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Critiques de Philippe Labro (581)
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Un été dans l'Ouest

Un jeune Frenchy en mal d’aventures et d’argent pour terminer ces études aux États-Unis s’engage pour une saison d’été pour sauver une forêt malade dans la région des rocheuses. Après un voyage à base d’auto-stop et de cars greyhound et une rencontre marquante, il fait la connaissance d’un univers de gens d’horizons très divers, en général saisonniers sur des chantiers. Il découvre une solidarité humaine et un empathie bien utile pour supporter des conditions de travail difficiles, avant de reprendre études et recherche d’un job à son retour en France. Sans doute autobiographique, le roman pêche un peu par une fin laborieuse lors de le recherche du premier emploi.
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Tomber sept fois, se relever huit

J’en attendais beaucoup de ce livre, peut-être trop d’ailleurs, car je traverse comme l’auteur une mauvaise passe et j’espérais y trouver les mots pour décrire ce qui m’arrive, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai une vaste collection sur le sujet de la dépression. Bien que je me sous reconnu dans ses mots, j’ai eu du mal à le lire, il passe de la première à la troisième personne régulièrement ce que j’ai trouvé déstabilisant. Je n’ai pas non plus apprécié la façon qu’il a de digresser, cela rend la lecture lourde.

Dans l’ensemble j’ai quand même apprécié car même si ça ne m’a pas aidé autant que je l’aurais souhaité, ça m’a au moins permis de prendre du recul. Dans le bon moment du livre, Philippe Labro sait expliquer à sa façon comment on devient quand on est atteint de ce mal, je pense que pour quelqu’un qui n’a jamais vécu ça, il se rendra compte à quel point le tourment est grand.

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Des cornichons au chocolat

C'est en faisant du tri chez mes parents que je suis tombée sur mon exemplaire des cornichons au chocolat. Je me rappelle très bien, après avoir saoulé ma mère pour l'avoir car toutes mes copines de bahut l'avait lu, elle me l'avait commandé chez France Loisirs. Pour les gamines de banlieue, scolarisées en ZEP lire des cornichons au chocolat nous fascinait inconsciemment car Stéphanie avait des problèmes d'ado' des quartiers sympas, chicos de Paris. Nos quartiers à nous....Tout comme on s'était extasiées devant Sophie Marceau dans la boum 1 & 2. Au final, c'est un livre qui n'embrasse pas toute l'adolescence et toutes les adolescences. Par ailleurs, il n'a pas été rédigée par une vraie ado' (pas comme l'âme câline de Chine Lanzmann, autre livre lue à l'époque et là on était encore plus chez les bobos parisiens mais cela nous sortait de notre quotidien). Nous nous n'avions pas compris que c'était un Monsieur derrière Stéphanie. Nous ce qui nous attirait c'était qu'on rêvait d'avoir sa vie. Car beaucoup de mes copines et copains étaient ce qu'on pouvait appeler des pauvres gosses. Alors les histoires de Stéphanie on en redemandait. Avec le recul, des cornichons au chocolat n'est pas un super bouquin. Le style est galvaudé. Les situations téléphonées. Mais bon...cela m'a fait plaisir de me revoir à 13/14 ans. Et de penser à certaines de mes copines de l'époque !
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''On a tiré sur le président''

Heureusement, Philippe Labro est le seul journaliste qui n'écrit pas comme un journaliste aguicheur, mais qui est bel et bien un romancier. Il en découle un style sobre qui permet de relater ce qu'il a vu et ressenti le 22 novembre 1963. Et Philippe Labro est un homme honnête. Cinquante ans après les faits, il se souvient de ce jour où, jeune journaliste aux USA, il fut l'un des deux seuls reporters français à hanter les couloirs du commissariat de Dallas, à rencontrer Jack Ruby, à rendre compte encore et encore pour France-Soir. Labro est un amoureux de l'Amérique, et Kennedy est son idole; Pour lui, il n'y a pas de doute: Oswald est l'unique assassin, les théories conspirationnistes sont toutes décevantes. Il n'en demeure pas moins que son honnêteté narrative pousse le lecteur à s'interroger, à chercher lui-même une explication. C'est ce que je fis en lisant ce très bon livre. Si l'hypothèse Oswald est tellement combattue et si celle d'un complot n'a jamais pu être étayée, n'y aurait-il pas une troisième voie jamais explorée...? Kennedy malade, souffrant, dépressif, drogué, ayant des problèmes conjugaux, aurait-il pu organiser son suicide en le maquillant en assassinat pour éviter d'affaiblir l'Amérique et pour transmettre les rênes du pays à Bob? Sachant ce qu'on sait de ce Président si fantasque et si intelligent à la fois, rien ne me semble impossible. Vous voyez, quand je dis souvent dans ces colonnes que la littérature est faite pour réfléchir...
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Tomber sept fois, se relever huit

