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Citations de Ray Bradbury (1323)


Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l'effleurer. Les mauvais la violent et l'abandonnent aux mouches.
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Il y avait autrefois, bien avant le Christ, une espèce d'oiseau stupide appelée le Phénix. Tous les cent ans, il dressait un bûcher et s'y immolait. Ce devait être le premier cousin de l'homme. Mais chaque fois qu'il se brûlait, il resurgissait de ses cendres, renaissait à la vie. Et on dirait que nous sommes en train d'en faire autant, sans arrêt, avec un méchant avantage sur le phénix. Nous avons conscience de l'énorme bêtise que nous venons de faire. Conscience de toutes les bêtises que nous avons faites durant un millier d'années, et tant que nous en aurons conscience et qu'il y aura autour de nous de quoi nous les rappeler, nous cesserons un jour de dresser ces maudits bûchers funéraires pour nous jeter dedans. A chaque génération, nous trouverons un peu plus de monde qui se souvient.
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On a toujours peur de l'inconnu. Vous vous rappelez sûrement le gosse qui, dans votre classe, était exceptionnellement "brillant", savait toujours bien ses leçons et répondait toujours en premier tandis que les autres assis là comme autant de potiches, le haïssaient. Et n'était-ce pas ce brillant sujet que vous choisissiez à la sortie pour vos brimades et vos tortures ? Bien sur que si. On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas tous libre et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être à l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison.
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Vous voyez, les mômes ? Une religion chasse l'autre. Les Romains charcutent les druides, leurs chênes, leur Dieu des Morts, et ils mettent d'autres divinités à la place. Là-dessus rappliquent les chrétiens qui dégomment les dieux romains. On change les autels et les noms, et on balance un nouvel encens. 
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Chacun croit dur comme fer que rien ne peut lui arriver. Les autres meurent, mais pas moi. Conséquences et responsabilités n'existent pas.
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Tout homme qui croit pouvoir berner le gouvernement et nous est un fou.
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Il y a des moments où j'ai l'impression d'être une antiquité. J'ai peur des enfants de mon âge.
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En tout cas, Benjy était à présent quelque part dans les montagnes du Missouri. Qu’elles étaient étranges ces hautes cimes que deux fois l’an, elle et Tom traversaient avec leur cheval et leur grande charrette, en allant à la ville ; c’est en les traversant pour la première fois, il y avait maintenant trente ans, qu’elle avait eu cette idée : continuer à rouler et continuer encore. Elle avait même dit à Tom : « Oh, Tom, pousse le cheval, pousse le jusqu’à ce que nous arrivions à la mer. ». Tom l’avait regardé comme si elle l’avait giflé, avait fait demi-tour à la charrette vers la maison et n’avait plus parlé qu’à la jument pendant le reste du trajet. Aussi, elle n’avait jamais rien su des gens qui vivent sur les rivages où la mer déferle en tempête, tantôt grosse, tantôt étale. Comme elle ne savait rien non plus des villes où la lumière au néon s’allume chaque soir avec les couleurs de la glace à la fraise, de la menthe verte ou comme les feux d’artifices. Son horizon, au nord, au sud, à l’ouest et à l’est, c’était cette vallée, et il n’avait jamais été autre chose.
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"C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?
- Non, les maisons ont toujours été ignifugée, croyez-moi.
- Bizarre. J'ai entendu dire qu'autrefois il était courant que les maisons prennent feu par accident et qu'on avait besoin de pompiers pour éteindre les incendies"
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Ray Bradbury
Les mots sont pareils aux feuilles : quand ils abondent, L’esprit a peu de fruits à cueillir à la ronde.
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Les livres n'étaient qu'un des nombreux types de réceptacle destinés à conserver ce que nous avions peur d'oublier. Ils n'ont absolument rien de magique. Il n'y a de magie que dans ce qu'ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l'univers pour nous en faire un vêtement
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Ray Bradbury
On a toujours peur de l'inconnu. Vous vous rappelez sûrement le gosse qui, dans votre classe, était exceptionnellement "brillant", savais toujours bien ses leçons et répondait toujours le premier tandis que les autres, assis là comme autant de de potiches, le haïssaient. Et n'était-ce pas ce brillant sujet que vous choisissiez à la sortie pour vos brimade et vos torture? Bien sur que si. On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libre et et égaux, comme le proclame la constitution, on nous rend égaux.
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Les souvenirs, disait mon père, sont comme des porcs-épics. Qu'ils aillent au diable ! Gare aux souvenirs ! Ils te rendront malheureux. Ils t'empêcheront de travailler. Ils te feront pleurer.
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October country. Pays d'octobre...
... ce pays où l'on va toujours vers l'arrière-saison. Ce pays où les collines sont de brouillards et où les rivières sont de brumes, où les midis disparaissent vite, où l'ombre et les crépuscules s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays composé essentiellement de caves, de cryptes sous les caves, de soutes à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et d'offices tournés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les gens sont gens d'automne, ne pensent que des pensées automnales. Dont les habitants, quand ils passent la nuit dans les avenues vides, y font un bruit qui évoque la pluie...
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Je ne parle pas des choses, avait dit Faber. Je parle du sens des choses. Là, je sais que je suis vivant.
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Savez-vous pourquoi des livres comme celui-ci ont une telle importance ? Parce qu’ils ont de la qualité. Et que signifie le mot qualité ? Pour moi, ça veut dire texture. Ce livre a des pores. Il a des traits. Vous pouvez le regarder au microscope. Sous le verre vous trouverez la vie en son infini foisonnement. Plus il y a de pores, plus il y a de détails directement empruntés à la vie par centimètre carré de papier, plus vous êtes dans la "littérature". C’est du moins ma définition. Donner des détails. Des détails pris sur le vif. Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’effleurer. Les mauvais la violent et l’abandonnent aux mouches.
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Les livres n’étaient qu’un des nombreux types de réceptacles destinés à conserver ce que nous avions peur d’oublier. Ils n’ont absolument rien de magique. Il n’y a de magie que dans ce qu’ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l’univers pour nous en faire un vêtement.
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Eh bien Montag, croyez-moi sur parole, il m’a fallu en lire quelques-uns dans le temps, pour savoir de quoi il retournait : ils ne racontent rien! Rien que l’on puisse enseigner ou croire. Ils parlent d’êtres qui n’existent pas, de produits de l’imagination, si ce sont des romans. Et dans le cas contraire, c’est pire, chaque professeur traite l’autre d’imbécile, chaque philosophe essaie de faire ravaler ses paroles à l’autre en braillant plus fort que lui. Ils courrent dans tous les sens, mouchant les étoiles et éteignant le soleil. On en sort complètement déboussolé.
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Ne me dites pas ce que je fais. Je ne veux pas le savoir.
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Puis-je vous féliciter ? Vous êtes un psychotique de génie ! [...] Votre démence est absolument parfaite. [...] Laissez-moi vous embrasser !
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