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Critiques de Philippe Labro (581)
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Le flûtiste invisible

Dans ce livre, trois exemples, trois aventures, trois interventions de ce flûtiste invisible qui pourrait tout aussi bien être un chef d'orchestre, un metteur en scène. Mais dans ce titre, résonne en silence le mot invisible comme l'est la musique.

Combien d'entre nous sont-ils capables d'admettre que la question s'est posée en nous de savoir pourquoi à tel moment, tel acte, nous a épargné, profité, emmené là où ne pensions pas allé, rencontré untel ou unetelle sans savoir pourquoi. Généralement, nous disons quelle chance ou tout simplement pourquoi mais sans chercher plus loin. Et pourtant chacun de nous a vécu de tels exemples; prenons le temps de réfléchir, de se souvenir et nous serons probablement surpris.

Philippe LABRO nous fait le récit de trois anecdotes, qui ont changé la vie d'au moins trois personnes grâce à cet air invisible qui nous guide, nous ordonne.

Le sujet de ce roman est essentiel à la compréhension de notre vie, admettre l'invisible, quelque soit le nom.

Monsieur LABRO, merci d'avoir écrit ce livre, qui me semblait un peu court et finalement suffisant.
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''On a tiré sur le président''

Philippe Labro a vécu presqu’en direct cet attentat, et aussi presque par hasard. Il était en fait le seul journaliste français présent aux Etats-Unis (avec le correspondant de l’AFP) même s’il n’était pas directement à Dallas.

Dans ce livre, écrit bien des années après l'événement, très réfléchi, mûri est le fruit de nombreuses recherches, de nombreuses rencontres aussi bien sur place dans les locaux de la police que plus tard dans une sorte de quête de la vérité.

Il nous livre ainsi des faits, des situations racontées par les témoins et certains acteurs de l’époque, sans prendre vraiment parti.



J’ai aimé ce côté documentaire mais aussi ces témoignages, cette analyse emprunts de connaissance, mais aussi d’humilité face à cette situation hors du commun.



« The président has been shot » : C’est le titre du bouquin et tout part de là. La suite est une enquête menée par un homme sérieux, honnête et qui sait se remettre lui aussi en question.

C’est un très bon livre d’enquête sur un événement dont tout le monde a entendu parler et qui a certainement contribué à modifier notre environnement. En bien ? En mal ?

A chacun de se faire une idée.

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Un été dans l'Ouest

Un jeune homme français ,au milieu des années cinquante va aux Etats-Unis pour étudier. Durant ses vacances là-bas il cherche à gagner un peu d'argent pour payer ses études. C'est le début d'une aventure surprenante au milieu du Colorado, sa rencontre avec des gens plus fascinants les uns que les autres. Un livre qui nous fait comprendre la vie dans cet immense pays, une invitation presque pour nous y rendre, tant tout y est bien raconté.Du suspense, de l'aventure, des amitiés, des rodéos, le fantasme des pieds nus et orteils des filles aussi, j'ai adoré étant moi même fétichiste des pieds nus
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J’irais nager dans plus de rivières

Pas grand chose à dire. Labro se fait plaisir. Il fait le point sur sa vie et nous en livre les éléments et les rencontres qui ont jalonné sa carrière de journaliste. Quelques réflexions intéressantes comme celle sur Chirac ou sur la mort mais le plus souvent, je me suis ennuyé. Sentiment que ce livre ne me concerne pas. Ses accointances avec les différentes célébrités interviewées sont plus du registre de l'intime et les divulguer ne fait que gonfler son ego. Je ne retiendrai rien de ce livre.
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Ma mère, cette inconnue

Philippe Labro s’est souvent inspiré de sa vie dans son œuvre. Avec « Ma mère, cette inconnue » l’auteur, comme beaucoup d’autres écrivains avant lui, rend hommage à la femme la plus importante, sa mère, Henriette Carisey dite Netka.

Dans ce très court roman, l’auteur tente de découvrir la femme qu’était sa mère, une femme aimante et attentive aux autres.

