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Critiques de Pierre Pevel (1935)
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Contes et récits du Paris des Merveilles

J’ai découvert le Paris des Merveilles en 2019, une trilogie dont j’avais étalé la lecture sur l’année ne voulant pas lire trop vite celle-ci car j’avais vraiment trouvé très chouette l’univers, l’ambiance et le ton de la narration. C’est typiquement pour moi la lecture détente parfaite, sans prise de tête et offrant un très chouette divertissement.



J’ai pourtant longtemps tardé à sortir ce premier recueil de nouvelles de ma PAL se déroulant dans le même univers. Je ne regrette pas de l'avoir enfin fait car j'ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans cet univers uchronique vraiment très sympathique. J'ai également apprécié découvrir de nouvelles plumes, à savoir celle de Bénédicte Vizier, Sylvie Poulain, Benjamin Lupu et Catherine Loiseau. Leurs nouvelles étaient vraiment sympathiques, j'ai particulièrement bien apprécié celle de Bénédicte Vizier racontant l'enquête du changelin Etienne Tiflaux sur la disparition de la fille d'un mage. J'ai bien entendu également beaucoup apprécié les deux nouvelles de Pierre Pevel notamment "Sous les ponts de Paris" qui raconte la révolte des trolls de Paris pour avoir comme convenu la rémunération qui leur est due pour l'entretien des ponts de la ville.



Se plonger dans le Paris des merveilles, c'est se plonger dans un cadre urbain avec des fées, des mages, des dragons, gnomes, lutins, elfes, changelins, chats-ailés doués de paroles, et autres créatures magiques dont la magie évolue aussi l'environnement et le décor que nous connaissons. C'est un univers riche qui est vraiment très agréable à découvrir.



Se plonger dans le Paris des merveilles et notamment ce recueil, c'est également l'occasion durant quelques pages de recroiser les personnages fort sympathiques de Griffont et d'Isabelle de Saint-Gil. Comme pour l'univers j'ai trouvé vraiment plaisant de retrouver ces personnages que j'aime beaucoup.



Bon vous l'aurez compris j'ai aimé ma lecture, elle me rappelle de bons souvenirs, l'univers est chouette et les nouvelles sympathiques. Je n'ai qu'un seul reproche, il ne s'agit malheureusement que de nouvelles alors qu'il y a clairement le potentiel de faire d'autres romans dans cet univers... un jour, peut-être, en attendant il me reste deux autres recueils de nouvelles à découvrir ce que je ne manquerai pas de finir par faire.



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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Ces trois drôles de dames que sont Lady Remington, Miss Winchester et Mademoiselle Gatling sont des voleuses de haut rang. Elles travaillent pour les plus hautes sphères. Leur dernier coup leur valent d'être pourchassées non seulement par les brigades du Tigre mais également par les espions du Kaiser alors qu'on se situe en 1911 dans un Paris des merveilles.



Oui, il convient de préciser que le monde des merveilles s'est mélangé depuis un siècle au monde normal alors ne vous étonnez pas de voir voler des dragons autour de la Tour Eiffel ou d'être reçu par un orc en guise d'inspecteur de police sans compter sur une belle héroïne elfique. C'est comme cela, il faut s'y faire !



Il y a du dynamisme dans le récit qui privilégie l'action à tout va. C'est un peu dommage de ne pas s'attarder sur les personnages attachants car cela aura pu être assez intéressant. Cela demeure une lecture de pur divertissement servi par un graphisme assez soigné au niveau des décors steampunk de ce Paris uchronique et merveilleux. Une mention spéciale également pour la couleur qui confère du punch.



Je suis plutôt preneur de ce titre car il mêle une histoire plutôt originale dans un univers urban fantasy assez spécial. C'est quand même assez réussi malgré le manque de profondeur.
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Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'..

J'ai retrouvé avec plaisir Griffont et Isabel. En fait je me suis rendue compte que ces personnages m'étaient de plus en plus sympathique au fil des pages. Ils gagnent en intensité.

Mais Pevel est connu pour ses personnages bien campés.



On revient aussi dans ce Paris de 1909 avec grand plaisir. On retrouve également les personnages secondaires , plus quelques uns.

L'histoire est aussi très intéressante.. on apprend la rencontre de nos deux amoureux par un retour dans le passé qui nous permet également d'en savoir plus sur l'intrigue de ce tome .



J'ai trouvé le final un peu court mais malgré tout de grande qualité. L'écriture reste fluide et agréable et toujours aussi drôle. Les échanges verbaux sont réellement du bonheur.. quand la répartie est de mise elle ne l'est pas à moitié... pour mon plus grand bonheur. Il ne faut pas oublier non plus le côté historique réel mêlé au fantastique... qui rend juste cette histoire formidable.



Et puis l'univers merveilleux que nous narre Pierre Pevel est juste magistral. En plus de m'avoir fait voyager dans son Paris des merveilles, je me suis interrogée pas mal sur d'autres choses.. qui m'ont fait voyager dans l'espace et dans le temps , mais n'ayant aucun rapport avec ce roman. En 1909 ma grand mère avait 4 ans... c'est ma grand mère, cette femme d'un âge déjà respectable, cette femme qui tous les jours me lisait à voix haute , d'une manière formidable, qui m'envoyait moi petite gamine dans d'autres univers. C'est cette femme, qui très certainement m'a fait aimé la lecture et les livres comme je les aime aujourd'hui. Et je me suis posée la question de savoir ce qu'elle aurait pensé de ce roman si elle avait pu le lire... je suis sûre qu'elle aurait adoré.. tout comme moi.... alors Monsieur Pevel en plus de m'avoir fait plaisir par vos romans, merci de m'avoir fait voyager dans mes souvenirs.
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La trilogie de Wielstadt, tome 1 : Les ombr..

