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Citations de Serge Marquis (179)


Alors, que sommes-nous vraiment? La réponse est fort simple: nous sommes ce qui, en nous, ne vieillit jamais. La capacité d'aimer, de contempler, de savourer, de donner, de créer, d'apprendre, de transmettre... Une capacité qui n'a rien à voir avec toutes les idioties d'identification, qu'elles concernent un pays, une voiture, une opinion, une idée, une apparence ou une marque de sous-vêtements. (p 140-141)
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Un jour, j'ai cessé d'avoir toujours raison. Et j'ai compris la phrase de Friedrich Nietzsche: "Ce n'est pas le doute qui rend fou: c'est la certitude."
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Tu sais, mon chéri, il y a des personnes âgées qui n’identifient plus leurs enfants. C’est une maladie. Leurs enfants, même s’ils sont adultes, en souffrent. Ils ont mal parce qu’ils ont l’impression d’avoir perdu quelqu’un, c’est normal. Mais ils souffrent aussi parce qu’ils ne se sentent plus spéciaux. Ils oublient qu’ils n’ont pas perdu leur capacité d’aimer. Et qu’ils peuvent encore s’asseoir à côté de la personne qui ne les reconnaît plus. Et l’aimer en silence. Comme on aimerait quelqu’un qui dort. Et de qui on n’attendrait rien.
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- Tu as la possibilité d'explorer l'envie et la jalousie, chère docteur ! Ça pourrait t'être tellement utile. Ces deux émotions sont issues de la peur. Il faut apprendre à les distinguer l'une de l'autre...
(...)
La jalousie, c'est la peur de perdre ce que tu as l'illusion de posséder. Quelque chose ou quelqu'un que personne d'autre ne possède et qui, par conséquent, te procure un sentiment d'unicité. Ton fils, par exemple. Lorsque tu es remplacée par une adolescente de quinze ans capable de le soigner elle aussi, cela ébranle ton sentiment d'être unique et l'Egowoman tapie en toi ! Surtout si, à quinze ans, cette ado est capable de l'aimer vraiment...
(...)
L'envie, c'est la peur de ne pas avoir ce que quelqu'un d'autre semble posséder, Maryse ; quelque chose qui le rend unique à tes yeux et qui te laisse, toi, dans la masse grise des êtres ordinaires.
(...)
Dans le cas de la jalousie, c'est la peur de perdre. Tandis que dans le cas de l'envie, c'est la peur de ne pas avoir. Dans les deux cas, cela t'aliène et t'empêche d'aimer.
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Dans les phrases qui suivent, remplaçons le mot “ego” par une chose à laquelle nous nous identifions - notre apparence par exemple - et nous allons comprendre la bêtise humaine.
L’ego se ferme, l’intelligence observe.
L’ego s’offusque, l’intelligence s’indigne.
L’ego resiste, l’intelligence écoute.
L’ego se defend, l’intelligence partage.
L’ego envie, l’intelligence se réjouit.
L’ego veut, l’intelligence donne.
L’ego frappe, l’intelligence éduque.
L’ego se sent humilié, l’intelligence compatit.
L’ego hait, l’intelligence aime.
L’ego fait mal, l’intelligence soigne.
Page 113
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L’ego est un oignon formé d'innombrables pelures identitaires. Chaque pelure est ajouté aux précédentes en fonction du caractère unique qu’elle confère à une personne. Elles sont fabriqués par un processus neurologique - une sorte d'usine biologique - que l'on appelle processus d'identification. - Page 12
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Pour soulager cette souffrance, les humains ont inventé la thérapie. Il s'agit d'une des formes les plus raffinées de l'évolution. Une manière intelligente de faire en sorte qu'on puisse vivre ensemble le mieux possible. Pourtant, plusieurs thérapies ne soulagent en rien la souffrance. Pourquoi ? Je vous le donne en mille : parce qu'elles se concentrent sur la croissance du petit moi plutôt que sur sa décroissance !
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Dans le monde de l'ego, le credo est : "J'existe à partir du moment où le regard de l'autre se pose sur moi. Si je perds ce regard, c'est mon existence même qui est menacée." Pensouillard appelle ça aimer !
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L'amour véritable n'a rien à voir avec un état ; l'amour véritable est mouvement. Il est vigilance, présence, attention, ouverture....