Un livre un peu brouillon, avec de nombreuses répétitions. Mais cela reste un beau signe d’amour, parler de sa mère est un exercice tellement difficile ! « je me suis interrogé : ai-je assez aimé ma mère, l’ai-je assez aimée ? Aimons-nous assez ceux que nous aimons ? ».

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''On a tiré sur le président''

A l'origine, j'ai acheté ce livre un peu en désespoir de cause. Je n'avais pas particulièrement envi de me plonger dans une énième théorie du complot sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Mais voila, ce n'est qu'en salle d'embarquement que je me suis aperçue que j'avais oublié mon livre! Et la perspective de passer ce déplacement éclair qui allait me faire passer plus de temps en transit que dans la vraie vie, sans un livre à portée de main, était insupportable! Que voulez-vous, quand on n'a pas de tête, on se retrouve avec "On a tiré sur le président" -:D



En fait, plus qu'une énième théorie du complot sur la mort du président, nous sommes plutôt en présence d'un livre-souvenir. Philippe Labro, à l'époque tout jeune journaliste, a été amené à couvrir les événements en direct pour le compte de France Soir. C'est son vécu et son ressenti des événements, qu'il nous fait partager en nous transportant dans les coulisses de l'assassinat de JFK, la folie ambiante, ses rencontres avec les acteurs clés ou secondaires de cette affaire (dont certains portraits sont truculents), les débuts tumultueux de l'enquête.



Aussi incroyable que cela puisse paraitre (pour moi!), cette lecture s'est avérée plaisante et distrayante. Oui, oui, vous avez bien lu, distrayante. Quand l'auteur raconte l'onde de choc que l'assassinat de JFK a déclenché, les soubresauts, l'affolement, l'émoi, l'effervescence de ces journées, on s'y croirait. Quand il décrit la meute des journalistes fourmillant dans les commissariats, on s'attend presque à voir policiers, journalistes et interpelés à siroter une bière ensemble, un vrai show. Quand il nous rappelle le monde sans portable ni internet, on ne peut s'empêcher de sourire. Et quand il dépeint l'ambiance, les mentalités et les mœurs du Texas des années 60, c'est tout simplement SA-VOU-REUX !

Ha… ♪ Dallas… ton univers impitoyable ♫ (Pour mémoire, Dallas est la ville ou JFK a été tué)



Évidemment, l'auteur nous expose aussi ses convictions: l'hypothèse d'un tireur unique et par conséquent le rejet d'une théorie du complot. Il s'appuie pour cela - comment dit-il déjà? - sur "son intuition raisonnée"(!), fruit de ses investigations qui se sont poursuivies pendant des années et basée sur l'existence de preuves tangibles. Mais son intention n'est pas de réécrire l'histoire. Si vous souhaitez lire une analyse sérieuse et complète de toutes les théories et contre théories qui existent sur le sujet, passez votre chemin. Ce livre s'adresse plutôt à ceux qui ne connaissent pas bien, ou pas du tout le contexte de la mort de JFK et qui voudraient en savoir plus sans prise de tête. Et apparemment aussi à ceux qui comme moi, sont blasés de ce sempiternel martelage médiatique (????).



Publié en 2013 à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort de JFK, c'est aussi un livre- hommage dans lequel il dresse en dernière partie un portrait du président plutôt intéressant. Pas forcément objectif, mais à découvrir.



Bref, en ce qui me concerne, un livre-surprise qui apporte un angle de vue différent sur les événements. A lire pour les anecdotes et les descriptions des différents protagonistes de l'affaire, ainsi que, et surtout, pour l'esprit des EU des années 60. Mais gardez en tête que ce livre est avant tout un ressenti. Et c'est probablement ce que j'ai, à titre personnel, le plus apprécié dans ce livre. Philippe Labro est indéniablement un conteur.



La prochaine ouverture des archives est apparemment en 2017 ! Je doute qu'elles mettent en lumière la moindre révélation sur l'assassinat de JFK mais ce dont je suis hélas quasiment sure, c'est qu'une nouvelle vague de publications et théories déferlera… " Un secret, ça se découvre et s’explique. Un mystère, cela perdure, et cela fascine."



