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Critiques de Régis Descott (161)
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Topographie de la terreur

A lire absolument !

Un monde de terreur. On étouffe ! Une incarcération physique et mentale des individus.

Faire peur ou avoir peur, tuer ou être tuer sauf que ce n'est pas un jeu télévisé c'est la vie à Berlin pendant la seconde guerre mondiale.

L'horrible réalité du nazisme décrite par Régis Descott, un livre à l'atmosphère oppressante à souhait ! L'auteur m'a rendue claustrophobe.

Et au milieu de ce régime totalitaire où l'endoctrinement et la délation règnent des ennemis de l'intérieur feront face.

L'enquête sur les meurtres amène une bouffée d'air frais avec quelques personnages qui se débattent pour rester humains.

La vie de Gerhard Lenz commissaire de la kripo sera chamboulée par de très nombreux événements qui lui feront ouvrir les yeux. Autour de lui de nombreuses personnes sont en danger, lui-même est victime de délation et de haine.

Comment faire régner la justice quand les victimes sont des bourreaux ?

Jusqu'où ira-t-il ?

Un contexte historique très riche avec une enquête passionnante et quelques rebondissements. le tout sous les bombardements qui permettent de voir la souffrance et la misère des habitants.

Avec en bonus les notes de l'auteur .

Ce livre sort le 19 janvier.

Merci aux éditions L'Archipel

#Topographiedelaterreur # NetGalleyFrance

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Pavillon 38

L'été, les grandes surfaces 'culturelles' proposent des opérations de déstockage : pour 2 livres de poche achetés, 1 offert. Voilà comment ce 'Pavillon 38' s'est retrouvé dans ma PAL, un jour, parce que le choix est généralement restreint, ou que j'arrive en général trop tard ?

En manque de polars faciles & efficaces, je viens de le sortir (et de le lire), malgré les avis tièdes sur Babelio.



J'ai dévoré !

On y trouve matière à réflexion (sans issue, en fait) sur un sujet aussi dérangeant que fascinant : quelle est la différence entre un psychopathe et un schizophrène ? Comment les juges et les experts psys décident qu'un meurtrier est coupable ou au contraire irresponsable de ses actes eu égard à ses troubles mentaux ?

Le verdict n'est pas anodin : dans le premier cas c'est la prison, dans le second, l'UMD (Unité pour Malades Difficiles, service hospitalier psychiatrique spécialisé dans le traitement des malades mentaux dangereux pour eux-mêmes ou autrui). Avec le risque de sortie prématurée, et de récidive.

Et le contre-transfert, dans tout ça ?



Ce thriller psychiatrique est un bon 'tourne-page', sans grand suspense (on a déjà lu/vu ce genre d'intrigue), mais avec quelques pics de stress.
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Topographie de la terreur

Grâce à Mylène, des éditions L'Archipel, j'ai lu Topographie de la terreur de Régis Descott.

Berlin 1943. Après la défaite de Stalingrad, le régime nazi a décrété la guerre totale et s'est engagé dans une logique de répression sans bornes.

Dans cette atmosphère délétère, Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei, ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Mais, de fragile, sa position devient intenable quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui.

Occupé à assurer la clandestinité de la jeune femme, il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée.

Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme.

Car, au fil de cette enquête qui le conduira dans le dédale des administrations de la mort et sur les traces des clandestins survivant encore à Berlin, il finira par éprouver de la sympathie pour l'assassin, une faiblesse qui pourrait causer sa propre perte. Surtout après la découverte d'un deuxième assassinat, manifestement perpétré par le même auteur.

S'engage alors une course contre la montre qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais également celle de ceux qu'il aime.

Topographie de la terreur est un roman extrêmement dur sur le nazisme.

Le ton est tout de suite donné avec au début un extrait du discours de Joseph Goebbels le 18 février 1943. Autant vous dire que cela m'a fait froid dans le dos, c'est à pleurer !

On trouve aussi un plan de Berlin, toujours en 1943, ce qui permet de bien se situer.

Je trouve ces deux éléments très importants car ainsi, nous visualisons parfaitement le contexte. Nous voici à Berlin pendant la seconde guerre mondiale et ce roman ne sera pas une partie de rigolade !

Nous suivons Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei. Alors qu'il doit chasser les juifs, c'est une partie de son job, il est tombé amoureux de Flora, juive, et va.. être papa ! Il va donc, pour sa survie et celle de sa famille, devoir la cacher. Tout en continuant en parallèle la traque demandée par son gouvernement. Il va également se retrouver à devoir trouver qui est l'assassin d'un psychiatre réputé..

Les ennuis sont bels et bien là pour lui, car il est indispensable pour sa survie que personne ne découvre son lourd secret.