Quel périple pour lire ce roman qui initialement devait être en LC avec BazaR. Il m'a proposé cette lecture suite a une grosse déception lors de ma première découverte de Pierre Pevel avec les larmes du cardinal.

Malheureusement BazaR a du le lire en solo... puisque ma bibliothèque a mystérieusement égaré la trilogie et j'ai donc été contrainte de l'acheter.



En général quand ça commence comme ça, je devrais me dire que je ne devrais même pas attaquer ce roman.

Mais si une parole est une parole... et fort heureusement parce que je l'ai reçu hier midi et j'ai dévoré ce premier tome.

Tout est fait pour me plaire : l'action, l'époque, le fantastique, l'horreur, les personnages.



Il faut avouer que le personnage principal Kantz est admirablement bien travaillé et entouré de mystère... ce qui le rend à mes yeux encore plus attachant. Et ses compagnons ne sont pas en reste.



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas savouré un roman de fantasy. Et puis il faut également parler de l'écriture de l'auteur qui est fluide et agréable. Et puis grace à Alex, me voilà réconciliée avec Pierre Pevel.. et je le remercie de tout coeur
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Le Paris des merveilles, tome 3 : Le  royau..

Un troisième opus dans la veine des deux premiers.



Une écriture toujours aussi agréable et drôle... J'aime toujours autant les dialogues et les non dit à travers ceux-ci, entre Isabel et Griffont.

Ce que j'aime aussi chez Pevel et qui rend crédible ses écrits c'est qu'il ne fait aucun cadeau a ses personnages... même les plus sympathiques peuvent subir les affres de la vie. Et franchement ça ne rend son histoire que plus passionnante.



Ce que j'ai oublié de dire dans les deux premiers tomes c'est que bien sûr les trames de ces histoires sont basées sur les complots... et franchement c'est parfois digne d'un Alexandre Dumas père. Personnellement je me régale !

Sans oublier non plus le petit passage par le roman de cape et d'épée..



Bref j'adore.

De plus, Pierre Pevel laisse la petite place qui pourrait faire que les aventures de nos héros ne sont peut être pas terminées ( ou peut être que si..) mais j'aimerais pourvoir retrouver Isabel et Griffont dans d'autres aventures (ainsi que le chevalier Kantz d'ailleurs) .. ce Paris des merveilles est juste merveilleux ...
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Les Lames du Cardinal, tome 3 : Le Dragon d..

Un troisième tome à la tonalité plus sombre, les lames se questionnent à différents niveaux, motivation, loyauté ou encore simplement sur leur avenir.

Pendant ce temps de nouveaux complots se profilent, de nouveaux ennemis aussi comme si la griffe noire ne suffisait pas à les occuper à plein temps et des dragons bien sûr.

Pierre Pevel va encore une fois nous captiver et même un peu plus en ce qui me concerne avec un contenu plus sombre mais aussi plus vrai, plus dramatique.

Donc au menu de l'action, des sentiments, des intrigues et des drames, le tout dans un contexte de dark fantasy assumé. Une trilogie d'aventures parfaite pour passer un très bon moment de lecture.
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Haut-Royaume, tome 1 : Le Chevalier

Je ne noterais pas ce roman pour l'instant. Car je vais essayer de lui donner une nouvelle chance. Je pense ne pas avoir choisi le bon moment pour le lire.



J'ai adoré 2 séries de Pevel, eu beaucoup de mal avec les lames du cardinal et ici une fois encore ça ne passe pas.



C'est assez bizarre d'ailleurs parce que Lorn a beaucoup en commun avec le chevalier Kantz (dont je suis fan incurable)... et puis malgré tout j'ai trouvé certains passages qui me faisaient penser à Gemmel... donc un atout pour ce roman .

Mais non rien a faire je n'arrive pas rentrer dans l'histoire, je n'apprécie pas plus que ça l'univers. Il faut dire que celui du Paris des merveilles est juste tellement incroyable... peut être que je n'ai pas attendu assez longtemps entre les deux pour apprécier ce roman... et que inconsciemment je voulais et désirais un Paris des merveille bis.



Voilà pourquoi je reprendrais ce roman plus tard..; dans quelques années certainement. Et bien sur je viendrais donner à nouveau mon avis sur cette future relecture.
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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

Ce roman conjugue avec bonheur ( décidément, j'aime bien cette formule...) le roman à énigmes, le roman d'aventures, le steampunk et la fantasy.

Le héros, Monsieur Louis Denizart Hippolyte Griffont, est un enquêteur déterminé et perspicace, un mage compétent mais vulnérable, à mi-chemin entre Hercule Poirot et Gandalf.

Il est membre du Cercle Cyan, un club ô combien sélect, puisque réservé à la gent masculine et magicienne.

C'est aussi un gentleman flegmatique mais sensible, toujours amoureux de la femme dont il s'est séparé et qui lui fait bien des cachotteries.

