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Critiques de Philippe Labro (581)
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La traversée

Philippe Labro a raconté l'essentiel de sa vie, morceau par morceau, dans divers livres qu'il a publiés et que j'ai lus pour la plupart. "La traversée" rapporte l'expérience terrible qu'il a vécue en 1994: hospitalisé pour un oedème du larynx et une pneumopathie foudroyante, il est passé très près de la mort. L'auteur raconte les affres par lesquelles il est passé en "réa"; l'humilité devant les aléas de sa condition humaine; les doutes sur sa guérison; la vision de personnes mortes qui avaient autrefois peuplé sa vie personnelle; les souvenirs de sa vie d'avant; enfin son aspiration dans le fantastique "tunnel lumineux" qui semble mener vers l'au-delà et dont témoignent les personnes ayant survécu à un état de mort imminente. Il insiste aussi sur la force que lui a conféré l'amour de ses proches, de son épouse notamment. Puis il finit par "renaitre" et sa vie reprend peu à peu son cours.

Le sujet est très sérieux et nous concerne tous potentiellement. Toutefois j'ai trouvé que le récit n'est pas toujours très facile à lire; il est haché et parfois répétitif.



Malgré diverses épreuves, Philippe Labro a presque tout réussi dans sa vie. C'est un homme hors du commun; je ne le contesterai pas. Mais, pour ma part, j'éprouve le même (léger) malaise chaque fois que je lis l'un de ses romans autobiographiques. L'auteur ne peut s'empêcher de faire état de sa remarquable vie: ses succès, les aventures extraordinaires qu'il a vécues, les énormes risques qu'il a osé prendre, les célébrités qu'il a côtoyées, etc. Même quand il veut paraître humble, il suggère sans vergogne sa supériorité par rapport aux hommes ordinaires. Je trouve ça un peu agaçant...

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Ma mère, cette inconnue

De nombreuses années après « le petit garçon, », dans lequel l'hommage était surtout rendu au père, on retrouve la famille de l'auteur, le père, les 3 frères et surtout la mère, cette inconnue. En effet, Philippe Labro, devant le silence de sa mère sur son enfance et les circonstances de sa naissance, doit faire lui-même des recherches afin d'en savoir plus sur cette mère, qui a vécu 99 ans sans donner les détails que ses fils aimeraient connaitre. Une maman institutrice, elle-même née dans des circonstances obscures, un compte polonais, rencontré où, comment, nul ne le sait…

Le premier terme qui me vient pour évoquer ce livre, est la pudeur. En effet, beaucoup de retenue de la part de Philippe LABRO dans ce récit, plutôt court et sans fioriture. L'auteur nous livre les faits sans broder des heures autour pour noircir des pages inutiles.

De ce roman émane tout l'amour que Monsieur Labro avait pour sa maman, ses interrogations, avec cette pudeur qu'on lui connait bien, mais une nouvelle fois, le grand sens de la fratrie qui ressortait déjà dans « le petit garçon », ses frères étant évoqués à plusieurs reprises dans le récit.

Certains passages parleront déjà au lecteur qui aura lu le précédent livre, on y retrouve Dora, la juive allemande, Montauban, Nice, même si certains évènements avaient déjà été relatés, on est ici dans une autre histoire que l'auteur se devait peut-être d'écrire afin de fermer la boucle restée ouverte? Même si certains points resteront inexpliqués, il a su évoquer les évènements essentiels du parcours de sa mère mais également du frère de celle-ci, dont elle était si proche.

Je suis toujours bouleversée de lire ces histoires d/hommes ou de femmes que la vie n'a pas épargnés dès leur plus jeune âge. Ces destins qui doivent être pris en main par ceux et celles qui n'ont pas eu toutes les cartes au départ pour se construire. Encore une belle leçon de vie sur l'espoir, l'amour et la volonté de construire malgré tout.

Merci à Monsieur LABRO de me faire vibrer une nouvelle fois, trente ans après Stéphanie et ses cornichons au chocolat, le livre culte de mes treize ans.

Je terminerai sur cette question sur laquelle je m'interroge depuis que j'ai refermé le livre : « aimons-nous assez les gens que nous aimons ? ».



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Des cornichons au chocolat

Des cornichons au chocolat, c’est un peu un classique de la littérature jeunesse. Il a rencontré un beau succès à sa sortie en 1983 et semble toujours beaucoup plaire aujourd’hui.