L'amour véritable ne fait aucune publicité. Il n'a pas à manifester qu'il est spécial ou extraordinaire. Ce n'est pas le petit moi qu'il porte dans ses pensées, c'est la personne aimée, une personne qui n'est pas idéalisée, qui est vue telle qu'elle est. Les pensées disent alors "qu'est-il possible de faire pour contribuer à son bonheur ? " L'amour véritable peut même ne rien dire du tout, et le cœur comprend.
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Certains individus préfèrent les sensations générées par l'agitation de Pensouillard - même si c'est de la souffrance - à la joie profonde qu'apporte la paix de l'esprit. Ils confondent ainsi le fait d'être excité" et le simple fait d' "être vivant"
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Le moi ne pourra jamais devenir meilleur. Il peut varier d’un moment à l’autre, mais il reste toujours le Moi, cette activité séparatrice et centrée sur soi, qui espère un jour devenir ce qu’elle n’est pas. […| Il n’y a que la fin du Moi.
Jiddu Krishnamurti
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N'importe quel discours intégriste pourrait se traduire ainsi : "C'est moi qui ai raison! Les autres sont des cons. Il faut les éduquer!
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Il ne faut pas que tu aies tout le temps envie d’être aimé. Il faut juste que tu saches que tu es tout le temps capable d’aimer. Et que tu t’en souviennes toujours.
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Les véritables leaders dont l'humanité a besoin ne chercheront pas à accomplir de grandes choses, car ils en auront compris l'inutilité. Ils n'auront pas besoin d'être vus ou entendus, ils ne seront que Présence.
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Le problème n’est pas la croyance, le problème est l’identification à la croyance. La folie commence le jour ou la croyance devient une identité. Et qu’une attaque à la croyance est perçue comme une menace envers l’ego.
C’est l’ignorance qui s’invente des croyances.
On a cru que la Terre était plate et on brûlait ceux qui affirmaient qu’elle était ronde.
On a cru que le tonnerre était un cri de Dieu et on exécutait ceux qui osaient en douter.
On a cru que les démons crachaient leur feu par la gorge des volcans et on y jetait des vierges pour les apaiser. - page 146
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- Ce que l’on prend pour de l’amour, ce n’est pas une rencontre d’égal à égal, mais une rencontre d’ego à ego. Egoman contre Egoman. Ils entrent dans une bataille sans fin. Ils gagnent, perdent, s’enfuient, mais demeurent toujours prisonniers du besoin de se battre ; chacun veut prouver qu’il a raison et que l’autre a tort. Ils ne connaissaient pas la paix. Ils passent de combat en combat toute leur vie, avec l’illusion d’être en relation. Ils ne comprennent pas qu’aimer, c’est d’abord et avant tout être libre de toute attache ; ne plus être prisonnier du besoin de gagner. Je n’ai plus besoin qu’on m’aime, Charlot, et je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
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Méditer sur une base régulière, c'est comme les pompiers qui apprennent à éteindre les incendies dans des poubelles. Ils n'attendent pas que le feu prenne au dernier étage d'une tour pour apprendre leur métier, ils s'entraînent au quotidien.
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Quand la conscience réalise qu'elle est déjà tout ce dont elle peut rêver, elle se consacre à ce qu'elle fait de mieux : s'émerveiller, sentir, aimer, créer. Fini le Je-Je-Je.
"Je est un autre" disait déjà Arthur Rimbaud en 1871.
Quelle clairvoyance ! (...) Il avait compris que le petit je n'est pas la vie, qu'il n'est qu'un pur produit de la mémoire, du processus d'identification, un discours dans une tête, et lorsque ce discours s'apaise, l'art peut prendre forme.
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Une telle qualité de présence pourrait cependant, dans certaines circonstances, vous valoir des critiques.
N'en soyez pas surpris. Comprenez ce qui se passe :
le Pensouillard des autres s'attaque au silence qui habite votre esprit, à cette sérénité en vous qui les insulte, les humilie, les met mal à l'aise.
Vous, vous êtes à l'abri. Vous n'avez plus d'ego à offrir en pâture, de moi qui va réagir, s'offusquer, se vexer, attaquer, contre-attaquer, bref s'emballer.
Qu'avez-vous ? La liberté. Un espace inviolable.
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ce que vous êtes aujourd'hui -ou serez demain- est le fruit exclusif de la présence que vous consacrez à chaque instant que vous vivez.
Entre vous et moi, le passé n'a pas d'avenir. Tout le temps que vous y consacrez est du temps perdu.
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