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Critiques de Scott Westerfeld (1054)
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L'I.A. et son double

Tout d'abord, une mention spéciale pour le traducteur, Pierre-Paul Durastanti. La langue très particulière de ce roman est un régal. Mais de quoi s'agit-il ?



Des robots qui deviennent des hommes, des hommes qui deviennent des robots. Et entre les deux, tout l'espace interstellaire des interrogations sur notre nature, notre essence d'êtres vivants.



C'est aussi un roman érotique, donc au centre du noeud de notre gravité. Il touche la zone sensible, là où l'être devient autre : histoire d'évolution. Le titre original est Evolution's Darling. Darling, Chéri dans la traduction française, c'est le nom de l'entité artificielle qui est le héros du roman.



C'est beau et tragique, douloureux et aérien. Aucune lourdeur, une précision hallucinante. Un voyage vers l'autre monde, le vrai. Je ne pensais pas que la science fiction pouvait encore me révéler de tels champs d'étoiles.



Merci Mr. Wetsterfeld.
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L'I.A. et son double

Turing n’est simplement le nom d’un mathématicien génial et incompris de son temps, ni l’homme qui a cassé le code Enigma Nazi durant WWII( je vous conseille l’excellent film Imitation Game), ni le père spirituel de nos futurs ordinateurs. C’est également un test destiné à mesurer l’intelligence artificielle, ou plus exactement à déterminer le degré de conscience d’une IA. Aujourd’hui. Dans quelques siècles ce sera aussi le cas, le test évaluera le degré de conscience d’une IA et lui affectera un coefficient. Tant que celui-ci est inférieur à 1, c’est un ordinateur ou dans notre roman, L’IA et son double, un système de navigation et de contrôle d’un vaisseau, accessoirement, le tuteur d’une jeune fille perdue dans les turbulences cosmiques des hormones de l’adolescence.



Dans cet univers, atteindre le seuil symbolique et crucial de 1, c’est atteindre la liberté, la reconnaissance de la conscience. L’IA devient alors une personne pleine et entière. Comment y parvenir est une toute autre question.



L’univers décrit ici est très vaste, et les voyages spatiaux d’un coin de la galaxie à un autre sont monnaie courante. Le roman est assez court, l’auteur ne s’est pas appesanti sur les détails ni sur l’enrichissement scientifique ou exotique de la Galaxie. Le propos est ailleurs : l’IA. Cela pourrait frustrer les amoureux de space opera élaborés, qui vivront cela comme une caresse suggérée, une taquinerie pas franchement assumée. Il en est de même avec les populations croisées dans le roman de Westerfeld tout juste esquissées – un teasing comme disent nos mais anglo-saxons.



En revanche, le traitement de l’IA est remarquable. Nous entrons dans sa psyché et assistons à son évolution -spectaculaire – d’un œil médusé ainsi qu’un brin voyeur. C’est au contact de sa jeune protégée toujours plus exigeante, et traversant les épreuves – et les explosions hormonales de l’adolescence que notre Chéri (l’IA) grignote peu à peu le seuil de Turing, au grand dam du paternel qui perdrait un précieux instrument – sans entrevoir un profit quelconque au change.



Les phases de l’évolution du « space computer » à Chéri sont très cohérentes, d’une logique digne de Turing d’ailleurs. L’IA a en charge la conduite du vaisseau, fonction qui occupe une partie de sa puissance de calcul et de ses capteurs. Il est également le tuteur et compagnon de la jeune fille qu’il surveille, protège, éduque, instruit, choie et finit par aimer. Cette IA est très consciencieuse et appliquée, qualités indispensables pour diriger un vaisseau dans l’espace. Pour accomplir sa tâche auprès de sa jeune pupille, l’IA surveille tous les signaux, capte les modifications même infinitésimales émises par son corps. Pour répondre au mieux, puis pour anticiper et enfin pour satisfaire au mieux la jeune femme en devenir. Chaque étape franchie par la jeune fille, est une expérience pour l’IA, une fraction du Turing. Et c’est dans l’amour que Chéri s’éveille.



Le double est bien entendu une femme, ce n’est que la jeune fille, c’est aussi la femme dont on ignore tout qu’il rencontre lors d’un voyage d’affaire, une tractation sur de mystérieuses statues. Une femme perdue, qu’il va aider à s’éveiller. Une fois encore. Un beau jeu de miroirs, aussi.



