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Critiques de Philippe Lauga (15)
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Hôronya

La liberté à tout prix



La quête de liberté a une valeur inestimable.

Pied au plancher, Philippe Lauga nous emmène en compagnie de Francis Sanlucar, commandant à la PJ de Bayonne, à vive allure sur les routes sinueuses du sud-ouest.

Pas le temps d'admirer le paysage, ni de voir défiler les pages d'un roman qui nous plonge tête la première dans les eaux glaçantes de trafics tous autant terrifiants les uns que les autres.



Tout débute avec un cambriolage au funeste épilogue. L'épouse d'un cardiologue à la retraite, invité à une partie de chasse privée en Espagne, est retrouvée égorgée sur le sol de sa bibliothèque. En parallèle, un chalutier de Capbreton, très loin d'une pêche miraculeuse, découvre dans ses filets une prise inattendue qui semble s'apparenter à des restes humains.

De son côté, Sanlucar en pleine dépression est en proie à un grand questionnement métaphysique sur son avenir professionnel. Alors qu'il broie du noir sur la digue de Tarnos, un individu qu'il ne connaît pas l'interpelle pour lui demander de l'aide...



Quatrième roman de Philippe Lauga dont je découvre l'univers pour la première fois. J'ai été complètement conquis par la qualité de ce roman "régional" aux accents internationaux qui n'a absolument rien à envier aux blockbusters du genre.

Un grand questionnement sur la nature humaine disséquée ici sans concession et avec une précision chirurgicale.



Un grand merci aux Éditions Cairn et Babelio pour cet excellent moment de lecture.

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Le silence des abîmes

.

Une affaire à la Maigret rondement menée par Sanlucar , commandant de la P.J. de Bayonne et son équipe .

C'est un simple fait divers qui va faire ressurgir des abîmes de vieilles histoires louches et des secrets de famille bien gardés .

Et le mystère s'épaissit au fil des pages de ce polar régional .

On part donc pour les Pyrénées Atlantiques , entre autres, dans les deux premières parties du roman pour finir à Istanbul dans la troisième .



L'écriture observe un certain classicisme : c'est agréable . Et les personnages bien que nombreux deviennent vite familiers au coeur d'un récit saupoudré d'anecdotes parfois graves , parfois cocasses ,



La construction du roman en revanche est assez originale et très travaillée , basée sur l'alternance des événements dans le temps , de 1969 à 2013 .

Plusieurs enquêtes s'imbriquent et sollicitent bien la mémoire car ici et là ressurgit tel ou tel personnage .



Une fiction tarabiscotée à souhait pour ménager le suspense .

Parfois , l'histoire s'envole et joue si bien l'équilibriste qu'en attendant la chute on se demande comment vont s'articuler les multiples plans de l'intrigue .

Plus la lecture avance , plus ils se diversifient : une surprise par chapitre .



Le thème du roman : la vengeance . Et , sous prétexte de chasse à l'homme , il se veut surtout historique et social . En toile de fond , la guerre d'Algérie et ses conséquences , l'OAS dans toute son horreur . Ou encore la guerre d'Espagne . Et ensuite , survie pour les uns , magouilles pour les autres .

L'action évoque surtout le milieu de l'import-export et bien sûr le monde policier et judiciaire .

Les caractères des personnages sont fouillés .



Un récit très documenté qui m'a beaucoup plu pour cette raison et pour l'originalité de sa construction . Sans oublier la qualité de l'écriture même si , par moments , j'ai regretté quelques longueurs et répétitions .



Mais , je vais rester sur l'impression du dernier chapitre .

Très beau périple à Istanbul . On sait que cette ville inspire toujours les écrivains , et , ici encore l'auteur offre un texte savoureux avec en prime la surprise du chef !

Et là , terminé , je n'en dirai pas plus car haro sur la maladroite qui donnerait le moindre indice sur le dénouement de l'histoire !



P.S. j'ai encore oublié les amateurs de romances : la noirceur de ce polar s'accommode aussi de belles histoires d'amour ...



Un excellent moment de lecture .

C'est avec grand plaisir que je remercie l'équipe de Masse Critique Babelio et les éditions Cairn .
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Hôronya

Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.



Philippe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.



C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.



Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"



Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."



Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.



_____________________



Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.

Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).

Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.



En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.

Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?

Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !

"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.



























Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.



Philippe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.



C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.



Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"



Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."



Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.



_____________________



Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.

Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).

Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.



En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.

Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?

Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !

"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.













Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.



Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.



C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.



Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"



Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."



Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.



_____________________



Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.

Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).

Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.



En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.

Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?

Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !

"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.









































Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.



Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.



C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.



Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"



Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."



Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.



_____________________



Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.

Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).

Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.



En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.

Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?

Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !

"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.









































Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.



Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.



C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.



Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"



Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."



Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes c
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Le silence des abîmes

Démarrage foudroyant pour ce polar de Philippe Lauga qui se déroule sur 2 périodes :

Capbreton : novembre 1969.



La famille Tardelli composée de Madeleine, la mère, Olga la bru et Léon le fils qui a repris les activités de frêt laissées par son père.

Deux hommes viennent récupérer les dollars US encaissés par Léon pour une livraison douteuse à Beyrouth. Ils tuent la mère et l'épouse en mettant le feu à la maison en partant pour ne pas laisser de traces !

Ce même jour : dans le Golfe de Gascogne Léon essuie une tempête mémorable et, son bateau l'Aïdour sombre avec tout l'équipage.

***43 ans après : en novembre à Bayonne, le commandant Francis Sanlucar est missionné sur le décès d'Alfred Gutierrez qui a été renversé, tué dans une collision ou le chauffeur d'une voiture japonaise a pris la fuite..

Alfred Gutierrez était un riche homme d'affaires au passé tumultueux qui, en Algérie, était à la tête de commandos de l'OAS et qui, avec ses acolytes Roger Bellache et Maxime Labourdette ( ex commandant de gendarmerie ) outre les exactions ont fait des trafics d'armes !

Coïncidence : Bellache vient de se pendre !

Qui a voulu se venger ? Quel est ce justicier solitaire qui va donner fort à faire à Sanlucar et à son équipe ?

Philippe Lauga dans un style agréable, fluide nous fait profiter à l'occasion des beaux paysages landais, de l'art de vivre dans cette Nouvelle Aquitaine ( qui s'appelait l'Occitanie ! ), il alterne les rebondissements, les découvertes, la souffrance, la haine et la vengeance mais aussi l'amour ! Un Alexandre Dumas "régional " qui connait, valorise et aime bien sa terre natale !

Avec mes remerciements à babelio pour ce livre de la Masse Crituque et aux éditions CAIRN !
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Nuit tragique à la feria



Ce roman policier raconte deux intrigues

La première débute sur fond de trafic de drogue, au port de Bayonne.

La seconde démarre par la disparition d’un homme et d’une femme qui ne ne se connaissent pas. Ces disparitions ont lieu, le troisième jour des Fêtes de Bayonne.

Je me suis laissé happer par les deux histoires, sans aucune difficulté. J’ai eu très envie de connaître le lien qu’il y avait entre elles. De plus, j’ai eu l’impression de redécouvrir ma ville. J’ai pris beaucoup de plaisir à me balader dans les rues. Aller aux arènes, pour assister à une corrida m’a enchanté. Je suis allé même me promener dans le pays Basque intérieur.

Pour finir, je me suis replongé, avec délice, dans l’ambiance des Fêtes de Bayonne, où l’on se retrouve tous ensemble. On passe de

peñas en peñas, avec des amis que l’on a pas vus depuis longtemps. C’est aussi, parfois l’occasion de faire de nouvelles connaissances. Tous ces éléments font la richesse de ce roman qui le rendent agréable et facile à lire. Bonne lecture à tous.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Nuit tragique à la feria

Je découvre Philippe Lauga grâce à une belle rencontre au salon du livre de Dax 2023. Son livre est écrit dans la pure tradition du roman policier régional, dont l’intrigue se déroule dans et aux alentours de Bayonne. Il relate bien l’ambiance sur la côte basque où il fait bon vivre entre terre, montagne et océan. Quel est le lien entre une transaction de stup qui se termine en bain de sang et la disparition d’un homme, puis quelques heures plus tard d’une jeune femme pendant une nuit de la feria de Bayonne ? C’est ce que Francis Sanlucar, commandant au commissariat de la ville, et son équipe vont devoir élucider. Sanlucar est le personnage principal de ce roman et c’est à travers ses yeux que nous suivons ces trois enquêtes. C’est un écorché de la vie, veuf depuis peu il n’a pas encore fait son deuil et malgré quelques aventures c’est un solitaire. Pour combler le vide il ne compte pas ses heures et de toute façon lui et son équipe vont avoir du pain sur la planche. Régulièrement il va faire de grandes balades sur la côte avec Rubio, son labrador sable de trois ans. Une enquête bien construite qui mêle action, suspense, rebondissements et psychologie. Un bon moment avec un peu de longueur dans certaines descriptions mais l'écriture et le rythme sont agréables à la lecture. Un premier opus qui donne grandement envie de lire les deux autres, de retrouver avec plaisir l’écriture de Philippe Lauga et une nouvelle enquête de Sanlucar.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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Nuit tragique à la feria

Port de Bayonne, un marin russe doit livrer de la drogue à un trafiquant contre une grosse somme d'argent. la livraison tourne mal. Un gardien d'hôtel sans histoire disparaît dans la nuit et ne rentre pas chez lui. Une jeune femme disparaît dans la même nuit pendant les fêtes de Bayonne. Le commandant Sanlucar est chargé de l'enquête sur les deux disparitions.

