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Citations de Ray Bradbury (1323)


Un chef d œuvre
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Remplis-toi les yeux de merveilles. Vis comme se tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine. Ne demandes pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n'a jamais existé. Et si c'était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste suspendu toute la journée à une branche, la tête en bas, passant sa vie à dormir. Au diable tout ça. Secoue l'arbre et fais tomber le paresseux sur son derrière!
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« Croyez-vous qu’ils savent que nous sommes ici ? / Une présence ancienne ne sent-elle pas toujours l’arrivée d’une nouvelle ? » (p. 83)
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- Nous n'abîmerons pas Mars. C'est un monde trop vaste et trop avantageux.
- Vous croyez ? Nous autres Terriens avons le don d'abîmer les belles et grandes choses. Si nous n'avons pas installé des marchands de hot dogs au milieu du temple égyptien de Karnak, c'est uniquement parce qu'il était situé à l'écart et n'offrait pas de perspectives assez lucratives. Et l'Egypte n'est qu'une petite partie de la Terre. Mais ici, tout est ancien et différent, et il va falloir s'installer quelque part et commencer à tout dénaturer. On appellera tel canal le canal Rockfeller , telle montagne le mont King George, telle mer la mer Dupont de Nemours, il y aura des villes du nom de Roosevelt, Lincoln, Coolidge, et ça ne tombera jamais juste, puisque tous ces lieux ont déjà un nom qui leur est propre.
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Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilité que de réunir tout un tas de gens et de les empêcher ensuite de parler. Une heure de télé-classe, une heure de basket, de base-ball ou de course à pied, encore une heure à copier de l’histoire ou à peindre, et encore du sport, mais vous savez, on ne pose jamais de question, en tout cas la plupart d’entre nous ; les réponses arrivent toutes seules, bing, bing, bing, et on reste assis quatre heures de plus à subir le télé-prof. Ce n’est pas ma conception de la sociabilité. On n’a là que des entonnoirs dans lesquels on verse de l’eau dont on voudrait nous faire croire que c’est du vin quand elle ressort par le petit bout. On nous abrutit tellement qu’à la fin de la journée on n’a plus qu’une envie : se coucher ou aller dans un Parc d’Attractions bousculer les gens, casser des carreaux à L’Éclateur de Vitres ou démolir des bagnoles à L’Écrabouilleur de Voitures avec la grosse boule en acier.
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Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père.Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussures que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé, quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'autre autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort ; comme ça quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as terminé avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé ; le jardinier, lui existera toute sa vie dans son œuvre.
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Pour tout ce qui existe, il existe une saison. Oui. Un temps pour détruire et temps pour construire. C’est cela. Un temps pour garder le silence et un temps pour élever la voix. Oui, mais quoi d’autre, qui d’autre encore? Quelque-chose, quelque-chose…
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Je sais, je sais. Vous avez peur de commettre des erreurs. Il ne faut pas. Les erreurs peuvent être profitables. Sapristi, quand j'étais jeune, je jetais mon ignorance à la tête des gens. Et ça me valait des coups de bâton. Quand j'ai atteint la quarantaine, mon instrument émoussé s'était bien aiguisé.

Si vous cachez votre ignorance, vous ne recevrez pas de coups et vous n'apprendrez rien.

p157
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- Nous n'abimerons pas Mars. C'est un monde trop vaste et trop avantageux. - Vous croyez ? Nous autres terriens avons le don d'abîmer les belles et grandes choses. Si nous n'avons pas installé des marchands de hotdogs au milieu du temple égyptien de Karnak, c'est uniquement parce qu'il était situé à l'écart et n'offrait pas de perspectives assez lucratives. Et l’Égypte n'est qu'une petite partie de la Terre.
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Proposez des concours où l'on gagne en se souvenant des paroles de quelque chanson populaire, du nom de la capital de tel ou tel Etat ou de la quantité de mais récoltée dans l'Iowa l'année précédente.
Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de "faits", qu'ils se sentent gavés, mais absolument "brillants" côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas.
Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles.
C'est la porte ouverte à la mélancolie.
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« Heureux ! Elle est bien bonne, celle-là. » Il cessa de rire.
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Les amis le restent-ils toujours ? Peut-on compter sur eux éternellement ?
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Aucun d'eux n'osait lâcher le bras de l'autre, en regardant la petite ombre qui courait et voulait les attirer vers la prairie.
- Oh, Will... comme j'aimerais pouvoir rentrer à la maison, comme j'aimerais pouvoir dîner ! Mais c'est trop tard, nous avons vu ! Et il faut que nous voyions la suite, n'est-ce pas ?
- Mon dieu, je crois que oui... dit Will, d'un ton pitoyable.
Et il partirent en courant, ensemble, poursuivant une chose... mais quoi... et vers quelle destination ?.. impossible de le savoir...
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...un homme qui passait sur le rivage s'est arrêté pour écouter le bruit que faisait l'Océan et s'est dit :"Nous aurions besoin d'une voix, qui, par-dessus les étendues d'eau, appelle, prévienne les bateaux. Une voix qui rassemble en elle le temps passé et tous les brouillards qui se sont jamais abattus sur la Terre [...] Elle résonnera si solitaire que personne ne pourra manquer d'être saisi ni empêcher son âme de pleurer [...] Ils l'appelleront une Sirène ; elle leur rappellera toujours la tristesse de l'éternité et la brièveté de la vie."

[Extrait de la nouvelle "La Sirène"]
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C'était un plaisir tout particulier de voir les choses rongées par les flammes, de les voir se calciner et changer.
(Changer en italique dans le texte)
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La science n'est pas plus qu'une tentative d'explication d'un miracle inexplicable et l'art une interprétation de ce miracle.
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J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.
-Les voilà, dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.
Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Robert, papa et maman.
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Rentrez chez vous et pensez à votre premier mari divorcé, au second qui s'est tué en avion, au troisième qui s'est fait sauter la cervelle ; rentrez chez vous et pensez à votre bonne douzaine d'avortements, à vos maudites césariennes et à vos gosses qui vous détestent ! Rentrez chez vous et demandez-vous comment tout ça est arrivé et ce que vous avez fait pour l'empêcher.
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— Et si nous parlions politique pour faire plaisir à Guy ?
— Bonne idée, dit Mme Bowles. J'ai voté aux dernières élections, comme tout le monde, et je n'ai pas caché que c'était pour le Président Noble. Je crois que c'est un des plus beaux Président que nous ayons jamais eu.
— Il faut dire que celui qu'ils présentaient contre lui...
— Ça, il n'avait rien de terrible. Le genre court sur pattes, aucun charme, l'air de ne pas savoir se raser ni se coiffer correctement.
— Quelle idée ont eue les autres de le présenter ? On ne présente pas un nabot pareil contre un grand gaillard. En plus... il parlait entre ses dents. La moitié du temps je n'entendais pas un mot de ce qu'il disait. Et les mots que j'entendais je ne les comprenais pas !
— Et bedonnant, avec ça, et pas fichu de dissimuler son embonpoint.
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Après tout, on vit à l'époque du kleenex. On fait avec les gens comme avec les mouchoirs, on froisse après usage, on jette, on en prends un autre, on se mouche, on froisse, on jette.
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