C’est un témoignage clair, sincère, de l’épisode d’une dépression. Cela insiste moins sur la douleur en elle-même que sur l’enfermement qu’elle provoque. La dépression rompt des liens. Ces liens se maintiennent si l’entourage reste solidaire du malade. C’est aussi les liens intérieurs : l’absence de plaisir par rapport à ce qui faisait plaisir avant, comme le détachement à ce qui nous attachait à nous-même. Le corps flanche comme une marionnette dont on a coupé les fils. Cette césure, cet éloignement, cette « glace » qui nous sépare du monde, l’intelligence, les capacités intellectuelles diminuées, parce que la volonté n’est plus là. C’est autant une maladie de la volonté que de l’enfermement en soi. Il y a bien sur la mésestime de soi, ce sentiment d’être un « déchet », et là, c’est intéressant que le narrateur du livre soit une personnalité aussi célèbre, et reconnu que Philippe Labro. Parce que la dépression peut tout balayer même ça : une vie sociale, une reconnaissance sociale, le doute peut s’insinuer partout et en chacun de nous. Philippe Labro a traversé une longue nuit de douleur, il essaie pour expliquer il s’en est extirpé, qu’il y a eu des points d’achoppements lors de la maladie, conjugués au résultat des médicaments, à son entourage (il fait la différence entre « les amis » et les autres) qui l’a soutenu malgré l’être totalement différent qu’il était devenu. Il insiste aussi sur cette honte qui le prend d’être aussi vulnérable, de devoir peser sur les autres, sa perte de liberté, mais il ne s’appuie jamais sur eux, il démissionne de tous les rôles qu’il doit jouer. Il écrit enfin que quelque chose en lui lui a servi de ressort, quelque part une volonté sous jacente a pesé, pour que finalement il s’en sorte.
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Franz et Clara

Je me souviens qu'après avoir dévoré Des cornichons au chocolat, j'ai fondu sur Franz et Clara, il devait être 3h du matin. Je ne l'ai pas lâché avant de l'avoir fini, soit environ 2 ou 3 heures plus tard.

Je garde de ce roman un merveilleux souvenir, comme d'une nuit passée sur un banc, face à une étendue d'eau, une brise douce et agréable, à écouter Franz et Clara parler et philosopher ; puis je me suis retrouvée dans le café avec eux, dix ans plus tard, pourtant il ne s'était passé qu'une minute, et là ils se sont à la fois trouvés et retrouvés.

L'amour n'a pas d'âge : on pourrait sans doute résumer ainsi de beau roman...
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Rendez-vous au Colorado

Très mitigée sur ce livre.

Le personnage principal, Philippe Labro lui-même ?, se rend au Colorado où il séjourna durant sa jeunesse. Les souvenirs lui reviennent.

Il est difficile de savoir où l’auteur veut nous emmener. Ҫa commence comme un roman, puis les questions arrivent. Est-ce une autobiographie ? Est-ce l’histoire d’un retour à la vie ? Quel rapport avec cette jeune-fille au visage grêlé ?

C’est écrit selon une logique qui ne m’est apparue qu’à la fin mais m’a déroutée tout au long de la lecture.

Des chapitres où transparaît l’amour de la nature et des animaux. De beaux passages sur le Colorado et son histoire. Et puis, tout à coup, un chapitre sur la tendresse, ou sur la mémoire ou sur les rendez-vous, et sans crier gare, sans lien évident, des chapitres sur cette mystérieuse jeune-fille.

Et puis, tantôt l’emploi du « Je », tantôt du « Il », même du « Tu » par le narrateur.

Bref, j’ai trouvé cela bien décousu. Même si cela est voulu et se comprend, ça n’en rend pas la lecture agréable.

