour le reste je ne suis absolument pas déçue, j'ai vraiment beaucoup aimé et je pense que je vais vite lire les tomes des aventures de Joséphine.
Commenter  J’apprécie          390
Culottées, tome 1

Reçu comme cadeau à Noël ou à mon anniversaire par mon oncle et ma tante qui m'offrent toujours des livres géniaux, j'ai pu le lire.



Ce livre est composé de biographies (en dessin et pas en pavé 😅) de femmes différentes mais qui ont marqué l'histoire à leur façon et qui sont dit femmes fortes.



Dans ce tome, on trouve la biographie de :

- Clémentine Delait, la femme à barbe

- Nzinga, la reine de Ndongo et du Matamba

- Margaret Hamilton, une actrice terrifiante

- Las Mariposas, des soeurs rebelles

- Josephina van Gorkum, une amoureuse têtue

- Lozen, une guerrière et chamane

- Annette Kellerman, une ''sirene"

- Delia Akeley, une exploratrice

- la célèbre Joséphine Baker, la danseuse, résistante et mère de famille

- Tove Jansson, une peintre, créatrice de trolls

- Agnodice, le gynécologue

- Leymah Gbowee, une travailleuse sociale

- Giorgina Reid, une gardienne de phare

- Christiane Jorgensen, une célébrité

- Et enfin Wu Zetian, une impératrice

15 femmes cullotées 😉.



Ce livre est très enrichissant (même si on retient jamais tout 😅) et apparaissent quelques traces d'humour. J'ai beaucoup aimé la biographie Wu Zetian qui a quand même un parcours extraordinaire et qui ne se laisse pas démolir facilement. Bref, j'ai bien aimé ce livre qui est très sympathique à lire.
Commenter  J’apprécie          380
Joséphine, Tome 2 : Même pas mal

Joséphine, la trentaine, est toujours célibataire. Heureusement que son chat Bradpitt lui tient compagnie. Cette fois, elle a décidé de se prendre en main. Elle s'essaiera à la gym en salle mais faut croire que ce n'est pas pour elle. Elle ira même jusqu'à prendre rendez-vous pour se faire liposucer. Au boulot, c'est pas toujours ça non plus. Entre sa stagiaire qui semble tout connaître mieux qu'elle et sa nouvelle DRH qui est aussi belle que gentille et qui va sortir avec son ex qui refusait jusque là toute forme d'engagement, ça vire au drame. Heureusement, elle va rencontrer quelqu'un qui, malheureusement, est marié et a un gamin... Quand ça veut pas... 



Constitué de petites scénettes, à raison d'une par page, cet album est rafraîchissant. Les (més)aventures de Joséphine prêtent à sourire et la jeune femme ne manque jamais de répartie même si elle reste gaffeuse, parfois râleuse et maladroite. Pénélope Bagieu nous offre un album plus linéaire que le premier. L'on suit le quotidien d'une trentenaire dans sa vie quotidienne qui part à la conquête du monde. Le dessin, tout en rondeur, et les couleurs girly et vives collent parfaitement avec l'ambiance décontractée et féminine de cet album. 



Joséphine... à la prochaine!
Commenter  J’apprécie          380
Joséphine, Tome 1

Bon, je ne dois pas faire partie de la cible de lectorat : la petite nana trentenaire, ni belle , ni moche, seule, citadine, un job, et sans enfant. Et même sans animal de compagnie...

Et autant, ça me fait souvent marrer dans les romans de chick-lit (je pense parce qu'il y a un peu de suspens ) autant là, j'ai souvent souri intérieurement, mais ça n'a pas touché mon âme. Et je ne comprend pas pourquoi. le but , c'est quand même une bonne "marade", non ?

Les dessins sont bien, les histoires sont bien. Peut-être qu'elles sont trop courtes ? (une par page). Peut- être que le tout est un peu léger et superficiel : Josephine ne sauve pas le monde, n'est pas engagée. Peut- être que c'est un peu fade ?

Rien de novateur sous le soleil de Miss Bagieu. Elle ne refait pas le match, n'analyse pas la société de façon percutante. Tout tourne un peu trop autour du nombril de Josephine.Un peu mou, et tiéde tout ça ... Soledad Bravi me parle davantage.

Ce qui me touchait, ado ou jeune adulte, chez Claire Bretecher, je ne le retrouve pas chez les jeunes auteures de BD ... serais-je devenue une vieille conne ? Sûrement ! Mais J'ai Osez (lire) Josephine, preuve que tout n'est pas perdu, preuve que j'essaie ...