C'est lors d'une rencontre et d'une discussion au cours séance de dédicace à Capbreton que j'ai découvert cet auteur du pays basque. Première enquête du commandant Sanlucar. J'ai beaucoup aimé ce roman, les enquêtes s'entremêlent. On découvre aussi l'intimité et le passé de l'enquêteur. Lu en deux jours. C'est la résolution de l'enquête sur la disparition de la jeune femme qui m'a le plus intéressé et dont je voulais connaître l'issue.

Un bon polar pour les vacances. La deuxième enquête est déjà parue et j'ai envie de la découvrir. Cet écrivain régional est sympathique. je crois qu'il y a une incohérence dans les dates puisque tout est sensé se passer dans la nuit du01 au 02 août, mais ça reste un détail.

C'est déjà au cours d'une séance de dédicace à Capbreton que j'avais découvert Gilles Vincent lui aussi originaire du Pays Basque dont j'ai lu plusieurs romans et que j'apprécie énormément.
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Nuit tragique à la feria

Je ne suis parée d'aucune qualité ni compétence pour émettre quelque critique que ce soit, hors celle que je me formule in petto. seule ma qualité de très grosse lectrice et, surtout, d'exigence en matière littéraire.

ce premier livre m'a littéralement happée, gardée en haleine au point qu'une fois ouvert, j'ai tout mis en œuvre dans l'organisation de ma journée pour le terminer le jour même.

il est en outre très bien ficelé (impératif auquel ne saurait déroger un auteur de polar), bien écrit, extrêmement vivant et sensitif.

autre point, de détail cette fois : seules 3 coquilles, ce qui est rare quel que soit le type de littérature.

j'attends avec impatience la prochaine production de Philippe Lauga, que je remercie
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Nuit tragique à la feria

Sur fond de trafic de drogue et de meurtres sordides, les faits s'enchaînent sous la plume experte de Philippe Lauga qui nous entraîne à Bayonne, dans le tréfonds d'une enquête aux multiples rebondissements. A la faveur d'une intrigue passionnante et palpitante, ce roman policier se lit d'une seule traite et nous tient en haleine jusqu'à l'épilogue. Les descriptions très précises des techniques utilisées en identification criminelle donnent corps à un récit bien structuré, rédigé dans un style d'écriture simple et fluide.



Outre une parfaite maîtrise des méthodes policières, le romancier apporte une réflexion profonde et des questionnements sur les comportements répréhensibles et les risques de débordements de la nature humaine pouvant transformer, du jour au lendemain et sans explication rationnelle, un citoyen ordinaire en tueur sanguinaire. Cette étude psychologique complexe se rapproche de celle mise en exergue par Georges Simenon dans son œuvre.
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Le piège des marais



3° opus de Françis Sanlucar, commandant à la PJ de Bayonne. Un sans abri est découvert par un joggeur sous le Pont Rouge à Bayonne. C’est le point de départ d’une histoire où le commandant va devoir affronter le passé et qui va mettre en danger sa propre vie mais aussi celle d’Ana rencontrée dans le roman précédent. Beaucoup de suspens. Une histoire en parallèle dont on s’interroge pour savoir à quel moment elle va rencontrer l’histoire principale. J’ai adoré cette nouvelle aventure.

Si le commandant se pose la question à la fin du roman, s’il va continuer dans la police, j’espère que oui, pour continuer à suivre ses aventures.

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Le silence des abîmes

Novembre 1969 – Capbreton – Deux femmes, Olga et Madeleine meurent assassinées. Le mari d’Olga, Léon, disparaît avec son navire et son équipage dans le Golfe de Gascogne.

Novembre 2012 – région de Bayonne – Un plombier évite un piéton mais celui-ci est fauché par une voiture et son corps est projeté sur l’utilitaire du plombier.

C’est le point de départ de cette nouvelle enquête du commandant Sanlucar. P. Mauga nous entraîne à la suite de son inspecteur dans une histoire où se mêle la guerre d’Algérie, les secrets familiaux et les non dits ainsi que les vengeances. Notre commandant va y rencontrer Ana pour qui il éprouve des sentiments très forts. De nombreux rebondissements.

