Pour mon millième billet sur Babelio, j’ai choisi le magicien français des mots, Pierre Dac, "assisté" du virtuose français du dessin, Cabu.
Si l’Académie française fixe les règles du vocabulaire, Pierre Dac est passé maître dans l’art des significations alternatives des mots et des formules loufoques.
À 45 ans d’intervalle, ils sont nés tous les 2 à Châlons-en-Champagne, anciennement Châlons-sur-Marne en région Grand Est, respectivement en 1893 et 1938. Raison pour laquelle ce fût Dac qui a remis au jeune Cabu, en 1969, le Prix du Crayon d’Or, sa toute première distinction.
Je ne vais pas me lancer dans la biographie de ces 2 célébrités, mais juste rappeler que Pierre Dac est décédé en 1975 à l’âge de 81 ans et que Cabu est tombé victime de l’attentat terroriste de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, 5 jours avant ses 77 ans.
Je tiens aussi à rappeler mon billet du 5 juillet dernier relatif à l’album de Laurent Joly "La rafle du Vel d’Hiv' avec les saisissants dessins de Cabu.
Mais en cette sombre période de guerre et de chantage énergétique, allons voir plutôt les sages pensées de notre Pierre Dac, car "c’est quand les accents graves tournent à l’aigu que les sourcils sont en accent circonflexe ".
Outre des pensées éparses, en vrac, choisies et proverbiales, les sujets abordés ont trait à :
- la médecine, la chirurgie et la pharmacie ;
- l’or et l’argent ;
- le cinéma ;
- l’amour ;
- la justice et la magistrature
et la politique.
Un spectre large, où il y en a donc, en quelque 200 pages, pour tous les goûts.
Comme l’a annoncé Jacques Pessis, auteur de biographies d’Aznavour, Bécaud, Joséphine Baker et "Pierre Dac, mon maître soixante-trois", dans une préface, pas tristounet, voilà les monstres sacrés à nouveau réunis : "pour le meilleur, mais surtout pour le rire".
Bonne lecture et souvenez-vous : "il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on n’a pas fait le jour même, mais qu’on aurait pu faire la veille ou l’avant-veille du surlendemain".
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Tout au long en large et en travers de ce recueil, Pierre Dac (P.D.)
dialogue avec son interlocuteur " unilégie " (unique et privilégié),
Gédéon Burnemauve (G.B.)
Ce dialogue ou espace sémantique " tringloïdique " doit être
la pierre angulaire ‒ de 0 à 360 degrés ‒ de la (toute) société ‒,
et peut être considéré comme le bénéfice commun du crédit
lyonnais ou de la banque populaire en particulier ou encore de
la société (en) général.
Poil au confessionnal.
Poil au cardinal.
Poil au synclinal.
Poil au vicinal.
Poil au uninominal.
Poil au subliminal.
Poil au germinal.
Poil au terminal.
Cette petite pépite en absurdie de G.B. :
" Il a dit que si le carré de l'hypoténuse n'était pas ce
qu'il est, c'est-à-dire égal à la somme qui lui est due
par les deux autres côtés, le carré de porc ne serait
qu'un vulgaire médaillon de veau sauté à la corde ou
par la fenêtre. Comme ça, qu'il leur a balancé en
pleine poire institutionnelle, aux membres plus ou
moins actifs de l'Acadmie des Sciences. "
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Le 13 mai 1938 naît un nouvel hebdomadaire. Portant comme titre "L'Os à moelle", il s'agit de l'organe officiel des loufoques, quatre pages, en noir et blanc, de chroniques, de reportages et d'entretiens véritablement absurdes et totalement délirants.
Un homme est derrière cette aventure. Son nom est Pierre Dac.
Au lendemain de la grande guerre, il devient chansonnier dans un cabaret de la butte Montmartre. Avec un style inimitable, il remporte un grand succès en récitant d'une voix monocorde des textes où il joue avec les mots et manie le calembour avec virtuosité.
En 1935, il triomphe à la radio naissante, dans son émission "La course au trésor" et dans le rendez-vous, "La société des loufoques", réalisé en public et en direct, que l'on peut considérer comme l'ancêtre de toutes les émissions d'humour.
Désirant faire revivre l'esprit de "La vache enragée", l'hebdomadaire accompagnant les grands événements de la butte Montmartre, Pierre Dac s'associe avec les dirigeants de la Société Parisienne d’Édition pour créer "L'Os à moelle".
Le succès est total et immédiat. Dans la journée même de sa sortie, le journal, en rupture d'approvisionnement, doit être réimprimé pour faire face à la demande populaire.