Pour la petite anecdote, Philippe Labro, l’auteur, a initialement publié ce roman sous le pseudonyme de « Stéphanie ». Stéphanie est en fait la narratrice et le personnage principal du roman. On suit son quotidien, à l’école, à la maison. Ce livre était donc présenté comme le vrai journal intime d’une petite fille de treize ans. Face au succès qu’il a rencontré, l’auteur s’est dit qu’il serait malhonnête vis-à-vis de ses lectrices qui s’identifie à Stéphanie, de continuer à mentir. Il s’est donc révélé au grand public mais cela n’a en rien altéré l’engouement autour du roman !



Je devais certainement être trop vieille pour apprécier pleinement cette lecture. En effet, je n’ai que moyennement accroché avec Stéphanie. Ses préoccupations sont vraiment celles d’une petite fille : les règles, les copines, les garçons qui montrent leur zizi, les parents qui divorcent,… Même si certaines répliques pourraient être tordantes, ça ne me fait plus vraiment rire. Il n’y a que de ça. Jamais de passages plus « sérieux » qui auraient un peu mûri l’ensemble.



Un point quand même qui a son importance, je trouve que ce livre est « passé d’âge ». Je m’explique : Stéphanie, qui a 13 ans dans le roman, a le comportement et les réflexions d’une fille d’aujourd’hui de 9/10 ans. Les jeunes de nos jours sont confrontés aux situations que vit l’héroïne bien plutôt qu’avant. Du coup, j’ai trouvé le décalage assez frappant. C’est pour ça que vos fillettes devraient le lire plus tôt que vous ne l’avez vous –même lu !



Ce livre n’en reste pas moins une petite lecture rapide, fraiche et légère. Il s’adresse surtout à un lectorat de préadolescentes. A moins de chercher à retrouver un bout de son enfance, je ne pense pas qu’il plaise à des personnes plus âgées.

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Des cornichons au chocolat

En allant à la médiathèque ce jour, je redécouvre ce livre dans les rayonnages et je découvre qu'en fait c'est Philippe LABRO l'auteur. J'ai lu ce livre en 1985 quand j'avais 13 ans comme l'héroïne et j'avais adoré. Je n'ai pas gardé l'exemplaire qui est à l'identique sur la photo car prêté et reprêté et pas rendu. Je m'étais reconnue dans cette gamine qui se pose des questions existentielles comme toutes les adolescentes. Je l'ai emprunté pour ma fille en espérant qu'elle le lise...
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Tomber sept fois, se relever huit

J'ai lu ce livre à un moment de ma vie où moi-même, je faisais une "belle chute"... Tout est juste et très bien écrit, et loin d'être décourageant (on peut "tomber" plusieurs fois...) ce livre m'a, au contraire, déculpabilisée et m'a fait entrevoir du bleu dans mon ciel bien gris à cette époque...
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L'étudiant étranger

Philippe Labro toujours en forme à 88 ans anime encore une belle émission culturelle sur la 8 que je regarde quelquefois. Cela a suscité ma curiosité lorsque j'ai découvert "l'étudiant étranger" dans un arbre à livres, premier d'une longue série où il raconte sa vie pleine d'aventures et de réflexions.

Il écrit ce livre à 50 ans avec déjà du recul sur son expérience.

Je découvre le jeune homme de 17 ans parti grâce à une bourse faire ses études dans une prestigieuse université de Virginie des années 50 où il apprend à s'insérer dans la vie d'un campus avec toutes ses valeurs, ses règles. C'est l'âge des premières fois, la découverte de l'amour avec une institutrice noire alors qu'on est dans le Sud raciste, le bal de printemps où l'on doit amener sa cavalière une jeune fille de Boston, riche, rebelle, en crise anorexique contre le jeu social.

Il faut aussi gagner de l'argent, des dollars pour suivre le rythme des autres, acheter la belle Buick décapotable, travailler de nuit dans un journal, donner des cours de français aux femmes de professeurs et envisager de défricher les forêts sauvages du Colorado en été.

Le jeune homme va développer de belles qualités et un regard lucide sur le monde, fasciné dans un premier temps par l'esprit américain ouvert à la camaraderie, voyant arriver les modes musicales avec le rock en roll qui déferle et l'amènera plus tard à écrire des chansons pour Johnny Halliday.

Les débuts dans la vie orientent bien la suite à venir, cette vie particulière, haute en couleur continue de bien tenir ses promesses.