Ce magicien enquêteur est pourvu d'un canne magique ( plus grosse qu'une baguette : symbole phallique ? ) et secondé par un compagnon fidèle, Azincourt, un chat ailé qui parle peu mais bien.

Requis par le sieur Carrard, directeur d'un cercle de jeux, il démasque un tricheur qui utilise une paire de lunettes magiques pour voir les cartes.

Le trafic d'objets magiques s'avère de grande ampleur, et Louis mène une enquête opiniâtre : les dialogues et les fausses pistes se multiplient, les cadavres aussi ...

En outre, il doit affronter des créatures particulièrement désagréables : rats voraces, qui varieraient volontiers leur menu en mangeant de la chair humaine, gargouilles en pierre qui se prennent pour des rhinocéros ...

Enfin, ces merveilles prennent place dans un Paris magique de la Belle Epoque et dans une ville imaginaire, Ambremer, cité médiévale où cohabitent gnomes, ogres, fées, ondines et dryades, et où l'on irait volontiers passer ses vacances.

Ce Paris merveilleux est donc tout à fait séduisant ; on pourra le comparer au Paris plus "scientifique" (si on peut dire) imaginé par Gaborit et Colin dans les " Confessions d'un automate mangeur d'opium", une ville peuplée d'humains et d'automates que survolent de gracieux engins aériens.

Merci Monsieur Pevel.
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Haut-Royaume, tome 2 :  L'Héritier

Combien de vies les Dieux facétieux ont-ils données à Lorn ? Neuf comme les chats ? Comme Yssaris, ce chat roux énigmatique, qui lui aussi renaît de ses cendres ? Cet ami fidèle et inséparable qui suit Lorn dans toutes ses aventures ; qui, par sa présence feutrée, discrète, repousse les tourments qui assaillent son maître.

Combien de vies les Dieux cruels ont-ils accordées à Lorn ? En aura-t-il suffisamment pour pouvoir reconquérir Alissia qui commence une autre vie décidée par d'autres ; pour faire la paix avec lui-même, avec cet autre Lorn, cet hôte qui hante ses nuits, imprévisible, cruel, au coeur froid comme la pierre ; pour lui permettre de revenir de l'Enfer et se venger de ceux qui ont voulu l'anéantir ; pour voir certains de ses amis le quitter sur la pointe des pieds, et d'autres mourir dans ses bras ; pour ramener, des terres lointaines et sombres à Oriale l'orgueilleuse, la munificente, l'épée brisée des Rois ; pour ajouter un nouveau chapitre aux chroniques du Livre du Destin ; pour voir le Haut-Royaume s'effondrer comme un château de cartes ?

Les Dieux sont intransigeants quand il s'agit d'accomplir la prophétie. En levant la tête, on peut la lire à travers les scintillements de la nébuleuse. Lorn en est une pièce centrale. Il peut encore chausser ses lunettes aux verres sombres, ranger sa grande épée skande dans son fourreau, et parcourir le vaste monde ; de vies, avant que la prophétie ne s'accomplisse, il pourra en abuser tant et plus.

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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

J’ai découvert Pierre Pevel il y a un peu plus de deux années avec sa trilogie de Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon. J’étais complètement tombée sous le charme de l’écriture de l’auteur et du personnage principal, le chevalier Kantz…Je m’étais jurée de lire rapidement le reste de l’œuvre de Pierre Pevel, mais… mais je suis une lectrice terriblement dispersée, et voilà qu’enfin au bout de deux années fort riches en lectures, j’ai entamé le premier tome d’une autre de ses trilogies : Le Paris des Merveilles

Avec les enchantements d’Ambremer, le plaisir de retrouver cet auteur a été présent.

Cette fois ci, pas de dragon, mais un Paris du début du vingtième siècle absolument incroyable et magique… On y croise des fées, des magiciens, des gargouilles (pas très sympathiques d’ailleurs, ces trucs, il faut le dire ) et plein d’autres créatures plus incroyables les unes que les autres…

Mais même si nous sommes incontestablement dans un monde merveilleux et magique, la réalité et les personnages historiques les côtoient… et c’est ce qui donne un charme indéniable à cette histoire…

De plus, faire intervenir les policiers de la série (que j’avais adoré) Les Brigades du Tigre est franchement une superbe idée ! Bravo monsieur Pevel ! J’avais le sourire aux lèvres en lisant les pages mettant en scène les trois policiers, Valentin, Terrasson et Pujeol !

Ce Paris des Merveilles n’est cependant pas tout blanc et des forces mystérieuses et obscures semblent être à l’œuvre…Elles semblent donner bien du fil à retordre à Griffont, un mage très doué dans bien des domaines et une baronne spécialisée quant à elle dans l’art de la cambriole et de l’espionnage…

Je n’en dirais pas plus, si ce n’est que j’ai beaucoup aimé et que je compte bien lire rapidement les deux tomes suivants…









Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Séries 2020

Challenge A Travers l’Histoire 2020

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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

4 jolies étoiles ici pour un bien sympathique livre, le temps lui en a malheureusement fait perdre une. J’aurai en effet mis 5 étoiles en sortant de cette lecture qui m’a littéralement enchanté, une très belle plume et un pari vraiment fabuleux et dans lequel j’aimerai biens me promener.



