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Citations de Rachel Corenblit (250)


Rien ne se perd, rien ne se jette, tout se grignote, c'est ma devise.
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Les filles comme toi, qui arpentent leur vie sans un regard pour les autres. Qui passent leur temps à guetter les hommes sans les voir. […] Tu crois que tu m’intéresses, tu crois que j’essaie de te séduire, que mon objectif, en ce moment, c’est de ramener une fille chez moi, de l’emballer, de faire ma vie avec elle pour finir d’être seul mais je préfère rester seul que m’approcher de toi. Tu es froide. Tu es laide. Et tu fais peur. […] Tu es la laideur du désespoir de ces femmes qui n’ont rien à donner, que des baisers tièdes, des baisers mous, des baisers de femmes araignées jamais satisfaites, jamais contentées.
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A l'entrée du magasin, elle croise Arthur, avec son chien. C'est un clochard au visage grêlé et à l'élocution traînante.Au début, elle passait sans le regarder et puis, l'autre jour, ils ont commencé à discuter. Il lui a raconté qu'il revenait de Birmanie et qu'il y avait été ingénieur et la vie ne l'avait pas épargné. Elle a douté de la véracité de ses propos mais il causait comme un prince, Arthur. Un langage précieux et ce n'est pas son rêve, d'aimer un homme qui a perdu ses papiers, sans doute un bout de sa raison et qui a appelé son chien Parabellum, mais n'empêche, il a des yeux à faire rêver.
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Et elle guette les autres hommes qui montent à bord, les occasions à saisir, mais c'est étrange, c'est bizarre, quand on sait ce que l'on cherche, on ne trouve pas.
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Dix à table. Cinq garçons, cinq filles. A son âge, on ne dit pas des garçons et des filles, on dit : des hommes et des femmes. Les célibataires de la soirée. Ceux qui n'ont pas de doublon et qu'on accoquine au petit bonheur la chance.
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Celui qui n'attend pas et s'impatiente et brûle les étapes. Tu veux bien ? il demande, comme s'il croyait vraiment qu'elle puisse avoir envie de son corps, sur le champ. J'ai envie de toi, il dit. Mais elle, elle pourrait être n'importe qui, n'importe quoi. Un terrain en friche et lui, c'est le bulldozer de l'amour vite fait.
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Un enfant qui n'aime pas lire, c'est comme un crocodile sans dents. On a de la pitié pour lui. On se demande comment il va se nourrir, comment il va grandir dans la jungle et les marécages. Comment il va se débrouiller parmi tous les autres crocodiles qui, eux, dévorent les livres.
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-Tu me juges, Hector. Je sais que tu me juges. Les chats passent leur temps à juger les humains.
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Pas de baisers, pas d'accolades. Ils restèrent en face l'un de l'autre, immobiles, comme ignorants des us et coutumes des retrouvailles.
Deux sauvages.
C'est ce qu'elle pensait d'eux: ses petits- enfants avaient grandi comme des sauvages.
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Alors Calum invente des histoires drôles de tamanoirs et les rires des fourmis montent jusqu'aux étoiles, s'éparpillent dans l'univers comme autant de scintillements magiques... et rendent Calum très heureux.
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Tous les jours, je me demande pourquoi. Je me dis qu'avoir de l'or dans les doigts, ça sert à pas mourir.
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Lequel de nous deux a eu l'idée ?
On se l'est demandé, après. Lequel de nous deux a proposé à l'autre en premier ce plan foireux... qui n'était pas censé être un plan foireux. Sur le papier, c'était même une idée brillante. Un projet vraiment classe.
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Notre école, elle se trouve rue Saint-Exupéry, juste derrière le square Paul- Éluard, en direction de la bibliothèque Jacques-Prévert. Après, qu'on aille pas m'accuser de manquer de culture générale !
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Le passé, c’était quand l'homme n'avait pas inventé les voitures et la pollution. C'est un temps sans trou dans la couche d'ozone avec de l'imparfait. Sauf que c'est le présent qui n'est pas parfait alors je me mélange un peu les pinceaux.
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- Quand tu es né, je suis venu te voir. A l'hôpital. Tu avais quatre jours et tu étais laid comme un pou. Je peux bien te le dire. Un affreux bébé.
- Je ne savais pas. Que vous étiez venu, pas que j'étais moche.
- Tu étais allongé dans ta coquille transparente, et tu dormais. J'avais fait l'effort de dire que tu étais mignon, mais je ne le pensais pas et elle a dû le sentir. Je n'ai jamais pu mentir à ta mère.
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Il grogne quelque chose que je ne comprends pas.
- Pardon? je dis
- Ne t'excuse pas si tu n'as rien fait.
Toute la vie de mon grand-père résumée dans cette simple phrase.
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Elle ne savait pas que c'était un homme spécial. De loin, il avait l'air normal. Quand il parlait, on pouvait supposer que rien ne le différenciait des autres spécimens de l'espèce humaine. Mais c'était faux. Mon père ne riait jamais. C'est comme s'il avait épuisé ses réserves de bonheur et que les petits écarts qu'il pouvait s'offrir parfois, de temps en temps, étaient comptés, calculés. Oui, il pouvait esquisser un sourire retenu, presque honteux, à peine généreux. Ses sourires étaient vides. Forcés. À peine apparus, ils s'effaçaient de son visage. La folie de ma mère lui avait enlevé sa capacité à se réjouir. À aimer, aussi.
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On a ri et nos rires dans la nuit, c'était comme un doigt d'honneur adressé au présentateur, au public, à la télé, à la beauté et à la célébrité.
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Papa a juré que jamais, jamais, il ne voulait te revoir. Que tu n'étais plus sa fille. Reniée, rayée de son testament. Tu pouvais crever la seringue plantée dans le bras, la cervelle cramée, dans les toilettes d'une gare, sous un pont, il s'en foutait. Dans sa chambre, enfermé comme un ado qui boude, je l'ai entendu pleurer. Il est radin, papa, et il ne tient pas ses promesses. Dès que tu appelles, il te demande si tu veux passer à la maison. Presque, il te supplie. Il oublie tous les sales coups que tu as pu nous faire, les coups tordus, les mensonges, la carte bleue, la télé, les bijoux, les téléphones.
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Avant la prison, mon père, il était assureur. Je trouvais que c'était un joli boulot. Quand on est assureur, on doit assurer. Être sûr. Un assureur, c'est quelqu'un qui sait ce qu'il fait. Il a du courage pour les autres. C'est rassurant, un assureur. Peut-être qu'il n'en avait pas assez, mon père, du courage. Que toute sa vie, il a fait semblant. D'assurer. Au fond, la vérité, c'est qu'il est peureux. Un lâche. Un voyou. Une racaille.
Je suis le fils d'un prisonnier. Maintenant, c'est ça son métier. Prisonnier.
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