J’ai rencontré l’auteur pour la deuxième fois à Capbreton, point de départ de cette deuxième enquête de F. Sanuclar et ce fut un plaisir d’échanger avec lui. Il nous décrit la région que je fréquente depuis plus de dix-huit ans et c’est agréable de retrouver les personnages dans des lieux connus.

Pas le temps de s’ennuyer dans ce roman, la dernière partie nous réserve quelques belles surprises. Bon roman que je recommande. La troisième enquête, le piège des marais, que je me suis fait dédicacée également, sera une prochaine lecture.

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Le silence des abîmes

C'est d'une écriture simple et sans fioritures que Philippe Lauga, dès les premières pages, donne le ton de cette affaire policière. Dans cette région du sud-ouest et du Pays Basque, tout n'est pas que beau. Une première victime, une équipe d'enquêteurs suspicieux et légèrement débordée mais qui ne négligera aucune piste. Le commandant Sanlucar n'aura pour but que de détricoter, comprendre les raisons de ces morts en série. Les chapitres détaillent les avancées de l'enquête et alternent avec des événements de la guerre d'Algérie en même temps que l'histoire de la famille Tardelli.

Un scénario plutôt bien ficelé, des personnages aux personnalités justes qui révèlent des natures humaines tantôt avides, calculatrices, intolérantes, sournoises, malhonnêtes face à d'autres plus empathiques, solidaires, tolérantes, respectueuses de valeurs qui les mèneront à la vengeance. Le dénouement, un peu étonnant, laisse présager d'un troisième opus avec la naissance d'une romance un peu fleur bleue...ou rose !

Je découvre cet auteur avec cette deuxième parution et j'ai passé un agréable moment de lecture. Merci Babelio et les Éditions Cairn.
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Le silence des abîmes

Une intrigue habilement écrite avec un va-et-vient entre le présent et le passé qui marche très bien. Les personnages ont une vraie épaisseur et le décor et richement planté. Philippe Lauga a une plume très agréable ! À recommander.
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Hôronya

Un grand merci tout d'abord à Masse Critique pour l'envoi de ce livre.

Concernant la critique en question.....par où commencer ? Précisons tout d'abord qu'il s'agit là d'un tome d'une saga dont je n'ai pas lu les premiers opus. Ce n'est cependant pas pénalisant pour comprendre l'intrigue, seules quelques allusions aux événements passés sont égrainées au fil des pages.



Je dois avouer n'avoir pas été séduite de prime abord par ce récit. Déjà, le cliché du flic héroïque au grand cœur mais tourmenté par son passé (voir un poil misanthrope sur les bords), c'était mal barré pour moi. J'ai l'impression que tous les policiers qui paraissent en ce moment suivent ce schéma.



Ensuite, et là on entre dans le pinaillage, j'ai été rebutée par les nombreux détails que l'on peut qualifier de triviaux qui fourmillent dans ce roman (on a par exemple la composition complète du sandwich du commandant, entre autres descriptions fort poussées et en soi assez peu intéressantes pour apporter quelque chose à l'histoire). Ce qui ne me dérange pas en temps normal devient redondant à force de répétition.



Enfin, autre détail insignifiant mais dont la récurrence m'a interpellée, c'est la ponctuation. Virgules et points mal placés contribuent à donner un rythme étrange au récit, tout comme les questions sans points d'interrogation. La petite voix qui fait la lecture dans ma tête a connu quelques bugs.



Autrement, il s'agit là d'un récit prenant sur un sujet fort. Le début s'égare un peu durant la présentation des éléments qui constitueront l'enquête mais la fin les relie tous magistralement, et d'une manière que l'on avait juste supposée. Le rythme au fil des découvertes et révélations et plutôt sympathique.



Le sujet, bien sûr, est prenant, clivant et actuel. On ressent un véritable intérêt de la part de l'auteur ainsi qu'un considérable travail de recherche sur la question des migrations. Il y a une vraie empathie lors des descriptions des périlleux voyages entrepris par les migrants.



En résumé, s'il ne s'agit pas pour moi d'un coup de cœur, je décrirai ce roman comme un récit bien mené qui coche toutes les cases du policier sur un thème de société.
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Le silence des abîmes

Philippe LAUGA, nous entraînes avec le commandant Francis Sancular de la PJ de Bayonne dans une enquête palpitante. Celle-ci devra remonter dans le temps pour comprendre des personnages dont le parcours s’éclaircira peu à peu. Une lecture pleine de rebondissements !
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