L’ambiance qui se dégage de ce roman est vraiment son point fort. Tout est très imagé et je me suis très vite laissé emporter par Pierre Pevel dans son Paris des merveilles qui m’a effectivement émerveillé. Les personnages sont eux aussi sympathiques et on passe un très chouette moment en leur compagnie, le duo de Griffon et d’Isabelle fonctionne bien et je ne vais d’ailleurs plus trop tarder à aller prendre de leur nouvelle dans ce Paris qui reste cependant assez mouvementé.



Ainsi vous l’aurez compris si je suis plus que convaincu par l'ambiance générale du roman et conserve un très bon souvenir de ma lecture, je dois bien avouer qu’il me reste assez peu de souvenir de l’intrigue si ce n’est la déception de la fin de celle-ci bien vite expédié et assez simpliste, Pierre Pevel ne s’est pas vraiment foulé pour celle-ci et la reine noire fut bien vite battue. Une petite déception donc qui explique mon étoile en moins. Il n’en demeure pas moins que j’ai vraiment passé un excellent moment à la lecture de ce premier tome qui était déjà depuis deux, trois ans bien rangé dans un coin de ma bibliothèque, les tomes 2 et 3 sont venus le rejoindre et ne devrait normalement pas avoir le temps de prendre la poussière.
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Haut-Royaume, tome 2 :  L'Héritier

Pierre Pevel avait conclu son tome 1 par un cliffhanger insoutenable… Il démarre donc son tome 2 par la gestion des conséquences de celui-ci, et Alan 3e fils du roi et 2e fils de le 2e reine mais surtout ami d'enfance de Lorn remplace celui-ci à la tête de la Garde d'Obsidienne mais après une tonalité résolument populares il lui donne consciemment ou inconsciemment une direction optimates. On passe en série toutes les personnages ayant survécu au tome 1, tous en deuil de l'antihéros censément mort dans les flammes...

Et coup de théâtre ! Toute la deuxième partie du roman nous raconte les mêmes événements que ceux de la première partie, mais vus et racontés par celui qu'on a enterré et qu'on a essayé de nous faire oublier. Personnellement je mort de rire, mais du coup ATTENTION TOUT CE QUI VA SUIVRE EST 100% SPOILERS



L'essentiel du roman repose sur la prétendue querelle entre la Reine Célyane et la Dame Yssandre, la première faisant tout pour que les choses dégénèrent et la deuxième faisant tout pour améliorer la situation. Mais les crevards et les crevardes obtiennent toujours ce que veulent leurs egos démesurés et dénaturés (on a tous rencontrer un ou plusieurs de ces sociopathes qui devraient soigner leur pathologie pour la plus grand bien de la société, et le Haut Royaume se lance dans une guerre impossible à gagner contre la Principauté d'Arcante, petite certes mais très bien fortifiée, très bien financée et en quête d'alliés. La Garde d'Obsidienne se retrouve avec deux chefs amis de longue date certes mais aux vues et aux ambitions différentes, et on sent qu'avec la tension montante entre les Populares de Lorn et les Opimates d'Alan une scission n'est pas à exclure (et qui dit scission de l'ordre garant de la paix public et de l'exécution de la justice dit possibilité de guerre civile). Pour ne rien gâcher chacun des deux compères doit affronter sa part de ténèbres : l'Obscure développe chez Lorn une autre personnalité violente, cruelle et sadique mais surtout invincible, tandis qu'Alan qui retrouve ses vieux démons toxicomaniaques ne se contrôle plus du tout. Au final Pierre Pevel nous refait le coup du siège de la Rochelle et malgré toutes les péripéties de cape et épée (notamment avec le chevalier servant de Dame Yssandre qui joue à Thierry la Fronde), héros et antihéros comprennent bien vite qu'ils sont tous engagés dans une sale guerre qui ne sert que les intérêts d'une clique accro au pouvoir qui s'est autoproclamée « élite » au détriment des soldats et des civils des deux pays, ressources humaines corvéables et sacrifiables à merci (toute allusion à notre Monde de Merde n'est aucunement fortuite). Car finalement tout ceci n'est destiné qu'à discréditer la réputation du prince héritier à qui on a confié la gestion du gros merdier, et à faire d'un ultime recours un autre prince qu'on aimerait placer sur le trône à sa place : ce dernier est-il complice ou dupe de tous ces complots et intrigues ?



En parallèle on a un POV que je dois qualifier de remplissage avec Alissia de Laurens toujours amoureuse de Lorn, qui doit épouser un vieux barbon tout en n'étant pas insensible aux charmes de son fils beau gosse. On dirait le POV de Sansa dans le TdF et je ne vais pas mentir en déclarant que c'était plus ou moins chiant (comme le dit sa meilleure amie, elle n'est pas faite pour les intrigues amoureuses vue qu'elle se retrouve avec un polichinelle dans le tiroir à la première incartade). Lorn finit par péter un câble et noblesse oblige le fils doit défendre l'honneur de son père tout en étant jaloux de Lorn, et le traditionnel duel judiciaire des récits de chevalerie se conclut en boucherie quand l'Obscure décide de s'amuser un peu avec le commun des mortels...

