Citations de Rachel Hausfater (229)
Marre ! Jane en a marre. De quoi ? De la pluie, de Paris, de la vie. De qui ? Des parents, des enseignants, des gens. Tout l'ennuie, tous l'énervent. Même elle... Car ici elle n'est pas elle-même, et n'aime pas ce qu'elle est.
Partir ! Là où elle pourrait être libre, être elle, être. Elle sait que c'est possible, elle le sent. Mais ailleurs ! Loin d'ici.
Tout en elle s'est redressé, imitant en cela Moche et son port de tête royal, sa démarche altière et sa queue fièrement relevée. A son image, Mirabelle se tient le menton dressé, le cou bien droit, les épaules en arrière et la poitrine en avant, le ventre rentré et les hanches assumées. Et son sourire libéré réveille ses traits et les illumine. (p.62-63)
Moche… Malgré ses quatorze ans elle se souvient, comme si c’était hier, du vilain petit rouquin maigrichon et loucheur dont tout le monde se moquait. Il a grandi, bien sûr, mais il n’a pas tellement changé. Il est toujours maigre, toujours roux, toujours loucheur…
…mais il est devenu magnifique. (p.28)
Ses parents pourtant l’entourent de tendresse. Eux ne la trouvent pas vilaine. Parce qu’ils ne la voient pas ? Parce qu’ils la voient petite ? Parce qu’ils voient ce qu’elle est, et non ce qu’elle paraît ? (p.19)
Du plus loin que remontent ses souvenirs, Mirabelle a toujours su qu'elle n'était pas jolie. Sa mère est belle, sa grande soeur très mignonne, même sa grand-mère a de l'allure. Mais Mirabelle n'est rien et elle n'a rien pour elle. (p.19)
- Mirabelle... Mirabelle... C'est Miralaide qu'ils auraient dû t'appeler, tes parents !
Combien de fois l'a-t-elle entendue, cette remarque ?
Mille et mille fois, qui lui ont fait comme mille petits coups de couteau. Et une plaie béante, inguérissable, qui ressaigne et la fait souffrir chaque fois qu'il est question de son physique. (p.13)
Il est parfois si simple d'être heureux.
Avec tous les mots nouveaux qu'on apprend, on frime ensemble dans la cour :
- Tu sens ce petit zéphyr ?
- Délicieux ! Je suis extatique.
- Moi, il me fait mal au pharynx...
On se traite d'"escogriffe", de "zombie", de "vieillard cacochyme", de "gourgandine" [...]
On rentre, on remplit notre journal puis on file se faire beaux car, après le dîner, il y a la soirée karaoké- dansante. On est tous très excités.
Je me recroqueville, à la fois fière et gênée. Je n'aime pas qu'on me remarque, mais...j'aime bien quand même!
C'est meilleur, les biscuits, quand on les mange au grand air. Même l'eau a un goût plus frais.
Ne vous habituez pas! Révoltez-vous contre la réalité !
Le contraire du désespoir, ce n'est pas l'espoir. C'est la lutte.
Il dit qu'on va mourir, mais qu'on mourra vivants.
Je me balance dangereusement entre une mère trop présente, un père trop absent et moi seul, trop seul
Mais, même noté, il oublie... Il a perdu le papier, ne trouve plus le bouton, et comment on allume, et où il faut cliquer, et effacer, comment on fait ? Et les photos ont disparu, et la musique je l'entends plus...
Qu'est-ce qu'il m'énerve !
Mais je recommence très patiemment, très gentiment, parce que quand ça marche, qu'il surfe comme un pro, il est content et fier comme Artaban.
Ça, c'est une expression typique de mon grand-père, je ne sais pas trop qui c'est, peut-être un des trois mousquetaires qu'il aime tant ?
Laurine 24 septembre 2021.
• Comme Corinne , j’ai trouvé l’histoire très courte mais agréable à lire.
Martin a eu un passé très difficile avec la perte de sa petite sœur et puis d’un coup il a su qu’il aimait beaucoup les bébés pour en faire son métier. Je trouve que Martin est très touchant , que les choix qu’il veut faire , il les assume jusqu’aux bout , et on voit qu’il est prêt à tout point avoir la garde de son enfant : il a une petite copine , Louise , qui est enceinte mais qui ne veux pas le garder hors que Martin lui le veux.
Quel roman incroyable !
Ce livre raconte la vie d’un adolescent qui s’appelle Martin ENGEL. C’est un garçon pas comme les autres car il aime tout particulièrement les bébés.
Martin est follement amoureux d’une fille, Louise.
Mais très rapidement, les choses font se corser. Celle-ci tombe très vite enceinte et leurs vies vont être chamboulées.
Il est difficile d’en faire un résumé sans trop en dire. C’est une histoire qui peut toucher tout le monde.
Les phrases sont tournées d’une certaine manière que j’adore. Le récit fait plus ou moins 70 pages et est très vite lu.
Je vous le conseille vivement.
Pendant la première semaine du mois de décembre j'ai fait le stage en entreprise, obligatoire en classe de troisième, à la crèche municipale de la rue de l'Union.
Cinq jours délicieux à câliner de douces têtes chauves, jouer au ralenti à la balle molle, parler par syllabes, par chansons, par bulles, et nettoyer petits museaux et petits derrières.