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Critiques de Philippe Labro (581)
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Tomber sept fois, se relever huit

Je découvre Philippe Labro avec ce témoignage troublant de vérité sur un passage de sa vie : sa dépression. Homme de Lettres, homme du septième Art et radiophonique, de ce que j'en ai compris, cette maladie le prend sournoisement jusqu'à le mettre à terre. Il nous raconte comment il s'en est relevé, avec quelle aide, quelles leçons il en a tiré.



Son témoignage est bien construit, raconté de manière métaphorique et imagé, à destination de celleux qui souffrent de cette pathologie destructrice ou ceux qui ont un rôle d'accompagnant. Il nous montre comment elle a pris possession de son quotidien, de son corps, de ses pensées. Cette "broyeuse", comme il la nomme si bien, vient entacher jusqu'aux aspects les plus intimes de sa personnalités.



Le titre est une leçon de vie à retenir de toute urgence : à chaque chute, qu'elle soit réelle ou symbolique, il est toujours possible à l'être Humain de se relever.
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J’irais nager dans plus de rivières

Des souvenirs, des réflexions et des portraits. Pas de fil rouge. Bon à picorer dans le transport en commun.

« Celui qui pense avoir réussi sa vie n’a pas mis la barre bien haut ». Voilà, cette citation m’a permis de voir pourquoi nous n’avons pas des atomes crochus.

Qui de nos jours s’emploie à réussir sa vie ? Quelle tournure ringarde. Cela me rappelle Sarko et sa rolex.

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Un été dans l'Ouest

Lu des années après L'étudiant Etranger, dont ce livre est la suite, j'ai retrouvé avec plaisir la plume alerte de Philippe Labro et ce jeune personnage qui découvre le monde. Ici un monde âpre et sauvage, le monde des bucherons et la forêt du Colorado. C'est toujours aussi vivant, toujours aussi humaniste dans sa façon de poser son regard sur les hommes et les femmes. Un agréable voyage dans le temps et l'espace, le Grand Ouest, les années 50 et les prémices de la beat Generation. Le personnage du chanteur qui tape la route, Tom Morningside, m'a particulièrement plu.
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Ma mère, cette inconnue

J’ai hésité à me lancer dans cette lecture car, en ce moment, les romans sur les mères ou les pères des écrivains pullulent. J’ai été agréablement surprise par celui de Philippe Labro qui a su éviter un écueil : celui de nous imposer toutes les recherches qu’il a dû faire pour cerner cette mère si discrète qui préférait le présent plutôt que revenir sur le passé. Nezka pourtant a une vie assez incroyable. Elle est la fille non reconnue d’un comte russe richissime et d’une simple préceptrice française. Leur amour n’a pas été une passade car un fils, Henri, est né avant Nezka. Elle n’a pas connu ses parents. Sa mère a placé les deux enfants en Suisse pendant 9 ans puis en France. Elle a appris beaucoup plus tard que son père est mort enterré vif pendant la révolution russe. Nezka était très belle et intelligente. Elle a travaillé quelque temps dans un ministère. Elle avait des velléités de poète. Et elle a rencontré Jean, de 20 ans son aîné, avec qui elle a eu quatre garçons dont Philippe Labro, le journaliste, l’écrivain qui s’est toujours dit qu’il écrirait sur elle mais qui n’a pu s’y décider qu’après son départ. Nezka et Jean ont fait partie des Justes qui ont sauvé des Juifs pendant la guerre. On sent toute l’admiration du fils pour sa mère, pour cette femme mystérieuse qui n’a pas voulu leur imposer les zones d’ombre de son enfance. Un bémol cependant : Philippe Labro laisse entendre que sa mère n’aurait pas pu avoir de vie plus épanouissante que la sienne avec cette famille qu’elle s’est créée pour pallier celle qu’elle n’a pas eue enfant… et, pourtant, sa mère se rêvait poétesse, écrivaine, journaliste…tout n’est peut-être pas aussi simple que ne semble le supposer l’auteur.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Tomber sept fois, se relever huit

Bien qu'ayant un sujet difficile (la dépression), ce livre m'a passionné avant tout parce qu'il est bien écrit. Le sujet est abordé avec pudeur et humilité.
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Le petit garçon