Ah ,et au niveau du dessin, je prèfére Margaux Motin...
Commenter  J’apprécie          372
Ma vie est tout à fait fascinante

Pénélope a tous les défauts des filles. Elle est drôle parce qu'elle est à elle seule la caricature de toutes les femmes ! Les situations cocasses forcément vécues et les dessins très réussis en font une chouette BD! Un agréable moment une fois de plus
Commenter  J’apprécie          372
Sacrées sorcières (BD)

Pénélope Bagieu a adapté en BD le conte de Roald Dahl "Sacrées Sorcières", publiée aux Éditions Gallimard BD.



La lourde mission confiée à Penelope Bagieu d'adapter " Sacrées Sorcières" de Roal Dahl, son livre de chevet depuis l'enfance .



Résultat des courses ? Voilà une vraie petite merveille !!



NE VOUS FIEZ PAS AUX APPARENCES//

...les vraies sorcières sont habillés comme vous et moi 👗👠 et ressemblent à n'importe qui. Mais elles sont très mal intentionnées et elles détestent les enfants ! ▪️ ▪️



Reprendre un classique qu'elle a lu et relu, qui l'a terrifié enfant, qui est entré dans son Panthéon et ne pas se faire écraser par lui. En proposer au contraire une version très personnelle et qui colle à l'époque.



Le talent de conteur de Roald Dahl hors du commun pouvait intimider sa jeune idole.



C'est ce pari que relève haut la main Pénélope Bagieu dans Sacrés Sorcières.





▪️ Les ingrédients de la réussite de ces Sacrés Sorcières ?



▪️ De la magie, de l'excentricité, du suspense ▪️ De l'originalité (c'est pas tous les jours qu'on voit le monde comme si on avait la taille d'une souris) ▪️ Une bonne pincée de saveur d'enfance
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          370
Culottées, tome 1

Au surlendemain de la Marche contre les violences faites aux femmes, où quelques sillons de sel se sont creusées sur mes joues, j'aimerais aujourd'hui vous parler du premier tome de Culottées, l'excellent roman graphique de Pénélope Bagieu. Du mépris envers la gente féminine, ces quinze figures féminines croquées par l'artiste en ont fait indirectement leur force et leur combat. Quinze portraits de femmes où leur courage et leur détermination leur ont permis d'imposer leur liberté. Instructif, léger et inspirant, de Clémentine Delait, femme à barbe, à Joséphine Baker en passant par Agnodice, première gynécologue et Wu Zetian, impératrice, cet opus réhabilite ces destins féminins qui ont osées briser les préjugés. Vite, le deuxième tome !



Échapper aux diktats d'une société, imposer son corps et sa féminité ou encore revendiquer sa sexualité, voilà en quoi les femmes ont toujours été contraintes de se battre contre un système pensé par les hommes, pour les hommes. Avec ce livre, Pénélope Bagieu s'inscrit dans une mouvance féministe comme ces quinze personnalités, avec pour objectif une réappropriation de l'Histoire. 



Des personnalités connues comme Clémentine Delait, femme à barbe, ou Joséphine Baker, l'artiste évoque également d'autres femmes de poigne moins célèbres en Europe comme les sœurs Mariposas, figure de contestation politique en République Dominicaine, mais aussi Nzinga, reine guerrière du Ndongo et du Matamba.



Loin d'être un plaidoyer contre la gent masculine, féminisme n'excluant pas les hommes de ce combat quotidien, n'est-ce pas mesdames...et messieurs, l'auteure suggère également l'appui de certains hommes vers l'émancipation de ces figures féminines, comme le frère de Lozen, guerrière et chamane Apache.



De ces portraits drôles, colorés et toujours surprenants, je vous propose d'en détailler deux. Deux destins singuliers, insufflant force et courage, comme modèle d'un déterminisme stupéfiant. Coup de cœur !



La suite sur le blog Book'n'cook -overblog...
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          372
Culottées, tome 1

Sous-titre de l'ouvrage : « Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent ».



Je dirais : des femmes qui en ont.

Qui ont de quoi ? De la poigne, du talent, des c*uilles mais veulent les supprimer, un grand nez ou des longs poils qu'elles assument et entendent bien garder.

Et surtout beaucoup de volonté, de courage, de ténacité dans des sociétés où les lois sont faites par les hommes, pour les hommes.