Le cent-neuvième et dernier numéro paraît en juin 1940 et c'est logique, dira Pierre Dac, il est bien connu que l'os à moelle se décompose au contact du vert de gris....
Ce volume reprend des textes, devenus rares. Ils sont accompagnés d'une courte évocation de l'actualité pour une meilleure compréhension des articles.
"Omnibus" nous offre, une fois de plus, un superbe livre dont le contenu est précieux. Il nous réserve de bons moments et de nombreux sourires.
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Les deux auteurs, n'écoutant que leur courage, vont dans ce livre révéler au monde, horrifié, toute la vérité, tous les détails des agissements, trop souvent criminels, du plus grand de tous les aventuriers du monde.
Furax...! Edmond Furax...! On ose à peine prononcer son nom.
Pierre Dac et Francis Blanche nous offrent, ici, l'adaptation écrite de "Malheur aux barbus !", le feuilleton radiophonique qu'ils "commirent" dans les années 50 sur Paris-Inter de la radiodiffusion-télévision française et repris quelques années plus tard sur Europe 1.
Tout débute comme une mauvaise blague d'ivrogne, dans la nuit du 15 octobre, place de la Concorde. Un gardien de la paix interpelle Quentin Vicomte, passablement aviné, prisonnier derrière les grilles de l'Obélisque et qui a passé son bras à travers ce dernier.
L'Obélisque n'est plus en pierre, il a été subtilisé et remplacé par une imitation en staff.
Le crime, bientôt suivi par d'autres, de plus en plus audacieux, est signé. "Furax", le mystérieux criminel est de retour.
Il souffle un vent de panique sur le ministère des affaires culturelles. Fouvreaux, le patron de la D.D.T., la défense divisionnaire du territoire, s'associe, pour l'enquête, au commissaire Socrate, l'as de la P.J. et Black "and" White, les deux fameux détectives qui ont combattu, autrefois, l'esprit du mal sont aussi de la partie.....
Calembours, contrepèteries, jeux de mots douteux et fantaisie débridée sont au programme. Francis Blanche et Pierre Dac, les deux compères du fameux sketch "Le sâr Rabindranath Duval" sont aux commandes.
Ce roman est le premier d'une série qui en compte sept et qui reprend les scripts des différentes saisons du feuilleton.
En 1981, une comédie burlesque, qui comprenait une distribution d'acteurs impressionnante, reprenait cet épisode du "Boudin sacré" pour une adaptation cinématographique.
Les deux créateurs de "Signé Furax", rigolards, signent une grande réussite qui ne se prend pas au sérieux.
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Le non sens à la française, années 30, ce livre est un recueil de 3 ans de textes aussi décalés que loufoques, de la recette de cuisine aux petites annonces, en passant par des discours pseudo-politiques sur tout et n'importe quoi. Pierre Dac manie les phrases pour nous embarquer nulle part, juste pour le plaisir des mots.
Ce n'est pas vraiment mon genre d'humour, mais il faut reconnaître que l'absurde est un vrai métier, et que Pierre Dac y excellait !
Quand je lis ces textes j'entends encore sa voix et sa diction si reconnaissable, dans l'émission Signé Furax, qu'on écoutait quand j'étais tout jeune.
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Cette anthologie est un condensé d'humour dacois, petite bible de l'humour absurde, mais aussi témoin d'une époque troublée.
Editoriaux, articles liés à l'actualité, infos diverses et brèves, recettes farfelues, pensées et bien sûr les petites annonces ! Plus bien d'autres choses encore...
Guérit les petits coups de blues, les peines de cœur, les maux de tête, les gueules de bois, les ulcères stomacaux et les échecs au permis de conduire.
A prendre trois fois par jour et à volonté, n'importe quand au cours des repas, en comprimé effervescent, suppositoire ou en infusion.
Effets indésirables : perte de la notion du temps, crampes des zygomatiques.
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Les pensées de Pierre Dac.......Certaines ont vieilli dans leurs verves,d’autres sont devenues de ses classiques .On feuillette ce livre avec plaisir et l’on rit assez souvent et cela dit ,en ces temps moroses,on ne demande que cela à un livre. Se détendre et s’évader un peu du quotidien,même par l’absurde .Qu’importe le flacon,pourvu que l’on ai l’ivresse........
PS: la décence m’interdit de signaler qu’ à la suite d’une citation aussi préfabriquée que celle que j’ai utilisé ,Dac embellissait celle ci d’un poil aux..... que la morale ambiante et la bienséance m’empêche de divulguer en ces lignes.Complétera qui voudra......