Il s'agit d'un roman autobiographique qui décrit la vie de Philippe Labro (né en 1936), alors qu'il était encore petit garçon. L'auteur commence par évoquer des souvenirs très anciens, dans la petite ville du Sud-Ouest où il vit avec ses six frères et soeurs, dans l'ombre tutélaire de son père et l'amour inconditionnel de sa mère. Ce père est décrit comme un homme sage et réfléchi, dont l'influence sur Philippe est profonde. Dans le livre, tout est vu par un enfant qui, au début, ne comprend pas grand chose; il voit défiler diverses personnes qu'il affuble de sobriquets originaux (comme « l'Homme Sombre »). La seconde guerre mondiale éclate: de nombreux réfugiés - notamment des Juifs - fuient la zone occupée. Discrètement, le père accueille dans "la Villa" un bon nombre de ces « visiteurs ». Mais cette générosité devient très dangereuse quand la Wehrmacht envahit la zone "libre". Maintenant, dûment prévenus par le père, les sept enfants sont tenus de donner le change pour assurer la sécurité de la famille et des « visiteurs ». Paradoxalement, la présence d'un général de la SS (venu prendre ses quartiers dans la maison) protège la famille de la répression. Cependant, le petit garçon, emmené par son père, verra quatre maquisards pendus par les Allemands. L'heure de la Libération sonne enfin. Alors intervient Sam, un prof de lycée très atypique, qui devient un familier de "la Villa" et qui conseille vivement au père de déménager à Paris, pour assurer l'avenir de ses enfants. C'est ainsi que le petit garçon, devenu jeune adolescent, se retrouve dans la capitale.

Philippe Labro est un écrivain émérite qui sait bien conter l'histoire de sa vie, à sa façon. J'entends par là qu'il distille son récit avec sobriété et aussi avec quelques longueurs, parfois. Il y a finalement peu d'action, même dans la période dangereuse de l'Occupation; un lecteur pressé peut donc un peu s'ennuyer dans les 300 pages du livre. Quant au père, sans doute idéalisé, il apparait comme une icône trop "sacrée". J'ajouterai une autre petite critique: les rapports du petit garçon avec sa fratrie sont évoqués sans grand relief. Malgré tout, ce roman mérite d'être lu, notamment à cause du parti-pris de l'auteur de nous faire découvrir la vie puis la guerre à travers les yeux du petit garçon.

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L'étudiant étranger

Un parcours initiatique, à la découverte de l'amour et des problèmes raciaux dans l'Amérique des années 50. Le narrateur, un brillant lycéen français, a gagné une bourse qui va lui permettre de poursuivre ses études aux États-Unis. Sur le campus d'une université de Virginie, il va devoir déchiffrer les codes d'une mini-société très hiérarchisée, très blanche et très propre sur elle (du moins le croit-elle), qui intègre dans l'univers protégé des "colleges" américains tous les tabous de la société américaine bien-pensante du Sud des États-Unis. On est loin, très loin encore des émeutes raciales et des manifestations étudiantes des années 60. Grâce à April, une institutrice noire dont il va tomber amoureux (en cachette, bien sûr !), il va découvrir la face cachée de cette Amérique chérie, dont il semblait tout ignorer à son arrivée. Malgré son amour sincère (et partagé) pour cette belle jeune femme, il va comprendre assez vite que leur relation ne les mènera nulle part. Comme son cœur (?) déborde, il ne va pas tarder à reporter son affection sur Elisabeth, une étudiante sexy, bien blanche celle-là et riche héritière. Elisabeth incarne, des années avant qu'elle n'éclate, la révolte de la jeunesse des années rock. Hélas, le rappel à l'ordre ne va pas tarder, les parents rappliquant dare-dare pour reprendre en main leur fifille chérie, au grand dam de notre jeune premier bien esseulé. Malgré ce scénario digne d'un roman-photo, ce roman d'initiation, d'une facture très classique mais bien écrit et plein de charme, constitue un témoignage sur une certaine époque de l'histoire américaine. Le héros nous paraît aujourd'hui un tantinet ridicule, figé qu'il est dans son conformisme et son désir de réussir à tout prix, mais à travers le regard sincère qu'il porte sur les gens et sur la vie, l'auteur réussit à le rendre attachant.
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Quinze ans

Pour remmettre le bouquin dans son contexte, il faut savoir que ce livre est le 2nd de la trilogie suivante :

- Le petit garçon (1990)

- Quinze ans (1992)

- Un début à Paris (1994)

Cette trilogie complète les 5 romans d’apprentissage de P. Labro (lire L’étudiant étranger (1986) et Un été dans l’Ouest (1988)).



