Citations de Philip-José Farmer (120)
- Jack, te rappelles-tu ? quand nous étions enfants, tu te cachais pour venir à l'étang nager avec nous. Tu ne gardais pas ta culotte alors. (R'li)
- J'étais un gosse !
- Oui, mais tu n'étais pas aussi innocent que tu le prétends. Nous avions l'habitude de rire de toi, non parce que tu étais nu, mais parce que tu te croyais terriblement pervers et que tu étais si visiblement heureux d'être en état de péché.... Tes parents te l'avaient interdit. S'ils t'avaient surpris, tu aurais pris une raclée mémorable.
- Je sais, mais quand ils me disaient que je ne pouvais pas faire quelque chose, c'était une raison pour le faire. En plus, c'était très amusant.
- Alors, c'est que tu n'étais pas réellement convaincu qu'il te fallait avoir honte de ton corps. Maintenant, je pense que tu as honte. Tu as permis à d'autres de te convaincre...
Pas de ciel. Ou, s'il y avait un ciel, il était un prolongement de la terre.
— Watson, dites-moi, ce trou du cul n'est-il pas en train de leur tirer dessus avec une mitrailleuse ? Comment diable peut-il à la fois piloter cet avion, lui faire faire des loopings et manier une arme qu'on doit d'ordinaire tenir des deux mains pour en tirer un rendement efficace ?
Un roman de sf, un délire biographique sur de grandes personnalités ET une étude anthropologique ! Génial ! Que se passerait il si tous les personnages ayant marqués les divers ages de l'humanité, en bien ou en mal, étaient ressuscités dans un monde étrange ? (est ce bien un monde, d’ailleurs...)
Un classique de la sf à ne pas rater !
S'il avait raison, notre religion serait erronée. Par conséquent, il a tort.
On leur devait peut-être aussi les épées qui ne s'émoussaient jamais et toutes les merveilles recrachées par la terre.
Dans la cloison, le cube transparent s’alluma. En lui, une tempête miniature se tordit comme un fauve en cage. Les éclairs zébraient les nuages.
Puis, soudain, le chaos s’ordonna. Le cube tri-di siffla, et des silhouettes apparurent. Il y avait un homme assis à son bureau. On était dans un des studios du gouvernement. Le speaker et, derrière lui, le portrait d’Isaac Sigmen qui occupait tout le mur, avaient la réalité de la vie elle-même, en six fois plus petit.
— Pourquoi ne tentes-tu pas ta chance avec une goy ? lui avait demandé Frigate.
— J'ai essayé, avait répondu Lev en haussant les épaules. Mais tôt ou tard, il y a forcément une scène de ménage et elles finissent par vous traiter de « sale youpin ». C'est la même chose avec les femmes juives, mais venant d'elles, à la rigueur, je peux l'accepter.
Il suffoquait. La voiture dégageait une odeur pestilentielle. L'accident avait dû faire terriblement peur aux wogs. Sinon, le réflexe relâchant le sphincter de leur « sac à malice » n'aurait pas joué. Cet organe, une vésicule située au bas des reins, constituait pour leurs ancêtres une efficace arme défensive ressemblant beaucoup à celle qu'utilise le brachyne tirailleur. À présent réduit à l'état de vestige, il servait à décharger la tension nerveuse quand elle atteignait un point extrême. Un système pratique mais qui présentait des inconvénients. Par exemple, les psychiatres wogs étaient obligés de laisser les fenêtres ouvertes ou de porter un masque à gaz pendant les séances thérapeutiques.
Sam tira quelques bouffées de son cigare puis déclara :
- Je déteste cet homme. Il dit la vérité !
Du lait vert. En train de tourner.
La lumière montait vers la lumière, la fumée et la lumière se mêlaient, se muaient en lait vert. Le lait se décomposait en millions de particules verdâtres, montait, recouvrait le plafond d'une fumée opaque.
Le smog était partout. En haut. En bas. Dans la salle. Dehors.
Vert, aigre.
L'aigreur n'émanait pas seulement du smog qui s'était insinué à travers les climatiseurs et de le fumée des cigarettes qui formait d'épaisses volutes. Harald Chile avait encore à l'esprit les images qu'il avait vues ce matin-là, et il savait qu'il allait les revoir bientôt.
Childe n'avait jamais vu la salle de projection du commissariat central de Los Angeles plongée dans une telle obscurité. En temps ordinaire, le rayon lumineux qui sortait de la cabine de projection éclairait un peu la pénombre. Mais ce jour-là, la fumée des cigares et des cigarettes, le smog omniprésent et l'humeur des spectateurs assombrissaient tout. L'écran lui-même semblait absorber la lumière au lieu d'en réfléchir les reflets argentés.
Au plafond, le rai de lumière et la fumée des cigarettes opéraient leur jonction et la lait vert se formait, se caillait, s'aigrissait.
Chacun de nos rires à un chagrin pour racine.
« Ceux qui ont nié l’au-delà croient qu’ils se retrouvent en enfer pour l’avoir nié. Ceux qui se croient au paradis sont choqués, j’imagine, de se retrouver tout nus. » (p. 33)
"je suis bien content de revoir ta sale gueule après tout ce temps. Surtout dans un endroit où il n'y a ni flic ni tribunaux!" p111
quand tout va mal, l'important est de dire quelque chose ,n'importe quoi, même une ineptie, car tant que l'on parle, on est en vie.
Ce soir-là et les jours suivants, des nuages d'orages s'amoncelerent dans sa pierre. Jamais elle n'avait été aussi sombre.
- CE sont mes camarades de lit.
Tous en même temps ? pensa Kickaha.
- Ce sont aussi mes amants, ajouta-t-elle. Il y a, tu devrais le savoir, une différence bien établie entre camarade de lit et amant.
Quelque trois mille kilomètres plus loin, il atteignit la frontière de la Teutonie et de la cité civilisée de Khamshem. Il avait descendu le fleuve Guzirit pendant cinq cents kilomètres, puis avait poursuivi sa route par voie de terre. Il aurait normalement dû rester en contact avec les lents bateaux des trafiquants d’esclaves mais il les avait perdus de vue à trois reprises ; de plus, il avait rencontré des tigres et des hache-bec, ce qui l’avait retardé.
Peu à peu, le sol commença de s’élever en pente douce et, soudain, Wolff se trouva en face d’un plateau dominant la jungle. Gravir quelque deux mille mètres était une plaisanterie pour un homme qui avait deux fois escaladé des parois de neuf mille mètres.
- Ce sont ceux qui doivent mourir qui m'ont parlé de vous.
...
- Ceux qui doivent mourir, néanmoins, sont capables de tuer !
- Je crois que tu es fou, dit-elle.
- Alors reste.