La croyance commune – ou précise, ou confuse – de l’Inde est que tout ce qui existe n’existe qu’en et par l’Esprit universel, un et indivisible : Brahman(1). C’est en lui que naissent les images diverses des objets variés de l’Univers. Et l’Univers tient sa réalité entière de l’Esprit universel, dont il est une idée. Esprits individuels, nous qui faisons partie intégrante et organique de l’Esprit du Cosmos, nous percevons cette idée de l’univers multiple et changeant ; mais nous lui attribuons une réalité indépendante, aussi longtemps que nous ne remontons pas à la connaissance du Brahman unique. Nous sommes égarés par Mâyâ, l’Illusion, qui, étant sans commencement ou au-delà du temps, nous fait prendre pour réalité permanente ce qui n’est que flot incessant des images passagères, jaillissantes de la Source invisible, seule Réalité.
Il s’agit donc d’échapper au flot d’illusion qui nous roule, et, comme la truite qui remonte, bondissant par-dessus les barrages, le torrent, il faut remonter à la source.
(1) « Tout est Brahman, tous les objets variés, grossiers et subtils. Tout n’est que ce Brahman, un et indivisible… » (Shastras.) (pp. 57-58)
« Pour cela il fut mal vu et souvent cruellement frappé par son père et les frères de son père, qui avaient de la haine pour la profession d'artiste, et à qui il semblait une honte d'avoir un artiste dans leur maison. », Condivi., Romain Rolland, Vie de Michel-Ange
Qui vit, trahit et se trahit, d'un chant du coq " l'autre chant. Mais il suffit qu'on soit capable d'entendre toujours le chant du coq, et qu'on se dise, " chaque aube: " " Je suis battu. Je recommencerai
Quand une idée le vient,disait-il, je l'entends dans un instrument, jalais dans les voix.
Qui donc a le droit de dire : ce peuple est à moi car il est mon frère ? Si son frère le renie, quand ce serait à tort, le tort retombe sur celui qui ne sut se faire aimer, et qui n'a aucun droit à prétendre à l'attacher à son sort.
Mais ne soyez pas trop égoïstes ! Vous l'êtes beaucoup sans vous en doutez. Vous nous faîtes bien du mal, sans vous en doutez. (à propos des hommes)