Personnellement, je n'ai pas lu le 1er tome et je n'ai pas ressenti d'incompréhension majeure dans l'histoire. Il me semble donc que les 3 livres peuvent se lire indépendamment (contrairement à L'étudiant étranger et Un été dans l'Ouest où il me semble important de lire les deux tomes).



En ce qui concerne l'histoire, nous suivont l'année scolaire d'un lycéen de 15 ans qui fait la rencontre d'un nouvel élève dans sa classe : Alexande Vichnievsky-Louveciennes. Ce nouvel élève sait s'entourer de mystère et il en joue, ce qui attise la curiosité de la classe. Notre héros parvient à se faire d'Alexandre un ami et accède donc à la sphère proche d'Alexandre et notamment sa soeur, Anna, dont il tombe fou amoureux.



Concrètement, il ne se passe pas grand choses dans le livre : on en apprend plus sur le mystère d'Alexande et Anna à la fin du livre, mais il faut du temps pour y arriver. Ce qui m'a beaucoup plu, c'est la description des sentiments de ce jeune homme de 15 ans (amour envers Anna, amitié et jalousie envers Alexandre).

Encore une fois, P. Labro a bien su retranscrire les émotions de ses personnages qui en deviennent réèllement attachants. J'ai hate de lire la suite :-)
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Franz et Clara

Je m'attendais à un roman à l'eau de rose et j'ai été surprise par la profondeur du récit, beau et cruel, poétique, qui donne à la fois envie de rire et pleurer, un récit touchant, grave dans sa simplicité.

Simplicité de style mais rencontre amoureuse peu banale entre cette jeune femme solitaire au coeur brisé ("ça ne s’explique pas"), et ce jeune garçon, plus tout à fait enfant, pas vraiment adolescent mais d'une grande maturité.

Récit très court qui se lit d'une traite, où l'on sent grandir la tendresse entre ces deux êtres unis par une même solitude et que la vie va séparer.

Mais "il n'y a pas d'amour impossible" et 10 ans plus tard peut-être que cet amour pourra enfin éclore...

La fin est... surprenante, abrupte, mais je dirai qu'elle est totalement aboutie et je pense que Philippe Labro a atteint son but, à savoir laisser au lecteur une part d'imagination.

Ce ne sont pas quelques phrases que j'avais envie de recopier, mais tout le livre !
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Tomber sept fois, se relever huit

Philippe Labro. Monsieur Philippe Labro devrais-je même dire! Un grand homme, sans aucun doute mon auteur préféré. Journaliste, écrivain de renom, un temps patron de RTL, on ne présente plus cet homme (re)connu par tous!



Et pourtant, même un homme comme lui n’est jamais épargné, et la vie s’est bien chargée de le lui rappeler…



C’est l’objet de son livre Tomber sept fois, se relever huit. Car oui, même ce grand monsieur qu’est Philippe Labro a été victime d’une dépression nerveuse. Et non une simple « déprime passagère », une « vraie, grosse dépression », qui l’a détruit entièrement. Le diagnostic a été long. Accepter la maladie, car c’est une maladie, également. Mais bienheureusement, à force de volonté et surtout de soutien et d’amour, cet homme que j’admire tant a réussi à se reconstruire et à sortir la tête de l’eau, pour occuper à nouveau la place qu’on lui connait aujourd’hui.



Ce récit est fascinant, mais effrayant. On veut à tout prix éviter ce qui lui est arrivé, mais on se rend compte que personne n’est à l’abri. Avec ce livre, on prend conscience de beaucoup de choses, et surtout que le bonheur est extrêmement fragile.



Philippe Labro s’était pourtant juré de prendre la vie du bon côté, après son Expérience de Mort Imminente qu’il relate dans La Traversée. Un livre poignant, qui vous renverse et que je vous invite à lire, bien qu’il puisse être bouleversant.