Très bon roman d'apprentissage et belle description de l'Amérique des années 50 que les Français ont rêvé d'imiter.
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L'étudiant étranger

J'ai bien aimé ce livre de Labro, roman autobiographique (ou presque?) qui nous fait découvrir une Amérique des années cinquante - soixante à l'aube d'une explosion des mœurs mais encore empreinte d'un profond racisme. C'est aussi le roman de la fin de l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte, le roman de l'insouciance. Vraiment un joli livre.
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Mon prof, ce héros

Un recueil de textes d'écrivains et non des moindres qui ont répondu à l'appel de la Fondation Egalité des chances pour parler du prof qui a éclairé leurs vies. Un texte posthume de d'Ormesson car, dit sa fille, il aurait voulu en être.

Vingt témoignages émouvants qui reconnaissent grandeur et servitude des profs, au moment où Samuel Paty vient d'être assassiné; ils disent aussi leur reconnaissance d'avoir été révélé à soi-même par un maître.
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Tomber sept fois, se relever huit

« Tomber sept fois, se relever huit » est un livre courageux et intime sur une maladie terrible, mystérieuse même si connue depuis l’Antiquité sous le terme « Mélancholia ».



Pour autant Philippe Labro me paraît etre un privilégié.



En effet, c’est un homme entreprenant, créatif, combatif , n’ayant pas de problème financiers, évoluant dans un milieu ou il a l’habitude de côtoyer des hommes puissants et riches, soutenu enfin par une famille dévouée.



Il possédait donc à mes yeux beaucoup d’atouts pour stimuler les ultimes mécanismes de défense de son organisme auxquels il fait allusion.



Malheureusement tout le monde ne possède pas ces chances.



Dans les cas qui me sont proches l’aspect génétique était je pense prédominant, entraînant un mécanisme irrésistible que rien ne pouvait enrayer.



Les choses ne sont donc pas aussi simples, il n’y a pas que la dépression de Philippe Labro mais une multitudes d’autres un peu à la manière de cancers psychiques.



Je ne regrette néanmoins pas l’expérience et salue le courage de cet auteur.



Dernière remarque plus légère, comment un homme aussi amoureux de Chopin et de Schubert a t il pu écrire autant de chansons pour Johnny Hallyday ?



Cette pensée suffirait à elle seule à me plonger dans une dizaine d’années de dépression intense !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Des cornichons au chocolat

Des cornichons au chocolat.



Petite relecture d’une de mes lectures d’ado et grosse déception ... pourtant je l’ai adoré ce livre. Mais là, la magie n’opère plus .... pourquoi ? Mon âge actuel ? La déception d’avoir appris que Philippe Labro en était l’auteur-sous pseudo ....



« Des cornichons au chocolat », c’est le journal d’une adolescente de 13 ans, qui raconte son quotidien, qui partage ses pensées face à sa vie et que mange des sandwiches assez particuliers puisqu’ils sont garnis de cornichons et de chocolat!



Résumé : Publié en 1983 sous le pseudonyme de Stéphanie, Des cornichons au chocolat est devenu un livre culte. Toute une génération s'est reconnue dans le journal de cette adolescente de treize ans : sa solitude et sa révolte, son regard dérangeant sur les adultes, l'école, le travail, et son goût discutable pour les sandwichs aux cornichons et au chocolat.
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Tomber sept fois, se relever huit

Il s’agit ici de mon deuxième Labro, le premier étant La traversée.



C’est un défi de traiter le sujet de la dépression… Sujet hautement intime et tabou, notamment dans les sphères sociales de l’auteur, il nous livre ici pourtant un portrait sincère et poignant, sans concession, sans fard…



Dans cette plongée dans les abysses mentales et émotionnelles, l’auteur se montre dans la nudité de la dépression, on retrouve ici son talent de description, le soucis de l’émotion juste et métaphorisée à loisir pour expliciter les ressentis. C’est remarquable de justesse, difficile de rester insensible à cette descente aux enfers quand on l’a vécu ou quand des proches ont été touché.