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Recueil de textes,citations et annonces parues dans la revue éponyme créée par Pierre Dac en 1938,c’est une belle redécouverte d’un homme que l’on pourrait considérer seulement comme un simple amuseur,mais ce serait le déconsidérer quelque peu.Certains de ses textes sont d’une imagination et d’une intemporalité incroyable.En lisant ce livre je me suis surpris à admirer la qualité de son écriture et de son imagination dans l’absurde et le non-sens .Il serait dommage qu’il soit oublié tant l’humour d’aujourd’hui est d’une certaine facilité.
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J'adore Pierre Dac, en particulier dans les quelques sketches que l'on voit encore de temps en temps, (je ne parlerai même pas du mage, avec Francis Blanche) dont je ne me lasse pas.
Il faut connaitre aussi un peu le personnage, aussi bien pendant la seconde guerre mondiale, que dans les années galères ou succès, à la radio, par exemple., pour se rendre compte que sous des aspects légers, frivoles , voire graveleux, en tout cas irrespectueux, on n'a pas affaire à n'importe qui.
C'est pourquoi je possède beaucoup de livres ou de recueils des écrits ou des "saillies" de ce créateur.
Je dois cependant avouer, que même pour un fan, la lecture en série de ces textes devient vite lassante.
Il est donc plus intéressant, à mon avis de garder à portée de main ces ouvrages et d'en déguster "une bouchée" de temps en temps.
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L'aventure est terminée. L'aventure est comme un raz de marée, comme un coup de grisou, elle est comme une soupe à l'oignon...elle est gratinée !
Au retour de ses vacances, Jean-Jacques Socrate le patron de la défense divisionnaire du territoire s'ennuie.
Le goût de l'aventure est souvent plus fort que l'amour du confort.
Black "and" White sont en vacances...les "babus" Klakmuf et Grougnache ont disparu...la maharanée Pauline IV (ou V ?) est redevenue souveraine du Filekistan...Carole et Théo sont mariés...les amis sont heureux, les ennemis détruits...Qu'est-ce qui pourrait arriver d'autres ?
Justine Fiotte, la secrétaire s'inquiète du vague à l'âme de son patron et lui conseille d'acheter les trois-quatre premiers volumes du récit biographique, historique et contemporain "SignéFurax".
Ce que vous conseillent, aussi, les deux auteurs, associés dans un même intérêt.
Mais, soudain, la sonnerie du téléphone retentit et une voix, grave, rauque, connue mais dissimulée annonce que l'aventure va reprendre !
Elle commence à Torchy-les-Mines, une charmante station, située au bord du bassin houiller du Pas-deCalais, à proximité de Mouchy-les Verrues, où sur la plage de poussier tout est mis en œuvre pour la joie de l'estivant....
Dans ce quatrième épisode de la série "Signé Furax", Pierre Dac et Francis Blanche reprennent, une nouvelle fois, les textes de leur célèbre feuilleton radiophonique pour en faire une adaptation écrite. Ils y mettent la même fantaisie débridée, le même enthousiasme loufoque, la même mauvaise foi et parfois, même, un zest de mauvais goût.
Mais le tout à l'ancienne, avec classe.
Ce quatrième opus peut, comme les autres, se lire indépendamment des précédents, réserve des surprises et beaucoup de plaisir à sa lecture .
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L'intelligence.
Je ne sais pas si Coluche était le plus drôle des français, chose que je ne contesterai pas du moins, mais pour moi pourvu d'une intelligence rare. Rendez-vous compte d'un de ses points d'orgue par exemple, estimé à 14% dans les sondages pour une présidentielle. Qui a fait mieux, peut-être Zelenski, je le concède !..
Je ne suis pas dans le culte idolâtre coluchien, et pourtant force est de reconnaître qu'il m'a bien fait rire : il n'était pas comme les autres et avait inventé son style car je ne vois pas de qui il avait pu s'inspirer, ses blagues à deux balles faisaient mouche. Je n'adhère pas forcément à tout ce qu'on peut dire sur lui, alors j'ai ma version.
J'étais bambino quand il m'estomaqua pour la première fois : il apparaissait dans une émission de Danièle Gilbert et il ne disait qu'un mot : c'est rigolo, c'est rigolo !.. Je pense même que c'est là qu'il est né médiatiquement. Malgré tout il a marqué son époque et figure dans les anthologies idoines, alors que la plupart d'aujourd'hui ne font même plus rire, c'est un comble pour un comique ! N'est-ce-pas l'intelligence suprême de se faire remarquer sur un seul mot, bon bien sûr il faut ajouter la bobine singulière du personnage ..