Après la lecture de ce court roman, vous ne verrez plus les choses de la même manière. Et vous comprendrez probablement beaucoup, comme moi, ce mal mystérieux qu’est la dépression nerveuse.
Lien : http://unmondedelettres.word..
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Quinze ans

A 15 ans, "le petit garçon" parisien est désormais au lycée. Il y fait une rencontre, celle d'Alexandre, un jeune homme un peu différent des autres, peut être plus raffiné, qui exerce sur lui une certaine fascination. Peu à peu, les deux adolescents se rapprochent et Alexandre lui fait découvrir sa culture slave durant leurs visite à l'heure du thé à la Babouchka "Madame Ku". "Le petit garçon" va ensuite découvrir qu' Alexandre n'est qu'une pâle copie de sa grande sœur dont il tombe éperdument amoureux.

Roman d’initiation dans le Paris des années 50. Lu à mes quinze ans, je suis vite tombée moi même sous le charme de ce jeune slave, Alexandre, qui me paraissait terriblement fascinant.
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La traversée

La traversée a sans aucun doute des qualités, mais ce n'en est pas pour autant un livre pour moi. Je l'ai commencé par erreur (difficile à imaginer, mais c'est pourtant le cas...) et je l'ai terminé en me disant que ça ne me faisait pas de tort de visiter, le temps d'une histoire, un genre avec lequel je ne suis pas familier.



Bien que cette histoire ne m'ait pas vraiment plu, je ne peux pas pour autant la critiquer. Le thème ne m'a pas fasciné, mais je ne doute pas un seul instant qu'il touchera bien d'autres lecteurs.



La traversée est avant tout une très belle leçon de vie et surtout d'humilité. C'est une histoire d'amour, mais pas au sens où on l'entend habituellement. C'est une histoire d'amour de la vie. C'est une ode à la vie, aux plaisirs simples, aux instants si précieux de l'existence qui sont pourtant trop souvent négligés. C'est l'histoire d'un combat pour la vie. C'est l'histoire d'une prise de conscience, mais aussi d'une renaissance, d'un retour aux sources, aux fondamentaux de l'existence.



Certains passages du livre sont très beaux, très poétiques, très profonds à l'occasion. Néanmoins, l'auteur tire parfois en longueur, se répète. C'est un peu dommage car sans cette lenteur l'ouvrage aurait sans doute gagné en percussion. Je serais d'ailleurs tenter de croire que sans cela, j'aurais pu apprécier cette lecture (ce qui ne veux pas dire que c'était un supplice pour autant !).



Toutefois, vu mon manque d'intérêt pour le sujet, je ne suis sans doute pas la personne la plus à même de juger de la qualité intrinsèque de cet ouvrage.
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Tomber sept fois, se relever huit

J'ai bien aimé ce livre très attachant et très attendrissant.

Philippe Labro, avec pudeur mais néanmoins beaucoup de sincérité, décrit habilement comment il a progressivement sombré dans la dépression, et comment, petit à petit, douloureusement, péniblement, il a fini par s'en sortir, grâce à la conjonction de deux éléments: le soutien des gens qui l'aiment, et une chimie efficace d'antidépresseurs.

Ce livre fait réfléchir et nous montre que cette histoire peut arriver à nimporte qui.

Je vous recommande ce livre plein d'espoir.



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''On a tiré sur le président''

Il est 12h30, heure locale à Dallas, Texas, USA, le 22 novembre 1963… trois coups de feu. La mort. La tragédie : On a tiré sur John Fitzgerald Kennedy (JFK), on a tué le 35ème président des Etats-Unis !

Lorsque tombe l’information, Philippe Labro est en reportage au sein de la prestigieuse université Yale, dans le Connecticut. Sur ordre de la direction du journal « France-Soir », pour le compte duquel il travaille, il devra changer de programme et se rendre sans délai à Dallas afin de couvrir l’évènement : l’histoire la plus invraisemblable de l’Amérique !



Pour rédiger ce récit historique, l’auteur s’est référé à ses carnets de notes de l’époque, ses comptes-rendus, ses lectures d’ouvrages et ses nombreux entretiens avec différentes personnalités ayant joué un rôle pendant les années Kennedy. Ces témoignages authentiques combinés à sa présence sur les lieux peu après le drame, lui ont permis de retracer, avec minutie, la chronologie des faits puis de développer ses arguments, après avoir mené sa propre enquête auprès de témoins clés de l’assassinat.



Dans ce livre, Philippe Labro conjugue deux talents : l’expertise du journaliste ainsi que les qualités rédactionnelles indéniables de l’écrivain. De nos jours encore, la vérité sur cette affaire demeure cachée : Cuba ? CIA ? Mafia ? les scénarii les plus farfelus sont toujours évoqués, nourrissant un peu plus l’industrie du conspirationnisme. Jusqu’à quand va-t-on perpétuer le secret qui entoure la mort de JFK ?