Et le mystère JFK est loin d'avoir fini de faire parler dans les chaumières…. la preuve par cet avis (!).



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Tomber sept fois, se relever huit

Il y a deux mois de ça, j'ai déménagé, pour revenir dans le sud-est où je suis née, et je retrouve avec une joie immense mes racines, mon pays, le soleil et le ciel très bleu. Je retrouve aussi ma bibliothèque, certains livres étant restés dans des cartons pendant plusieurs mois.

J'ai donc "relu" ce livre témoignage de Philippe Labro, que j'avais dû abandonner lors de la précédente tentative. En effet, c'est un livre à ne pas lire si l'on est déprimé, mais il peut être utile pour les proches d'un malade dépressif, pour aider à mieux comprendre ce qui se passe dans sa tête au moment de la maladie.

Philippe Labro raconte ici sa descente aux enfers, mais aussi la lente progression de sa guérison.

J'aime toujours la belle écriture de cet auteur, même si j'ai trouvé - et c'est le seul bémol que je mets à ma "note", un petit manque d'humilité, parfois.

Mais c'est un beau livre, et un écrivain que j'apprécie toujours autant.
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L'étudiant étranger

Pour un jeune d'aujourd'hui, aller étudier aux USA est devenu presque banal. Juste après la seconde guerre mondiale, c'était au contraire extrêmement rare. La mobilité des personnes était très réduite, et chaque nation "cuisait dans son jus". Philippe Labro a eu la chance de découvrir l'Amérique dans les années '50, alors qu'il était encore très jeune. Il a fait des études en Virginie, un Etat sudiste, très conservateur et raciste. Le combat pour les droits civiques n'avait pas vraiment commencé aux USA. L'auteur avait pour condisciples des étudiants blancs, tout imprégnés par un sentiment de supériorité et par un conformisme étouffant. Le narrateur, quoique surpris par la société où il se trouve immergé, s'y adapte assez facilement. Il nous fait pénétrer dans cette Amérique bon chic bon genre, bien-pensante, qui à présent nous semble anachronique. Mais pour moi, ce qui donne tout son poids au livre, ce sont les sentiments du héros pour une jeune Noire: connaissant le racisme ambiant, j'ai tremblé pour ce couple qui n'avait pas vraiment droit de cité dans la société très conservatrice d'alors.



J'ignore si ce roman est véritablement autobiographique, ou si l'auteur a beaucoup brodé sur son expérience personnelle. Je crois que Philippe Labro est un homme remarquable et... un peu imbu de sa valeur. Après cette lecture, mes sentiments à l'égard de l'auteur sont assez ambivalents. En tout cas, il donne un éclairage intéressant sur un monde très éloigné du nôtre dans l'espace et dans le temps.

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Le petit garçon

Un gamin, le plus jeune de sept enfants raconte. Sa jeunesse dans une villa, près d'une petite ville du sud de la France dans les années 40-45. Tous les personnages sont si bien décrits qu'ils nous font partager l'univers à cette époque là, l'occupation allemande, la résistance,les collaborateurs et la gestapo. Un temps passé si bien raconté par l'auteur. Est-ce une auto-biographie, ou l'auteur s'est-il basé sur des faits de sa jeunesse, on le le lit pas vraiment. J'ai aimé et le conseillerai.
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Je connais gens de toutes sortes



Vingt et articles publiés dans différents journaux (Vogue, Le Point, Le Monde), des années 70 à 90. Des moments de vie, des portraits instantanés, des rencontres plus étoffées d’artistes, de politiques (Kennedy, Rocard, Mitterand…), de cinéastes (Woody Allen, Melville, Jack Nicholson , Godard …) , écrivains (Modiano, Romain Gary, Hemingway, Malraux, Jean-Marie Manchette journalistes , directeurs de presse (Katharine Graham, Pierre Lazareff…) …, chacun, artiste à leur manière.