Il y a finalement peu à dire sur cet ouvrage si ce n’est que le récit repose entièrement sur le talent d’écrivain de l’auteur et qu’il faut du courage pour coucher ce témoignage sur le papier…



Certains trouveront peut-être l’occasion de critiquer un parcours de « nanti », cela resterait pourtant regrettable de ne pas se focaliser sur l’élément humain, sa force et sa fragilité, autant d’éléments qui nous rendent tous égaux et qui font la valeur de ce livre.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Tomber sept fois, se relever huit

P. Labro raconte sa dépression, et comment il s’en est sorti. La description de la maladie est ma foi fort bien faite. Mais ça s’arrête là. En un an, il s’en est sorti et croit ainsi tout connaître ; on ne peut que constater l’ego surdimensionné de l’auteur !!! De plus, il vit dans un monde où tout est facile grâce à l’argent, même se soigner…….. Ce qui n’est pas le cas de la majorité des dépressifs…
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''On a tiré sur le président''

La phrase éponyme fut la première phrase à jaillir lorsque les gens ont repris leurs esprits, en ce 22 novembre 1963, alors que le Président américain John Fitzgerald KENNEDY traversait Dallas (Texas) pour y prononcer un discours. Appréciant le beau temps et les bains de foule, il avait ordonné de décapoter la voiture et avait imposé ses conditions aux services de sécurité qui l’entouraient. Il sera assassiné d’une balle dans la tête, mais l'assassin présumé sera tué à son tour, laissant une Amérique sans réponse à ses interrogations.





« Trois coups. Du feu. La mort. La tragédie. Et bientôt, la phrase qui serait la plus prononcée à travers l’immense espace américain : The President has been shot. On a tiré sur le Président. »





Si, depuis cette date, notre monde a connu d’autres types de « ruptures historiques » comme les nomme l’auteur, celle-ci reste unique pour la raison suivante : « Dans le cas de Dallas, deux éléments dominent ces autres dates clés : cinquante ans plus tard, un doute plus ou moins raisonnable subsiste et la question : « qui a tué le Président et pourquoi ? » n’a cessé d’être posée, engendrant une culture, une industrie de la conspiration et du complot qui n’a cessé de se développer ».





A l’époque, Philippe LABRO était un jeune journaliste de 26 ans couvrant l’évènement pour France Soir. En 2013 il publie « On a tiré sur le Président » pour honorer le cinquantième anniversaire de cette mort. Il y raconte ce grand moment de sa vie journalistique : les coulisses de l’enquête qui a suivi, une atmosphère bouillonnante, les réactions à chaud de la population - qui ont d’ailleurs conduit au meurtre de l’assassin de JFK dans les locaux de la police, et sous les yeux médusés des médias de l’époque. Avec l’auteur, nous prenons la température de la ville, pénétrons certains milieux privilégiés et interrogeons des témoins ou intellectuels. C’est un récit enrichissant qui rappelle comment et pourquoi JFK a été un grand Président.





Il nous décrit l’ébullition, l’attente médiatique dans les couloirs de la police, les rebondissements de l’affaire. Il aborde aussi longuement les hypothèses que la police, le FBI, les journalistes, la commission Warren, mais aussi chaque citoyen américain a pu échafauder pour expliquer cet évènement inédit et brutal. Pour « combler les vides que la réalité propose » et expliquer l’inexplicable. Coïncidences, théories du complot, accusations, démentis, on replonge dans les jours qui ont suivi cette date funeste. Mais c’est avec le recul des années de réflexions que Philippe LABRO nous expose les faits, les interrogations et les thèses parfois romanesques qui ont suivi. Loin de relancer le débat sur les explications sensationnelles que l’on a pu vouloir trouver à cet acte, il revient simplement sur cette page de l’histoire en hommage à celui qui s’est avéré être un grand Président.





Il profite donc de l’exercice pour nous parler de l’Homme JFK comme de sa Présidence. Et si j’ai apprécié ces rappels historiques, j’ai également aimé les nombreuses références culturelles qui jalonnent son texte, toutes expliquées simplement et appelées à bon escient à titre d’illustration. Connaissant mal cette période, j’ai pris plaisir à en apprendre un peu plus par quelqu’un qui était sur place et ne cherche pas à affirmer son point de vue sur la vérité. Comme il le dit d’ailleurs, à l’ère de la totale transparence, si une vérité nouvelle et inébranlable avait dû voir le jour, ce serait déjà fait.





Avec lui, il faut donc « accepter qu’un acte de violence hasardeuse, commis par un obscur insatisfait, pouvait anéantir un Président des Etats Unis d’Amérique » même si « c’est admettre un monde chaotique, désordonné, ce que redoutaient tous les Américains de l’époque ».