Je fus carrément adepte de son album : C'est l'histoire d'un mec..
Il a fait ensuite quelques films tristes, ou désopilants où son talent émergeait clairement; Son comique de scène équivalait à ses talents de comédien ou l'inverse ..Et puis la roue tourne, quand lui il a fait la sienne, moi j'ai fait la mienne (de vie). Et comme j'ai des accointances avec les Antilles et notamment la Guadeloupe, c'est en fait mon propos ici.
J'ai eu l'occasion de visiter il y a deux mois sa maison de la côte sous le vent en Basse Terre de Guadeloupe. Peut-être l'endroit le plus pittoresque de l'île où Christophe Collomb fixa ses pénates plutôt que la Martinique qu'il avait découverte avant, mais vu la présence de serpents vénimeux exécrables, il préféra jeter son dévolu sur l'île aux belles eaux..Karukéra à quelques Ceaser de portée !.. Chut il ne faut pas répéter ce fragment, un ou des malhonnêtes seraient capables de nous introduire une saloperie pour le plaisir de nuire, comme l'Angleterre d'aujourd'hui j'ai l'impression, ou bien un chinois mal embarqué qui nous souillerait de ça dans ses bagages : la chtouille des temps modernes dans le sillage de la covid ..
Sa maison toute en bois en coloniale, perchée sur un morne boisé entre la mer Caraïbe, s'il vous plaît, et le réservoir tropical de la Guadeloupe au relief saisisssant , où les chutes d'eau se disputent de beauté indépassable .. Si j'ai bien compris, dans cet endroit de rêve dont s'est emparé Coluche avec ses riches appointements d'amuseur public, il devait y avoir une plantation par là, où un colon n'avait pas lésiné sur l'import des meilleures arômes et autres flores du monde entier pour grâce à un climat propice y fructifier un lieu que notre propre imaginaire ne saurait même concevoir.. Donc Coluche y a trouvé en lieu et place un paysage presque clef en main, car je ne pense pas qu'il ait eu la volonté de Chateaubriand de se confectionner un immense jardin en regardant même ses arbres pousser.. Mais bon, ça reste à vérifier ce à quoi je m'avance !..
La maison de Coluche est aujoud'hui sous l'administration d'un parc botanique remarquable et est vouée à la location. Elle semble échapper aux post-coloniaux un peu indépendantistes sur les bords qui voudraient régenter l'île, mais on voit bien où ça mène : l'impasse. Tout ce qui faisait le charme de cette île qui avait ses laboratoires à champions .. est aujourd'hui exposée au versant de la chute, autre chute prosaïque bien sûr. On n'arrête pas de décommander, et le visiteur incrédule est bon pour faire demi-tour la tête basse ; pour les autochtones, c'est une autre histoire, on a le sentiment qu'ils glissent sur tout; leurs manifestations ne sont que réflexes de survie !..Ils préfèrent une liberté pauvre à un asservissement à la métropole qui ne les prend pas au sérieux, et il faut bien avouer qu'on se moque d'eux : ils votent Marine le Pen par esprit de dérision ..L'analyse est complexe, si j'ai compris quelque chose, paradoxalement, c'est la sincérité du guadeloupéen qu'on dirait ici en métropole son irascibilité, sa susceptibilité .. On en reparlera dans les prochaines années, j'en fais le pari.; si on continue tel qu'on est partis ! ..
Alors la belle case créole de Coluche et son jardin d'Eden là dedans ? Comme je n'avais pas bien suivi la mésaventure du comique, je l'exerce aujourd'hui rétrospectivement. Comment se fait-il que celui qui a choisi de tourner le dos aux zones huppées et autres stations balnéaires de l'ïle qui sont à une portée de Céasar et qui a choisi de vivre un peu à la sauvage, sans arrière-pensée aucune, plutôt près de l'habitant comme on dit, s'est littéralement ramassé là-bas ?? Il y fut presque lynché ! l'homme qui a inventé les Restos du coeur, quoiqu'on en pense ? Y-at-il eu un trou dans la raquette ? son intelligence fût-elle mise à mal ?
Wikipédia ne mentionne à ce propos que l'incidence sur Patrick Deweare qui se suicide à la carabine offerte par Coluche son meilleur ami prétendûment qui a eu le tort de lui confisquer sa femme qui l'a suivi en Guadeloupe dans son errance. Bon, il y avait anguille sous roche et à mon sens, c'est très mal formulé !
