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Critiques de Robert Stone (9)
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La ligne de fuite

Mieux qu'un Kerouac pourtant devenu culte avec - Sur la route - ( avis qui n'engage que moi ) mais auquel il s'apparente par l'époque, le genre et pas mal de thèmes, bien " autre chose " qu'un simple road trip ; c'en est un pour partie mais vraiment pas que... - Ligne de fuite - n'a pas connu le même destin, la même notoriété, la même consécration que son " frère d'armes ", et pourtant, quel bouquin !



Certains spécialistes, critiques littéraires pour la plupart, font porter la responsabilité de cette absence de reconnaissance à la traduction qui aurait en quelque sorte " trahi " son auteur donnant raison à l'expression italienne " traduttore traditore "...

Il faut convenir que la langue de Robert Stone n'est certainement pas de celles qu'on apprivoise aisément, mais une fois " maîtrisée "... quel régal pour le lecteur !

Une syntaxe riche, singulière où Stone réussit à faire harmonieusement coexister le littéraire le plus pur avec le familier et l'argot ; le tout en conservant une réflexion, une créativité et un maniement du conceptuel absolument épatants... tout en faisant mieux que préserver ou entretenir l'action et un réalisme à vif...



Il ne fait pas de doute qu'en le lisant j'ai pensé à Kerouac, mais tout autant à Tim O'Brien et pour ceux qui ont lu - Billy Summers -, à Stephen King ( eh oui ! )... vous allez comprendre.

Mais comment ne pas avoir également à l'esprit quelques images de films comme - Apocalypse now -, - Good morning Vietnam -, - Platoon -, - Full metal jacket - ( avec la musique des Stones, ça colle parfaitement...), - Outrages -, - Entre ciel et terre -, - Voyage au bout de l'enfer -, - Né un 4 juillet – et même si certains " feront la fine bouche " à - Rambo - ( juste le 1, je tiens à vous rassurer ).



Nous sommes à la fin, pas encore tout à fait , de la guerre du Vietnam. À Saïgon, Converse, un journaleux américain de trente-cinq ans, être médiocre et peureux, est venu mettre le bout de son nez dans ce conflit pour écrire un roman. Ce gars qui n'a jusqu'à présent réussi qu'à faire la pige et à accoucher d'une pièce de théâtre qui a connu un succès d'estime, est au final tombé dans la dope, les bars à filles, l'alcool, laissant en Californie sa femme Marge, une jolie jeune femme de trente ans qui, elle, s'occupe de sa fille Janey et carbure au Dilaudid, à l'herbe et autres substances addictives. Avant de quitter Saïgon, Converse s'est associé à Charmian, une riche intrigante interlope locale qu'il veut épater. Il va, grâce à son ami Hicks, un ancien Marine, faire passer trois kilos d'héroïne pure aux USA. Hicks doit remettre le colis à Marge, laquelle le remettra à son tour à Antheil, un flic véreux flanqué de Danskin et Smitty, deux frappadingues à la gâchette facile, deux ex-taulards totalement asociaux. Chacune des " mules " recevra une prime conséquente, un retour sur investissement... très loin de la valeur marchande du produit livré... Hélas pour Hiks et Marge, il va y avoir un contretenps qui va les obliger à fuir ( c'est là que l'on retrouve Stephen King et - Billy Summers -...) de retour chez lui, Converse, au lieu d'être accueilli par Marge, va faire la connaissance d'un comité de réception inattendu... les trois ripoux patibulaires déjà présentés.

Commence alors une course-poursuite pour retrouver la schnouffe et un road trip pour la fourguer...



La quatrième de couverture ayant dévoilé l'issue tragique de ce road trip, polar noir, thriller, roman générationnel psychédélique, violent et sans concessions, je me contenterai d'ajouter que les 389 pages que nous offre Robert Stone sur la fin d'un rêve, d'une illusion, d'une utopie, d'une époque, " la descente de trip " qui s'ensuit avec une Amérique groggy debout, tout est parfaitement dans l'air de ce que fut ce temps.

Le tissu social brodé aux couleurs beatnik et hippies s'étiole.