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Tomber sept fois, se relever huit

PAs envie de le lire, égo démesuré, style journalistique, ennuyeux, tout est dit dans le titre. Mais courageux et optimiste : oui on peut sortir de la dépression, cette maladie inventée par les labos pour vendre leurs pilules roses.
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Les gens

Ce livre est écrit de cette façon : tout d'abord, nous avons un chapitre pour chacun des trois personnages : Maria, Marcus Marcus et Caroline. Ces chapitres sont là pour nous montrer le chemin qu'on prit ces personnages mais aussi pour apprendre à les connaitre et les découvrir selon leur caractères et leurs secrets noirs.

Durant cette partie, j'ai été touchée par le personnage de Maria, cette adolescente de seize ans, orpheline qui va devenir fille au pair chez une belle famille des beaux quartiers. Elle traîne avec elle, un secret sombre que vous découvrirez bien assez vite. Ensuite, j'ai beaucoup aimé Caroline aussi, une trentenaire jetée par son petit ami car sa femme revient à la maison. Jetée dehors, elle se réfugie chez sa soeur. C'est tout aussi un personnage touchant et au vue de sa situation, il est facile de s'identifier à elle. Puis, il y a Marcus Marcus, une célébrité de la télévision que j'ai moins aimé. Égocentrique, arrogant et donc moins attachant.. au début mais petit à petit, il devient attachant aussi. Ces personnes ont un point commun : le manque d'amour. L'envie d'aimer et d'être aimé.



Comme dans la vie, certains destins peuvent se croiser. Ces gens vont se rencontrer. Comment? De quelles façons? Cela va t'il changer quelque chose dans leur vie? Il faut le lire pour le découvrir. En tout cas, moi j'ai adoré même si je suis un peu restée sur ma faim pour la fin de l'histoire. A la fin du livre, on a un petit résumé de tous les personnages de l'histoire, ce qu'ils sont devenus.. C'est intéressant mais je pense que l'auteur aurait pu mettre de façon brève les personnages secondaires et nous en apprendre un peu plus sur les principaux. Mais ce n'est pas dérangeant et en prenant l'ensemble du livre, c'est une très jolie histoire.
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Un été dans l'Ouest

C'est avec appréhension que j'ai débuté ce roman. Le résumé me faisait un peu peur et je ne pensais pas aimé mais j'ai débuté et très vite, je me suis laissée emportée.



Le narrateur a étudié pendant un an dans une université de Virginie et pendant l'été, il abandonne la vie d'étudiant pour travailler dans les montagnes du Colorado. Très vite, il s'aperçoit que la vie y est différente que sur les bancs de l'école. Il commence par être pris en stop par deux malfaiteurs mais il réussit à s'échapper. Dans un bus, il rencontre une jeune fille, Amy, appelée la fille Clarke. Il vivra un amour d'un jour qui continuera à l'obséder pendant longtemps.

Puis, le voilà arrivé aux camps, la vie est dure. Les personnages doivent couper des arbres, les sauver d'une invasion d'insectes destructeurs. Il se lie d'amitié avec quelques personnages, participe à une bagarre générale, assiste à la mort d'hommes dont un de ses amis. C'est ce qui le poussera à quitter le camp et à retourner à la vie normale.



Je crois que je n'ai jamais autant ressenti de nostalgie en lisant un livre. Je l'ai peut-être lu au bon moment mais le fait de rencontrer des gens, s'habituer à leur présence et leur dire au revoir sachant très bien qu'on ne les reverra plus jamais m'a beaucoup touché. Philippe Labro a une écriture plaisante ce qui rend la lecture agréable et touchante à la fois. Quelques longueurs mais rien de bien gênant. Il aborde pleins de thèmes d'actualité : le raciste, la valeur de l'argent en travaillant dur, les difficultés à trouver un emploi, la nature, les rapports amoureux.

Des romans de Philippe Labro que j'ai lu pour le moment,« Un été dans l'Ouest » est mon préféré.