Au premier abord, je pensais évidemment ne pas m'attacher un seul instant à Gerhard ! Mais rien n'est simple dans la vie, ni même dans les romans.

Ce n'est pas un personnage attachant et pourtant par moment je n'ai pas pu m'empêcher de le plaindre. Il doit faire son travail mais se retrouve coincé entre ses principes, son amour pour Flora et leur futur enfant mais également envers ses supérieurs ! Il est allemand, dans la police Nazi, il n'a pas le droit de faire n'importe quoi.

J'ai trouvé ça passionnant de découvrir cet homme, les dilemmes dans lesquels il est empêtré.

Cette plongée en plein cœur du nazisme est fascinante.

L'histoire est très bien ficelée, l'ambiance est pesante et nous sommes loin d'une lecture facile. D'ailleurs, je l'ai lu tranquillement, sur plusieurs jours, là encore j'ai eu besoin de souffler par moment.

Malgré tout, il est important de se rappeler ce qui se déroulant en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale ; pour ne surtout pas oublier.

Topographie de la terreur est un roman terrifiant, addictif et passionnant, que j'ai adoré lire malgré la dureté du sujet.

Je ne peux que vous invitez à le lire et le note cinq étoiles.
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Obscura

Jeune médecin parisien, Jean Corbel lutte contre les maladies de poitrine et la syphilis. Le souvenir de sa mère morte le pousse à soigner tous les pauvres qui croisent sa route. Sa compagne Sibylle, jeune actrice qui tente de percer, égaie son existence. Mais voilà que des meurtres étranges secouent Paris : un tueur met en scène des cadavres de femmes pour reproduire une toile d’Édouard Manet, peintre décédé quelques années plus tôt. Le plus étrange est que les victimes ressemblent toutes à Victorine Meurent, célèbre modèle de l’artiste. Et l’œuvre est toujours la même, le fameux Déjeuner sur l’herbe qui scandalisa tant les Parisiens lors de sa présentation. « Comment une œuvre d’art pouvait-elle provoquer une telle passion et inspirer un tel crime ? Être à l’origine d’un homicide ? » (p. 165)

Jean Corbel est d’autant plus inquiet que Sibylle ressemble à cette femme. Fait troublant, une femme s’est présentée à son cabinet : cette prostituée est le portrait presque exact du fameux modèle et ressemble à s’y méprendre à l’épouse du docteur. Jean Corbel pressent rapidement qu’un danger pèse sur l’existence de Sibylle, d’autant plus que le meurtrier fait montre d’une grande précision et d’une terrible intelligence dans son crime. « Une telle minutie fait froid dans le dos. Et nous serions donc face à une monomanie particulièrement sophistiquée, au sein de laquelle l’homicide ne serait qu’un moyen de parvenir à certaines fins. » (p. 208) Le but macabre après lequel court le tueur-artiste dissimule en fait une certaine part de génie, mais même le génie a ses limites.

Que trouve-nous dans ce roman policier ? Des prostituées et des maisons closes, de la peinture et des couleurs, des fous et une médecine qui fait des progrès fabuleux. C’est beaucoup. C’est ambitieux. C’est finalement casse-gueule ! À trop vouloir faire coexister le monde médical, le monde artistique et l’univers des filles de joie, l’intrigue disparaît sous des dizaines de références et de concepts. Zola, Manet, Charcot et autres composent un tableau beaucoup trop chargé.

Autre point négatif : j’ai trouvé le style lourd, empêtré dans des clichés et des portraits caricaturaux. Nous avons donc un jeune médecin idéaliste, une prostituée mystérieuse, une actrice légèrement écervelée, un ami solide et fidèle en dépit des crasses qu’on lui fait, un flic borné, un gamin aux faux airs de Gavroche, etc. L’intrigue policière est honnêtement menée, complexe même si elle est un brin convenue. Le coupable ne se laisse pas longtemps désirer : dès sa première apparition, il a la tête de l’emploi.

Je reprends une phrase d’un personnage : « En mettant en scène un cadavre, c’est l’aspect scandaleux de l’œuvre qu’il vise. Ne pouvant égaler son génie, il recherche à dépasser son scandale. » (p. 210) C’est un peu ce qu’a fait Régis Descott en décrivant à l’envi les différentes phases de la décomposition d’un cadavre ou les lésions causées par la syphilis. Un étudiant en médecine n’y trouvera probablement rien à redire. Pour ma part, si de telles descriptions m’intéressaient en l’état, j’ouvrirais un précis d’anatomie. Avec sa charogne, un certain Baudelaire a fait un travail comparable, mais autrement réussi et intéressant.