Un pays s'est perdu en allant se frotter à un certain Hô Chi Minh, un ancien cuisinier... eh non, Putin et Prigojine n'ont rien inventé... l'interlude Carter et viendra un cow-boy hollywoodien pour remettre de l'ordre dans le corral. Tu parles d'un trauma post... civilisationnel !

Le feu d'artifice final et le baroud " d'honneur " de Hicks sont absolument " crazy "... du grand art.



Deux courts extraits pour essayer de donner le ton:

- " Après la guerre, lança Converse, ils devraient survoler la vallée de la Drang et parachuter des comics et des sandwichs au rosbif pour tous les Ma G.I. Parce qu'ils doivent drôlement se faire chier "



- " Si tu penses que quelqu'un te fait du tort, ce n'est pas à toi de juger . Tue-le d'abord, et laisse à Dieu le soin de juger ."



Un des très grands livres sur le " Nam " !

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L'Autre côté du monde

L’ AUTRE CÔTÉ DU MONDE de ROBERT STONE

Owen Brown travaille pour une société qui fabrique et distribue des bateaux, c’est un ancien officier de marine diplômé de l’ École Navale, il est marié avec Anne qui fait de mauvais placements financiers et ils ont une fille adolescente, Maggie. Owen écrit les brochures marketing mais la mer lui manque.

Strickland est un cinéaste spécialiste des reportages, il revient d’ Amérique du Sud où il a tourné un film sur des guérilleros révolutionnaires, il est célibataire et couche avec toutes les filles qui passent à proximité. Il vient d’être recruté par la société Hylan pour suivre la course en solitaire autour du monde du patron, Matty Hylan. C’est aussi là que travaille Owen. Il y juste un problème, Matty a totalement disparu et la société a absolument besoin de soigner son image en raison de finances désastreuses. Le départ de la course se rapproche et on doit trouver un nouveau pilote, Owen saute sur l’occasion bien qu’en réalité il n’ait jamais fait de course au large. On va donc suivre les préparatifs d’Owen, la mise en images par Strickland et les inquiétudes d’ Anne sa femme qui sait très bien qu’il n’est pas le bon candidat pour cette course.

Robert Stone écrit très bien, il nous fait très bien vivre cette palpitante aventure maritime, le seul problème étant que tout est extrêmement prévisible. Les frustrations d’Owen, la sexualité de Strickland, les doutes d’Anne et le PDG fantôme ne laissent planer aucun doute sur l’issue de cette histoire. Néanmoins une lecture intéressante qui nous plonge dans le désenchantement des années 70/ 80 et le désir des héros de renouer avec un idéal déçu.
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L'Autre côté du monde

J'aime le hasard des bouquineries et autres braderies qui te font tomber dans les mains des ouvrages insoupçonnés. Ce genre de roman (américain) n'est pas ce vers quoi je vais instinctivement et pourtant, je serais passé à côté d'un monument. Un très bel ouvrage. Écriture descriptive sans en faire de trop, beaucoup de dialogues (le cinéma n'est jamais loin), chapitres courts et structure apparente sans être totalement prévisible. Le pitch, un ancien marins du vietnam reconverti dans la vente de bateau fait une course en solo. Un ami écrit un livre. Un cinéaste fait un reportage sur l'affaire. Sa femme alcoolique prisonnière de ce côté du monde va découvrir en se laissant séduire par le cinéaste anti-militariste, une autre vie. Le marin aussi, en mode plus mystique à la frontière de la folie. Le destin tragico-cynique est percutant. L'ironie du sort rattrape tout le monde jusqu'à des inepties les plus totales. Quand on a de l'argent on peut tout se permettre. Alors ils le font. Et dire que ce roman date de 1993. Pas beaucoup vieilli.
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La ligne de fuite

Les éditions de l'Olivier rééditent Les Guerriers de l'enfer, lauréat du National Book Award et adapté au cinéma, sous une nouvelle traduction et un nouveau titre. Un roman à (re)découvrir avec plaisir !



Ce roman fait penser à Sur la route de Jack Kerouac : c'est une plongée dans les routes américaines, c'est une fuite face aux responsabilités, c'est une quête d'euphorie par la drogue et le sexe, c'est un roman qui rend hommage à la contre-culture annihilée par la guerre et les désillusions. Je trouve que le nouveau titre est beaucoup plus fidèle à l'ambiance de ce roman et la traduction est vraiment parfaite.