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Tomber sept fois, se relever huit

19.03.2022 30eme



Au hasard des livres trouvés dans notre location, j’ai été intriguée par ce récit de Philippe Labro souhaitant prendre « le lecteur par l’épaule pour lui raconter une histoire et cette fois c’est une histoire vraie »



Résumé :



" C'est arrivé subrepticement, sournoisement, sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration. Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est en train de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance. " "Quelque chose a changé". Ce "quelque chose" n'est autre que le début de la plongée dans une dépression nerveuse dont le célèbre romancier a été victime. Dans un récit vécu, sans fard ni concession, l'auteur de La traversée raconte ce que signifie perdre le désir, l'énergie, la passion, l'estime de soi. Avec un style intime, conduit par le souci authentique de restituer "cette tristesse sans larmes", et "dire comment c'était", selon la formule de ses maîtres en écriture, Hemingway et Hugo, Philippe Labro évoque les effets de "la broyeuse" qui vous ronge le ventre. Mais ce témoignage unique, porté par le souffle de l'écriture, constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie et de l'amour



Comme Philippe Labro l’indique lui même ce livre est destiné aussi bien à ceux qui ne savent pas ce qu’est la déprime tout autant que ceux qui en souffrent ou en ont souffert.



Les premiers pour leur donner une idée de ce que rencontre le malade, car il faut reconnaître cela comme tel, une maladie, qu’il ne suffit pas de dire « allez secoue toi ! Ça va aller ! Ne reste pas enfermé dans le noir ! Sors !» etc. Comprendre qu’un homme, brillant journaliste, analyste des situations tellement complexes de notre société, excellent réalisateur avec plusieurs succès à son palmarès et de nombreux acteurs et actrices reconnaissants, auteur de nombreux livres, peut se retrouver un jour complètement paralysé, incapable de faire le moindre effort, ne serait de se lever !!

Beaucoup autour de lui le condamnent rapidement, les sois disants amis le poignardent dans le dos, alors promis à un futur haut poste de direction, certains lorgnent sa déchéance pour mieux prendre sa place…



Il avoue avoir reçu de très nombreux témoignages après la parution de ce récit car l’écrit est sincère et lucide. De nombreux inconnus se sont retrouvés dans ce parcours, certaines relations professionnelles ont ensuite eu aussi l’occasion de le saluer et glisser un « j’ai connu ça moi aussi »…

La chute s’est faite progressivement mais la remontée en a été encore plus longue. Il a la chance d’avoir pu compter sur son épouse Francoise, sur une poignée d’amis très proches, mais c’était aussi difficile pour eux. Avec le recul il raconte sans fard le déni tout d’abord avec la conscience de perte de goût pour beaucoup de choses.

« Le poids la faim la mémoire les muscles le sexe le souffle le sommeil tout cela était déréglé »



Il a une plume très facile à lire et va, pour avoir un regard extérieur, jusqu’à interpeller le « Philippe » qui n’arrive plus à lire une ligne des dix quotidiens qu’il dévorait au petit déjeuner, qui sombre dans la paranoïa, qui accepte cependant sur l’insistance de sa femme et parce qu’elle a pris le rendez-vous, de rencontrer un médecin qui va l’accompagner sur plusieurs mois, changer les traitements qui ne conviennent pas, l’encourager dans les moments de doute jusqu’au moment où il va retrouver une lointaine étincelle qui va l’aider à revenir à la vie.



« Un poème populaire japonais dit « Telle est la Vie, tomber sept fois Et se relever huit. » Je l'ai lu sous cette forme, c'est-à-dire celle d'un haïku, il y a de longues années, à peu près dix ans avant ma dépression. Je l'avais noté dans mon carnet et m'étais déjà interrogé à l'époque sur la beauté lapidaire, la vérité de ces trois petites lignes. »



« Le temps fait son œuvre. Le temps joue son rôle dans une guérison. Il faut être patient. Il faut savoir attendre, souffrir, et donc faire preuve de courage »
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L'étudiant étranger

Ahhhh quel souvenir que ce livre lu il y a vingt ans !

Celui de l'étudiant, du jeune homme, voyageant, plongé dans une autre culture, et vivant son rêve américain.

Une époque où la contre-culture des Etats-Unis battait son plein. Les "States" étaient encore vu pas les Européens comme un pays à la fois cool et un peu effrayant aussi, mais qui dans tous les cas, fascinait.



le voyage, la jeunesse. La beauté et les émois de la découverte de la vie, de l'indépendance, cumulés à ceux de la découverte du nouveau monde, cumulés à ceux du voyage. Bref, un vrai feu d'artifice.