En fait Coluche n'y venait qu'en fêtard
Dans son paradis de sept hectares
De beauté luxuriante
Que des mines éthérées, souriantes
Aguichant ses potes Renaud, Dewaere
Et femmes s'extrayant de la galère.
Après le suicice de son ami Dewaere, Coluche qui projetait pareille maison à côté de la sienne pour ses grands "amis", est anéanti, son paradis devient un enfer, il en vient à détester cet endroit, les gens locaux, et ne sera plus remarqué qu'à de rares occasions. La maison de Coluche sera incendiée plusieurs fois, Hugo passera par là, et un incendie fatal arriva, il ne restera que des cendres. Et aujourd'hui la maison refaite en lieu et place n'est pas la maison de Coluche..
Les relations entre la population locale et Coluche furent donc distendues, pour devenir détestables. Il n'y a pas eu d'incompréhension totale, il y a simplement eu une incompatibité. C'était bien méconnaître l'Histoire de la Guadeloupe .. Finie l'intelligence, revers de la médaille pour le comique.. Exit comme une sortie de l'aéroport du Raizet !..
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Allez ! une bonne tranche de rire, pas si absurde que ça... Très précurseur et finalement censuré (l'homme pas l'oeuvre), Somme d'arrêter ses co... plaisanteries par l'Élysée, bien avant Coluche, redécouvrez le candidat à la présidentielle 65, fondateur du parti d'en rire et créateur du MOU.
Les temps sont durs, votez MOU.
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Si vous voulez rire un peu voir beaucoup plongez-vous de temps en temps dans ce petit livre loufoque à souhait qui n'est ni graveleux ni grossier.
Pour faire travailler les zygomatiques .
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Des centaines de petites annonces toutes plus désopilantes, loufoques, insolites, surprenantes, drôles, absurdes, les unes que les autres. Certaines sont célébres d'autres non. Si vous cherchez des citations, ce livre est fait pour vous.
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Anthologie de l’Os à Moêlle mené par Pierre DAC du 13 Mai 1938 au 7 Juin 1940. l’organe officiel des loufoques pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour, doit se trouver dans toutes les bonnes bibliothèques.
Sans lui comment décrypter l’information ?
La publicité - J’étais chauve et je le suis encore grâce aux pastilles de menthe-,
les nouvelles du monde - en chine, la situation s’éclaircit. On mande de Fou-Tchéou à l’agence Tchaou-Fou que l’armée You-Péou est entrée dans Fou-Ting, obligeant les forces du Maréchal Tchang-Aïchou à se replier dans le Chou-Tchéou. Mais il fort possible que Tchi-Tchao tombe au pouvoir de Tchao-Tchi-.
Editions France Loisirs, 28€, 1200 pages.
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Le livre regroupe les exemplaires de l'hebdomadaire "l'os à moelle" de mai 1938 à juin 1940 que Pierre Dac a créé et dont il était le rédacteur en chef. Un journal qu'il qualifie de "loufoque", satirique mais aussi joliment absurde et poétique. Impossible de le lire d'affilée pour moi : je l'ouvre au hasard et je lis un article, une publicité, les petites annonces, une recette, ou une édition, et je souris, ou ris, ou ricane, ça dépend. Un certain nombre de blagues m'échappent parce que je ne connais pas suffisamment l'époque, mais je me régale quand même. À titre d'exemple, j'ouvre au hasard le livre et vous livre les titres : "Une soirée parisienne, la fête des taches", "Chronique médicale, la gourdinothérapie", "Une effarante nouvelle ! Les sources du Nil Bleu auraient été découvertes à Etretat... dans l'aiguille creuse" et "De la non-influence du sucre vanillé sur les marées d'équinoxe" : Bienvenue dans l'Os à moelle :o) !
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Un jour, une bibliothécaire de mon quartier d'Orange, me jeta un Os à moelle à ronger. Je ne sais pas si je devais ce cadeau à:
- mon côté cabot
- au fait que j'ai du mordant
ou parce qu'elle-même était un ex-croc.
Quoiqu'il en soit, cette petite marchande de prose venait de me donner une solution pour Gai rire. Cette solution, je la buvais jusqu'à la lie, sous la pluie mais sans faire de crise de goutte.
Merci Pierre Dac! Demain, j'irai avec Allais.
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Si vous voulez avoir des nouvelles de la Pharmacie Lopez à Santiago du Chili , si vous voulez avoir des pensées originales sur à peu près tout ,qui ,dans les dîners en ville, ou sur le Web vous feront passer pour un hurluberlu alimentez vous à cette source permanente de loufoquerie qu'est la parole du maître Dac.
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