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Citations de Robin Cook (II) (296)


Je saisis un livre. Mais ça ne changeait rien ; le livre n’en finissait pas tel un gouvernement, et il était rempli de choses qui auraient pu être éliminées – probablement pour qu’il ait une allure plus consistante et plus impressionnante sur les rayonnages. » p 93
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Une seconde ou une minute, il éprouverait quelque chose, si on faisait l’effort de tendre suffisamment la main vers lui ; mais il était trop enfoncé ; la violence derrière lui, la violence devant lui et autour de lui. Tel un piano brisé, il ne pouvait que jouer faux. » p 172
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Les cendres de la civilisation peuvent encore s'enflammer. » p 190
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Dehors une triste pluie tombait sur un parc nu dont l’herbe avait été arrachée par les déambulations sans but des chômeurs, si bien que le sol n’était plus que boue. Je me levai et allait jeter un coup d’œil dehors à travers le rideau de pluie. En dessous, un homme écartait ses haillons pour exposer sa poitrine comme si la journée avait été fort belle. Il avait des lèvres rouges cernées d’une barbe frisée et sa bouche était grande ouverte. La bouche se refermait seulement quand elle rencontrait le goulot de la bouteille qu’il saisissait à tout bout de champs sur le banc à côté de lui. La pluie glissait sur lui, coulait le long de ses côtes, aussi subtile qu’un maître chanteur. » p 206
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… on n’assassine jamais le diable. On peut le cravater autant de fois qu’on veut, il réapparaîtra toujours en quelqu’un d’autre. Je te plais, Billy. Ça doit être terrible d’être ce que tu es, de trimbaler tout le temps quelqu’un comme toi. » p 244
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Ses genoux étaient tournés en dedans, peut-être pour supporter le fardeau de son ambition. » p 288
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Ce serait une grave erreur de dire que nous ne réfléchissons pas ici, au Bourg. Nous regardons l'existence à la manière d'un paysan qui examine la qualité d'un outil, le prix d'un cochon ou d'une bouteille, les qualités de telle ou telle graine de pomme de terre en fonction de son sol. Quoi qu'aiment en penser certains qui se trompent, les gens du village ne se laissent pas automatiquement tourner la tête par les idées venues de Paris pour la simple raison qu'ils ne lisent pas Tolstoï ou Sartre, mais préfèrent regarder Les Chiffres et les Lettres à la télé, jouer à la pétanque, ou se soûler à mort à la discothèque du coin le vendredi soir. En réalité, les gens du village sont aussi crédules et malins que ses dirigeants, à cette grande différence près que les erreurs que nous pouvons commettre dans nos choix personnels ne coûtent quasiment rien au pays, alors que le même genre de bourde de la part d'un ministre, un type ni plus intelligent ni plus stupide que le villageois, peut entraîner le pays dans un joli pétrin.

Chapitre 15.
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Le souvenir que j'ai gardé de Miss Hjort, ce sont ses cheveux, ses mains et sa peau d'une pâleur exceptionnelle, et sa manie de toujours serrer ses cuisses fortement l'une contre l'autre, comme s'il y avait au milieu une chose qui se sentait menacée, une chose qui finirait, de toute façon, par s'assécher comme une fleur entre les pages d'un livre, si seulement elle continuait à appuyer assez fort et assez longtemps, jusqu'à ce que, finalement, avec un peu de chance, cette chose disparaisse.

Chapitre 3.
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La meilleure chose à faire c’est de se mettre au travail et dire la vérité. Mais la vérité a le don de paraître étrange une fois que vous avez compris que vous n’avez rien à gagner en l’embellissant ; la vérité a l’air « neuve », surtout aux yeux de celui qui la dit, et pas nécessairement très agréable. Sans doute avez-vous menti tout au long de votre vie, par nécessité, comme la plupart des gens, mais quand vient le moment de dire enfin la vérité, vous commencez à vous demander si vous avez vraiment servi à quelque chose. Le mieux que vous puissiez dire, c'est qu'ensuite, vous ressortez sous votre vrai jour, propre et blanc, récuré jusqu'à la fibre, comme après n'importe quelle mauvaise expérience, c'est-à-dire décharné.

Chapitre 1.
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Étant subjective, l’existence ne peut-être connue entièrement par celui qui s’y trouve. C’est comme habiter dans une grande ville, il y a des endroits où vous n’êtes jamais allé et où vous ne savez pas vous rendre. Seuls les quartiers les plus proches de vous sont suffisamment familiers pour être décrits.

Chapitre 2.
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La seule chose qui différencie un écrivain des autres individus, c'est son obsession à transcrire sur le papier les éléments de sa vie, et ceux de pas mal d'autres personnes.