Toutefois, je ne peux ne pas reconnaître à l’auteur un talent certain pour la description des couleurs et la précision dans la mention des nuances de la palette. Par ailleurs, il aime la peinture et il connaît son sujet. Quiconque aura vu une fois Olympia et le Déjeuner sur l’herbe reconnaîtra les œuvres au travers des descriptions. Hélas, tout cela ne fait pas un roman.



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Obscura

J'ai supprimé et je republie mon avis après révision, histoire de rétablir un certain équilibre sur ce livre original et bien écrit, . En voyant la note tout à l'heure, j'ai fait un bond. Je ne comprends pas du tout cette moyenne sur babelio. le florilège de 2 aux alentours des mêmes dates laissent penser à un certain effet mouton non justifié...



C'est un roman "thriller" qui se passe au 19ème siècle et ne donne pas du tout envie "d'y vivre" ! Je l'ai trouvé excellent, tant dans les descriptions que dans le fond de l'histoire...



La qualité narrative de l'auteur fait qu'on s'attache aux personnages, ce petit médecin prenant (ou pas) paiement en nourriture pour aider les plus pauvres en ces temps de misère, surtout concernant la santé, et qui tombe dans une enquête hors norme.



Descott est un de ces rares auteurs à totalement renouveler ses histoires, chercher "autre chose" à écrire. A côté d'un Coben qui écrit tout le temps la même chose et qui est surnoté (je n'en lis plus donc je ne peux pas relativiser les avis sur ses bouquins), il est tellement plus intéressant.



Il offre une vision réaliste du 19ème que tous ces romans à l'eau-de-rose ou steampunk (j'adore le steampunk, attention) surnotés nient plus ou moins ouvertement. Plus près de Dickens et London que de J. Austen, c'est sans fard et sans illusions . L'auteur a une culture très étendue dont il use sans l'étaler, avec humilité et talent.

Et j'ajoute que dire que l'intrigue n'a aucune originalité relève de la plus parfaite mauvaise foi. Incompréhensible de lire de tels avis sur un si bon roman, d'un auteur français touche à tout (ah oui, ça dérange, ça aussi, on peut pas lui coller d'étiquette définitive) et talentueux.



Quand on voit le nombre de daubes mal écrites et mal traduites qui tournent à des moyennes de 4, bourrées de répétitions, de mauvaises tournures de phrases voire de contresens, certains auteurs français doivent halluciner. Comme moi... M'énerve...
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Obscura

Le jeune docteur Corbel lutte chaque jour contre la syphilis et les maladies pulmonaires, cette action va aux plus pauvres < les laissé-pour- compte>. Un jour à son cabinet médical il reçoit l’envoutante Obscura, son destin va prendre un autre chemin que celui d’être marié à la jolie Sibylle .Roman policier autour d’un des tableaux les plus scandaleux de l’histoire.
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Topographie de la terreur

Le récit est introduit par une rafle dans un atelier de couture. Gerhard Lenz est commissaire à la Kripo. Ce jour-là, il sauve un vieil homme en ne révélant pas sa cachette. Hélas, pour toutes les autres personnes emmenées, il est forcé de jouer son rôle et de montrer une satisfaction. Quand il rentre chez lui, une immense surprise l’attend : Flora est dans l’escalier et elle porte son enfant. La jeune femme est juive, aussi Gerhard doit lui trouver un lieu sûr.





Peu après la naissance de son enfant, le commissaire est envoyé sur une scène de crime. Le Dr Krause, un psychiatre du NSDAP, a été torturé et assassiné. Resté seul dans la pièce, pour s’imprégner de la scène, Gerhard substitue un élément. Son geste est risqué, il pourrait être condamné à mort. Lorsqu’un deuxième médecin est tué, il sent l’étau se resserrer sur lui.





Dans les affaires du premier défunt, des documents glaçants sont découverts : des statistiques justifiant Aktion T4, programme d’euthanasie de masse des adultes handicapés physiques et mentaux. Cette enquête est un détonateur pour Gerhard. Son travail et sa situation familiale sont antagonistes. Au fil des évènements, son moi profond et ses convictions se révèlent.





Le roman décrit la Kripo de l’intérieur. Au milieu des policiers, élevés par les Jeunesses hitlériennes, effectuant des actes abominables avec ferveur, des personnes minoritaires utilisaient leur pourvoir, pour sauver quelques vies. Hélas, pour conserver cette possibilité, elles étaient obligées d’effectuer les missions édictées par le Reich. Régis Descott décrit ce déchirement moral.