Les textes initiaux ont été, au moment de l’édition de ce livre (2001-2003) , complétés par des « postfaces » car Philippe Labro estimait qu’avec le recul , le temps qui a passé, les aléas de l’actualité, les marques de l’Histoire, il fallait rajouter, compléter , cette occasion le lui permettait « Les voici, tels qu’ils étaient, tels que je les voyais, et tels que – la vie ayant fait son incessant travail de modification de mémoire et d’image – je repense à eux et à l’époque qu’ils traversaient donc els qu’ils sont devenus ».

Un exercice singulier, un style journalistique plaisant, un regard personnel intéressant sur ces personnalités.

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Ma mère, cette inconnue

Avec beaucoup de pudeur, d’émotions et d’amour filial, Philippe Labro dresse le portrait de sa mère. Une mère aimante et présente pour sa famille et son mari mais qui parlait peu d’elle. C’est son histoire que l’auteur nous fait découvrir en lui rendant un vibrant hommage ; une femme qui a souffert plusieurs fois de l’abandon et qui malgré les épreuves, a su aider les autres et vivre une vie de femme, d’épouse et de mère heureuse et comblée.
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Tomber sept fois, se relever huit

Il n'y a pas meilleur témoignage sur la dépression. Philippe Labro fait le récit d'une descente aux enfers, sans aucune concession et avec la lucidité de celui qui a connu le pire, avant de retrouver le goût de la vie. Chacun, chacune, s'il a connu la dépression, s'y reconnaîtra, y croisera un frère de galère dont les mots font dire qu'il est possible d'en sortir, même si la maladie vous plonge au plus bas de la souffrance psychique. A lire et à faire lire.
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Des cornichons au chocolat

Je fais partie de cette génération qui a vu l'Encyclopédie Universalis trôner fièrement sur les étagères des grands-parents, derrière une jolie vitrine fermée à clé, habitée de poupées du monde entier et de tout un tas d'objets improbables qui, parfois, me fichaient une frousse pas possible.



"Si l'un des enfants fait des études, vous serez bien contents d'avoir investi ! " avait lancé le commercial qui fleurait la jolie comm'. Ce fut l'argument décisif ! et voilà comment mes grands-parents ont acquis à crédit une encyclopédie en 12 volumes, fin du fin de l'accession, par les classes sociales ouvrières, à la culture avec un grand C.



Et puis, comme aucun des enfants n'en avait fait, d'étude, il n'était sûrement pas question que l'un des petits-enfants aux mains sales touchent au précieux fruit de leur labeur. Quand les petits-enfants ont fait leurs études, eux, Universalis était plus que dépassé et google a détrôné le fin du fin, qui fut revendu, à la mort de pépé et mémé, une misère lors d'un vide-grenier mémorable…



Je fais partie de cette génération dont les parents recevaient chaque mois la superbe sélection France Loisirs, vendue de force par un autre commercial qui avait, lui aussi, flairé la comm'. J'ai une petite dent contre France Loisir qui fait pourtant de bien beaux efforts pour racheter sa cause !



La Soupe aux cailloux, Des Cornichons au chocolat, Jamais sans ma fille, pauvres (mais uniques) fenêtres culturelles qui illuminaient la vie terne et grise des smicards dans les années 80, si l'on veut bien excepter le faste petit écran qui trônait dans le salon et dont la novlangue tournait en boucle du matin au soir dans l'appartement un peu kitch. Je suis sûre que maman ne les lisait pas, mais je voyais bien qu'elle s'empourprait dès qu'un invité reconnaissait "LA" sélection, posée négligemment sur un meuble bas bien en vue.



Et puis, il y a eu plus tard, beaucoup plus tard, Irving et Une Prière pour Owen et là, s'en fut trop, trop épais ce livre, trop intello, trop tout quoi, l'abonnement fut résilié sur-le-champs et Irving me fut donné en pâture, à moi qui me donnait des airs d'intellectuelle. Alors Irving entra dans ma vie et je n'ai plus jamais quitté Owen.