Vilipendé de tous les côtés, lâché par tout le monde ou presque, condamné à nouveau par son roi et son père qui l'avait gracié, Lorn retourne à la case départ mais ne compte plus se laisser faire : il prend la poudre d'escampette et se lance dans opération « Joyeux Compagnons de Sherwood » (stratégie souvent efficace que les Chinois appelle « renaissance dans les terres mortes »), et rejoint la résistance yrgaärde dans l'espoir de récupérer tout ou partie de l'épée magique tueuse de dragon du premier souverain du Haut Royaume. Alors on nous ressort l'élu, la prophétie, et l'artefact magique destiné à contrer le retour chaos en la personne d'un Méchant Millénaire random. Mais Pierre Pevel nous passe tout cela à la moulinette, et toutes les interludes nébuleux mettant en scène les servants des dieux-dragons se mettent à faire sens : le Haut Royaume est maudit parce que pour raisons personnelles son vaillant souverain est devenu un roi-liche en voulant tricher avec le Destin ! Lorn qu'on a toujours traité comme de la merde lui et ses parents (qu'on découvre dans le droit de quota de flashback), décide de ne rien faire du tout pour corriger le tir : on va tout droit à la guerre civile !!!





Ah je ne boude pas plaisir avec ce tome 2 : "Haut Royaume" est assurément la meilleure série de Pierre Pevel, un auteur qui contrairement à d'autres dont je ne citerai pas les noms ne ménage pas ses efforts pour faire plaisir à ses lecteurs et à ses lectrices. Après ce tome 2 souffre clairement du syndrome « tome de transition », et comme Lorn passe d'avatar d'Edmond Dantès à avatar de Rocambole et on perd quand même clairement au change… Outre le POV d'Alissia qui m'a laissé de glace, et les complots et intrigues de tel ou tel hominus crevaricus ou untelle ou untelle homina crevarica pour monter quelques marches de plus vers le sommet dans la seule optique d'emmerder et/ou faire souffrir le plus de monde possible pour nourrir leurs egos de sociopathes (Syndrome GRR Martin : faire du grimdark pour du grimdark parce que c'est à la mode), force est de constater que l'auteur se perd de temps en temps en digression rallongeant la sauce. On a compris qu'on était dans un Europe uchronique avec France, Espagne, Italie, Allemagne et Scandinavie, et qu'on est peu ou prou sous le règne de Louis XIII en mode Louis XV (vous savez, celui-ci qui est mort d'une longue maladie qui a fini par lui faire fondre le visage), mais était-il vraiment nécessaire à l'avancement du récit de s'attarder sur les mouvement indépendantistes « espagnols » et « italiens » soutenues par des puissances étrangères, ou sur les rebellions de telles ou telles provinces dans tel ou tel pays ? OK ça approfondit l'univers, mais vu qu'on n'a aucune carte, aucun glossaire et aucun dramatis personae (ce qui est inadmissible soit dit en passant !), c'est quand même assez improductif... Je radote, mais je ne boude pas mon plaisir : vivement le tome 3 !
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La Trilogie de Wielstadt, tome 3 : Le Cheva..

Argh qu'est ce que j'aime cette série !! Et ce dernier opus est franchement la cerise sur la gâteau.

J'avoue que j'ai eu peur, très peur de ne pas avoir les réponses aux questions qui se sont profilées tout au long des 600 pages de la trilogie. Mais si Pevel a répondu a tout , en plus il m'a bluffée. Moi, qui il n'y a pas si longtemps avait encore peur de me confronter à nouveau à cet auteur (suite à une déception douloureuse).



Il faut quand même reconnaître à l'auteur un talent incroyable, c'est de brosser ses personnages à la perfection. On les aime ou pas, le seul problème c'est que quand on se prend d'affection pour eux c'est difficile de les quitter, ils deviennent de vieux amis. A tel point, que je crois que tout ma famille connaît maintenant le chevalier Kantz ( il m'a servi pour éradiquer un démon qui avait pris possession d'un de mes enfants.. bon ceux-ci n'ont pas trop compris sur le coup. Mais la curiosité à du bon parfois !).

Mais il n'y a pas que Kantz qui marquera mon esprit, ses compagnons et amis aussi. Clochette est mémorable, sans oublier Heide et le Faune, qui font partie de mes personnages préférés, mais ce ne sont pas les seuls.



Ce tome 3 aura pour moi une signification particulière, déjà par le fait que j'ai partagé cette lecture avec BazaR, même si la lecture de ce tome a été un peu chaotique du a diverses raisons. De ce fait nous n'avons pas pu échanger beaucoup, mais je compte bien pouvoir me rattraper avec une autre lecture commune ( si c'est pas un appel !).

Je tenais a nouveau à le remercier sincèrement, car sans lui, je serais passée à côté d'une pépite et je serais très certainement restée fermée à un auteur qui m'a fait voyager.... et je vais très certainement m'empresser de le lire à nouveau.
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Haut-Royaume, tome 1 : Le Chevalier

Cela faisait un moment déjà que les amateurs de Pierre Pevel, aujourd'hui l'un des auteurs français de fantasy parmi les plus réputés, attendaient la sortie de ce fameux « Chevalier », premier tome de « Haut-Royaume ». Après avoir à plusieurs reprises opté pour un cadre historique bien précis (l'Allemagne au moment de la Réforme protestante pour « La trilogie de Wielstadt », la France du début du XXe pour « Les enchantements d'Ambremer »...), le tout saupoudré d'un peu de fantastique, l'auteur fait cette fois le choix d'un univers tout droit sorti de son imagination et ne pouvant être rattaché à aucune période historique bien définie. Autre surprise : la volonté de Pierre Pevel de faire de son « Haut-Royaume » non pas un diptyque ou une trilogie mais une série au long court, qui s'étendrait, si le succès est au rendez-vous, sur un nombre indéfini de tomes. Un projet ambitieux, donc, et dont les premières bases sont tout juste posées dans ce premier volume qui, en ce qui me concerne, fut à la hauteur de mes attentes. Nous avons ici affaire à un roman conséquent qui se lit pourtant avec une rapidité déconcertante et qui n'est pas sans rappeler par de nombreux côtés la précédente trilogie à succès de l'auteur, « Les Lames du Cardinal ».