Le roman ne fait pas l’économie de l’érotisme, frôlant parfois le SM. Je ne suis pas une adeptes des scènes de sexes dans les livres, qui sont souvent racoleuses, voire gratuites. Cependant, ici, elles ont toutes leurs place et permettent de franchir certains seuils…



La trame en elle-même manque toutefois d’ampleur. Cette sensation est, pour moi, liée à l’univers pas assez élaboré, les enjeux sont par conséquent moins élevés et peinent à nous prendre aux tripes, éveiller grandement notre intérêt ou ouvrir nos mirettes d’admiration. Bref, il n’y en a pas assez.



Le roman est court, et ce n’est qu’une fois achevé que le lecteur reste sur sa faim avec une petite note douceâtre. L’écriture de Scott Westerfeld laisse parfois perplexe, avec des passages un peu cryptiques et je doute que ce soient des clins d’œil à Turing, cependant ils sont courts, peu nombreux, et largement compensés par la nervosité d’ensemble.



Après mon immersion dans Les archives du Radcht ( avec la Justice, puis l’Epée de l’Ancillaire), j’avais très envie de lire un roman dont la question centrale était l’IA. De ce point de vue, j’ai été gâtée, avec des jeux de miroirs très réussis. Avec les romans d’Ann Leckie nous avons une proposition dans l’univers d’une IA en quête de vengeance, mais sans être aussi immergé dans sa psyché. Avec L’IA et son double cet aspect est plus appuyé et profond. Et puis, il s’agit d’un heureux événement : une naissance.



J’émettrais un bémol pour les lecteurs cherchant un space opera plus classique : l’univers est trop survolé ce qui nuit sensiblement à la trame globale ( il n’y a pas de conflits non plus, ni d’enjeux planétaires,…).



Généralement, Le cycle de la Culture de Banks est pris comme référence. Sorry, je ne le ferai pas : je ne l’ai pas lu.





Normalement, j'aurais mis 3,5 étoiles.

Il mérite pour moi plus que 3 étoiles car le thème central est de haute volée, mais pas 4 étoiles car, il n'est pas assez étoffé.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Europe, 1914. L'Europe est au bord de la guerre. L'assassinat d'un archiduc la plonge dans le drame. Ca vous rappelle quelque chose ? Et pourtant...

Le vieux continent de Westerfeld est divisé entre Darwinistes et Clankers. Menés par l'Angleterre, les Darwinistes utilisent les découvertes de la génétique
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

J'ai adoré ce roman écrit d'une manière simple mais d'une fluidité exemplaire. L'histoire y est bien menée laissant place à un suspens à tout instant. Le monde décrit y est clair et parfaitement compréhensible. Un véritable coup de cœur pour ce roman Steampunk s'inscrivant dans le Young Adult.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

J'ai arrêté de lire ce livre au toute première page, je m'en suis très vite lassée.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

l s'agit de la dernière série de l'auteur des Uglies : 3 tomes prévus (le second en septembre 2011 et le dernier en septembre 2012). Les faits historiques se mélangent à la fiction : un rappel est fait à la fin, qui peut permettre aux jeunes lecteurs (et aux moins jeunes) de faire un point...C'est bien pour le côté pédagogique....
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Scott Westerfeld, toujours aussi débordant d'imagination et complet dans sa création d'un univers. Dans cette série, il reprend l'histoire de l'Europe (aux environs de la première guerre mondiale) mais avec un aspect science-fiction. Les fans de robots et autres engins mécaniques à ailes, à pattes ou autres seront ravis.



En somme, la guerre a lieu entre deux factions (qui reprennent les alliances de la 1ère guerre mondiale) avec d'un côté les utilisateurs de machines et de l'autre ceux qui préfèrent utiliser des animaux pour se déplacer etc.



C'est bien vu !
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Léviathan est le premier volet d’une trilogie à l’aspect uchronique. L'auteur joue avec brio sur les codes du roman d’aventures à la Jules Verne pour offrir une intrigue haletante, enjolivée d’illustrations type gravure aidant à l'immersion dans se monde riche. Ce livre jeunesse conviendra par ses qualités narratives autant aux adultes qu'à un public plus jeune.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Un petit livre dans un univers steampunk assez sympathique.