« Personne n’accepte, en effet, qu’il y ait dans la vie « la tragédie sans la raison » (…). J’accepte la tragédie sans la raison. Je fais ce pari. A mes risques, mais sans grand péril. Si une autre vérité que celle-ci n’a pas surgit, c’est qu’il n’y en a pas. Ou alors s’il y en a une – je me serais trompé, ce n’est pas très grave - elle est tellement énorme qu’elle déstabiliserait et détruirait tellement la base du système démocratique américain qu’on l’a enfouie pour toujours – dans les tombes des dix mille protagonistes de cette histoire, ce roman, le plus grand roman américain. Dix mille tombes. Dix mille secrets. Dix mille mensonges. Aucune vérité, sauf celle de l’irrationnel. »


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Des cornichons au chocolat

Un livre qui parlera certainement beaucoup à toutes les jeunes adolescentes qui trouveront en Stéphanie des traits de vie ou de caractère communs à leurs vies. Étrange quand on sait que c'est un homme qui a écrit ce livre, de voir à quel point il a bien compris l'adolescence et les femmes sous certains angles.

D'un point de vue plus personnel, les aventures de Stéphanie sans m'avoir complètement captivé, ont été une lecture d'été agréable et récréative mais sans plus.
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L'étudiant étranger

J'ai presque du mal à expliquer ce que j'ai apprécié dans ce roman de Philippe Labro. Est ce le style de ce romancier? L'histoire? Sûrement les deux...

Ce qui est sûr c'est que cet étudiant étranger est attachant, on parvient à s'identifier à lui même si on n'est pas un homme, même si l'on n'a jamais vécu un an à l'étranger. A travers lui, on ressent cette découverte d'un pays étranger, l'intégration lente puis l'attachement au point de ne plus vouloir en repartir.

Philippe Labro sait parfaitement mêler histoire intime et éléments historiques. C'est donc une véritable plongée dans les Etats Unis des années 50 qu'il nous offre et ce bain est très agréable.
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Tomber sept fois, se relever huit

en page 225 : "il faut savoir acceuillir sa douleur car tu apprendras d'elle' "



Quelqu' un de mon entourage m adit : " chacun porte sa croix"

Je n'ai pas vécu ce style de dépression puisque je ne peux me passer de médicaments ...mais je vis et m'enthousiasme ..j aime les gens ma famille et je veux porter secours à cette détresse d'âme que je nomme "crabe de l'âme"
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Un été dans l'Ouest

Le mois dernier j’ai lu le bouquin sur l’assassinat de Kennedy de Labro, On a tiré sur le Président. Il évoque à de nombreuses reprises son voyage précédent aux États-Unis, son roadtrip vers l’Ouest… Et j’ai eu envie d’en savoir plus et de lire le roman/témoignage qu’il en a tiré. Bon, j’ai commencé par mal faire ma recherche et ne pas me rendre compte qu’il y avait deux bouquins, L’Étudiant Étranger ET Un Été dans l’Ouest, et du coup je n’ai acheté que Un Été dans l’Ouest, mais bon c’est pas grave, la médiathèque d’à-côté a apparemment toute l’œuvre de Labro (les hasards du débroussaillage, elle a ça mais pas les Versets Sataniques que je voulais lire, par exemple) du coup j’irai les chercher, ça m’évitera de les acheter pour les revendre une fois lus. Oui, parce que bon, c’est sympa, mais c’est pas exceptionnel et je ne garde plus que l’exceptionnel. Ou ce que je voudrai relire. Je ne suis pas certaine que je voudrai relire les romans de Labro. Mais je suis tout de même contente de les avoir lus une fois !



On accompagne un Labro de dix-neuf ans dans un road-trip puis sur le site de son job d’été, pendant lequel il asperge d’insecticide une forêt américaine. Je ne suis jamais allée aux États-Unis donc je ne sais pas dire si c’est réaliste, mais en tout cas c’est tout à fait ce que j’imagine de la vie dans les petits bleds avec travail difficile, pas de femmes et des flingues. Du coup j’ai complètement été emballée, même si par moments ce sont réellement des rêves de jeune garçon qui ne me correspondent pas des masses. Par ailleurs, il y a cette chanson, cette chanson qui reste dans la tête sur la Loi de la Route, enfin, bref, tout ça a fait vibrer la corde en moi qui rêve d’aller dans le Nouveau Monde du Nord (oui, le Nouveau Monde du Sud, j’y suis déjà allée. Bon, j’y retournerais bien.) pour s’y balader tranquillement et découvrir ces paysages qui me font rêver depuis toute petite (le Wyoming ! Flicka ! )