Chapitre 1.
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Le Chemin du chagrin

Là, au bout de ce chemin je vais tourner
Et m’enfoncer dans notre chagrin ;
J’ai peur qu’aujourd’hui ne soit perdu
Et que nous n’ayons hypothéqué demain.

A travers l’obscurité et le tonnerre
Je nous ai fait prendre le chemin du chagrin ;
Je vais faire briller nos lumières une fois encore
Mais je sais que nous sombrons.

Ne mettez pas de noir pour notre douleur,
Ne portez pas de voile,
Mais priez pour nous, nous vous en supplions,
A mesure que pâlissent les nuits,

Soulève-nous et sauve-nous tous deux, Dieu,
Après l’horreur,
Nous avons échoué aujourd’hui,
Et ne réussirons point demain.

Comme la vie était douce,
Comme étaient profonds sa vérité et son amour,
Telle l’eau auprès de laquelle nous nous embrassions
Sous le soleil d’août.

Nous avons donné tout ce que nous avions
Et nous avons dû emprunter ;
Maintenant nous sommes seuls et tristes
Dans le bosquet de notre chagrin.

Adieu, douces heures de la nuit
Adieu, doux air ;
Les autres sont là-ba&s dans la lumière
Mais nous n’y sommes point.

L’aide n’est jamais venue.
Et maintenant l’aide ne pourra jamais venir ;
Priez pour l’âme de mon ami
Priez pour l’homme.
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Je voulais préserver le sens de ma dignité, mais c'est la chose la plus difficile à conserver quand on est pauvre.

Page 163, Rivages/Thriller, 1990.
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Vous êtes en train de contempler une vision de l'enfer ; ce que vous voyez, c'est la vérité que l'opinion publique, en Graande-Bretagne, refuse de voir imprimée noir sur blanc.

Pages 237-238, Rivages/Thriller, 1990.
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Il n'avait pas la moindre idée de ce que signifiait le terme "culpabilité". Il se contentait d'obéir à sa propre force, à ses impulsions.

Page 14, Rivages/Thriller, 1990.
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Elle ne s'était jamais véritablement demandé si la longue et pénible histoire de sa vie avait eu le moindre intérêt, ni même le moindre sens. Mais, en revanche, elle avait toujours supposé qu'elle possédait un certain droit sur son propre corps : celui de le donner ou de le refuser tant qu'il méritait encore qu'on le regarde, et celui de continuer à y vivre après qu'il eut cessé d'être désirable.

Page 9-10, Rivages/Thriller, 1990.
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Je me suis payé un paquet de capotes fluo pendant que j'étais aux chiottes, annonça-t-il. C'est purement symbolique, à vrai dire, mais on ne sait jamais ce que la chance nous réserve. Elles brillent dans la noir, ce qui est plutôt pratique, ajouta-t-il, parce qu'aujourd'hui, une femme aurait du mal à trouver ma bite avec une lampe torche.
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Toutes les femmes qu'il ramène ont ceci en commun: elles sont laides, ce sont des bourgeoises, et elles ne sont plus de première jeunesse.
- Elles font peut-être partie de sa famille.
- Tu parles! dit Firth. Moi aussi, j'ai des nièces et des cousines mais je ne passe pas mon temps à leur peloter les seins et à leur faire des baisers partout.
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Et en dépit de tout, de ma peur constante, de mes désillusions passées, de mes combats, je n'ai pas envie de mourir. Je veux voir encore un été et beaucoup d'autres automnes, ma saison préférée ici, quand les grandes tempêtes se préparent et s'ébrouent comme des géants derrière les montagnes avant de fondre sur nos terres, courbant les arbres vers la maison, jetant des masses de pluie et de feuilles mortes contre la fenêtre de la cuisine où brûle le premier feu de hêtre et de chêne tandis que Magda nourrit les chiens et les deux chats et pose sur la table la théière et le pot de miel offert par un voisin. Je veux comprendre bien mieux encore toutes ces choses simples, apprendre à aimer davantage, et au bout du compte me dresser contre des monstres tels que Jobling, qui écrivent le nom de la mort dans les marges de toutes ces pages, et les renverser.
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Quatre Britanniques sur cinq croupissaient dans l'ignorance et la misère - alors qu'on était en 1967 - tout simplement parce que l'argent n'arrivait pas jusqu'à eux, (...) cette clique qui l'entourait s'employait à préserver ce état de fait sans réellement déployer de gros efforts pour cela. Ces gens-là se contentaient de gagner de l'argent, de le dépenser, de le transférer à l'étranger.
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