Il raconte, également, la clandestinité, qui n’était souvent possible que grâce à des personnes courageuses, appartenant à la Résistance ou isolées. Il raconte les dénonciations, mais aussi la perversité des nazis, qui forçaient des personnes juives à intégrer le Service de recherche des Juifs, ainsi que la suspicion et la surveillance omniprésentes. Il dépeint les bombardements alliés et les ruines de Berlin.





Les investigations policières sont la toile de fond du roman, cependant, l’intrigue porte, essentiellement, sur l’attitude des Allemands, pendant la guerre. Le récit est très documenté et des personnages imaginaires côtoient de nombreuses personnes réelles. C’est une photographie de l’Allemagne nazie, un portrait nuancé dans lequel s’opposent la barbarie et l’humanité. Certains faits sont effroyables ; l’horreur du régime est, dépeinte avec précision. Des passages intimes apportent de la lumière, mais le recul de l’Histoire empêche les espérances, comme le prouvent des évènements bouleversants de Topographie de la terreur. J’ai été ébranlée par des sacrifices et des actes désespérés. J’ai été meurtrie par des retournements de situation, quand le bien a créé le mal. J’ai adoré ce roman captivant, d’une grande dureté émotionnelle.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Obscura

Mesdames , Messieurs passez votre chemin!



Obscura ,Sibylle ,chambre obscure , syphilis , Manet , Charcot l’aliéniste ,Paris , petites gens , riches dépravés ,1875 voilà les mots clés de ce roman de Régis De Scott

Jean Corbeil jeune médecin a choisi de faire de son métier un sacerdoce .il vit avec sa compagne , Sibylle, comédienne dans un quartier au centre de Paris .C’est là qu’il a passé toute son enfance Gabriel,son père ,y ayant sa boutique de pigments et de couleurs , c’est d’ailleurs ce qui a permis à son père de rencontrer les plus grands peintres de son temps et surtout Manet , ce précurseur dont chacune des toiles faisait scandale surtout L’Olympia et le Déjeuner sur l’herbe

Jean nous entraîne avec lui dans tous ces foyers d’ouvriers montés à la ville espérant avec l’industrialisation de la capitale , ses chamboulements architecturaux y gagner mieux leur vie que dans les campagnes. La vie y est dure et les maladies fréquentes , manque de nourriture , d’hygiène…

Mais ne voilà t’il pas qu’un malade , qu’un meurtrier, revisite les toiles de Manet en remplaçant les modèles par de jeunes femmes déjà mortes , leur seul point commun ressembler à Victorine Meurent.

Jean commence à paniquer car Sibylle ,elle aussi ,ressemble au modèle préféré de Manet.

Vous aurez compris que ce roman ne m’a guère enthousiasmée, après m’être ennuyée pendant 200 pages malgré un cours pertinent sur la syphilis et ces différents stades d’évolution (merci Mr Fleming d’avoir découvert la pénicilline!), avoir eu le nom du meurtrier à la 300ème page , j’ai reposé ce livre une fois tournée la dernière page avec un ouf de soulagement

Dommage, l’idée était bonne mais ni l’intrigue (les coïncidences sont trop énormes) , ni l’écriture ne m’ont accrochées.

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Sex crimes

Un sexologue profitant de son pouvoir sur ses patientes. Des collégiens abîmés après les viols répétés d'un entraîneur sportif. Une adolescente qui a survécu à une tournante. Un exhibitionniste qui se soigne... Ayant rencontré des centaines d'agresseurs et de victimes, le docteur Magali Bodon-Bruzel offre ici un point de vue exceptionnel sur la violence sexuelle et les difficiles reconstructions des personnes atteintes.

En miroir, Régis Descott a assisté à plusieurs sessions de thérapies de groupe à la prison de Fresnes et rend compte des paroles échangées et du travail accompli.

Un ouvrage qui apporte un éclairage bienvenu à l'heure de la vague sans précédent des révélations et dénonciations d'agressions sexuelles.
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Topographie de la terreur

Une fois de plus, j'ai été attirée par la couverture de ce roman, un fond noir sur lequel se détache, menaçante, une casquette de sinistre mémoire qui nous prépare psychologiquement à une lecture aussi noire que la couverture.

Berlin, 1943, Gerhard Lenz, commissaire de la Kriminal Polizei, enquête sur deux meurtres de médecins nazis. Il va découvrir, horrifié, le programme d'euthanasie de masse, AKTION T4, qui visait les juifs, mais aussi les opposants au régime, les asociaux, les déficients physiques et mentaux, les vieux improductifs. Ses investigations l'obligent à écouter sa conscience et à prendre des décisions mettant en danger sa compagne juive dont il vient d'avoir un enfant, son frère journaliste homosexuel, sa mère qui abrite des juifs.