La Ligne de fuite est un roman très intéressant du point de vue culturel : au début du roman l'auteur dépeint l'ambiance inhérente à Saigon, à la fin de la guerre du Vietnam. C'est un pan historique fascinant et extrêmement important pour comprendre aussi ce qui se déroule aux Etats-Unis avec le mouvement de la contre-culture. Par la suite, l'auteur va aussi décrire l'atmosphère omnipotente aux USA : cette dégénérescence par la drogue et cette inconscience générale du fait des substances ingérées.



C'est un roman presque surréel dans les faits et rebondissements de l'intrigue, dans les émotions et actes des protagonistes : on est face à un récit sur-vitaminé où les points de vue s'alternent entre celui de Converse, de sa femme et de Hicks. Si tout reste à la troisième personne, on comprend parfaitement les sentiments, les espoirs qui animent chacun...



En définitive, un bon roman qui plaira à tous les amoureux de la littérature américaine et notamment des auteurs comme Kerouac !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La Porte de Damas

En ces temps de regain du fanatisme religieux je vous propose de découvrir «La porte de Damas» de Robert Stone.



L’auteur, ancien membre des « Merry Pranksters, ancien correspondant de guerre au Vietnam est le type même de l’écrivain qui a des trucs à nous apprendre. Ses bouquins, "Les guerriers de l’enfer", "un pavois pour l’aurore", "l’autre côté du monde" ont tous pour points communs de mettre en scène des personnages un peu largués dans un monde un peu trop grand pour eux ( et pour nous ). Une sorte de Douglas Kennedy plus âgé à l’écriture plus dense.



Bref, "La porte de Damas" met en scène un journaliste américain free-lance, installé à Jérusalem dans les années 90, juif à l’identité complexe. Il croisera un jazzman junkie que son père voudrait bien rapatrier aux US, un vrai fou faux (ou vrai) messie, une black de Harlem, communiste et nostalgique de Cuba, à la recherche d’une autre vérité dans le soufisme et dans la dope.



On rajoute les volontaires des ONG, les fanatiques religieux des deux bords, les services secrets israéliens, on laisse baigner l’ensemble dans un grand bain de mystique juive et de manipulation politique, et on attend l’explosion finale.



Pour ma part je suis sorti de tout cela un peu abasourdi, plus cultivé et persuadé, si besoin était, que le monde est décidément très compliqué et que j’irais bien faire un tour à Jérusalem un de ses jours.



Attention tout de même, si vous n’êtes pas un kabbaliste chevronné, vous allez souffrir !!!!



Bonne lecture à vous, ceux qui arriveront au bout ne le regretterons pas. 

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La ligne de fuite

De la « défonce » à tous les étages dans deux mondes parallèles broyant du noir



Robert Stone était un écrivain américain et a officié comme correspondant de guerre pendant la guerre du Vietnam. Dog Soldiers (les guerriers de l’enfer) parait en 1978 et obtient le prix du National Book Award en 1975 et il est adapté, trois ans plus tard, au cinéma par Karel Reisz. Il est réédité aujourd’hui sous le titre La ligne de fuite.