Il faut savoir tout ça, vous voyez, pour comprendre le sentiment qui fut le mien lorsque je croisai la version Poche de ces Cornichons au chocolat dans une boîte à livres qui ressemblait plus à un trou à rat qu'autre chose, perdue qu'elle était dans la cité miteuse que je traversais ce jour-là. ça m'a fait chai-pas-quoi, le coeur m'est remonté dans la gorge et j'ai senti comme des brûlures étranges qui me piquaient l'estomac ; mes mains s'en sont emparé comme d'un trésor honteux. Et ce jour-là, je vous jure, j'ai balancé, dans la boîte à livres totalement désertée, au moins dix petits albums pour enfants, les beaux livres que mes enfants chéris ont lus et relus des milliers de fois, je voulais que tous les enfants de cette cité puissent se partager ces albums, en échange des Cornichons au chocolat.



Ce journal intime d'une jeune fille de 13 ans au parler franc et au verbe haut a fait remonter en moi bien des souvenirs, des bribes de vie, des morceaux choisis enfouis si profondément que je me suis sentie, à plusieurs reprises, étonnée d'avoir pu les retrouver dans les méandres de ma mémoire. Je ne sais si c'est un vrai journal intime, mais il a des faux air de l'Attrape Coeur, version fille. Il offre un accès privilégié à l'adolescence par le prisme de leur propre voix, cette jeunesse que, comme une peinture abstraite, on contemple sans jamais vraiment la comprendre...

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Des cornichons au chocolat

L'intérêt de ce livre ce serait qu'il soit réellement un journal intime tenu par une lycéenne parisienne, mal dans sa peau, ou plutôt mal dans sa famille... Il n'en est rien... Je me souviens que lors de la sortie de ce livre, il y avait eu une effervescence médiatique, le journaliste Philippe Labro, présentant ce manuscrit comme une révélation littéraire... Un journal écrit par une ado de 13 ans. En fait, cela a très bien fonctionné pendant un temps, même si à la lecture du texte on est surpris par la maturité de l'ado qui tient la plume, le style est maladroit, et les préoccupations de la demoiselle semblent ne pas être celles d'une gamine de son âge, mais qu'en sais-je après tout? et une ado des années 80 n'avait certainement pas grand chose à voir avec une ado de ma génération... Question de milieu sans doute aussi, et je n'avais pas la moindre idée de ce qui pouvait se passer dans une famille très aisée habitant un quartier assez huppé du 17 ème arrondissement de Paris, dans les années 80... Dépassée par mon temps, mon âge, une éducation différente, une approche des événements aux antipodes de ce que pouvait vivre l'héroïne de ce cahier.

Quoi, qu'il en soit, le document est faux, c'est un canular, un roman écrit par le journaliste lui-même, donc le texte perd toute crédibilité et une grande partie de son intérêt.

Divertissant sans plus...
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Tomber sept fois, se relever huit

Merci à ma soeur de m'avoir offert ce livre à Noel 2022.

C'est une histoire que je voulais lire depuis très longtemps.

Phillipe Labro a été l 'auteur qui m'a fait aimé lire grâce à Manuella.

J'étais au lycée quand je l'ai découvert.Depuis je n'avais lu pas d'autres livres de cet homme.



J'aime son écriture dans ce témoignage.

Il y a style très agréable à lire avec une grande fluidité.



Phillipe Labro en 2003 de nous racontait sa dépression.

Pour l'époque cela été audacieux et surtout très courageux au vu des fonctions qui l'avait au moment de la sorti du livre.



L'auteur nous raconte les choses, les sentiments comme à un ami à qui on se confie sur des événements.

Il rend un très baux hommage à sa compagne, à ses médecins, à ses ami et , à ses enfants.

Au début du livre, il parle comme d'un clan ce qui on vécu cela.

Il nous raconte à sa descente et surtout les premiers signes de guérisons.

Il donne des conseils à la fin.



C'est témoignage rempli de lumière.



Je pense que ce livre devrait être lu par le plus grand nombre et même étudié.

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Ma mère, cette inconnue

Dans cette biographie-romancée Philippe Labro nous retrace la vie de sa mère Netka, une femme paisible et pleine de douceur qui envahit ce livre d'amour et de plénitude par la beauté de son âme.