Même si l'enquête occupe une place importante dans le roman, le propos de l'auteur me semble ailleurs et c'est ce qui rend ce polar passionnant; il s'agit du combat d'hommes et de femmes qui se dressent seuls contre la terreur et la mort, ne pouvant accepter l'horreur, d'hommes et de femmes qui résistent par des actes qui peuvent sembler dérisoires, comme tenir un journal personnel critiquant le nazisme et Hitler, d'hommes et de femmes prenant le risque de sortir, travailler, garder la tête haute, refuser l'avilissement, tout en étant juif, d'hommes et de femmes qui participent à un système qu'ils haïssent. Il y a aussi, bien sûr dans ce roman, des personnages veules, méprisants, délateurs, fort bien dépeints, car c'est la réalité d'une société souffrant de la guerre.

Ce qui fait la singularité de ce polar, c'est l'intégration réussie de personnages fictifs au milieu de caciques du régime, de policiers, de médecins qui ont réellement existé dans des lieux réels, appliquant des programmes d'euthanasie réels. Le titre du roman fait d'ailleurs référence à un musée de Berlin situé dans l'ancien siège de la Gestapo et des SS; il retrace l'histoire des ces institutions de la terreur qui organisaient et menaient à bien l'élimination de tout ce qui n'était pas aryen.

C'est une plongée de l'intérieur, fort bien documentée, dans une folie meurtrière qui a plongé l'Europe dans la nuit tout en étant un très bon polar qui tient ses promesses.

#Topographiedelaterreur #NetGalleyFrance
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Topographie de la terreur

Chronique de Serial Lecteur : Le billet de Jean Luc pour Collectif Polar

Avec ce dernier roman, Régis Descott nous propose un polar historique.

Le titre est très bien choisi. En effet, avec cette histoire, le lecteur est plongé dans le régime totalitaire du troisième reich dans la ville de Berlin en 1943.

Sur le fond du projet Acktion T4, projet qui visait à éliminer les handicapés mentaux et physique, Régis Descott va dérouler une enquête comportant tous les codes du polar

On ne peut parler de thriller même si il est question d’un tueur qui applique un rituel particulier pour tuer ses victimes.

C’est bien un roman historique dont il s’agit, roman dans lequel le lecteur côtoie des personnages ayant réellement existé (funestement ou héroïquement célèbres …)

J’ai été littéralement transposé dans un Berlin où règne la terreur, la délation mais aussi les bombardements, en parallèle il y a aussi toute cette bourgeoisie allemande qui tente de survivre..

Toutes les effets du totalitarisme sont abordés avec leurs conséquences dramatiques sur une population berlinoise devenue aliénée.

L’auteur ne sombre pas dans la facilité, il n’y a pas de descriptions de scènes de torture, elles sont évoquées mais l’auteur s’attache plus à l’impact psychologique vécu par les différents personnages.

Et il y a surtout un personnage atypique : l’enquêteur allemand, héros de la premier guerre, qui essaie de préserver ses valeurs morales dans un monde instable et sans pitié…

Il y a du suspens tout au long de cette histoire et la lecture de ce roman reste prenante. Si vous êtes fan de polars et surtout de romans historiques, lancez vous ..
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Les variations fantômes

Regis Descott est un auteur français cultivé et éclectique. Cela se confirme avec ce superbe roman d'ambiance, au ton un peu rétro, superbement bien écrit.



Histoire gothique s'il en est, elle s'appréciera peut-être davantage le soir au coin du feu, ou par une journée sombre de mauvais temps. (Du moins pour ceux qui aiment se mettre dans la bonne ambiance pour lire un livre, je n'ai pas besoin de ça, lol).



L'intrigue se tisse peu à peu, l'auteur laisse de petits cailloux blancs, charge au lecteur de les relever ou pas, à l'instar du narrateur, Serge.



L'ambiance, au départ relativement légère et surprenante, devient lourde, puis quasiment étouffante. C'est avec brio que R. Descott nous entraîne dans cette descente aux enfers, je ne peux pas en dire trop car je ne veux rien spoiler de la découverte de l'intrigue.

Evitez d'ailleurs de lire les avis "spoileurs" avant de le lire, c'est dommage d'ainsi déflorer ce roman qui, plus que fantastique, flirte de très près avec l'horreur... Et laisse une impression durable. (Comme Obscura du même auteur dont je me souviens encore parfaitement malgré les années et le nombre de livres lus entre-temps, ce qui est assez rare pour être signalé !)



Un petit Pratchett embarqué hier pour l'opération, n'était pas du luxe pour en sortir, même si je n'ai pas beaucoup lu à la clinique...