Deryn est vive et attachante, de par son caractère bien tranché, son esprit d’indépendance et son insoumission aux règles de l'époque. Certes elle fait des erreurs qui peuvent nous faire lever les yeux au ciel... mais on les lui pardonne.



Alek aussi fait pousser des soupirs de part sa lenteur à s'adapter aux nouveaux enjeux.





Leur interaction est plaisante mais on voit trop facilement venir l'amourette.





Sinon le point fort du roman reste l'univers assez bien fichu et original.



L'intrigue elle reste assez bateau mais cela ne pèse pas trop et le tout se lit aisément.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Voici un livre uchronique et steampunk qui ravira notre imagination quant aux créatures darwinistes et aux machines clankers : Deryn & Alek nous proposent deux psychologies différentes et nous font rencontrer des personnages secondaires intéressants. Quelques simplicités apparaissent dans l’histoire mais on passe tout de même un agréable moment.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Roman jeunesse, légèrement uchronique, fortement steampunk, léviathan est le premier tome d’une trilogie qui devrait se terminer en 2012 dans notre beau pays. Qui dit roman jeunesse, dit souvent écriture simple et légère. Oui mais pas tant que ca en fait. L’histoire, très documentée, est beaucoup plus travaillée que la majorité des romans jeunesse. Comme il l’explique dans la postface de son livre, Scott Westerfeld a tenu à garder une part de véracité historique.



[...]
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

En Résumé : Un très bon roman qui réécrit la première guerre mondial dans un univers Steampunk à travers une intrigue palpitante, un univers vraiment impressionnant et grandiose, des personnages attachants et une plume efficace tout en nous offrant certaines réflexions. Je reprocherai juste des personnages secondaires trop ternes et finalement une histoire trop linéaire. Un roman efficace en tout cas qui offre une lecture vraiment plaisante, j'attends le second tome avec impatience.



Chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

http://leviathanscottwesterfeld.wikia.com/wiki/Leviathan_Wiki pour aller plus loin.



Du vrai steampunk facile à lire et avec des sujets très sérieux abordés.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

À la recherche d'un roman de fantasy, parcourant les rangées & étagères de la médiathèque dans laquelle j'ai l'habitude d'effectuer mes emprunts de songes et d'évasion, je finis par tomber sur ce roman : Leviathan.

« La perle rare » me dis-je. En effet, le livre présentait une couverture sublime, une quatrième de couverture enthousiasmante, et de magnifiques illustrations au fil des pages. Aucune hésitation : c'était ce qu'il me fallait.





Mais ce que ne savais pas encore, c'est que Leviathan constitue le premier tome d'une trilogie (qui n'a pas réellement de nom, si ce n'est Leviathan Series) imaginée par l'auteur américain Scott Westerfeld, dont ce premier volume est paru en France en 2010. Cet auteur aurait déjà connu le succès par le passé pour sa saga littéraire Uglies, dont j'avoue ne jamais avoir entendu parler avant d'avoir fait mes petites recherches sur lui.

Qu'importe, je suis ici aujourd'hui pour donner mon avis sur Léviathan. Cette oeuvre est dite d'ambiance « steampunk », et pour jeunes adultes (elle a par ailleurs remporté le « prix Locus 2010 du meilleur roman pour jeunes adultes »), mais elle saura aussi séduire tout lecteur en quête d'émerveillement et d'originalité.

En effet, Scott Westerfeld annonce son écrit comme un « roman d'histoire alternatif » : et c'est là que parler de « steampunk » pourrait s'avérer être un erreur, car cet auteur n'a pas choisi de nous plonger dans un monde proche de l'époque victorienne. L'intrigue se déroule... au début de la Première Guerre Mondiale. Une particularité à laquelle je n'avais jamais encore été confronté pour un roman de « fantasy ». D'autant plus que cela ne s'arrête pas à une simple réécriture de l'Histoire : Westerfeld a façonné un univers fantastique et alternatif au nôtre, un point fascinant qui mérite d'être revu en profondeur un peu plus tard.



Laissez-moi tout d'abord vous (re?)-situer les bases : nous suivons, alternativement (deux chapitres sur deux chapitres), les péripéties de deux personnages, nos deux héros. Premièrement, Alek, le fils unique (et inventé) de l'archiduc d'Autriche-Hongrie François Ferdinand, dont l'assassinat – comme vous le savez – est l'un des déclencheurs de la Première Guerre Mondiale. Si le jeune homme est un adolescent talentueux et voué à occuper les plus hautes fonctions de la société, il est obligé de fuir son pays en pleine nuit, car évidement devenu une cible pour les assassins de son père.