J’ai réservé l’Étudiant Étranger à la médiathèque. J’ai envie de voir comment Labro se débrouille dans les colleges de l’Est. Je vous dirai ça.
Lien : http://www.readingintherain...
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Le flûtiste invisible

Par le biais de trois nouvelles, Philippe Labro parle de l’éternelle question que l’on se pose quand un évènement particulier se produit : est-il le fruit du hasard, des aléas de la vie, des circonstances, du destin, de la fatalité, du cours des choses ? … autant de synonymes peut-être du « flûtiste invisible » de la définition d’Einstein, terme dont s’est inspiré l’auteur pour le titre de son livre.

Bien que le thème soit intéressant, ce livre m’a laissée sur ma faim. Peut-être parce que ces histoires sont traitées sans approfondissement du sujet. Peut-être à cause du choix du format « nouvelles », forme littéraire dans laquelle j’ai dû mal à m’engouffrer. Toujours est-il que j’ai eu du mal à aller jusqu'au bout et l'ai posé sans regret d'être arrivée à la fin .

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Un été dans l'Ouest

Cette histoire est doublement celle d’un voyage, puisque le narrateur n’est pas américain : c’est un jeune français, et il a passé une année dans une université de Virginie avant de partir à la rencontre du Grand Ouest. Le voyage en lui-même, la route jusqu’au Colorado, est un peu rapide et n’occupe pas beaucoup de place dans le roman. L’auteur se concentre sur quelques évènements importants, et j’avoue avoir été légèrement frustrée. Néanmoins, l’envie de parcourir la route et des réflexions sur ce que cela implique sont présentes tout au long du roman. Mais globalement, l’été de notre étudiant passe très vite, et j’aurais parfois aimé que certaines choses soient un peu plus creusées.



Arrivé dans le Colorado, le narrateur se trouve face à l’immensité de la Nature. En effet, nous sommes dans les années 1950, et l’Ouest n’est pas encore une destination touristique. Ainsi, notre étudiant se trouve face à une nature préservée et sauvage, qu’il contemple et qu’il nous fait admirer. Cette évocation de la nature, des grands espaces et du sentiment de liberté qui leur est lié m’a plu. Il rencontre aussi des hommes différents, plus bruts, plus authentiques peut-être, qui lui apprennent notamment les vertus du silence.



Le personnage principal est un jeune homme assez sympathique. C’est un étudiant qui se cherche encore, qui n’a pas trouvé sa voie, et qui trouve un début de réponse dans l’Ouest. Car au-delà d’un récit de voyage et d’un hommage à la nature, ce roman s’attache aussi à l’évolution de ce jeune homme, qui se découvre plus fort qu’il ne l’aurait cru, qui prend confiance en lui. Néanmoins, il m’aurait fallu en savoir plus à son sujet pour s’attacher à lui (peut-être dans ce cas aurait-il fallu lire le roman précédent ?). Mais surtout, j’aurais aimé avoir davantage de pistes de son évolution future à la fin du roman, je suis restée un peu sur ma faim.



Quant aux autres personnages, ils sont assez peu développés, nous ne faisons que les effleurer, même si certains se font remarquer, comme la fille Clarke qui initie le narrateur à la « Loi de la route ».



L'écriture de Philippe Labro est de qualité, et ce roman a fait partie de la sélection du Goncourt l’année où il est sorti. J’ai particulièrement aimé sa manière de décrire la nature et les paysages. C’est une écriture plutôt grave, son histoire est une réflexion sérieuse et ne se prête pas à l’humour.



Ainsi, c’est un roman que j’ai apprécié, notamment pour la présence de la nature et le cheminement interne du narrateur, mais j’ai été un peu frustrée sur plusieurs plans, par la brièveté de l’intrigue notamment. Néanmoins, si les grands espaces de l’Ouest vous attirent, je vous le conseille !
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Quinze ans

Paris, au siècle passé vers 1950.

La personne qui raconte est un garçon d'une quinzaine d'années. Sa vie d'écolier, tout se passe bien jusqu'au jour où Alexandre Vichnievsky-Louveciennes, un russe arrive comme élève dans la classe. Un nouvel ami ? Peut-être ? Seulement le nouvel ami a une soeur.

On revit une époque révolue, l'apparition de la télévision, la guerre de Corée, les voyages en Suisse,...
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