Bref, j'aime beaucoup R. Descott depuis Obscura (le premier livre que j'ai lu de lui), je le suis depuis, et il est rare que je le regrette.
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Pavillon 38

e livre se lit bien, l’écriture est fluide, et l’histoire plutôt prenante. Il y a quelques incohérences dans le discours psycho (la schizophrénie ne serait pas une psychose selon l’experte en psychiatrie !!) mais c’est souvent le cas dans les livres de ce genre. Le personnage principal est plutôt sympathique, le commissaire qui la soutient également, et on se prend même de pitié pour le pauvre Dante. Le suspens va crescendo, et on a envie de découvrir la fin !

Ceci dit, je n’ai quand même pas trop apprécié certaines facilités de l’auteur (je n'en dis pas plus, pour ne pas dévoiler trop d'informations sur l'histoire). Et surtout, je n’ai vraiment pas aimé le côté gore du livre : il faut avoir l’estomac bien accroché. J’ai eu l’impression que l’alternance « milieu feutré de l’hôpital », « appartement luxueux parisien » et « je découpe les bras et les jambes » (et la tête alouette !) était un effet recherché par l’auteur. C’était peut-être bien vu, sauf que pour moi, toute cette violence, ces massacres, les mises en scènes, c’est de l’hémoglobine à bon prix, de la violence gratuite. Bref, je ne le relirai pas !
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Obscura

Obscura(t)



Par quel mystère peut-on passer de ce sulfureux Obscura à l’inénarrable « année du rat » ?



Un excès de médicaments peut-être, toujours est-il que ce roman de Régis Descott, situé à la fin du XIXème siècle à Paris est bien construit, très bien informé au point que certaines précisions médicales sont même un peu dures à avaler, L'auteur "frise" la complaisance, notamment dans les examens cliniques qu'opère le jeune médecin sur les vulves plus ou moins saines des jeunes demoiselles qui viennent dans son cabinet.



Mais ce jeune homme un peu incohérent dans ses sentiments est malgré tout très attachant, bien vu par son créateur, tout comme les autres personnages médecins, patients et filles de joie qui jalonnent cette aventure macabre , aux confins de la folie.



La progression un peu lente permet de reconnaître les liens qui relient fatalement les protagonistes un peu à la manière d’une pièce de théâtre dont tous les personnages figurent sur le programme et dont on sait qu’ils vont nécessairement se confronter à un moment ou à un autre.



Cette préexistence de la vérité est une clef de ce roman qui nous plonge dans un Paris décadent et carié comme une dent. Riches et pauvres se côtoient sans se voir, s’ignorent au point de se perdre dans les abîmes de l’horreur .Mais trop peut devenir excessif et la toute fin glaviotante soulève le cœur.



Edouard Manet est un personnage à part entière et son côté provocateur en son temps transparait bien en filigranne de cette aventure ou peinture rime avec torture.



Alors, "l’année du rat" apparait d’autant plus comme une aberration fantasmagorique que rien ne permet de relier à Obscura qui traverse l'intrigue en souriant entre les flaques de sang et les flaques de merde



Où se situe Régis Descott exactement entre trois siècles?

Un cas d’école.

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L'année du rat

Dans un avenir proche, une famille est assassinée dans une ferme normande. Policier d’élite de la Brigade de Recherche et Traque de la zone européenne sise dans la Mégapole parisienne, le lieutenant Chim’ est chargé de l’enquête. Dans un monde encore secoué après le Troisième Conflit et obsédé par la pureté et le rêve de la jeunesse éternelle mais où les multinationales de la génétique sont toutes puissantes, Chim’ découvre que les auteurs du massacre pourraient être des mutants dont l’ADN serait en partie constitué de gènes de rats.



Roman d’anticipation plutôt ambitieux et bien fichu, L’année du rat, passé un début qui peut apparaître un peu poussif durant quelques dizaines de pages, se révèle vite prenant. Jouant avec les codes des genres qu’il a décidé d’utiliser, dystopie et thriller, Régis Descott sait attraper son lecteur grâce à une écriture simple mais efficace et à une manière, sans avoir l’air d’y toucher, de semer des indices laissant entendre que les archétypes utilisés (le flic ravagé par une histoire d’amour qui s’est mal terminée, le chef brutal et ambigu…) seront à un moment ou un autre détournés ou poussé dans leurs retranchements. Bref, que l’on va voir ce que l’on va voir et que l’on sera surpris.

La mission est d’ailleurs en partie accomplie, avec en effet quelques surprises de taille et d’autres pistes qui s’éventent peut-être un peu trop vite.