Philippe Labro affichera le portrait de sa mère au fil des pages en recollant des pièces manquantes sur sa vie antérieure (origines et familiale) nécessaire pour la survie et le bonheur de toute la famille.

Le beau visage de Netka empreint de blessures enfouis le guidera à la reconstitution de sa vie.

Une existence lointaine faisant place à l'instant présent par des mensonges ou des oublis..On retrouve une femme qui masque sa peine par un sourire, sa douleur par sa bonté, sa solitude par sa gaieté de coeur.

On s'attache totalement au personnage de Netka qui est d'une sensibilité et d'une humilité extrême.

Une histoire courte qui nous pousse à nous retourner vers notre arbre généalogique pour retrouver une histoire de famille méconnue et envolée …

Ce livre est un coup de coeur !


Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Tomber sept fois, se relever huit

Chercher une définition à la dépression... et vous trouver ce roman...



Je l'ai lu il y a quelques années maintenant et je me souviens avoir été bouleversée par ce livre... Je l'ai retrouvé il y a peu dans une bourse aux livres près de chez moi et je n'ai pu m’empêcher de le prendre. LABRO est fort pour décrire cette lente maladie contemporaine.

Tombez sept fois et relevez vous... C'est sublime.



Je conseille vivement à tous cette lecture bijou...
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J’irais nager dans plus de rivières

Ce livre de Philippe Labro est un recueil de souvenirs, de portraits, de pensées et de réflexions de l'auteur qui ont construit sa vie et son parcours professionnel et personnel.

Autant dire que c'est riche en diversité par les nombreuses expériences de vie, les rencontres et cette formidable force de vie qui le pousse à toujours aller de l'avant pour explorer les domaines professionnels et personnels- journalisme, littérature, cinéma, rencontres etc.-qui vont le forger.

J'avais découvert Philippe Labro il y a une trentaine d'années avec "l'étudiant étranger" qui avait eu un fort écho en moi puisque j'avais passé une année aux États-Unis, et que ce livre parlait aussi de mon expérience. Aujourd'hui encore, Philippe Labro sait toucher ses lecteurs en parlant sans tabous, mais suffisamment de pudeur, de choses intimes, de ses passions, de ses goûts musicaux, de sa famille. Et bien que son parcours professionnel lui ait fait côtoyer les plus grands, il offre ici un visage humain et humble.

Un petit bémol cependant, tous les portraits sont des portraits d'hommes, et soudain, à la deux cent trente neuvième page, un chapitre énumérant des femmes qui ont compté, suivi d'un petit chapitre sur Mag Bodard qu'il présente tout d'abord comme la "femme de" et la "maîtresse officielle de".

Bon on a les défauts de son temps, nous ne sommes pas sortis de l'emprise machiste dominante qui remonte à la nuit des temps !
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Un été dans l'Ouest

Un roman que j'ai aimé lire, sentir, traverser comme cette Amérique qu'il raconte : celle de la route, des silos à grains et des champs à perte de vue, celle des tornades, celle des forêts de pins géants, des grands lacs, des pick-up et des coffee shop de seconde zone.

Ce livre qui ne raconte rien, ou presque : l'été d'un étudiant dans le grand Ouest, petit frenchy à l'aube de sa vie qui taille la route, seul dans l'immensité des états-unis, pour aller transpirer sous les vapeurs d'insecticides, un travail ingrat : sauver la forêt de l'invasion massive d'insectes ravageurs.

Ce livre qui sent la résine, la sueur et la terre, m'a fasciné du début à la fin et j'y est retrouvé avec un doux plaisir l'ambiance des grands parcs américains, Mesa Verde, Yosemite, Séquoia...
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Tomber sept fois, se relever huit

Le titre du livre viendrait d'un Haiku (non cité).



L'enfer de la dépression par quelqu'un qui s'en est sorti. Ce partage par celui qui l'a vécu est intéressant car il est si difficile de savoir comment se comporter avec les dépressifs.



J'aurais bien aimé qu'il en dise un peu plus sur le ressenti des personnes de son entourage proche.

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