"Besoin d'être la jolie de quelqu'un qui serait mon beau, Besoin du téléphone qui sonne, un lui pour moi. Besoin de rendez-vous secrets et excitants. De pensées échangées, de désirs avoués, de serments balbutiés. Besoin que ma passion soit enfin partagée."
"Quand mes jours sont noirs, et que mes nuits sont blanches, j'ai l'impression terrible de n'avoir pas d'après.
Mais c'est pas vrai !
Un jour, mon demain viendra, après commencera, et j'habiterai chez moi."
"Dehors, mais si loin, des vies s'agitent et rient
Personne ne m'y invite,
Personne ne m'y attend.
Pas de place pour moi, nulle part je n'ai ma place."
"Pas fini de haïr, Alors comment aimer ?
Et puis le sms.
J'ai largué mon scooter.
Je veux reprendre ton bus.
Et tout s'arrete sauf mon coeur qui se met à cogner.Je lis, je relis ces mots tants attendus, mais qui arrivent si tard, est-ce que je n'en veux plus ? En moi se battent comme des forcenés des sentiments violents et contradictoires.La joie dabbord, intense, pure, insoutenable. Joie de le savoir revenu dans ma vie, envie de le revoir, le serrer, l'acceuillir. Tout de suite. Totalement. Envie que ça reprenne, que ça soit comme avant.
Mais ce n'est pas avant....
La fureur ensuite, c'est maintenant qu'il appelle, se rappelle, pense à moi ? Après tant de souffrance, une si folle solitude ? Tant d'heures à attendre, de nuit désespérées ? Il croit quoi, qu'il peut me siffler et que je vais accourir ventre à terre comme un chien (oui) ? Mais non.
Qu'il crève de chagrin à son tour, qu'il souffre se rende malade.Qu'il regrette son gâchis, qu'il rampe, me supplie.
Satisfaction d'orgeuil, car il m'est revenu, il demande, il quémande, il attend ma réponse.
Enfin moi qui décide, j'ai repris le pouvoir. Je savoure ma vengeance, alors il l'a larguée ?
Pourvu qu'elle souffre à mort (mais les filles comme ça, ça ne sait pas souffrir)."
Courir si vite que je sèmerais mes peurs.
Vivre si fort que se taira la douleur.
Aimer à pleines mains et oublier le seul.
Est-ce que quelqu'un me rêve ; est-ce que quelqu'un m'attend ?
Je ne trouve personne, et personne ne me cherche.
Pourtant j'en rêve si fort, à m'en crever les yeux.
Pourtant j'y rêve sans cesse, à m'en briser le cœur.
L'aimer était si simple
c'était une évidence.
Il était dans ma vie et ça me suffisait.