De la même manière Descott plante particulièrement bien son décor sombre, donne chair à cette mégapole écrasé par l’obscurité et le brouillard et tristement crédible, et crée un contexte bien agencé au travers duquel il dénonce les travers de notre société et pointe la manière dont ils pourraient changer le monde – généralement pas en bien : intégrisme religieux, culte du corps et recherche de le jeunesse éternelle, esthétique de la violence… Tout cela est si bien fait que l’on en vient à se demander si ce décor est là pour donner une base solide à l’action du thriller mené par l’auteur, auquel cas le roman est incontestablement réussit, ou si, à l’inverse, le thriller n’est là que pour mettre en relief cette dénonciation, et alors la démonstration manque sans doute de profondeur.



Ces petites réserves émises, on peut toutefois se réjouir de découvrir – avec retard, certes – un auteur français de thriller capable de sobriété dans l’écriture et d’intelligence dans le propos. C’est assez rare pour être signalé et cela réserve un vrai bon moment de lecture.




Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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L'année du rat

Paris, à la fin du XXIème siècle. Le lieutenant Chim, seul depuis que son amie Véra l’a quitté, est envoyé sur un crime sanglant en Normandie. Tous les membres d’une même famille, ainsi que le livreur, ont été assassinés. Des traces de morsure atypiques sont trouvées sur les cadavres, et la recherche ADN montre une anomalie génétique. L’enquête va le mener vers une société qui crée des hommes-rats. Certains se sont échappés et sont bien décidés à prendre le contrôle de la ville… En même temps, Chim se bat contre ses démons et apprend que ses souvenirs sont fabriqués de toute pièce…

Mon avis : Ce roman peut plaire aussi bien aux amateurs de policiers qu'aux amateurs de science-fiction. L'histoire est menée tambour battant. L’auteur décrit un monde de fin XXIème siècle apocalyptique, noir et sans beaucoup d’espoir. On attend le deuxième volet, qui se déroulera en Inde.

Public : roman pour les adultes.

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L'homme qui voulait cuire sa mère

A la fois fascinant et effrayant. Avec ce livre, Magali Bodon-Bruzel, psychiatre, aborde des affaires que l'on côtoie habituellement à travers le filtre de la fiction, ou avec la distance de la rubrique des faits divers. Clinique mais avec empathie, elle raconte une douzaine de cas qu'elle a rencontrés, des affaires terribles, des maladies profondes, des diagnostics délicats, des suivis difficiles...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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L'homme qui voulait cuire sa mère

Ce livre est le reflet de mon travail au quotidien des patients que je côtoie au travail ..;donc si la folie en milieu carcéral vous intéresse , si vous voulez connaitre ce qu'est la maladie mentale ..je vous conseil ce livre
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Obscura

Autant le dire tout de suite, je ne garderai pas un souvenir ému de cette lecture, loin de là.



J'ai trouvé ce livre particulièrement mal construit, mal écrit et manquant franchement de dimension policière, ce qui est un comble pour un livre catalogué comme tel.



Il est beaucoup question de peinture, puisque le meurtrier reproduit des tableaux de Manet, particulièrement les tableaux "Le déjeuner sur l'herbe" et "L'Olympia".

Sur cet aspect-là je n'ai pas grand chose à dire, l'auteur s'est beaucoup documenté et s'est donc senti obliger d'abreuver ses lecteurs de détails précis sur les tableaux, sur le modèle, et de les répéter plusieurs fois dans le livre (des fois que le lecteur serait imbécile et n'aurait pas bien lu la première fois).

J'ai apprécié le côté peinture, mais l'auteur a tout de même forcé un peu trop le trait.

Et puis tout cela ne peut pas constituer la trame d'un livre.



Jean Corbel, le personnage principal, est médecin et là aussi, l'auteur s'est beaucoup documenté sur les maladies de l'époque et les avancées de la psychiatrie, mais de façon beaucoup trop poussée.

Ainsi, il décrit à de nombreuses reprises la syphilis et les différents stades de la maladie, il glisse à l'occasion d'une visite à la morgue un cours magistral sur la décomposition des corps et la vie des mouches qui y contribuent, j'ai trouvé ça extrêmement lourd et n'apportant rien à l'histoire.



L'auteur a également effleuré l'aspect des maisons closes pourtant fort développées à l'époque. C'est quelque peu dommage car cela aurait sans doute contribué à renforcer un peu l'intrigue plutôt inexistante.

D'ailleurs, la lecture de ce livre n'a pas été sans me rappeler le film "L'Apollonide, souvenirs de la maison close".

Déjà, cela se passe quasiment à la même époque, c'est à peu près aussi lascif et sans histoire que le film, il est beaucoup question de peinture et les scènes du film étaient très bien mises en scène et rappelaient certains tableaux, et la psychanalyse était abordée dans le film sous forme de rêves racontés par une prostituée à un client.