Dans cet album, Pénélope Bagieu présente quinze femmes 'culottées' du monde entier, du IVe siècle avant JC à aujourd'hui. Les portraits sont courts, brossés en trois à sept pages, ces résumés sont efficaces - on s'en rend compte avec consacré à Joséphine Baker - et donnent envie d'en savoir plus.



Une BD qui montre que cette auteur a du talent et sait se renouveler, après sa période girly où elle mettait en scène des trentenaires parisiennes aux préoccupations plutôt futiles...



Du féminisme sans hargne, instructif, cosmopolite et drôle.



Peut-être le premier opus d'une longue série ? Il en existe un deuxième, je l'ai déjà réservé à la bibli !
Commenter  J’apprécie          376
Culottées, tome 1

Même si l’idée me plaisait bien, j’hésitais un peu à me lancer dans cette lecture, n’étant a priori pas très attirée par le graphisme.

Et puis je suis tombée sur la critique de @deidamie et là, je n’ai plus hésité.

Merci à elle d’avoir permis cette rencontre parce que je peux bien l’avouer, « Culottées » est en passe de devenir une de mes lectures de chevet.

Quinze petites BD pour autant de portraits de femmes qui osent, par amour, par vocation, par conviction, qui ne se laissent pas dicter leur conduite, et qui bravent le qu’en dira-t-on, les conventions sociales, voire la loi des hommes.

Des artistes et des sportives, des très connues et des moins célèbres, des flamboyantes et des discrètes.

Une galerie en forme d’hommage(s), au texte léger dans la forme, profond dans le propos, irrévérencieux souvent, réjouissant toujours.

Allez, on fait passer !

Commenter  J’apprécie          369
Joséphine, Tome 3 : Joséphine change de camp

Joséphine est toujours ma copine, même si elle a 'changé de camp' !



Pourtant, je partais dans ce tome 3 avec pas mal d'a-prioris négatifs : déjà, le personnage de Pénélope Bagieu m'agace un peu depuis quelques temps, sa façon de se mettre en scène en permanence et cette fausse auto-dérision sur les réseaux sociaux... Ensuite, je trouvais dommage et vaguement énervant d'en arriver dès le titre au happy-end classique de la célibataire, à savoir le gentil chéri et le gros ventre, comme s'il n'y avait pas d'autre moyen de trouver le bonheur, ne serait-ce que dans une BD humoristique !



Mes réserves initiales n'ont pas fait long feu et j'ai moi aussi très vite changé de camp dans cette lecture. Car, au moins dans ses livres, Pénélope Bagieu a un humour qui me plaît et m'amuse, en commençant par sa dédicace à 'son velu à elle' ou sa planche sur les bonnes résolutions du Nouvel An. Loin d'être une redite des tomes précédents, cette nouvelle Joséphine présente des gags et des saynètes sur de nouveaux thèmes : le couple et la grossesse (forcément), mais aussi l'angoisse de perdre ses amis ou de changer de vie, le quotidien et la famille.



Plus heureuse, Joséphine n'en reste pas moins normale, flippée, fofolle et attachante et elle nous accompagne dans un bon moment de lecture, court et agréable comme un coup de fil d'une amie.

Lu dans le cadre du challenge Variétés.

Challenge Petits plaisirs 17/xx
Commenter  J’apprécie          360
Sacrées sorcières (BD)

Attention, retour en enfance imminent ! Ce n’est pas Retour vers le futur – si tu n’a pas la référence, c’est que la filmographie des années 80 t’échappe un peu -, mais retour vers le passé… Roald Dahl, c’est un des auteurs qui a fait aimer les livres, avec des histoires un brin loufoques et impressionnantes, à toute une génération d’enfants – même si la plus connue est sans doute Charly et la chocolaterie, depuis son adaptation au cinéma, Sacrées sorcières reste un incontournable. Autant vous dire que cette revisite par Pénélope Bagieu était à la fois très attendue, suscitant énormément d’espoir, mais aussi d’inquiétude : et si cela ne marchait pas ?



C’est un sans faute de Pénélope Bagieu ! C’est coloré, punchy, très dynamique et on tourne les pages à une allure folle sans s’en rendre compte ! Le talent de Pénélope Bagieu est incontestable. Sa relecture personnelle de l’œuvre de Roald Dahl en conserve l’humour, les situations hilarantes et loufoques que l’on rencontre tout au long de l’histoire – la grand-mère est un sketch à elle toute seule, avec ses cigares et la façon qu’elle a de se planquer derrière ses grosse lunettes ! Mais pas question d’épargner les petits et grands lecteurs, car ici aussi la question de la mort est présente, elle n’est pas laissée de côté – ça aurait été trop facile ! – mais plutôt très bien exploitée par la dessinatrice grâce à des couleurs un peu plus sombres et des dessins très épurés.