Labro décrit tout cela avec simplicité, humilité et une certaine dose d'auto dérision qui rendent bien ce qui peut caractériser les jeunes années d'une vie : la naïveté, la maladresse, l'incertitude, le manque de confiance en soi, les remises en question incessantes, les questionnements et la violence des émotions.

Peut être ce qui fit dire à Nizan que non, 20 ans n'est peut être pas le plus bel âge de la vie. Sauf peut être quand on s'en souvient à 40.

A rapprocher de :

Moon Palace de Paul Auster

Demande à la Poussière de John Fante





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Le flûtiste invisible

Philippe Labro nous conte au travers de trois nouvelles comment le destin ou le hasard peut modifier notre parcours.D'un jeune homme qui va perdre son innocence sur le Queen Mary envoûté par une mystérieuse femme aux cheveux jaunes ,de l'auteur lui-même dans la ligne de mire d'un tueur qui pourtant n'appuiera pas sur la gâchette et enfin de son ami Toma qui échappera aux camps de la mort par un incroyable concours de circonstances.
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Des cornichons au chocolat

Quelle n'est pas ma stupeur d'apprendre que ce livre n'est pas écrit par "Stéphanie" mais par Philippe Labro!

Un roman de mon adolescence que j'avais adoré. Un petit gout amer d'apprendre aujourd'hui que ce n'est pas une gamine qui l'a écrit...
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Le flûtiste invisible

" Tout est déterminé par des forces sur lesquelles nous n'exerçons aucun contrôle. Ceci vaut pour l'insecte autant que pour l'étoile. Les êtres humains, les légumes, la poussière cosmique.

Nous dansons tous au son d'une musique mystérieuse, jouée à distance par un flûtiste invisible"

Cette superbe phrase d'Albert Einstein sert d'épigraphe à ce court ouvrage de 3 petites nouvelles. L'écriture de Philippe Labro est fluide et facile et l'ensemble constitue un agréable moment de lecture.

Mais j'ai trouvé que nous étions loin des promesses de cette si belle épigraphe et loin de ce titre prometteur.

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''On a tiré sur le président''

Philippe Labro, jeune journaliste envoyé spécial pour France Soir était aux USA au moment de l'assassinat de JFK. 50 ans plus tard il nous livre ses souvenirs de ce moment clé resté présent dans la mémoire collective internationale. Mille fois revues et corrigées, les théories du complot des plus absurdes aux plus intrigantes n'ont cessé de nourrir ce fait tragique.

L'auteur ne réécrit pas l'histoire, il n'a d'ailleurs aucune prétention de nous apporter des éléments nouveaux. Il fait tout simplement un exercice de mémoire, à son image : sobre et intelligemment construit.

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L'étudiant étranger

un tres bon souvenir sur ce livre
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Le flûtiste invisible

Quel bel essai sur le hasard! Nous nous trouvons face à trois êtres dont la vie va basculer d'un moment à l'autre...banal? Non, car Philippe Labro sait nous faire pénétrer dans l'intime, le profond de l'âme et nous aide à approcher des personnes... C'est tout le prodige de cette magnifique écriture!
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Tomber sept fois, se relever huit

Il est hanté par l’idée d’avoir raté sa vie. Il balance entre humilité et orgueil ; surtout l’orgueil.

Malgré les questionnements pertinents, le témoignage reste à la surface des choses.

Comme si l’auteur n’est pas vraiment allé au bout de son sujet. Il n’a pas souhaité se dévoiler complètement. Ou alors son style léger est en contradiction avec la gravité du sujet.

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Tomber sept fois, se relever huit

M Philippe Labro a disséqué sa dépression nerveuse et l'a raconté exactement comme n'importe quelle victime de cette chute libre de soi même l'aurait raconté. Si cette personne avait été un auteur de talent qui en aurait échappé. Il ne se contente pas de se raconter, il a la générosité de parler du courage de son entourage et de leurs actions pour l'aider. C'est avec un oeil juste et sans complaisance qu'il nous explique ces moments de vide, de perte d'envie, de peur insupportable d'autant qu'il ne se l'explique pas, lui qui est déjà tombé au moins sept fois et a frôle la mort. Et pourtant il finit par l'expliquer, et donner son analyse pour mieux encourager ceux qui ne saurait pas comment faire.



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