Quant au style d'écriture de Régis Descott, il est lourd, très lourd, redondant, autant dire qu'il ne m'a pas plu du tout.

L'auteur se complaît dans des descriptions de maladies qui n'apportent rien à l'histoire, il redit plusieurs fois la même chose, c'est à la limite de la niaiserie par moment (lorsque Jean se rappelle au cours de ses pensées que Sibylle ressemble au modèle de Manet, un peu d'action et moins de réflexion !) et le summum a quasiment été atteint dès la page 54 avec : "Il venait de rencontrer son destin, mais il ne le savait pas encore."

C'est exactement le genre de phrases que je ne supporte pas et qui montre surtout que le texte est à reprendre.

De plus, ce livre manque singulièrement de réelle intrigue. Il n'y a aucun suspens, j'ai deviné, mais c'est écrit ainsi, le meurtrier avant la trois centième page et la fin est d'un flou non artistique total.

Le premier chapitre s'ouvre sur la découverte d'un cadavre et ensuite il faut attendre très longtemps pour en avoir un deuxième.

L'aspect policier de l'histoire n'est absolument pas maîtrisé, c'est un rendez-vous raté et c'est bien dommage, car le Paris de cette époque se prête tout à fait au développement d'intrigues policières, il n'y a qu'à lire les romans de Claude Izner se situant au même endroit à la même époque.



Autant aller au musée pour admirer les oeuvres de Manet, c'est plus intéressant et constructif que ce livre remarquable pour ses nombreux défauts plutôt que ses qualités et à la fin très obscure qui va de paire avec son titre.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Obscura

Dans le Paris de la deuxième partie du XIXème siècle, le docteur Jean Corbel se dévoue à ses malades. Il voit défiler des syphilitiques et des tuberculeux, et regrette que les progrès de la science ne lui permettent pas souvent d’apporter autre chose que du réconfort à nombre de ses patients. Sa femme, Sibylle, est actrice de théâtre, elle lui a un jour servi de modèle pour copier l’Olympia de Manet. Car le docteur Corbel, qui tient cette passion de son père, s’intéresse beaucoup à la peinture. Mais cet intérêt va prendre un tournant beaucoup plus dangereux, le jour où un ami lui révèle une découverte macabre faite dans une bastide d’Aix-en-Provence: la cadavre d’une femme disposé dans un décor évoquant "Le Déjeuner sur l’herbe", fameux tableau de Manet qui a fait scandale peu de temps auparavant… De plus, une ancienne prostituée venue en consultation dans son cabinet, surnommée Obscura, qui comme Sibylle ressemble beaucoup à Victorine Meurent, le modèle fétiche de Manet, et pour laquelle il a ressenti une attirance immédiate, lui semble être étroitement liée à cette affaire… alors qu'au même moment plusieurs filles de joie ont disparu dans des circonstances mystérieuses à Paris.



Me voilà assez partagée à l’issue de cette lecture car malgré de nombreux atouts évidents, ce roman n’a pas complètement comblé mes attentes pour ce qui est du registre policier.



"Obscura" n’est certainement pas un thriller, comme le mentionne la 4ème de couverture, mais plus vraisemblablement un roman noir. Rien d'haletant ! Le thème a de quoi susciter la curiosité mais je pense que cela aurait pu donner quelque chose de mieux. On est quand même pris dans l’histoire car on a envie de savoir, et l’époque est très bien décrite (voir un passage qui, je trouve, en restitue parfaitement toutes les caractéristiques dans les citations).



L’enquête tourne autour de l’art et de la médecine, en particulier de la psychiatrie, deux thèmes qui ont retenu mon attention. L’auteur nous entraîne jusque dans la clinique du docteur Esprit Blanche, là où séjournèrent les "fous" les plus prestigieux du XIXe siècle. Pourtant, en cette année 1885, les émules de Charcot font entendre leurs voix et le célèbre aliéniste ne sera bientôt plus à la pointe en matière de traitement des maladies mentales.
Le mélange de la fiction et de la réalité est réussi.



Je suis moins convaincue par l’intrigue elle-même, dont la résolution tient à un nombre de coïncidences qui dépasse le seuil du vraisemblable. Les personnages sont un peu mièvres (notamment les tergiversations sentimentales du docteur Corbel) et le style m'a déçu avec des accumulations de phrases nominales ou disloquées. On oscille donc entre passages intéressants et longueurs, et l’histoire manque en général de rythme.



Dommage, car il y a du potentiel et de l’originalité dans ce roman…



À lire d’une traite avant de se délecter à nouveau des deux chefs-d’œuvre absolus de la peinture moderne : Olympia et Le Déjeuner sur l’herbe de Manet
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki..
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