Il fallait oser prendre quelques libertés et oser s’éloigner de l’histoire initiale notamment en ajoutant cette petite fille aux magnifiques yeux bleus ou bien situer l’histoire dans notre époque actuelle. Bref un beau numéro d’équilibriste réalisé sans faute !



Un livre qui permet de s’évader, de retrouver nos yeux d’enfant et qui permet de découvrir/redécouvrir le monde très coloré de Pénélope Bagieu. Sans nul doute un must-have à avoir sur nos étagères !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          352
Culottées, tome 1

"Porter la culotte": expression datant du 18ème siècle, signifiant pour une femme, qu'elle prend les décisions du couple et domine son mari....



Eh bien, dans cette BD, elles sont en effet culottées , ces femmes, et pleines d'intelligence, d'initiative, de vitalité !



J'avais écoutė l'auteure dans une interview pour la présentation de son tome 2 et cela m' a donné envie de découvrir son oeuvre.



On peut regretter, comme certains l'ont écrit, que les biographies de chacune de ces femmes au destin singulier soient traitées rapidement mais ce n'est pas gênant finalement, car nous sommes incités à faire nous-mêmes ensuite des recherches sur les femmes qui nous ont le plus intéressés. (Vous remarquerez au passage que je suis obligée d'accorder les participes-passés au masculin pluriel, la règle grammaticale l'exigeant, eh oui, encore une injustice,mais je tiens aussi à ce que les hommes lisent cette BD, alors...)



Les dessins sont gais, colorés, souvent pleins d'humour, de même que les textes. Les notations entre parenthèses sont piquantes , malicieuses,et montrent souvent les injustices faites aux femmes, aussi bien dans le milieu professionnel que familial.Ah! Que de carcans sociaux, de lois absurdes, et meme si les choses ont un peu évolué, on est encore loin de la parité hommes-femmes!!



Par exemple, pour Annette Kellerman, nageuse à l'origine de la nage synchronisée, l'auteure écrit "Elle tente plusieurs fois de traverser la Manche à la nage. (En vain) ( mais bat tous les nageurs masculins)"Ce qu'on s'est à l'époque bien gardé d'admirer, bien sûr !



Quinze vies féminines hors du commun nous sont présentées, certaines m'ont plus interpelėe que d'autres mais toutes étaient passionnantes à découvrir . Quelle force de caractère, quelle pugnacité, chez ces femmes.J'ai aimé en particulier Délia Akeley, exploratrice et humaniste, Josephine Baker, la si généreuse , et Leymah Gbowee , devenue travailleuse sociale, après avoir connu la guerre et les violences conjugales.



Et, mention spéciale aux doubles-pages terminant chaque biographie, révélant un dessin magnifique, souvent poétique, résumant parfaitement la vie de ces femmes.



Une belle découverte, et un album utile, pour rappeler (il est toujours besoin de le faire) que les femmes ont un rôle à jouer partout, sur tous les plans!









Commenter  J’apprécie          346
La page blanche

Une jeune femme se réveille sur un banc parisien et se retrouve face à une..."page blanche". Qui est-elle ? Où vit-elle ? Avec qui ? Que fait-elle ici ? Quel est son métier ? Ses amis ? Sa famille ??? Toutes les informations personnelles sont effacées de sa mémoire.

J'ai adoré le scénario, nous sommes aussi angoissés qu' Éloïse au cours de ses recherches, elle nous fait sourire chaque fois qu'elle s'apprête à franchir un nouveau pas et qu'elle imagine les hypothèses les plus délirantes sur ce qui l'attend. Que la pirouette finale soit un peu frustrante je le concède, mais elle laisse la porte ouverte à une suite, ça serait pas mal, non ?

Par contre je ne suis pas fan du graphisme, même s'il colle parfaitement à l'aventure, dessin simpliste, trop de couleurs vives...girly ? peut-être, j'ai pas l'habitude.

Belle découverte malgré tout.
Commenter  J’apprécie          341
La page blanche

Avis mitigé sur cette jeune femme qui se trouve sur un banc et a perdu la mémoire. Intéressant de chercher qui on est vraiment mais la fin laisse sur sa faim. Dessins et couleurs modernes et flamboyantes.
Commenter  J’apprécie          330
Culottées, tome 1

Le concept de "culottées" est à la fois sa force et sa faiblesse.