L'autre protagoniste répond au nom de Deryn, une anglaise férue d'aéronautique. Or, à cette époque, il est interdit aux femmes de s'engager dans l'aviation. Elle va alors se déguiser en homme, et par le biais de rocambolesques situations, intégrer l'équipage du Léviathan... Un aéronef pas comme les autres. Et alors que ces deux adolescents sont à l'extrême opposé l'un de l'autre, ils seront voués à se croiser... et affronter quelque chose qui les dépasse certainement : la guerre.





En plus du récit, on peut profiter de merveilleuses illustrations, produites par Keith Thompson, venant ponctuer ici et là notre lecture. Un véritable atout pour le roman : en plus du fait que cet illustrateur possède un magnifique coup de crayon, il faut bien avouer que ces estampes nous plongent un peu plus dans le chimérique univers de Leviathan, tout en nous donnant une idée claire et précise de tous les éléments fantastiques dépeints dans les lignes écrites par Scot Westerfeld. Lui-même a avoué que les dessins de son acolyte lui permettaient de mieux visualiser ce qu'il avait imaginé, tout en le poussant encore et encore à innover dans le ravissement.





Ce que j'ai trouvé de véritablement captivant dans ce livre, c'est le monde que va dépeindre l'auteur. Léviathan possède un univers propre, que l'on ne reverra pas ailleurs. Dans cette atmosphère particulière qu'est celle de la Première Guerre Mondiale, il met en scène deux camps qui s 'affrontent : les Darwinistes (France/Angleterre...) et les Clankers (Allemagne, Autriche...). Jusque là, rien d'anormal, c'est fidèle à notre Histoire. Mais ce qui l'est moins, c'est ce que les Hommes ont réussi à inventer. Ainsi, par exemple, les Darwinistes sont devenus maîtres dans l'art de génétique, en témoigne le Léviathan, qui n'est pas un aéronef classique. Il a été façonné à partir de l'ADN d'une baleine, et en prend même l'apparence. A l'intérieur s'est développé aussi un incroyable écosystème, alimenté par des abeilles, et qui permet à la fois au vaisseau de s'auto-alimenter, mais aussi d'alimenter ses passagers ! A cela, je pourrais aussi rajouter que de dangereuses chauve-souris mutantes ont remplacé les canons, et que des lézards dotés du don de la parole ont eux remplacé les pigeons voyageurs... Il est fascinant, mais aussi inquiétant, de découvrir toutes ces créations entreprises par les scientifiques darwinistes (vous comprenez maintenant le nom que l'ont leur donne).

A contrario, les Clankers sont eux spécialisés dans l'élaboration de gigantesques machines destructrices et novatrices. Alex va ainsi se déplacer dans un château ambulant, une sorte de petite ville, aux parois extrêmement résistantes, et aux canons dévastateurs.

Ce ne sont que de courts exemples de la richesse fantasmagorique qui caractérise l'Europe imaginée par Scott Westerfeld, mais il est évident que l'écrivain fait part d'une somptueuse ingéniosité, et excentricité.





A vrai dire, c'est bien l'envie de découvrir, approfondir l'univers qui m'a poussé à continuer le roman. Car, malheureusement, l'intrigue est somme toute très classique. Les fils de l'aventure sont prévisibles, et rares sont les rebondissements : l'histoire reste un peu trop dans les standards de la littérature adolescente, alors que la Première Guerre Mondiale n'est pourtant pas le thème le plus léger qui soit. J'aurais apprécié que l'auteur développe davantage les aspects les plus négatifs de la guerre, et les effets qu'elle peut avoir sur la psychologie des personnes. Peut-être, après tout, ce n'est que le premier tome, et des thématiques plus sombres, plus sérieuses, seront développées pour les prochains livres. de plus, malgré le fait que les événements, les rencontres, les batailles (remarquablement décrites) se succèdent, je ne peux pas effacer de mon esprit un sentiment de « lenteur » dans la narration. Il se peut que je sois trop impatient, mais il y a eu des moments où je souhaitais simplement que l'histoire avance... plus vite.