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J’irais nager dans plus de rivières

Un peu trop longues pour moi, ces notes d'un parcours de vie avec des rencontres qui ont marqué, des citations d'auteurs, des fragments de vie, d'énumération sans fin de choses à emporter... Sans doute pourrait -on tous faire cet inventaire quand on a vécu avec intensité une vie passionnante et que l'on fait son bilan en essayant d'y trouver une part de sagesse. Une conclusion, le besoin d'un bouquet final, de laisser une trace avant le baisser de rideau ?

Quelqu'un a dit qu'il ne s'était pas senti concerné , je rejoins cette remarque sincère. Seuls les célébrités de petits cercles influents peuvent croire qu'ils intéresseront des lecteurs curieux par le détail de leur vie et leurs réflexions.



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7 500 signes : Chroniques

J'étais curieuse de lire ces chroniques, car le respect du nombre de signes et des délais, c'est aussi mon lot quotidien, dans un contexte moins "glorieux" mais quand même ! C'est d'ailleurs le titre et l'avant-propos qui m'ont poussée à me procurer ce livre.

Eh bien, j'ai apprécié, surtout parce que ces chroniques ont été écrites entre 2008 et 2010, et qu'en 2022, cela permet de voir ce qui s'est réalisé ou non, comment les choses ont évolué depuis. On y parle de Sempé, qui vient de s'éteindre, parmi beaucoup d'autres figures de notre temps, disparues ou non. Cela nous rappelle aussi parfois des évènements que l'on avait totalement oubliés... La fameuse mémoire courte...

Ces textes sont regroupés par grands thèmes, un bon point également.
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Manuella

Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. J'ai trouvé le personnage de Manuella trop futile et inintéressante.

C'est beaucoup trop plat pour susciter de l'engouement. L'écriture est jolie bien que je l'a trouve un peu désuète, monotone.

Heureusement que la lecture de ce roman est assez rapide et facile.
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J’irais nager dans plus de rivières

Phiippe LABBRO. J’irais nager dans plus de rivières.



Ce récit de mémoire nous fait partager et traverser toute le vie de cet auteur. Il a eu une très belle vie. Partir à 17 ans faire des études aux États-Unis et traverser tout ce pays, en long et en large, de bas en haut…. Une belle plongée qui lui a permis de s’introduire en direct dans le journalisme. Oui il a une belle plume. Mais je n’apprends pas grand-chose à la lecture de cet inventaire à la Prévert. Les anecdotes sur les VIP, sur les hommes politiques, etc, ne m’intéressent pas. Il y a tant de bons livres en attente…. Il nous livre ici son testament. Je vous conseille de passer votre chemin et de découvrir de nouveaux écrivains qui nous permettent d’élargir ou d’étayer nos connaissances. Bonne journée.


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Tomber sept fois, se relever huit

Un témoignage sans fard, de la descente aux enfers, dans la dépression qui peut survenir sur n'importe qui, quel que soit le sexe, la classe sociale etc.



C'est deux années de sa vie dans la dépression, qu'il raconte, quels sont les signaux faibles, avant le gouffre, et le basculement, la broyeuse qui broie tout sur son passage et laisse exsangue. La perte de l'envie de vivre, la chute des repères, des besoins, des joies, sans savoir d'où cela vient, pourquoi on le vit.



Comment la remontée, pas à pas, fut longue et difficile, semée de rechutes, d'incompréhension, de mauvais comportements, la souffrance vécue, très difficile à exprimer, peu de mots existant, pour la décrire comme elle est vécue.



Egalement, l'aide des médecins, des médicaments, ceux qui fonctionnent et ne fonctionnent pas. le soutien des proches et des amis, souffrant eux aussi, mais étant toujours là.



C'est un récit, qui est à lire, pour se rappeler que cela arrive à tout le monde, mais qui arrive aussi à décrire ce qui est vécu lors de la dépression, qui est une maladie.
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Tomber sept fois, se relever huit

Monsieur Labro, vous avez parlé pour moi (et pour d'autres mais là chacun pensera à soi), et je vous remercie. J'ai lu ce livre il y a 10-15 ans, je ne le relirais pas pour le moment... Serait bien douloureux, mais à LIRE au moins UNE FOIS.
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