Ces portraits de femmes extraordinaires sont très plaisants à lire. En quelques pages, et avec son trait toujours très agréable, Pénélope Bagieu parvient à évoquer un destin, une lutte, une personnalité. J'avais entendu parler de certaines, j'en ai découvert d'autres.



En n'oubliant pas d'être drôle, cet ouvrage rappelle combien l'égalité femmes / hommes est un véritable combat. Les destins de ces femmes remarquables, ces battantes, donnent la pêche. J'ai tout particulièrement été impressionnée par les destins des femmes à poigne (c'est peu de le dire) que furent la reine Nzinga et l'impératrice Wu Zetian. J'ai été émue par l'amour de Josephina et Jacob Van Gorkum, un amour qui a vaincu l'intolérance même au delà de la mort (tapez "tombe aux mains" dans un moteur de recherche et vous comprendrez). J'ai adoré Lozen, la guerrière apache. J'ai été en admiration devant et le courage de Leymah Gbowee ou des soeurs Mariposas...



Mais malgré ces belles émotions, ce concept aussi plaisant soit-il, a ses limites. La brièveté des portraits ne permet pas d'approfondir les sujets et rend tout ça très anecdotique. En fait, je pense que d'ici quelques semaines, j'aurai tout oublié. La balle est donc dans mon camp, à moi de mettre à profit ma lecture en approfondissant certains sujets avant que ma mémoire ne me fasse défaut.



Challenge B.D 2017
Commenter  J’apprécie          330
Culottées, tome 1

J'ai aimé ce roman graphique ou pour chaque femme nous avons un portrait graphique relatant les principales étapes de leur vie.



Le plus de ce roman la majorité de ces femmes ne sont pas tellement connu du grand public à part certaine comme Joséphine Baker bien sûr.



Ces portraits de femmes qui viennent de toutes les époques, tous les continents et qui se sont chacune battue à leur manière et vraiment très plaisant à lire.



Je lirai le tome 2 avec plaisir et j'ai vraiment préféré cette lecture au personnage de Joséphine de la même auteur.



Un grand merci à l'auteur pour m'avoir fait découvrir beaucoup de ces femmes culottées.



Commenter  J’apprécie          330
Cadavre exquis

Zoé est hôtesse d’accueil dans les salons. Elle s’ennuie ferme dans son boulot et son histoire d’amour n’est pas au beau fixe. « Potiche d’accueil avec un mec chômeur qui dort en chaussettes, c’est pas ça ma vie. » Elle rencontre par hasard Thomas Rocher, un écrivain à succès en manque d’inspiration. Entre ces deux solitudes se noue une tendre histoire. Zoé envoie balader sa vie minable et Thomas retrouve le goût d’écrire.

Mais voilà qu’un soir Zoé trouve Agathe dans la cuisine. Agathe, c’est l’ex-femme et l’éditrice de Thomas. Jalouse de cette superbe working-girl, Zoé pressent un secret un peu immonde. Et elle s’interroge de plus en plus sur le comportement de Thomas qui refuse de sortir et qui est tellement obsédé par les critiques de la presse.

Zoé est peut-être jeune, mais elle n’est pas idiote. Et surtout, elle découvre la magie de la littérature en ouvrant Belle du seigneur. Dès lors, ne peut-elle pas être celle qu’elle veut ? La fin de cette histoire est tout simplement exquise !

Agrémenté de délicieuses références littéraires, cette bande dessinée m’a totalement charmée. Un peu de Gatsby par-ci, un peu de Solal par-là, une pincée de prix littéraires et d’esprit oulipien, et le tour est joué !

Le pinceau de Pénélope Bagieu nous avait habitués à des saynètes légères et tendres sur les déboires de jeunes femmes un peu futiles. Avec Cadavre exquis, elle nous offre une nouvelle facette de son talent d’illustratrice. Un peu chaperon rouge en détresse et carrément femme moderne, la jeune Zoé est particulièrement charmante avec ses tâches de rousseur. Cet album est à mettre entre toutes les mains, que vous soyez amateurs d’humour léger ou d’humour caustique.

Commenter  J’apprécie          330




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Auteurs proches de Pénélope Bagieu
Lecteurs de Pénélope Bagieu Voir plus

Quiz Voir plus

Les bandes dessinées de Pénélope Bagieu

Ma vie est tout à fait ...

Fascinante
Épatante
Barbante
Lassante

5 questions
106 lecteurs ont répondu
Thème : Pénélope BagieuCréer un quiz sur cet auteur

{* *}