Deux mondes parallèles



Dès le début du livre, Robert Stone nous fait pénétrer dans un univers glauque, salasse, dans la ville de Saigon peu avant sa chute et encore entre les mains des Viet-Cong. Nous sommes dans les années soixante-dix à l’heure où l’Amérique vit le mouvement de la contre-culture. Deux mondes parallèles avec un point commun : la chute brutale de leur idéologie, où les protagonistes de ce roman s’immergent à corps défendant mais perdu. Converse est un journaliste free-lance écrivant sur l’enfer de Saigon pour différents journaux hollandais, irlandais… et il espère trouver l’inspiration divine à Saigon pour écrire « le » livre ou « la » pièce de théâtre pour goûter aux joies de la notoriété. Pour l’instant, il traîne sa carcasse de bars en bars errant comme un chien perdu au milieu du vacarme des explosions où son bruit s’amenuise uniquement grâce au déluge des pluies torrentielles et son humidité poisseuse, voire étouffante. Il se réfugie dans le sexe, l’alcool et la drogue et lorsqu’il se pose dans sa chambre, en état de « défonce » plus qu’avancé, il lui arrive de s’interroger sur les valeurs morales de la vie. Sa femme Marge est resté en Amérique et lui écrit de longues lettres relatant ses faits et gestes comme « on a été à une fête du National Guardian et ça m’a vraiment ramenée en arrière, chanteurs de Folk et nègres apprivoisés … » elle précise même ne pas avoir grand-chose à raconter car elle n’a couché avec personne n’ayant pas trouvé de partenaire. Nous sommes en pleine période psychédélique et Marge en est un exemple criant de vérité. A cette époque le sexe, la drogue et l’alcool font partie des fondements de la contre-culture américaine. Tout comme de nombreux couples prônaient l’amour libre, Converse et Marge sont en pleine crise existentielle et identitaire.



Robert Stone nous décrit cet univers avec cette plume qui fait froid dans le dos et totalement apocalyptique ! Deux mondes à l’aube de leur chute où l’auteur trouve un axe des plus détonnant : le premier plan et l’arrière-plan, technique qui incorpore plusieurs éléments au premier plan afin de créer un cadre plus noir autour du sujet : projection réussie pour « planter » le tableau !



Embarquement immédiat



La suite de notre lecture nous embarque dans les dérives de l’avant chute de Saigon avec ces colonels que le lecteur imagine bien gras, crasseux, distillant grossièrement le verbe de leur arrogance, de leur noirceur, de leur supériorité sur le monde américain. Puis nous entraîne dans un road-movie détonnant à pleine vitesse comme si l’espace-temps devenait vital, et il va l’être ! Converse, pour gagner quelques dollars, se charge de faire arriver en Californie trois kilos d’héroïne et de les faire réceptionner par sa femme Marge. L’affaire est conclue via un marine américain Hicks, bien entendu tout doit se dérouler sans problème mais là encore le talent de l’auteur nous démontre que rien n’est jamais gagné d’avance ! Converse est l’heureux élu d’un enlèvement orchestré par des agents spéciaux pour récupérer la cargaison d’héroïne envolée avec Marge devenue complice du marine Hicks. Nous entrons de plein fouet dans une course poursuite infernale où se mêlent bons nombres de poursuivants tous aussi noirs les uns que les autres avec des méthodes peu empreintes de sentiments et totalement dénudés de fioritures. Le temps devient pour certains de l’argent et pour d’autres un moyen de survie. Mais dans cette atmosphère riche en hallucinations désespérées, peuplées de psychotiques, d’hommes corrompus, nos fuyards s’accrochent aux branches de leur fantasme fait d’illusions. La fin de la route se trouve en plein milieu du Nouveau Mexique, dans une maison perchée appartenant à un écrivain. L’auteur, une fois de plus, maintient son suspense avec cette habitation difficilement accessible et lorsque les poursuivants affublés de leur otage grimpent à pied dans sa direction, Converse a cette pensée totalement décalée : « un sentiment d’optimisme idiot montait en lui comme de l’adrénaline – peut-être, songea-t-il, n’était-ce que de l’adrénaline – et pas plus. Totalement dépourvu d’intentions, d’équipement, il se sentait néanmoins incapable de désespoir. Il lui vint à l’esprit que cette incapacité à désespérer pourrait n’être rien d’autre qu’un accommodement de plus. » L’arrivée va être des plus décapantes et la fin des plus tragiques.



Robert Stone pointe du doigt les blessures et les ravages laissés en héritage par la guerre du Vietnam au peuple américain englué dans le mouvement de la contre-culture dont la raison semble s’être égarée du côté de l’illusion des fameux slogans « faisons l’amour pas la guerre » ou « love and peace ». Comme si l’horreur du Vietnam avait à jamais contaminé la multitude d’étoiles composant le drapeau américain. La pollution peut, assurément, prendre toute sorte de forme quand l’homme est au commande … Encore une fois, l’auteur use d’une technique complémentaire à son écriture en se servant d’éléments à prime abord anodins puis les rend au fur et à mesure importants pour attirer notre attention et dynamiser ainsi l’histoire. Résultat : aucun temps mort !