Encore une fois le talent de conteur de Pierre Pevel fait mouche et nous plonge dans une histoire de vengeance, de loyauté et d'honneur captivante et qui se lit avec grand plaisir. On sent l'intrigue parfaitement maîtrisée et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on assiste aux nombreux rebondissements qui jalonnent le récit qui parviennent à surprendre jusqu'à la toute dernière page. L'univers quant à lui n'a pour le moment rien de foncièrement original mais séduit par sa cohérence et la présence de certains éléments pour le moment peu exploités mais qu'on soupçonne très prometteurs. Idem en ce qui concerne les personnages, Pierre Pevel se montrant encore une fois à la hauteur de sa réputation. Son protagoniste, Lorn Askariàn, est un être sombre et tourmenté qu'il est parfois difficile de cerner mais auquel on ne peu manquer de s'attacher. Les personnages secondaires sont pour leur part peut-être un peu plus en retrait mais demeurent dans l'ensemble prometteurs, qu'il s'agisse du prince Alan ou encore de ses fidèles compagnons d'arme. Enfin, la plume de l'auteur demeure toujours aussi fluide et agréable, donnant naissance à des scènes tour à tour poignante ou prenante (c'est notamment le cas des quelques scènes de batailles, particulièrement réussies).



Sans réelle surprise ce premier tome de la nouvelle série de Pierre Pevel ne déçoit pas. Un univers riche et immersif, des personnages attachants et complexes bien éloignés de tout manichéisme, une intrigue passionnante et ambitieuse : que demander de plus? J'attends désormais avec impatience la suite des aventures du Premier Chevalier du Royaume, d'autant plus que l'auteur a le don pour clore ses romans avec d'atroces cliffhangers.
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Les Lames du Cardinal, tome 3 : Le Dragon d..

J'ai personnellement du mal à lire les saga à plusieurs tomes d'un seul tenant. D'abord parce que j'aime varier mes lectures et que j'ai déjà du mal à lire deux polars de suite ou deux romans de fantasy. Mais aussi parce que je me dis que si l'auteur a choisi de publier son livre en plusieurs tomes, c'est bien parce qu'il a voulu que nous mettions au moins un peu de temps entre chaque lecture. A l'image des séries que je ne binge pas, car pour moi le format suppose de ne pas enchaîner des épisodes prévus pour être regardés séparément, avec des cliffhanger parfois qui perdent sinon de leur saveur.



Le problème avec cette pratique, c'est quand les sagas foisonnent de personnages. On est vite perdus à la relecture et, alors que les quatrièmes de couverture s'évertuent parfois à divulgâcher une bonne partie de l'intrigue, il est difficile souvent de trouver des résumés assez complets des intrigues de tomes successifs. Ce fut le cas pour ces Lames du Cardinal où je me suis obligé à parcourir rapidement les deux premiers tomes avant de me plonger dans le troisième, sachant à l'avance l'histoire bien complexe.



Et bien j'ai eu tort. Car un des grands talents de Pierre Pével est de rappeler dans son livre les éléments des tomes précédents nécessaires à la bonne compréhension du récit, sans pourtant alourdir le propos (sauf peut-être pour ceux qui à l'inverse de moi lisent les trois tomes dans la foulée, vous me direz en commentaire). La lecture reste très fluide, les moments d'action s'enchainent parfaitement, les scènes de cape et d'épée en hommage à Dumas sont parfaites, l'introduction des dragons est ici beaucoup plus présente que dans le début de la saga.



Le petit bémol sur le côté GPS des temps anciens avec l'indication précise des rues de Paris et des trajets reste valable, mais on s'y habitue et cela reste supportable. Un certain automatisme dans le fait de tenter de nous effrayer par certaines morts tragiques qui se révèlent des leurres est également à noter... mais comme cela marche parfois... et comme cela amène aussi du coup à des espoirs déçus sur les vrais morts... la méthode est finalement efficace.



La saga trouve donc une jolie conclusion, avec un final épique comme on s'y attendait, le retour de tous les personnages emblématiques, une ouverture possible vers d'autres aventures pour certains protagonistes mais aussi une vraie conclusion qui peut se suffire à elle-même. Pelot a parfaitement respecté les règles de plusieurs genres auxquels il s'est adonné : le roman de cape et d'épée, la fantasy dragonesque, l'uchronie... et la trilogie, avec des tomes pouvant exister par eux-mêmes et totalement liés pour former un tout bien cohérent.
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Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'..

Depuis une petite semaine je suis en voyage, j'ai fini le voyage aujourd'hui avec une petite tristesse, le voyage était beau plaisant, tout simplement merveilleux. J'étais en voyage à Paris.