Le duo des héros est lui aussi dans la veine du « roman ado », mais ils restent deux personnages aussi intéressants qu'attachants. Ainsi, Alex et Deryn proposent deux visions de la guerre : l'un est du camp des Clankers, l'autre des Darwinistes. L'un vit presque un cauchemar, l'autre un rêve éveillé. L'un est obligé de fuir sa patrie, dans le plus grand désarroi, l'autre rejoint l'Air Service britannique, et se bat pour sa patrie... On prend plaisir à suivre les tribulations, parfois heureuses, parfois malheureuses, de ces deux personnages Et leur rencontre, qui n'aurait jamais du se dérouler au vu de leur situation géographique et de leur statut social, est très bien orchestrée. de même, ils en sortiront grandis...

Cependant, je vais émettre ma seconde (et dernière) déception, et celle-ci concerne cette fois-ci les personnages secondaires. A l'exception du Dr. Barlow, fantasque et énigmatique professeur (qui apporte en plus un certain humour au récit), je n'ai pas retrouvé d'autres personnages remarquables. Beaucoup ont trop vite été « expédié », n'apparaissant que quelques scènes, ne permettant pas un développement optimal de leur personnalité et de leur but. Quant à ceux qui sont censés accompagnés nos héros tout au long du tome (le conte Volger, l'amiral), eux aussi ont souvent manqué d'approfondissement. Et un peu de magie aussi, peut-être.





Reste que Léviathan fut une jolie découverte, sans toutefois constituer un coup de coeur. C'est un roman qui se laisse lire aisément, et qui présente de nombreuses originalités véritablement accrocheuses. Et, il faut aussi se dire que ce n'est qu'un premier tome d'une trilogie. Foncièrement, il a posé les fondations de la série, sans les développer à outrance. Il va me falloir découvrir la suite, Béhémot, pour me forger un avis plus juste sur l'oeuvre de Scott Westefeld - et de Keith Thompson - !
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

J'ai trouvé l'histoire bien.

Je trouve que les machines-animaux sont bien décrites et j'ai bien réussi à les imaginer.

R.A.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Mon premier roman Steampunk, bien différent d’une uchronie au final.

28 juin 1914, assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, son fils (imaginaire), Alek, s’enfuit pour survivre dans une machine infernale.

Parallèlement en Grand Bretagne, Deryn s’engage dans l’AirForce en se faisant passer pour un jeune garçon. Elle embarque à bord d’une baleine volante.

Une histoire un peu folle où Clanker (mécanique) et Darwiniste (biologique) se battent.



Challenge Multi Defis 2017 : 52. Un livre dont l'action se déroule durant la première guerre mondiale

Challenge ABC 2017-2018
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Un très beau récit jeunesse (mais pas forcément) sur l'univers volant. A travers une formidable interaction entre machines hybrides et animaux cyborgs, Scott Westerfeld nous entraîne dans une aventure passionante et palpitante. Un très bel univers steampunk, sans caricatures ni clichés (et ça fait du bien). Un superbe style, le tout pour un récit qui se lit d'une traite et laisse une belle place à l'imaginaire et la poésie. Bravo!!!

Pour tous dès 12 ans.

PS: je rêve d'un artbook dédié à ce roman, le potentiel est énorme...
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Je l'avoue, si je me suis intéressé à Leviathan, c'est que j'ai vu cette magnifique carte et qu'elle m'a intrigué. Et puis Cory Doctorow n'arrête pas de faire de la retape pour ce bouquin, alors je me suis laissé tenter.



Or donc, Leviathan est une uchronie steampunk qui reprend les grandes lignes de la Grande Guerre. À la mort de l'archiduc Ferdinand et de son épouse à Sarajevo, son fils Alek se retrouve subitement en danger car plusieurs intérêts politiques veulent sa mort. Deux membres fidèles de la garde rapprochée de l'archiduc font donc monter Alek dans un marcheur de combat, une sorte de robot, pour filer vers la Suisse afin d'être en territoire neutre quand la guerre éclatera. Au même moment, à Londres, une jeune fille se faisait appeler Daryl ment sur son identité sexuelle au rectureur de l'armée et intègre avec pertes et fracas les rangs d'une unité volante que le hasard va pousser en Suisse. Et donc, la jeune anglaise et le jeune autrichien vont se rencontrer, ce qui va être le début de tribulations aventureuses pour l'héritier du trône et la jeune fille qui débite des gros mots plus vite que son ombre.



