Je ne me souviens plus dans quel magazine j’ai lu une critique de La vérité et autres mensonges, mais j’avais mis ce roman dans un coin de ma tête. Alors quand une de mes collègues bibliothécaires l’a mis dans ses coups de cœur, j’ai vu cela comme un signe et je l’ai emprunté.
Ce roman de Sascha Arango a reçu le prix Le Point du polar européen 2015 et Die Welt a décrété que La vérité et autres mensonges était « le meilleur thriller psychologique de l’année », rien de moins !
Je n’ai pas du tout accroché. Le seul avantage que j’ai trouvé à ce roman est est qu’il se lit rapidement, c’est pour cela que je suis allée jusqu’à la fin (qui est d’ailleurs plutôt pas mal, contrairement au reste du roman).
Je n’y ai rien trouvé de vraiment psychologique, ni de remarquable, car j’ai eu l’impression que ce roman avait été fabriqué à la manière d’une recette de cuisine : 200 grammes de Jesse Kellerman (je n’accroche pas, Bestseller est dans le même esprit), 100 grammes de Paul Cleave, une pincée de Donald Westlake et réchauffez bien le tout… Rien de nouveau sous le soleil à mon humble avis. Mais c’est sans doute parce que je n’accroche pas du tout à ce style de romans complètement délirants.
Le personnage principal est tantôt un loseur fini – un abruti même – tantôt un être machiavélique, malin et calculateur. C’est un peu comme le style d’Arango, tantôt délirant, tantôt classique. Personnellement, je ne m’y suis pas retrouvée, je ne l’ai trouvé ni assez drôle, ni assez prenant. Peut-être est-ce parce que Sascha Arango est un auteur allemand et que je n’accroche jamais sur les romans germaniques, qui me donne l’impression de lire à travers un brouillard gris (je ne vois pas comment l’expliquer autrement).
Mais ne lui fermez pas la porte, si vous aimez Kellerman. La vérité et autres mensonges vous plaira peut-être. Mais, moi, je ne peux pas vous le conseiller.
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