Pas ce Paris d'aujourd'hui bourré du monde archi stresser prêt à vous sauter à la gorge pour un simple regard ou juste par plaisir pour certain, de ce Paris où on klaxonne et insulte un automobiliste qui a eu le malheur de respecter le Code de la route en s'arrêtant devant un stop, pas dans ce Paris ou les personnes rentrent dans le Rer et le métro à coup de coude . Oui pas dans ce Paris qui doit sembler agréables que pour les touristes, dans cette ville où j'ai du mal à voir aujourd'hui le romantisme.



Non moi je suis partie en voyage dans le Paris des merveilles que nous propose Pierre Pevel, dans ce Paris du début du XXe siècle où les fée, gnomes, dragon, Mage et autres espèces de l'outre-monde tel que les minimets vivent plus ou moins en harmonies. J'ai de nouveau très rapidement été happé dans l'histoire grâce à la très belle plume de Pierre Pevel imaginant sans mal tout ce petit monde évoluer. En plus de ce cadre des plus sympathiques j'ai été ravie de retrouver les personnages que son Aurelia et Griffon. J'ai beaucoup aimé en apprendre un peu plus sur eux deux au cours de ce tome.



J'ai également trouvé l'intrigue de ce tome plus travaillé que pour le premier tome et ai été tenu en haleine par celle-ci et ne m'attendais pas du tout à être autant surpris en début de lecture trouvant le choix de Pierre Pevel plutôt oser .



J'ai donc passé un excellent moment à la lecture de ce second tome et regrette juste de l'avoir déjà fini car moi je serai bien resté un peu plus dans ce Paris des merveilles.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

La collection "Drakoo" éditée chez Bamboo donne ici la parole à Pierre Pevel qui reprend son univers du Paris des Merveilles. Nous avons le Monde, la Féerie et l’Onirie et les barrières entre les univers ont définitivement été abolies quand les créatures de contes de fées, magiciens et sorciers ont fini par réaliser leur coming out quelque par durant la Révolution Industrielle. Nous sommes à la Belle Époque, et toutes les créatures de fantasy déambulent à Paris, en France et ailleurs le plus naturellement du monde. Ce qui n’est pas sans poser problème, quand on connaît les conséquences de la longue guerre civile qui opposa les fées aux dragons durant un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…





Dans ce tome 1 intitulé "Le Vol de la Sigillaire", le Gang des Artilleuses qui semble remplacer la Bande à Bonnot est de retour à Paris après un exil en Amérique. Nous découvrons donc la magicienne Audrey dite Lady Remington, la flingueuse américaine Kathryn dite Miss Winchester, et la titi parisienne Louison dite Mam’zelle Gatling et sa mitrailleuse Iphigénie dite Fifi. Elles sont besoin de renflouer leurs finances et braquent une agence de la BPB (Banque de Paris et de Brocéliande) pour s’emparer d’un bijou à revendre à Cristoforos, le fourbe faune fourgue du tout Paris et de toute l’Europe. Au moment de l’échange elles tombent en pleine guerre de l’ombre entre services secrets français et services secrets allemands. Et malgré l’aide du mécanicien gnome Barillet et de son chien mécanique Tiboulon, l’inspecteur Truchard de la Brigade Féerique finit par remonter jusqu’à elles…



Je vais être franc, malgré la fluidité et le dynamisme (marque de fabrique de Christophe Arleston), je ne suis pas fan des graphismes cartoonesques d’Etienne Willem bien colorisés par Tanja Wenish. Je l’ai connu meilleur sur d’autres séries (et on constate que les animaux anthropomorphiques sont davantage sa came que les êtres humains), mais surtout ça sent l’album un peu fini à l’arrache comme le prouve la multiplication des onomatopées en taille de caractère 72 dans les dernières pages de l’album. Peu importe, ça reste un vrai plaisir que de voir mis en image le Paris des Merveilles de Pierre Pevel !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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La trilogie de Wielstadt, tome 2 : Les masq..

Avec les personnages, comme avec les gens dans la vraie vie, il y a parfois des rencontres incroyables.

Ici, Pevel, a fait du chevalier Katz une personnage que je rêverais de rencontrer, d'en savoir plus sur lui. Il fait partie des personnages que l'on n'oublie pas...



Avec ce second opus Pierre Pevel frappe fort avec de nombreux combats, des sociétés secrètes et des énigmes. Alors bien sur, on avance a petits pas en ce qui concerne l'intriguant chevalier Kantz. Bien des questions restent en suspens.



L'auteur nous promène de chapitre en chapitre en décrivant Wielstadt, ville fictive, mais qu'on aimerait visiter pourtant. Il maîtrise l'intrigue, nous embarque dans sa narration avec son écriture si typique, qu'il nous fait revenir quelques siècle en arrière. Et pourtant tout cela est d'une fluidité impressionnante.



J'ai retrouvé avec plaisir beaucoup des personnages rencontrés dans le tome 1. Tome dans lequel j'avais reproché à l'auteur de ne pas mettre assez en avant la fée Chandelle. Il faut reconnaître qu'il s'est rudement bien rattrapé dans ce tome ci. Malheureusement au détriment du faune et de son fidèle serviteur.



Je me suis régalée tout au long de ma lecture, et le final en valait la peine. Mais petit bémol, encore, malgré ce feu d'artifice, je l'ai trouvé trop court. Mais c'est souvent ce que l'on pense d'un bouque final, explosif, qui nous en met plein les yeux et plein les oreilles... mais trop court.