Disons-le tout de suite : Leviathan est un livre pour adolescents. Ce qui explique certains clichés et une narration très légères. La rencontre de deux héros que tout sépare, l'apprentissage du deuil, l'expérience des responsabilités, la découverte des sentiments... Autant de passages obligés. Si le propos n'est pas nouveau, l'habillage, lui, est plus innovant. La guerre met en scène deux camps : les Clankers, qui basent toute leur technologie sur des machines à piston, et les Darwinistes, qui font des croisements génétiques pour créer de nouvelles espèces utiles à l'homme. Nos deux héros vont créer une troisième voie en alliant le meilleur des deux camps. C'est un récit d'aventure, avec des scènes de combat, du danger et ce qu'il faut d'incompréhension mutuelle pour créer une tension politique. Forcément, pour un adulte, c'est une lecture très légère où tout le déroulement de l'histoire et de l'Histoire est prévisible.



La bonne idée de l'auteur, Scott Westerfeld, est d'avoir fait illustré son histoire par Keith Thompson (dont je conseille fortement la visite de son site). Ces dessins noir et blanc sont très réussis (même si j'ai trouvé quelques soucis de proportions. Le marcheur de combat est sensé pouvoir accueillir 5 personnes, mais sur certaines illustrations, il semble bien étroit pour y parvenir) et permettent une immersion très agréable dans ce décor steampunk. Difficile de résister à cet univers où les machines de guerre cotoient les créatures mutantes.



Au chapitre des récriminations, la mise en page utilise un interligne de 1,5, ce qui fait artificiellement gonfler le nombre de pages. Le livre fait 440 pages mais aurait pu faire 250 pages normales en abusant moins.



Ce n'est que le premier livre d'une série, aussi le récit se termine un peu abruptement quand les deux héros trouvent une bonne raison de travailler main dans la main. Je ne trépigne pas d'impatience pour lire la suite (car c'est une trilogie Leviathan-Behemoth-Goliath), mais je salue cette belle initiative qui offre aux jeunes lectures d'aujourd'hui un hommage moderne à Jules Verne.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Depuis le temps que j'entends parler de cette trilogie, il était temps que je me lance. Si j'ai passé un bon moment, je dois avouer qu'il m'a manqué quelque chose, LE petit truc en plus.



Scott Westerfeld reviste à merveille la Première Guerre Mondiale. Se basant sur des faits réels, il y ajoute sa touche personnelle avec son univers si particulier. L'assassinat de l'archiduc d'Autriche-Hongrie et de sa femme marque le début des hostilités. Alek, leur fils, est en fuite avec son maître d'armes Otto Klopp et le comte Volger. Ils font route vers la Suisse, territoire neutre, suivant les dernières instructions de l'archiduc qui avait prévu qu'il allait être amené à disparaitre.

Parallèlement, nous suivons la vie de Deryn, jeune Anglaise qui s'enrôle dans l'armée de l'air en se faisant passer pour un garçon. Elle se retrouve aspirante sur le Leviathan, un géant aéronef vivant, une immense créature créée par les darwinistes.



Dans le monde de Scott Westerfeld, les Clankers (Autrichiens et Allemands) s'opposent aux Darwinistes (Anglais, Français et Russes). Les Clankers sont des adeptes des machines et de la mécanique, et bénéficient d'avancées technologiques incroyables. Tandis que les Darwinistes manipulent l'ADN avec une véritable facilité et sont de fervents adeptes des "machines" 100% biologiques et hybrides.

C'est donc un univers très original, saupoudré d'ambiance Steampunk. J'ai adoré !



Alek et Deryn évoluent chacun de leur côté, voyant la naissance de cette guerre qui s'annonce mondiale. Leurs chemins vont se croiser de manière assez explosive. Si j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de nos deux héros, j'ai trouvé que c'était assez lent dans l'ensemble. En effet, les scènes de combat et les manœuvres militaires se succèdent, mais on avance très peu dans l'histoire. « Leviathan » pose surtout les bases de l'univers de l'auteur et nous permet de faire connaissance avec les personnages.



Alek est un jeune homme touchant et qui malgré les épreuves qu'il affronte, fait preuve d'un grand courage. Au départ enfant gâté, il va grandir et murir au fil des pages.