La ligne de fuite



Nous pouvons interpréter ce titre de deux façons différentes. La première est la ligne de « Cam » omniprésente dans ce roman très représentative de l’état décadent des Américains revenant du Vietnam. Pour échapper à leur démon ils se droguent là-bas et une fois de retour chez eux, ils deviennent des parias et continuent à se droguer pour échapper à leur désillusion. La deuxième est la ligne de fuite utilisée dans la photographie et l’auteur se sert de toutes ces variantes pour la construction de son roman de manière magistrale. Ce procédé consiste à avoir deux plans parallèles paraissant se rencontrer à l’infini selon une droite. La ligne de fuite du plan de l’auteur est le point d’intersection avec la trame de l’histoire passant par le point de vue, c’est la raison qui justifie l’emploi de la troisième personne. La ligne dépend de l’angle formé avec le plan de l’histoire : la ligne du premier plan est plus large et amène le lecteur à la suivre jusqu’à l’intérieur de l’histoire. Robert Stone nous donne une grande profondeur du champ de son roman et nous permet d’obtenir ainsi une vision plus nette sur tous les plans de sa trame et nous guide ainsi sur sa ligne d’horizon. Par cette technique le message délivré dans son roman est plus parlant et ses protagonistes témoignent de l’ampleur, l’immensité des situations et ils transmettent au lecteur une vision du moment présent : tous les sentiments sont ressentis. En ce qui nous concerne, les deux titres sont nos deux plans parallèles et la construction de ce roman est tout simplement géniale ! Une chose est sûre : le message est bien passé. Un Roman écrit avec les tripes d’un auteur désirant revenir à une ligne de conduite où les valeurs morales sont les bienvenues.



Françoise Engler
Lien : http://www.lenvoleeculturell..
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Les Guerriers de l'enfer

John Converse est parti pour le Viet-Nam dans l'intention d'acheter de l'héroïne. Une fois la transaction réalisée, il confie le paquet à Hicks, un ami, ancien marine allumé, chargé de rapatrier la drogue en Californie pour la remettre à Marge, la femme de Converse.

Tout se déroule sans problème jusqu'au moment où Antheil, un fédéral ripoux, capte l'affaire.

Le roman de Robert Stone date de 1974 et rend parfaitement compte de l'époque, notamment de la contre-culture américaine, avec Dieter, sorte de gourou sur le retour, de l'importance de la drogue, du poids de la guerre du Viet-Nam.

Chaque personnage est à sa manière bancal, déglingué, marginal. On sent que ce monde, cette période, est en changement, se cherche, et qu'une époque se tourne déjà.

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La Baie des âmes

Ce livre ne m'a pas passionné, j'avais hâte de le terminer.. Ce n'est pas l'histoire qui m'a déplu, c'est plutôt le style d'écriture de l'écrivain que je n'ai pas aimé.
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La Baie des âmes

LA BAIE DES ÂMES de ROBERT STONE

Michael enseigne dans une obscure université de l’Amérique profonde, il est marié, un fils, il s’ennuie gentiment, a résisté à sa jolie assistante et sa consommation d’alcool augmente tranquillement. Un jour, sa belle assistante qui prépare une thèse lui dit souhaiter avoir Laura Purcell, une enseignante originaire des Caraïbes dans son jury. Michael s’occupe de prendre contact et va tomber sous le charme de cette beauté. D’ailleurs Laura fait tout pour l’attirer et l’éloigner progressivement de sa famille. Elle lui propose de passer quelques jours avec elle sur St Trinity d’où elle est originaire. A partir de ce moment, tout va changer et Michael aura bien du mal à reconnaître Sa Laura. Qui est elle vraiment? Princesse Vaudou? Trafiquante de drogue? Terroriste? Michael a rapidement perdre le peu de repères qui lui restaient et se retrouver isolé dans une île aux accents insurrectionnels.

Un livre bien étrange, presque ennuyeux et convenu dans sa première partie puis pris dans un mouvement brownien dans lequel on peine à suivre les événements qui s’enchaînent au point que Laura restera pour Michael (et pour moi) un véritable mystère.
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