J'ai hâte de retrouver le chevalier Kantz dans ses dernières aventures. J'espère que Pierre Pevel répondra a bon nombre de mes questions en attente.



Je remercie encore très chaleureusement BazaR de m'avoir réconciliée avec L'auteur. Sans lui je serais passée à côté d'une très grande saga de fantasy.
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Les Lames du Cardinal, tome 1

Pierre Pevel, c’est pour moi une très belle découverte grâce à Babelio. En effet, il y a trois ans, j’avais découvert La trilogie de Wielstadt et je suis tombée sous le charme de l’écriture et de l’imagination de cet auteur. Entre temps, j’ai lu une autre de ses trilogies non moins célèbre, je parle en effet du Partis des Merveilles que j’avais savouré avec beaucoup de gourmandise…

Cette fois-ci, je viens de me lancer dans le premier épisode de la trilogie intitulée « Les Lames du cardinal ». Je ressors enchantée de cette lecture, ce qui était d’ailleurs plutôt prévisible, je le reconnais… En effet, retrouver l’univers d’Alexandre Dumas des trois mousquetaires n’était pas pour me déplaire, univers que je connais plutôt bien, vu que j’ai dû lire au moins trois fois ce pavé dans ma carrière de lectrice…

Donc, oui croiser, Treville, Athos, et l’âme damnée de Richelieu alias Rochefort, j’en redemande…Souhait qui sera probablement exaucé avec les deux prochaines épisodes….

Un roman qui malgré ses éléments de fantasy, - ah les dragonneaux, j’avoue avoir envie d’en côtoyer voire d’en apprivoiser un – est clairement un roman de cape et d’épées….Car il faut dire que les personnages de ce roman vont la dégainer très souvent, leur épée…

Les Lames du Cardinal, réunit un petit groupe de personnages assez forts en couleurs, même si pour l’instant l’auteur n’en révèle pas plus que cela sur eux, qui sont des sortes d’agents de l’ombre, tous dévoués au service de celui qui dirige véritablement la France de l’époque…

Je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de ce premier épisode, et j’avoue n’avoir qu’une hâte, me plonger rapidement dans le prochain tome…







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Challenges Séries 2021



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Haut-Royaume, tome 1 : Le Chevalier

Moi qui planifie bien mes lectures en général, je me suis récemment retrouvé en voyage à court de trucs à lire. Après avoir hésité dans une librairie, je me suis décidé pour ce premier tome de Haut-Royaume. Après tout, je sortais tout juste de Wielstadt, du même auteur, qui m’avait emporté. Je ne risquais pas d’être déçu, n’est-ce pas ?



Hé bien si, il y avait un risque dans lequel j’ai cru être tombé au début : je risquais d’avoir lu le meilleur de l’auteur et de ne pas apprécier ce début de cycle au long court. J’ai eu un mal fou à trouver un intérêt à ce que je lisais au début. Je trouvais le pitch convenu et imaginais déjà le destin du héros se dérouler sans anicroche mais aussi sans surprise.



Mais les cela a évolué, en bien. Le héros, Lorn, possède un fond d’Edmond Dantès dans ses gênes et son destin. Par d’autres côtés, il se rapproche du chevalier Kantz de Wielstadt ; tous les deux sont marqués à la main gauche par une force supérieure ; tous les deux partagent une mélancolie et une réserve liées au poids des secrets ; et tous les deux sont capables d'attirer des amitiés sincères.

J’espérais presque au début que Pierre Pevel ferait de Lorn un personnage néfaste, misanthrope, dévoré par l’envie de vengeance et par cette force Obscure qui l’imprègne. Bref un Dark Vador local. Mais non. Lorn prend la défense du faible, risque sa peau pour retrouver un groupe de femmes enlevé par des barbares, est sans pitié avec les exploiteurs et les esclavagistes. Et pourtant il accepte les pertes collatérales et sacrifie des soldats sous ses ordres si la victoire finale rend cela nécessaire. Il est difficile à cerner, au fond. Durant tout le roman, je me suis demandé s’il allait devenir une crapule, si l’empathie que Pevel a construite envers son héros allait être trahie. Ce qui est sûr, c’est que ses prises de décision sont parvenues à me surprendre.



Le décor est à cheval entre moyen âge –j’associe les chevaliers d’Argor à ceux de la Table Ronde – et âge classique. La poudre est ainsi largement utilisée et la peinture de portrait est développée. La reine de Haut-Royaume fait penser par quelques aspects (ses manœuvres internationales en faveur de la paix par exemple) à Marie de Médicis pendant la régence tandis que son ministre Estévéris, habile et courtisan, m’évoque le Richelieu d’avant la journée des dupes. La magie est discrète mais il y a des Dragons Divins ; je m’emmêle d’ailleurs les pinceaux dans leurs noms.

Chaque partie du roman traite d’une péripétie différente (bien que tout soit lié), si bien qu’on ne sent aucune longueur. Pierre Pevel est toujours aussi efficace dans la description de scènes d’action très télévisuelles.



On n’est pas dans un récit dark fantasy, mais la fin reste tout de même assez sombre et violente. Il est difficile d’imaginer vers quoi l’auteur va se diriger.

Une seule solution pour le savoir, n’est-ce pas ?

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