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Citations de Ray Bradbury (1323)


Très bon livre parlant d'un homme qui prend gout à la lecture dans un monde ou la lecture, la culture, l'amour sont interdits.
On découvre avec le héros son envie d'apprendre, de se cultiver quitte à se marginaliser de cette société.
A lire absolument
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Pas plus tard que l'autre nuit tout allait bien, et d'un seul coup, me voilà en train de me noyer.Combien de fois peut-on sombrer et continuer de vivre ?
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Contribuez à votre propre sauvetage, et si vous vous noyez, au moins mourez en sachant que vous vous dirigiez vers le rivage.
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On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans le maison d'à côté.
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Tandis qu’ils marchaient, Montag les dévisageait du coin de l’oeil.
« Ne jugez pas un livre d’après sa couverture », dit quelqu’un.
Et chacun de rire en silence en poursuivant sa route le long du fleuve.
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Très bien, mais comment je fais pour me laisser tranquille ?
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L'amour n'est pas sans rapport avec l'humour, non ? Car pour aimer quelqu'un, il faut le supporter. Et comment supporter constamment quelqu'un sans pouvoir rire de lui, hein ?
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Et c'est l'après-midi d'Halloween.
Toutes les portes se sont closes pour se protéger de l'air froid.
Un soleil glacé baigne les rues.
Et soudain le jour s'en va.
Le crépuscule sort des ombrages et se propage.
Dans chaque maison on entend des trottinements de souris, des rires étouffés, on voit palpiter des lumières.
Derrière l'une des portes, Tom Skelton, un garçon de treize ans, s'immobilise pour tendre l'oreille.
Dehors la bise se niche au sein des arbres et rôde à pas feutrés sur les trottoirs comme une invisible armée de chats.
Chacun sait que ce soir le vent n'est pas normal et qu'en cette veille de la Toussaint la pénombre est spéciale. L'air semble paré de banderoles de velours noires, oranges ou dorées. Comme pour une cérémonie mortuaire giclent de chaque cheminée des panaches de fumée. Hors des cuisines se dégagent des odeurs de citrouille : celles qu'on évide pour façonner des têtes hilares et grimaçantes, celles qu'on cuit au four pour les déguster en tartes fondantes.
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Tout ce qui sort de l’ordinaire est détestable pour l’Américain moyen. Si ça ne porte pas l’estampille de Chicago, ça ne vaut rien
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Avez-vous lu l'histoire de cet homme qui ayant réussi à faire un voyage à travers le temps dans les siècles à venir s'aperçoit que tous les gens étaient fous? Tous. Mais étant tous fous, ils ne s'en rendaient pas compte. Ils se comportaient tous pareillement, aussi se croyaient-ils normaux. Et comme notre homme, qui était lui, normal, différait d'eux, c'est lui qui passait pour fou. Tout au moins à leurs yeux. Eh oui, monsieur Douglas, la folie est quelque chose de relatif. Tout dépend du côté des barreaux de la cage d'où l'on regarde.
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Il ne se soûlait qu'une fois par semaine, ce qui selon l'éthique personnelle de Mme O'Brian était le droit inaliénable et indiscutable de tout ouvrier qui se respecte.
[extrait de la nouvelle "Je vous vois jamais"]
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Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flamme ; Oui, il doit y avoir quelque chose. On n’agit pas comme ça pour rien.
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On a si vite fait de résumer la vie de certains que ça n'est rien de plus qu'une porte qui claque ou quelqu'un qui tousse dans une rue obscure à une heure avancée de la nuit.
On jette un coup d'oeil par la fenêtre ; la rue est vide. Celui qui a toussé est parti.
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Qu'est-ce que le feu? [...] Sa vraie beauté réside dans le fait qu'il détruit la responsabilité et les conséquences. [...] C'est ça le feu: antiseptique, esthétique, pratique.
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"Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort[...]Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort, comme ça , quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là."
" C'était un feu étrange parce qu'il prenait pour lui une signification différente.
Il ne brulait pas; il réchauffait
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Ils s'éloignèrent le long de la rivière, vers le sud. Montag essayait de voir les visages des hommes, ces visages vieillis qu'il avait contemplés à la lueur du feu, las, sillonnés de rides. Il cherchait à découvrir une expression d'assurance, de défi, de triomphe sur le lendemain, qui semblait absente. Peut-être s'attendait-il à voir leur traits s'illuminer de la connaissance qu'ils portaient en eux, briller comme brillent les lanternes, éclairées du dedans. Mais toute la lumière qu'il avait aperçue venait du feu de bois et ces hommes ressemblaient à n'importe quels autres, fatigués d'avoir longtemps couru, longtemps cherché, vu détruit ce qu'ils aimaient et qui, maintenant, très tard, s'étaient rassemblés pour attendre la fin de la fête et l'extinction des lampes. Ils n'étaient pas du tout certains que leur savoir illuminerait chacune des aubes à venir d'un pur éclat ; ils n'étaient sûrs de rien, sinon du fait que leurs livres reposaient classés sous leurs fronts, que leurs livres attendaient, avec leurs pages non coupées, les acheteurs qui pourraient apparaître des années plus tard, les uns avec des mains propres, les autres sales. Tandis qu'ils marchaient, Montag les dévisageait tour à tour.
- Ne jugez pas un livre à sa couverture, dit l'un d'entre eux.
Et ils se mirent tous à rire tranquillement, tout en longeant la rive.
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Le feu disparut, puis réapparut comme un œil clignotant. Il s'arrêta, craignant d'éteindre le feu d'une seule expiration. Mais le feu était toujours là et Montage s'en approchait à pas lents. au bout d'un quart d'heure environs, il se trouva à proximité et, dissimulé derrière des buissons, il observa les flammes blanche et rouge qui vacillaient, ce feu étrange qui pour lui prenait une signification nouvelle.
Il ne brûlait pas, il chauffait.
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Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort [...]. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussures que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort ; comme ça, quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là.
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What is there about fire that's so lovely? No matter what age we are, what drwans us to it?

Traduction approximative:
Qu'est-ce qui est tellement beau dans le feu? Quelque soit notre âge, qu'est-ce qui nous attire dans le feu?
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C'était un plaisir de brûler.
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