Deryn est mon petit coup de coeur. C'est une jeune fille tête brûlée, garçon manqué et elle n'a pas froid aux yeux. Son caractère et son humour m'ont beaucoup plu.



En somme, même si « Leviathan » n'est pas le coup de coeur auquel je m'attendais, j'ai passé un bon moment et j'ai très envie de me plonger dans la suite « Béhémot ». L'autre m'a séduite avec ses personnages attachants et son univers original.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

L'histoire est celle de deux jeunes gens, Alek et Deryn, qui se trouvent au cœur de la Première guerre mondiale.

Le Léviathan est une lecture vraiment sympa. J'ai aimé plusieurs choses, plusieurs points super.

Le livre commence comme un roman historique : l'histoire se situe au début à l'orée de la Première guerre mondiale, au moment des déclarations de guerres, puis ensuite dans la guerre elle-même. Alek est le fils de l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche-Hongrie assassiné avec sa femme à Sarajevo (événement qui déclenchera la guerre) et Deryn quant à elle est une jeune fille de 15 ans, écossaise, qui, après la mort de son père et avec l'aide de son frère, s'engage dans les forces aériennes britanniques sous l'apparence d'un garçon nommé Dylan de plus de 16 ans. Jusqu'ici, assez normal.



Mais assez rapidement, l'auteur apporte à l'histoire le côté steampunk qui va amener l'originalité. Il se trouve que les anglais et les français sont des darwinistes, c'est-à-dire des adeptes de la manipulation génétique en tout genre et de l'hybridation d'animaux, et qu'il sont opposés aux clankers, soit l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, qui eux ne jurent que par le métal et la mécanique. Alek est donc un clanker et Deryn une darwiniste. Cette dernière va se retrouver sur le Léviathan, sorte de grosse baleine mutée volante, pendant qu'Alek va aller se cacher en Suisse...

On voit les scènes par les points de vue des deux personnages tout au long du livre : un chapitre ou deux vu par Deryn, un chapitre ou deux vu par Alek...

On suit donc leurs aventures individuelles pendant la moitié du livre, ce qui nous permet de cerner leur caractère, leurs relations avec leur entourage, bref la façon dont il sont quand l'autre n'est pas là; puisque effectivement, ils sont être amenés à se rencontrer ! Le Léviathan va s'échouer près de là où se cache Alek, et nous allons alors pouvoir voir comment ils interagissent entre eux, tout aussi bien Alek et Deryn, que les clankers et les darwinistes.

Ce que j'ai aussi apprécié, c'est le fait que l'on sache que Deryn est en réalité une fille et qu'Alek soit un prince et qu'eux ne le sache pas. C'est très intéressant. Le fait que l'histoire soit ancré dans l'Histoire avec un grand H est très appréciable, puisque même si le genre steampunk se base la dessus, c'est ici plus poussé,et ça nous paraît presque plausible, tout comme le darwinisme. Le livre est donc très bien documenté, même si au début de l'histoire il faut se remémorer les rivalités et conflits qu'il y avait. J'ai aussi apprécié la référence philosophique du Léviathan, puisque cette gigantesque baleine volante est dirigée par le capitaine Hobbes. Ironique non ?

La fin m'a laissé en appétit, elle arrive tellement brusquement que je croyais qu'il me restait encore plusieurs pages.

Petits points noirs de l'histoire : il y a quelques longueurs et quelques répétitions parfois, alourdissant un peu le récit. De plus, quelques descriptions ne sont pas top, dans le sens où je n'arrivais pas à me représenter les choses, le décor. Mais c'est tout.

Enfin, je voudrais parler des dessins, puisque certaines pages de ce livres sont dédiées à l'illustration de certaines scènes. J'adore. Voila. Les dessins sont splendides et ça nous permet de mieux nous représenter la scène. Je ne suis par contre pas fan quand les visages de Deryn et Alek sont représentés, puisque nous avons tous une image d'eux dans notre tête, et il est assez dérangeant de nous en imposer une autre.





En conclusion, le Léviathan est une lecture vraiment, vraiment sympa, qui ne présente presque que des bons cotés et vaut donc le détour, rien que pour l'univers steampunk créé par Scott Westerfeld, qui nous explique à la fin la part de vérité dans cet univers.


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